Facilitation de l’identification des caractéristiques sur la plateforme SIG dans le village d’Oldonyiro. (Omar Jattani)

Cartographie participative, création de bases de données et gestion des ressources des päturages (Kenya)

Cartographie des ressources

Description

Cartographie et gestion participative des types de végétation et des autres ressources naturelles des pâturages. Cette démarche rassemble les groupes de parties-prenantes afin d'examiner l’état des pâturages, de l’eau et des autres ressources dans des conditions de changement climatique

La cartographie numérique participative utilise l’imagerie satellite et les systèmes d’information géographiques (SIG) numérisés terrestres open source. C’est un outil pratique qui permet de combler les écarts de savoirs et de communication entre communautés pastoralistes et planificateurs du gouvernement du comté. C’est un « outil » décisionnel et de planification participative qui soutient les efforts d’adaptation au changement climatique dans les zones arides du Kenya.L’usage de la cartographie participative n’est pas nouveau pour valoriser la compréhension et l’utilisation des ressources naturelles par les communautés. Les cartes sont tracées au sol avec des pierres, des bâtons et d’autres matériaux disponibles pour représenter les caractéristiques clés : écoles, points d’eau, zones forestières... Dans le comté d’Isiolo, le processus utilisé combine la cartographie numérique et les cartes perçues et dessinées par les communautés. Tout en valorisant les savoirs locaux, les cartes intègrent un système de coordonnées avec une grille de références globale, pour les coupler aux cartes des systèmes formels. De plus, le système de coordonnées fournit une base géographique précise permettant de discuter de la gestion des ressources naturelles ; les résultats de la cartographie participative sont exploitables globalement. Mais ces avantages doivent être évalués pour que les ressources pastorales, éminemment dynamiques, ne soient “gelées” en temps et en espace.Processus de cartographieLe processus participatif a introduit les procédures SIG dans les ateliers communautaires, d’où la création d’informations géospatiales intégrées, cohérentes et standardisées. Il se fait en sept étapes :Etape 1 : Réunions communautaires locales pour la cartographie perçue et dessinée au sol et/ou sur papier. Il en résulte une carte des ressources importantes pour les systèmes de subsistance, telle que la communauté la perçoit. Elle doit se faire dans un environnement communautaire permettant à un grand groupe de participer. Plusieurs petites cartes peuvent être tracées par de petits sous-groupes (femmes, jeunes, anciens…) et regroupées. Le résultat est ensuite recopié sur papier.Etape 2 : La cartographie numérique est introduite. Cette étape a lieu dans un atelier avec un petit groupe d’informateurs clés choisis par la communauté, des planificateurs régionaux gouvernementaux et un personnel technique. La présence de ces derniers est essentielle dans le processus de légitimation des connaissances communautaires. Après une explication de l’imagerie satellite, Google Earth est projeté sur un mur à côté des cartes de perception élaborées dans l’étape 1. Google Earth sert à s’orienter et à permettre aux participants de naviguer dans l’imagerie et à inscrire les ressources clés des cartes papier sur l’imagerie satellite. Les détails importants pour les participants (points d’eau, zones de pâturage de saison humide et sèche, trajets de la faune sauvage) sont indiqués avec des applications open source : Quantum GIS (QGIS) et JOSM, plateforme d’édition d’Open Street Map.Ce travail produit des coordonnées qui localisent les ressources naturelles de façon à pouvoir les vérifier de manière indépendante et objective. Le processus interactif de géoréférencement des connaissances locales dans un système de coordonnées référencées permet d’éditer des cartes de ressources à toutes les échelles, en temps réel et avec la communauté.Etape 3 : Les caractéristiques qualitatives et quantitatives des ressources clés sont collectées et les participants les ajoutent sur la carte, en en faisant la description ci-dessus. Les données attribuées comprennent une description détaillée des caractéristiques physiques de la ressource (type de sol, quantité et qualité de l’eau, espèces de la pâture) et les questions sur leur gestion (gestion coutumière ou moderne, régime foncier, accès négocié ou payant, zone de conflit). La mise à jour régulière des données rajoute l’évolution temporelle et les tendances à la base de données, d'où l’importance d’une bonne structuration des systèmes afin de pouvoir gérer les données temporelles et d’enregistrer les mises à jour.Etapes 4-6 : Intégration de cycles de vérification des données dans les processus de cartographie afin de recueillir les remarques de la communauté et vérifier les documents des données géospatiales et les caractéristiques de leurs valeurs par rapport aux spécifications. La cartographie comprend une série de cycles de validation, de contrôles croisés et de vérification effectués avec la communauté, avec parfois des vérifications de « terrain ».Etape 7 : Validation sur le terrain. Elle a lieu quand les étapes de vérification montrent des lacunes. Des visites sur le terrain permettent de vérifier les repères GPS ou tenir des réunions avec la communauté locale pour clarifier des questions particulières.

