1.2 Coordonnées des personnes-ressources et des institutions impliquées dans l'évaluation et la documentation de l'Approche

Nom du projet qui a facilité la documentation/ l'évaluation de l'Approche (si pertinent)

Reabilitação de terras e gestão das áreas de pastagem nos sistemas de produção agro-pastoris dos pequenos produtores no sudoeste de Angola (RETESA)

Nom du projet qui a facilité la documentation/ l'évaluation de l'Approche (si pertinent)

Book project: Guidelines to Rangeland Management in Sub-Saharan Africa (Rangeland Management)

Nom du ou des institutions qui ont facilité la documentation/ l'évaluation de l'Approche (si pertinent)

FAO Angola (FAO Angola) - Angola

1.3 Conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées

Quand les données ont-elles été compilées (sur le terrain)?

21/12/2017

Le compilateur et la(les) personne(s) ressource(s) acceptent les conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées:

Oui

2.1 Courte description de l'Approche

Les communautés pastorales, pratiquant la transhumance, du sud de l'Angola, organisaient traditionnellement des rassemblements de chefs et de dirigeants communautaires afin de discuter de la gestion des ressources pastorales communes. Cependant, les conflits du siècle dernier ont conduit à l'effondrement de la gouvernance traditionnelle, et la plupart des systèmes de gestion traditionnels ont été abandonnés. Le projet RETESA a appuyé leur rétablissement, comme moyen de réduire la dégradation des terres et d'améliorer les moyens locaux de subsistance.

2.2 Description détaillée de l'Approche

Description détaillée de l'Approche:

L'Approche a été élaborée et mise en œuvre dans le cadre du projet RETESA, intitulé «Réhabilitation des terres et gestion des parcours, dans les systèmes de production agropastoraux des petits exploitants, dans le sud-ouest de l'Angola». RETESA est un projet reconnu et mis en œuvre par le ministère de l'Environnement du gouvernement angolais, avec l’appui technique et méthodologique de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), et qui est financé par le Fonds pour l'environnement mondial (FEM).
Dès le début, le projet RETESA a identifié la gestion elle-même comme l'outil le plus efficace pour améliorer les moyens de subsistance des pasteurs et pour réduire la dégradation des terres sur de vastes territoires. Cependant, les termes et concepts de gestion employés dans les cultures occidentales conventionnelles étaient difficiles à transmettre aux communautés de pasteurs. Ainsi, la communication des besoins et des méthodes de gestion appropriée des pâturages n'a pas été entièrement comprise et cela a conduit à des confusions. Après avoir d'abord lutté pour ces défis, les techniciens du projet chargés de l'amélioration et de la réhabilitation des parcours ont commencé à enquêter sur les systèmes de gestion traditionnels qui étaient en place avant les conflits armés. Il s'est avéré qu'ils s'adaptaient à la théorie et à la pratique modernes de la gestion des pâturages et qu’ils avaient un vocabulaire riche qui décrivait en détail les périodes et les mouvements des troupeaux. Plutôt que d'enseigner une nouvelle façon de voir la nature, l'objectif du projet était de ressusciter ces systèmes perdus et de récupérer ce qui était, selon les mots des communautés, «les manières de nos anciens». Afin de fournir une base méthodologique pour guider ce processus, la méthodologie «Green Negotiated Territorial Development» (GreeNTD) a été introduite et utilisée pour négocier les termes et accords des six plans de gestion, élaborés et mis en œuvre au cours du processus.
En principe, le rôle des systèmes de gestion traditionnels était de garder les animaux dans les régions montagneuses les plus éloignées durant la saison des pluies, seule période de l'année où l'eau est disponible dans ces zones, et de les ramener progressivement dans les plaines durant la saison sèche. Ce système simple permettait la régénération et la mise au repos des parcours et à l'agriculture d’être pratiquée dans les basses terres durant la saison des pluies sans être menacée par l'intrusion du bétail, ce qui était devenu une source constante de conflit au sein des communautés. Les périodes de «régénération et de repos» des différentes zones permettaient aussi à des graminées et plantes fourragères importantes pour le bétail de pousser, de produire des graines et de se multiplier, ce qui ne se produisait plus, là où les animaux pouvaient errer comme ils le souhaitaient, retourner sur les mêmes surfaces jour après jour et réduire la couverture du sol au strict minimum.
Les forums de discussion modernes, ou «Jango», sont encore aujourd’hui des moyens traditionnels, gérés par les autorités traditionnelles et les représentants des communautés. Mais ils se sont adaptés en incluant dans leurs rangs les administrations locales et leurs techniciens, ainsi que les vétérinaires, les chefs religieux, les ONG, les éleveurs et les agriculteurs, dans le but d'impliquer un plus large éventail de parties prenantes. L'ajout de ces acteurs et leur implication et approbation vis-à-vis des décisions issues des forums sont considérés comme les éléments clés de la survie et de l'efficacité des nouveaux plans de gestion mis en œuvre.

