L’objectif principal visé est la récupération de 20.000 ha de terres dégradés par le projet « Lutte contre l’érosion, récupération et mise en valeur des terres dégradées, adaptation aux changements climatiques (EKF) » jusqu’à 2019. Cela devrait être atteint grâce à une combinaison de mesures physiques comme la réalisation des ouvrages antiérosifs, et des mesures biologiques telles que la végétalisation des ouvrages et en promotion l’agroforesterie.
Le projet EKF réalise quatre types d’ouvrages antiérosifs :
- cordon de type 3 pierres, les digues, la diguette, la diguette filtrante et le traitement de têtes de ravines. En vue de renforcer leurs rôles, ces différents ouvrages ont été végétalisés avec des herbacées (Andropogon gayanus, cymbopogon sp, Vetiveria zizanioïdes) ou des essences arborescentes (Jatropha curcas, Acacia nilotica, Agave sisalana).
Des groupes de travail ont été constitués pour réalisation des amenagements et des celules d’entretien et de géstion des bassins versants seront mises en place.
Les mesures décrites permettent de protéger la terre contre l'érosion causée par les eaux de ruissellement, en ralentissant la vitesse de ruissellement et en la répandant sur la terre. Ce qui favorise l'infiltration d'eau. Par ailleurs ces ouvrages, en plus d’aider à agir contre l'érosion causée par le ruissellement augmentent aussi la sédimentation et agissent comme un filtre en gardant les particules d'eau sur le terrain. Dans les zones de pluviométrie irrégulière, ces mesures aident à préserver l'humidité du sol.
La végétation aide non seulement à stabiliser la structure du sol mais constitue aussi une mesure efficace pour protéger la terre contre l'érosion hydrique et éolienne. Les herbacées et les espèces d'arbres doivent être choisies pour assurer la longévité des structures. En outre, leur choix doit reposer sur les préférences et les besoins des utilisateurs de la terre, comme les arbres et herbacées offrent des produits et sous-produits (présentant des avantages économiques), mais ils fournissent aussi du fourrage pour le bétail et augmentent la biodiversité globale.
Lieu: Sud Ouest, Burkina Faso
Nbr de sites de la Technologie analysés: 2-10 sites
Diffusion de la Technologie: répartie uniformément sur une zone (approx. 100-1 000 km2)
Dans des zones protégées en permanence ?:
Date de mise en oeuvre: il y a moins de 10 ans (récemment)
Type d'introduction
Spécifiez les intrants | Unité | Quantité | Coûts par unité (F CFA) | Coût total par intrant (F CFA) | % des coût supporté par les exploitants des terres |
Main d'œuvre | |||||
Main d’œuvre | mètres | 2855,0 | 320,0 | 913600,0 | |
Levée topographique | mètres | 2855,0 | 60,0 | 171300,0 | |
Equipements | |||||
Amortissement kit | Jour | 13,0 | 858,0 | 11154,0 | |
Transport de moellons | m3 | 571,0 | 2000,0 | 1142000,0 | |
Matériel végétal | |||||
Végétalisation | pièds | 224,0 | 200,0 | 44800,0 | |
Coût total de mise en place de la Technologie | 2'282'854.0 | ||||
Coût total de mise en place de la Technologie en dollars américains (USD) | 3'905.65 |
Le jatropha a été planté dans le carde du projet.
Avant la technologie, les eaux des ruissellement ont transportés la semis. La technologie aide à fixer la semis
et elle contribue à l'infiltration d'eau et à surmonter les courtes poches de sécheresse.
La technologie aide les producteurs à diversifier leur production, par ex. avant la mise en place de la technologie , il y avait des régions où les producteurs ne cultivaient pas le mais.
Les membres de groupes de travail sont payés et utilisent l’argent pour les intrants
La technologie aide les femmes à diversifier leurs cultures et l'argent gagné de la construction soulève leur revenu. Cet argent est investi dans le petit commerce.
Avec la rénumeration de la construction, la population investit dans l'éducation et les matières sanitaires
Existence et entretien des groupes de travail (dix groupes par bassin)
Avant la technologie, il n’ y avait pas de contact entre la population locale et les services techniques de l’Etat
Création d'une ingenièrie villageoise
Les groupes de travail sont formés avec une diversité au genre. Il y a aussi des groupes avec plus de femmes que d'hommes.
Il y a des personnes qui peuvent bénéficier de la construction de ces structures, même si elles ne participent pas à les construire eux-mêmes en raison de leur âge.
Les structures ralentissent la vitesse d'eau.
La technologie permet de monter la nappe, mais une étude n’a pas été réalisée.
Il y a une regeneration naturelle
Espèces comme l'Andropodon gayanus ou Vetiveria zizanoides sont revenues.
Vers de terres et en particulier les termites.
Barrières peuvent retenir l’eau pour assurer une infiltration du sol et supporter la sécheresse pour un court terme
La technologie augmente le couvert végétal.