Lieu

Lieu: Zones de pâturages, Isiolo, Kenya

Géo-référence des sites sélectionnés
  • 38.4583, 0.49844

Date de démarrage: 2012

Année de fin de l'Approche: 2015

Type d'Approche
Cartographie participative des ressources à Dadacha Bassa. (Caroline King Okumu)
Cartographie participative des ressources sous des panneaux solaires à Merti. (Caroline King Okumu)

Objectifs de l'approche et environnement favorable

Principaux objectifs de l'Approche
- Permettre aux groupes communautaires de participer à l’information des planificateurs.- Fournir aux planificateurs la précision nécessaire à l’utilisation efficace des connaissances locales. - Permettre à l’information de circuler entre les institutions coutumières et formelles.- Mieux partager les idées grâce à des outils de communication qui utilisent un langage visuel puissant. - Montrer la richesse des connaissances locales sur les ressources naturelles et ainsi démontrer l’importance de ces ressources.- Identifier les failles et les risques dans le système en cours de cartographie.- Comparer les plans entre eux et voir leurs complémentarités/contradictions.
Conditions favorisant la mise en oeuvre de la/(des) Technologie(s) appliquée(s) sous l'Approche
  • Normes et valeurs sociales/ culturelles/ religieuses : Les communautés sont impressionnées par cette technologie qui leur permet de voir leurs ressources tout en se trouvant dans un lieu précis. L’approche n’entre en conflit avec aucune valeur ou norme sociale, culturelle ou religieuse de la communauté.
  • Disponibilité/ accès aux ressources et services financiers: Une formation SIG brève de quatre semaines permet à des employés gouvernementaux du comté de développer, ajouter et mettre à jour la base de données.
  • Cadre institutionnel: L’approche aide à améliorer la planification à l’échelle communautaire et gouvernementale et est acceptée par toutes les parties-prenantes.
  • Collaboration/ coordination des acteurs: Le résultat d’un processus de cartographie participative est bénéfique pour tous les acteurs ; ils sont nombreux à s’engager dans la mise en œuvre de l’approche.
  • Cadre juridique (régime foncier, droits d'utilisation des terres et de l'eau): L’approche aide à la planification de l’utilisation des sols et soutient les règlements destinés à améliorer la gouvernance des terres comme par exemple une loi sur la gestion coutumière des ressources naturelles.
  • Cadre politique: De nombreuses politiques et lois (y compris la constitution nationale) soutiennent la cartographie des ressources naturelles pour améliorer la planification de l’utilisation des sols.
  • Gouvernance foncière (prise de décisions, mise en œuvre et application des décisions): L’approche permet aux communautés de développer leurs plans d’utilisation des sols pour les ressources et de les numériser, ce qui facilite le travail de gouvernance des terres.
  • Connaissances sur la GDT, accès aux supports techniques: Les nouveaux initiés à la gestion des ressources en zones arides d'une part, l’acceptation des technologies par les communautés d'autre part contribuent à l’adoption et à la mise en œuvre de la technologie.
  • Marchés (pour acheter les intrants, vendre les produits) et prix: Les programme gratuits open source sont disponibles pour numériser les connaissances locales pour géoréférencer les produits.
  • Charge de travail, disponibilité de la main-d'œuvre: La technologie simplifie le processus et diminue la charge de travail.
Conditions entravant la mise en oeuvre de la/(des) Technologie(s) appliquée(s) sous l'Approche
  • Normes et valeurs sociales/ culturelles/ religieuses : La technologie nécessite des capacités locales réduites.
  • Disponibilité/ accès aux ressources et services financiers: Une formation SIG brève coûte environ $850 et la facilitation des réunions d’engagement des communautés peut être coûteuse à engager.
  • Cadre institutionnel: L’insuffisance de capacités et de ressources financières peuvent être un défi.
  • Collaboration/ coordination des acteurs: Différentes initiatives de cartographie sont entreprises par des acteurs ayant des objectifs différents.
  • Cadre juridique (régime foncier, droits d'utilisation des terres et de l'eau): Les gouvernements des comtés peuvent développer leurs propres plans d’aménagement territoriaux mais peu d’initiatives sont en cours pour cartographier les ressources des comtés.
  • Cadre politique: Les conflits autour des terres découragent les volontés politiques.
  • Gouvernance foncière (prise de décisions, mise en œuvre et application des décisions): L’application de l’approche est souvent contestée à cause d’une compétition pour la revendication des terres et des ressources liées aux sols dans les terres communautaires. Les ressources situées sur des frontières administratives sont revendiquées par différentes communautés.
  • Connaissances sur la GDT, accès aux supports techniques: 58% des résidents de la région (selon une étude socio-économique de 2016 du Bureau national des statistiques Kenyan) sont illettrés et risquent d’avoir des difficultés à maitriser la technologie.
  • Marchés (pour acheter les intrants, vendre les produits) et prix: Les bons programmes de cartographie coûtent cher.
  • Charge de travail, disponibilité de la main-d'œuvre: Les processus peuvent être fastidieux à cause des cartes sur papier, des séries de validations et de vérifications des caractéristiques.

