Dans le village de Gabar (département de Louga), un exploitant maraîcher a opté pour le système d’irrigation goutte à goutte ou micro-irrigation à basse pression. Sa décision, motivée par la pénibilité de l’exhaure et de l’arrosage manuels et par la cherté de l’eau, a été facilitée par le passage d’un projet qui cherchait à promouvoir l’utilisation d’un tel système. Le village de Gabar 1 est situé dans la zone écogéographique des Niayes, caractérisée par des conditions morphopédologiques et hydrogéologiques particulièrement favorables à aux activités horticoles. Toutefois, les années de sécheresse et la forte pression des exploitants ont entraîné le rabattement de la nappe et le tarissement de certains des puits à certaines périodes de l’année. Cette situation a été aggravée par par la construction du barrage de Diama et le déplacement de l’embouchure du fleuve Sénégal. Il s’y ajoute que l’efficience de l’utilisation de l’eau d’arrosage est très faible dans le système traditionnel de culture que pratiquait Codé Faye. Des quanti-tés d’eau dépassant largement les besoins des cultures étaient puisées et déversées, une bonne partie étant ensuite perdue par évapotranspiration.
But de la technologie: La micro irrigation à basse pression a permis à cet exploitant de réduire ses coûts de production, d’alléger ses travaux agricoles et de diversifier ses cultures avec un gain de productivité par rapport au système traditionnel. En effet, l’exploitant a désormais deux saisons de culture : de décembre à mars (saison froide) ils sèment la tomate, le choux, l’oignon variété espagnole ; d’avril à novembre (contre saison) c’est la carotte, le navet, le choux, l’aubergine et le piment. Codé Faye a aujourd’hui acquis un savoir faire reconnu qui lui vaut d’être sollicité comme formateur et comme personne ressource pour la mise en place de ce type de mesures dans d’autres endroits du pays. Il doit ce savoir-faire à l’encadrement qu’il a reçu d’un projet de la FAO, mais aussi d’autres projets/programmes qui se sont succédés dans la zone (Sen 22, Fonds Italie-CILSS, AQUADEV).
Activités d'établissement / maintenance et intrants: Le système d’arrosage est composé d’une motopompe et d’un canal principal qui alimente les tuyaux secondaires ; l’eau circule ensuite par gravité, puis sort par les goutteurs pour tomber juste au pied des plants à un rythme qui permet à ceux-ci d’en absorber le maximum.
L'installation du système coûte cher et les exploitants ne peuvent y faire face que grâce aux prêts consentis par les banques agricoles. Toutefois, les profits obtenus leur permettent de solder leurs créances et de dégager une marge bénéficiaire non négligeable. L’autre inconvénient de cette mesure réside dans les problèmes de recyclage des déchets plastiques constitués par les tuyaux usés.
Location: Gabar, Louga, Senegal
No. of Technology sites analysed:
Spread of the Technology:
In a permanently protected area?:
Date of implementation: less than 10 years ago (recently)
Type of introduction
Specify input | Unit | Quantity | Costs per Unit (Francs CFA) | Total costs per input (Francs CFA) | % of costs borne by land users |
Equipment | |||||
Acquisition du matériel | 1.0 | 3400.0 | 3400.0 | ||
Total costs for establishment of the Technology | 3'400.0 | ||||
Total costs for establishment of the Technology in USD | 6.8 |
Specify input | Unit | Quantity | Costs per Unit (Francs CFA) | Total costs per input (Francs CFA) | % of costs borne by land users |
Equipment | |||||
Carburant | litres/an | 1095.0 | 1.4 | 1533.0 | 100.0 |
Hulie | litres/an | 1.0 | 6.0 | 6.0 | 100.0 |
Acide chlorydrique | litres/an | 2.0 | 10.0 | 20.0 | 100.0 |
Total costs for maintenance of the Technology | 1'559.0 | ||||
Total costs for maintenance of the Technology in USD | 3.12 |