2.3 Photos de l'approche

2.5 Pays/ région/ lieux où l'Approche a été appliquée

2.6 Dates de début et de fin de l'Approche

2.7 Type d'Approche

• L'Approche repose sur une combinaison de contributions traditionnelles et de soutiens de la part du projet RETESA.

2.8 Principaux objectifs de l'Approche

Mettre en place des «Jango Pastoril», en tant qu'institutions dans des zones stratégiques et utiliser la méthodologie GreeNTD pour élaborer et mettre en œuvre six plans de gestion des ressources naturelles, qui s'attaquent aux causes de la dégradation des terres, et qui améliorent la production et les moyens locaux de subsistance.

2.9 Conditions favorisant ou entravant la mise en œuvre de la(des) Technologie(s) appliquée(s) sous l'Approche

3.1 Parties prenantes impliquées dans l'Approche et rôles

3.2 Participation des exploitants locaux des terres/ communautés locales aux différentes phases de l'Approche

	Participation des exploitants locaux des terres/ communautés locales	Spécifiez qui était impliqué et décrivez les activités
initiation/ motivation	interactive	Les premières réunions et forums ont été organisés par les administrations municipales et le Projet RETESA, faisant suite aux tentatives précédentes d'organiser des forums de discussion pour gérer les ressources naturelles de façon commune.
planification	interactive	Une fois que le «Jango Pastoril» était bien mis en place, le processus de prise de décision leur était transféré, avec le soutien technique des spécialistes de la GDT et avec les administrateurs municipaux qui avaient le dernier mot.
mise en œuvre	interactive	La mise en œuvre des décisions prises était fonction des types et de la complexité des décisions, et dépendait souvent des contributions et actions des différentes parties prenantes. Dans la mesure du possible, un soutien externe sous la forme de connaissances techniques, de matériaux, de nourriture, de machines, etc. était organisé afin d’appuyer les activités et les travaux convenus.
suivi/ évaluation	soutien extérieur	Au stade actuel, le suivi et l'évaluation sont en train d’être assurés par le projet RETESA et les administrations de soutien. Dans le meilleur des scenarios, le suivi et l'évaluation devraient être réalisés par le «Jango Pastoril» lui-même, bien qu'un soutien externe soit probablement nécessaire, au moins jusqu'à ce que le processus soit bien compris par les participants du forum.

3.3 Diagramme/ organigramme (si disponible)

3.4 Prises de décision pour la sélection de la Technologie/ des Technologies

Indiquez qui a décidé de la sélection de la Technologie/ des Technologies à mettre en œuvre:

• tous les acteurs concernés dans le cadre d'une approche participative

Expliquez:

Les représentants de la FAO ont facilité les forums, même si les décisions et les propositions émanaient en grande partie des participants eux-mêmes. Les spécialistes de la GDT ont clairement exprimé leurs opinions et aidé le groupe à prendre des décisions viables sur l'utilisation et l'adéquation des technologies à mettre en œuvre.

Spécifiez sur quelle base ont été prises les décisions:

• expériences et opinions personnelles (non documentées)

• •Le système de gestion traditionnel utilisé avant les conflits du XXe siècle a fourni d’importantes contributions pour les plans finaux de gestion des terres.

4.1 Renforcement des capacités/ formation

Une formation a-t-elle été dispensée aux exploitants des terres/ autres parties prenantes?

Oui

• Forum participants

Si pertinent, spécifiez le genre, l'âge, le statut, l'ethnie, etc.

Principalement les hommes (dans la région, l'élevage est une activité détenue par les hommes, à l'exception de l’élevage de poulets et de porcs), âgés de 40 à 60 ans, chef / autorité au sein de la communauté, et il y a généralement diverses origines tribales. Les représentants administratifs présentaient une plus grande variabilité en termes de genre, de milieu et d'appartenance ethnique.

Formats de la formation:

• réunions publiques

Thèmes abordés:

Santé et nutrition animales; gestion des pâturages et parcours naturels; gestion de l'eau et maladies liées (humaines et animales); aménagement et planification intégrés des territoires; développement et gouvernance des Forums de gestion communautaire.

Commentaires:

Les 2 premiers forums mis en place dans chaque région ont démarré par 2 heures de formation. Après les sessions de formation, le modèle actuel de gestion du bétail et des pâturages a été discuté et les membres du Forum ont proposé différents moyens d'adapter cette gestion actuelle pour améliorer la santé des parcours et pâturages, et également pour résoudre les conflits sociaux actuels provenant des problématiques de la production animale (enfants qui ne vont pas à l'école pour s'occuper du bétail; bétail envahissant les cultures agricoles; vol d'animaux; manque de soutien administratif). Les sessions suivantes du Forum n'incluent généralement pas de formation, et se concentrent sur la consolidation des accords convenus précédemment, sur l'élaboration des plans de gestion et sur l'assignation des tâches à effectuer, sous la supervision de représentants des autorités locales et municipales.