Participation et rôles des parties prenantes impliquées dans l'Approche

Parties prenantes impliquées dans l'Approche et rôles
Quels acteurs/ organismes d'exécution ont été impliqués dans l'Approche? Spécifiez les parties prenantes Décrivez le rôle des parties prenantes
exploitants locaux des terres / communautés locales Jarsa Dedha (institutions coutumières de gestion des ressources naturelles), les membres de la communauté (c.à.d. les pastoralistes). Les Jarsa Dedha identifient les anciens les plus expérimentés pour les différentes zones de pâturage pour qu’ils aident à identifier les caractéristiques et à fournir les plans de gestion de pâturage existants. Les membres de la communauté repèrent les caractéristiques et contribuent à rédiger les descriptifs des caractéristiques.
organisations communautaires Kinna Integrated community based initiative (KICBI), Initiative intégrée basée sur la communauté de KinnaWard Adaptation Planning Committees, Comités de district de planification à l’adaptation Identifier les caractéristiques et contribuerà rédiger les descriptifs des caractéristiques
Spécialistes de la GDT/ conseillers agricoles Ibrahim Jarso Soutienir le processus de cartographie et ajouter de nouvelles caractéristiques pour contribuer aux mises à jour des produits
ONG Resource Advocacy Program (RAP), Programme de défense des ressourcesMerti Integrated Development Program (MID-P), Programme de développement intégré de MertiAdaptation Consortium, Consortium d'adaptation Soutenir le processus de cartographie et mobiliser les communautés et les parties prenantes afin que l’approche soit mise en œuvre correctement.
gouvernement local Gouvernement du Comté d'Isiolo Soutenir le processus de cartographie avec l'objectif d’utiliser le produit et d’en devenir propriétaire
gouvernement national (planificateurs, décideurs) Gouvernement national du Kenya Soutenir le processus de planification – avec également l'objectif d’utiliser le produit pour la planification
organisation internationale Insitut international pour l’environnement et le développement (IIED) et l’Université de Southampton (Institut Geodata) Apporter des financements pour le soutien à la mise en œuvre de l’approche ainsi qu’une expertise technique pour le traitement des données SIG.
Organisme chef de file
WAPC , ADA et IIED
Participation des exploitants locaux des terres/ communautés locales aux différentes phases de l'Approche
aucun
passive
soutien extérieur
interactive
auto-mobilisation
initiation/ motivation
x
Le Resource Advocacy Programme (RAP) a mené des discussions avec la communauté locale ainsi qu’avec le comté et le gouvernement national pour élaborer l’idée de l'approche.
planification
x
Toutes les parties prenantes (communauté, RAP, ADA, IIED Geodata et Gouvernements) se sont engagées dans la planification de la mise en œuvre de l’Approche.
mise en œuvre
x
Les membres de la communauté et toutes les parties prenantes ont été impliquées dans la cartographie participative.
suivi/ évaluation
x
Le Gouvernement du comté et les acteurs (RAP, ADA et IIED) font le suivi de la base de données et améliorent la cartographie participative.
Diagramme/ organigramme

