La fermeture au pâturage est appliquée dans le Moyen-Atlas marocain, dans les villages éloignés des centres urbains possédant des institutions traditionnelles (Jmaâs, conseils tribaux) socialement fortes. Les douars sont situés dans les vallées où sont cultivées les céréales et les terres basses et inondables non cultivées produisent du fourrage pour le bétail. La plus grande partie du fourrage pour ce bétail vient des parcours sévèrement dégradés, en partie dans les forêts. Les familles se répartissent les tâches, quelqu’un s’occupant du bétail dans les parcours, quelqu’un d’autre s’occupe des cultures. Les équins étant utilisés comme animaux de travail, ils ne peuvent pas être dans les parcours toute la journée avec les bergers, il leur faut du fourrage à proximité.
Une partie de ces terres de parcours terres collectives, basses et inondables proche de la rivière, est réservée aux équins. Ceci limite la charge totale en bétail mangeant l’herbe.
La Jmaâ, conseil tribal, ferme l’accès à tout animal pour les mois de Mars à Juin. Le but de cette fermeture est de permettre la régénération de la végétation, constituée principalement d’herbes. De plus, cela réduit la destruction du couvert végétal et la compaction pendant la période la plus humide de l’année.
Afin d’entretenir ce système très ancien, n’ayant pas changé depuis des décades, l’important est le respect de ces règles par les habitants des douars. Afin de faire respecter ces règles, des sanctions graduelles sont appliquées par la Jmaâ, conseil tribal. Si quelqu’un fait pâturer une autre espèce de bétail, par exemple son troupeau de chèvres et moutons, ou s’il ne respecte pas la période de fermeture du pâturage, la Jmaâ envoie un groupe de vingt personnes chez lui pour se faire restaurer. Ils y restent jusqu’à ce qu’ils soient rassasiés. Si la même personne brise la règle une autre fois, elle doit restaurer 40 personnes, et à la troisième fois elle est exclue du village.
Afin d’entretenir cette terre, la coupe de plantes épineuses est nécessaire.
Les avantages de cette fermeture et ouverture de la terre collective pour les équins est l’augmentation de la production de fourrage, et la réduction de la dégradation des terres.
La plupart des habitants apprécient et comprennent l’utilité de la fermeture de cette terre collective pour l’augmentation de la production fourragère. Par contre, certaines rares personnes ne comprennent pas pourquoi elles ne peuvent pas faire pâturer leur bétail alors que les autres pâturages ne produisent presque rien.
Location: Louggagh et Tighermin, Midelt, Morocco
No. of Technology sites analysed: 2-10 sites
Spread of the Technology: evenly spread over an area (0.04 km²)
In a permanently protected area?:
Date of implementation: more than 50 years ago (traditional)
Type of introduction
Specify input | Unit | Quantity | Costs per Unit (Dirhams) | Total costs per input (Dirhams) | % of costs borne by land users |
Labour | |||||
Taille des plantes épineuses | jours | 80.0 | 100.0 | ||
Surveillance pour éviter le pâturage hors-saison, et par d'autres types de bétail | jours | 80.0 | 100.0 | ||
Grâce à la période de repos.
Grâce à la grandeur du fourrage.
Grâce à des règles d'utilisation claires.
Car il y a une plus grande production proche du douar
Les habitants peuvent voir quel effet une mise en défens a sur la qualité des parcours.
Grâce à des règles d'utilisation claires.
Ils peuvent faire pâturer leurs équins dans les terres collectives productives.
Grâce à la période de repos, qui évite le surpâturage.
Grâce à la période de repos, qui évite le surpâturage.
Grâce à la période de repos, qui évite le surpâturage.
La pression de pâturage sur les parcours environnent diminue grâce à l'augmentation de la production fourragère de l'almou pour les équins.