4.2 Service de conseils

Les exploitants des terres ont-ils accès à un service de conseils?

Oui

Spécifiez si le service de conseils est fourni:

• dans les champs des exploitants?

Décrivez/ commentez:

Les «Jango Pastoril» ont une capacité limitée à fournir des services de conseil, mais ils peuvent être utilisés par les participants pour trouver et rencontrer ceux qui peuvent leur fournir une assistance.

4.3 Renforcement des institutions (développement organisationnel)

Des institutions ont elles été mises en place ou renforcées par le biais de l'Approche?

• oui, modérément

Spécifiez à quel(s) niveau(x), ces institutions ont été renforcées ou mises en place:

• local

Décrivez l'institution, ses rôles et responsabilités, ses membres, etc.

La création d’un «Jango Pastoril» en tant qu'institution à part entière, a conduit à d’importants avantages. Les institutions locales, communales et municipales ont également été renforcées et ont bénéficié d'un lien direct avec les communautés de pasteurs.

Précisez le type de soutien:

• renforcement des capacités/ formation

Donnez plus de détails:

L'Approche des «Jango Pastoril», étayée par la méthodologie GreeNTD, est un exemple d'implication des populations locales dans les processus de prise de décision autour des ressources naturelles communes. Les autorités locales et municipales ont bénéficié de l'expérience et de la supervision d'une grande partie du processus.

4.4 Suivi et évaluation

Le suivi et l'évaluation font ils partie de l'Approche? :

Oui

Commentaires:

L'idée est que les «Jango Pastoril», régulièrement programmés, agissent en tant qu'organismes de surveillance pour les plans de gestion des terres, en évaluant les résultats et en prenant les mesures pour corriger les erreurs ou pour s'adapter à de nouvelles conditions. Cependant, la plupart du temps, ce sont les autorités municipales qui décident si le processus fonctionne et s'il faut continuer ou non.

Si oui, ce document est-il destiné à être utilisé pour le suivi et l'évaluation?

Non

4.5 Recherche

La recherche a-t-elle fait partie intégrante de l’Approche?

Non

5.1 Budget annuel de la composante GDT de l'Approche

Indiquez le budget annuel de la composante GDT de l'Approche en $ US:

2200,00

Si le budget annuel précis n'est pas connu, indiquez une fourchette:

• < 2 000

Commentez (par ex. principales sources de financement/ principaux bailleurs de fonds):

Il en coûte environ 500 dollars US pour organiser et financer un forum municipal, environ 200 dollars US pour un forum communautaire. En théorie, il devrait y avoir environ 2 forums municipaux et 6 forums communautaires par année par municipalité.

5.2 Soutiens financiers/ matériels fournis aux exploitants des terres

Les exploitants des terres ont-ils reçu un soutien financier/ matériel pour la mise en œuvre de la Technologie/ des Technologies?

Non

5.3 Subventions pour des intrants spécifiques (incluant la main d'œuvre)

• aucun

Si la main d'œuvre fournie par les exploitants des terres était un intrant substantiel, elle était:

• volontaire

Commentaires:

Petits déjeuners, déjeuners et boissons ont été fournis par le projet RETESA pendant les forums municipaux (car beaucoup de participant avaient voyagé en provenant de loin pour y assister). Petits déjeuners et boissons ont été fournis par le projet lors des forums communautaires.

5.4 Crédits

Des crédits ont-ils été alloués à travers l'Approche pour les activités de GDT?

Non

5.5 Autres incitations ou instruments

D'autres incitations ou instruments ont-ils été utilisés pour promouvoir la mise en œuvre des Technologies de GDT?

Non

6.1 Impacts de l'Approche

6.2 Principale motivation des exploitants des terres pour mettre en œuvre la GDT

6.3 Durabilité des activités de l'Approche

Les exploitants des terres peuvent-ils poursuivre ce qui a été mis en œuvre par le biais de l'Approche (sans soutien extérieur)?

• oui

Si oui, décrivez de quelle manière:

Au regard de la coordination et des volontés affichées, les communautés et les administrations disposent des ressources nécessaires pour poursuivre l'Approche telle qu'elle a été, sans toutefois bénéficier du soutien technique et logistique apporté par le projet jusqu'à ce jour. Dans tous les cas, le processus s'est montré bien accepté.