La cartographie participative des ressources communautaires se fait en sept étapes qui peuvent se résumer en regroupements principaux : consultations avec la communauté afin d'identifier les caractéristiques clés et cartographie sur papier ; numérisation par des spécialistes de SIG des critères identifiés par la communauté ; traitement des données avec intégration des attributs identifiés par la communauté ; sessions de commentaires pour validation et vérification par la communauté.

Auteur : Ibrahim Jarso
Prises de décision pour la sélection de la Technologie de GDT

Les décisions ont été prises par

  • les exploitants des terres seuls (auto-initiative)
  • principalement les exploitants des terres soutenus par des spécialistes de la GDT
  • tous les acteurs concernés dans le cadre d'une approche participative
  • principalement les spécialistes de la GDT, après consultation des exploitants des terres
  • les spécialistes de la GDT seuls
  • les responsables politiques/ dirigeants

Les décisions ont été prises sur la base de

  • l'évaluation de connaissances bien documentées en matière de GDT (prises de décision fondées sur des preuves tangibles)?
  • les résultats de recherches?
  • expériences et opinions personnelles (non documentées)

Soutien technique, renforcement des capacités et gestion des connaissances

Les activités ou services suivants ont fait partie de l'approche
Renforcement des capacités/ formation
La formation a été dispensée aux parties prenantes suivantes
  • exploitants des terres
  • personnels/ conseillers de terrain
Formats de la formation
  • sur le tas
  • entre agriculteurs (d'exploitants à exploitants)
  • zones de démonstration
  • réunions publiques
  • cours
Sujets abordés

Techniques participatives de cartographie SIGSaisie de données en utilisant différentes plateformesUtilisation d’appareils GPSValidation des donnéesGestion des données

Service de conseils
Le service de conseils était fourni
  • dans les champs des exploitants?
  • dans des centres permanents
Des sessions pratiques ont été proposées sur le terrain et avec les communautés
Renforcement des institutions
Institutions ont été renforcées ou mises en place
  • non
  • oui, un peu
  • oui, modérément
  • oui, beaucoup
au niveau suivant
  • local
  • régional
  • national
Décrivez l'institution, ses rôles et responsabilités, ses membres, etc.
Les institutions locales ont pu utiliser les cartes pour promouvoir une amélioration de la planification
Type de soutien
  • financier
  • renforcement des capacités/ formation
  • équipement
Plus de détails
Des cours/formations ont été proposés
Suivi et évaluation
Le suivi des données a été effectué
Recherche
La recherche a traité les sujets suivants
  • sociologie
  • économie/ marketing
  • écologie
  • technologie

La recherche sur la répartition de la végétation dans les pâturages a été effectuée par le Department of Land and Resource Management (Département de gestion des sols et des ressources) de l’Université de Nairobi.

Financement et soutien matériel externe

Budget annuel en dollars US de la composante GDT
  • < 2 000
  • 2 000-10 000
  • 10 000-100 000
  • 100 000-1 000 000
  • > 1 000 000
Precise annual budget: sans objet
L’approche é été soutenue par RAP et IIED sous l’égide du Consortium d’Adaptation avec des financements du UK's Department for International Development (DfID) (Département du Royaume Uni pour le développement international). De nombreux frais et coûts de préparation des participants n’ont pas été couverts.
Les services ou mesures incitatives suivantes ont été fournis aux exploitants des terres
  • Soutiens financiers/ matériels fournis aux exploitants des terres
  • Subventions pour des intrants spécifiques
  • Crédits
  • Autres incitations ou instruments
en partie financé
entièrement financé
main d'œuvre

Les réunions des communautés ont été soutenues par les acteurs du projet (RAP, IIED et Consortium d’Adaptation).

x
équipement: machines

Les appareils utilisés dans l’approche ont été achetées par les acteurs impliqués.

x

La main d'oeuvre fournie par les exploitants des terres était

Analyses d'impact et conclusions

Impacts de l'Approche
Non
Oui, un peu
Oui, modérément
Oui, beaucoup
Est-ce que l'Approche a autonomisé les exploitants locaux des terres, amélioré la participation des parties prenantes?

Oui, l’approche renforce les droits des communautés et la gestion des ressources.

x
Est-ce que l'Approche a permis la prise de décisions fondées sur des données probantes?

Oui beaucoup – elle a fourni des bases de données qui n’existaient pas auparavant.

x
Est-ce que l'Approche a aidé les exploitants des terres à mettre en œuvre et entretenir les Technologies de GDT?

Elle a renforcé le système traditionnel de gestion des terres.

x
Est-ce que l'Approche a amélioré la coordination et la mise en œuvre de la GDT selon un bon rapport coût-efficacité?

Elle a amélioré la coordination entre partenaires et permis la surveillance de l’état des ressources.

x
Est-ce que l'Approche a amélioré les connaissances et les capacités des exploitants des terres pour mettre en œuvre la GDT?

La technologie a fourni une observation numérisée des ressources et les communautés ont pris conscience de la richesse de leurs ressources.

x
Est-ce que l'Approche a amélioré les connaissances et les capacités des autres parties prenantes?

L’atlas des ressources de la Communauté du comté d’Isiolo est en ligne depuis juillet 2015.

x
Est-ce que l'Approche a atténué les conflits?

L’approche a cartographié les points chauds des conflits et a amélioré le processus de résolution et d’analyse des conflits.

x
Est-ce que l'Approche a amélioré l'égalité entre hommes et femmes et autonomisé les femmes et les filles?

Le processus a également incité les femmes à recueillir les savoirs locaux sur les ressources et leur contribution au travail a été considérable.

x
Est-ce que l'Approche a encouragé les jeunes/ la prochaine génération d'exploitants des terres à s'engager dans la GDT?

L’utilisation du SIG a fasciné les jeunes qui ont été attirés par le processus.

x
Est-ce que l'Approche a amélioré les questions foncières et des droits d'utilisation qui entravent la mise en œuvre des Technologies?

L’approche a guidé l’utilisation des sols et a renforcé les communautés dans leur sentiment de propriété et de droits sur leurs terres et les ressources disponibles.

x
Est-ce que l'Approche a conduit à améliorer l'accès à l'eau et l'assainissement?