6.4 Points forts/ avantages de l'Approche

Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue de l'exploitant des terres
Grâce aux «Jango Pastoril», les exploitants des terres disposent désormais d'un instrument pour exprimer leurs opinions et attirer l'attention sur les problèmes affectant les communautés de pasteurs et les ressources naturelles dont elles dépendent.
Elle met les gens en contact avec les décideurs et les autres personnes qui jouent un rôle important dans les affaires communautaires.
Les «Jango Pastoril» servent aussi de source d'information, par exemple, sur la disponibilité de l'eau et des pâturages, sur le vol de bétail, sur le point de vue des administrations sur les problématiques et priorités clés, sur les nouveaux projets ou programmes.

Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé
Les «Jango Pastoril» rassemblent de nombreuses et diverses parties prenantes, qui normalement ne se rencontreraient pas, avec l'objectif commun de traiter les problématiques de la gestion des parcours et de l’élevage. Ce faisant, ils attirent l'attention sur un certain nombre de problèmes graves affectant les moyens de subsistance locaux et favorise la compréhension et la collaboration entre les personnes présentes et les communautés qu'elles représentent.
C'est l'un des rares moyens de s'attaquer directement à la cause première de la dégradation des terres, qui dans ce cas est la mauvaise gestion des terres. Ce sont les processus de gestion qui ont conduit à la dégradation des terres, et la gestion des terres devrait également être l'outil utilisé pour résoudre ces problèmes. Les plans de gestion des terres créés à travers les «Jango Pastoril» renvoient, espérons-le, à un processus par lequel les terres étaient productives et soutenaient un large éventail de vies.
Elle crée une institution dont les formalités et les objectifs sont facilement compris et appropriés par les locaux. Cette institution traite de questions qui sont d'intérêt commun et qui devraient recevoir plus d'attention qu'elles n’ont aujourd’hui.
Les «Jango Pastoril» et les plans de gestion des terres convenus d'un commun accord ajoutent du poids aux arguments en faveur de l’entretien des biens communs pour l'usage public et le pâturage. En concluant des accords et en produisant des plans de gestion qui améliorent les ressources locales, les communautés peuvent faire preuve d'unité et s'opposer à ceux qui veulent diviser et privatiser les terres dans la région.

6.5 Faiblesses/ inconvénients de l'Approche et moyens de les surmonter

Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue de l’exploitant des terres	Comment peuvent-ils être surmontés?
Cela peut demander un long voyage et un séjour d'une nuit aux participants qui doivent voyager à partir de communautés isolées.	Les «Jango» ont été programmés en même temps que d'autres événements et réunions clés, afin de réduire les coûts et les déplacements. Les administrations municipales et communales trouvaient généralement un logement pour ceux qui devaient passer la nuit.
Les problèmes discutés et les décisions prises auront des conséquences qui vont affecter certains exploitants des terres. Évidemment, il y a ceux qui tirent bénéfices de la situation actuelle et ceux-là essaieront de faire en sorte que les choses ne changent pas.	La méthodologie GreeNTD discutée précédemment propose un système bien établi pour impliquer toutes les parties prenantes, évaluer leurs motivations et produire publiquement un plan viable qui traite des problématiques clés.
Le retrait de l’appui logistique et technique par le projet RETESA affectera les forums «Jango Pastoril».	Approcher d'autres projets arrivant dans la région et trouver d'autres opportunités de financement pour continuer à soutenir le développement des forums.

Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé	Comment peuvent-ils être surmontés?
Les «Jango Pastoril» font peu pour améliorer la situation des membres défavorisés de la population, ou pour améliorer l'égalité entre hommes et femmes. En d'autres termes, ils perpétuent les fondements actuels du pouvoir culturel.	Explorer tous les moyens avec les «Jango» de faire participer davantage d’exploitants agricoles et de femmes aux discussions. Ou créer des «Jango Campones» qui traitent des problèmes de cultures et de droits fonciers.
Les «Jango Pastoril» font peu pour résoudre les problèmes de propriété foncière ou de droits fonciers.	Ce devrait être les «Jango» qui demandent de l'aide sur cette question, mais les «Jango Pastoril» se sont montrés favorables aux parcours ouverts et disponibles pour le pâturage communautaire.
L'application des lois et des règlements n'est pas toujours facile dans un territoire aussi isolé.	Établir des protocoles et des systèmes pour s’occuper des contrevenants, qui sont connus des autorités locales, et soutenir toutes les tentatives de communiquer les plans aux exploitants des terres et les inviter à les commenter (feedback).

7.1 Méthodes/ sources d'information

7.3 Liens vers les informations pertinentes disponibles en ligne

Titre/ description:

FAO in Action: Using indigenous knowledge to reverse land degradation in Angola.

URL:

http://www.fao.org/in-action/using-indigenous-knowledge-to-reverse-land-degradation-in-angola/en/