L’approche a guidé les investissements pour l’eau dans les terres communautaires et a amélioré la localisation des infrastructures pour l’eau.

x
Est-ce que l'Approche a conduit à l'utilisation/ sources d'énergie plus durables?

L’approche a cartographié les forages, le type d’énergie utilisé pour en pomper l’eau et a encouragé l’utilisation d’énergies propres et vertes.

x
Est-ce que l'Approche a amélioré la capacité des exploitants des terres à s'adapter aux changements/ extrêmes climatiques et a atténué les catastrophes liées au climat?

L’approche a permis de concrétiser les plans d’utilisation des sols de la communauté et a guidé l’utilisation appropriée des pâtures et de l’eau – améliorant ainsi la capacité d’adaptation de la communauté aux catastrophes climatiques de sécheresse et d’inondation.

x
Principale motivation des exploitants des terres pour mettre en oeuvre la GDT
Durabilité des activités de l'Approche
Les exploitants des terres peuvent-ils poursuivre ce qui a été mis en oeuvre par le biais de l'Approche (sans soutien extérieur) ?

Conclusions et enseignements tirés

Points forts: point de vue de l'exploitant des terres
  • C’est une nouvelle approche prometteuse qui se fonde sur la légitimité des savoirs locaux/autochtones. Elle permet au gouvernement du comté de respecter son mandat de planification participative avec les communautés.
  • La technologie du SIG contribue à l’acceptation de l’approche par de nombreux utilisateurs des terres.
  • La mobilité de la technologie donne l’occasion à tous les membres de la communauté d’ajouter des caractéristiques, à mesure qu’elles apparaissent.
Points forts: point de vue du compilateur ou d'une autre personne-ressource clé
  • L’approche est facile à utiliser, elle est bien acceptée et reconnue par les éleveurs d’Isiolo pour cartographier les ressources de leurs pâturages.
  • Elle permet de cartographier tous les investissements des partenaires de développement du comté et d’éviter le doublement de projets.
  • C’est un outil puissant de communication et de défense des droits communautaires sur les sols.
Faiblesses/ inconvénients/ risques: point de vue de l'exploitant des terrescomment surmonter
  • Elle nécessite du temps et de l’investissement de la part des membres de la communauté et des employés du comté. Par l’utilisation systématique des médias (radio, sites internet, et.) pour annoncer l’approche et son importance pour la communauté.
  • Il est difficile pour les membres illettrés de la communauté de s’engager pleinement dans l’approche et d’apporter des contributions significatives. Fournir des traductions et interprétations locales ; produire des cartes de bonne qualité visuelle.
Faiblesses/ inconvénients/ risques: point de vue du compilateur ou d'une autre personne-ressource clécomment surmonter
  • Des mises à jour régulières sont nécessaires. Engager des universités et des étudiants locaux.
  • L’observation des caractéristiques clés et des ressources est parfois gênée par des nuages, ce qui affecte la précision de la cartographie. Les visites d’observation de terrain sont nécessaires pour améliorer la précision.
  • Il n’existe pas de législation pour soutenir et faire appliquer l’approche. Créer une législation pour favoriser l’application.

Références

Compilateur
  • IBRAHIM JARSO
Editors
  • Caroline King-Okumu
Examinateur
  • Hanspeter Liniger
  • Rima Mekdaschi Studer
  • Donia Mühlematter
  • Joana Eichenberger
Date de mise en oeuvre: 13 mars 2018
Dernière mise à jour: 2 novembre 2021
Personnes-ressources
Description complète dans la base de données WOCAT
Données de GDT correspondantes
La documentation a été facilitée par
Institution Projet
Références clés
  • Participatory Mapping using Digital Earth Tools, Imagery and Open Source GIS in the drylands of Kenya and Tanzania by Chris Hill, Tom Rowley, Homme Zwaagstra, Andrew Harfoot and Mike Clark: Ada Consortium Website
Liens vers des informations pertinentes disponibles en ligne
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