Approches

Champs-écoles de pasteurs [Ethiopie]

approaches_3337 - Ethiopie

État complet : 97%

1. Informations générales

1.2 Coordonnées des personnes-ressources et des institutions impliquées dans l'évaluation et la documentation de l'Approche

Personne(s) ressource(s) clé(s)

Spécialiste GDT:

Duveskog Deborah

Deborah.Duveskog@fao.org

Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO)

United Nations Complex in Nairobi, UN Avenue, Gigiri, Block P Box 30470 Nairobi, Kenya

Kenya

Spécialiste GDT:

Nega Solomon

Solomon.Nega@fao.org

Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO)

CMC road Near ILRI, Kebele 12/13 Bole Sub City, Gurd Shola P.O. Box 5536 Addis Ababa, Ethiopia

Ethiopie

Nom du projet qui a facilité la documentation/ l'évaluation de l'Approche (si pertinent)
Improved food security, livelihoods and resilience of vulnerable pastoral communities in the Greater Horn of Africa through the pastoralist field school approach
Nom du projet qui a facilité la documentation/ l'évaluation de l'Approche (si pertinent)
Book project: Guidelines to Rangeland Management in Sub-Saharan Africa (Rangeland Management)
Nom du ou des institutions qui ont facilité la documentation/ l'évaluation de l'Approche (si pertinent)
FAO Kenya (FAO Kenya) - Kenya
Nom du ou des institutions qui ont facilité la documentation/ l'évaluation de l'Approche (si pertinent)
Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO) - Italie

1.3 Conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées

Quand les données ont-elles été compilées (sur le terrain)?

01/04/2014

Le compilateur et la(les) personne(s) ressource(s) acceptent les conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées:

Oui

2. Description de l'Approche de GDT

2.1 Courte description de l'Approche

Les champs-écoles de pasteurs améliorent les moyens de subsistance et la résilience des communautés de pasteurs à travers un processus d'apprentissage expérimental et participatif concret. Ce sont des «écoles sans murs», introduisant de bonnes pratiques agricoles et commerciales, tout en s'appuyant sur les savoirs locaux. L'approche des CEP s'appuie complètement sur les principes de l'apprentissage par la découverte, pour traiter un large éventail de problématiques affectant les moyens de subsistance des pasteurs.

2.2 Description détaillée de l'Approche

Description détaillée de l'Approche:

L'approche des Champs-écoles de pasteurs (CEP), ou écoles de pastoralisme de terrain, a été le principal outil de développement utilisé dans le projet de la FAO intitulé «Amélioration de la sécurité alimentaire, des moyens de subsistance et de la résilience des communautés de pasteurs vulnérables de la Grande Corne de l'Afrique, à travers l’approche des champs-écoles de pasteurs». Le projet a été mis en œuvre de juin 2011 à juillet 2015, et a ciblé des agropasteurs dans les régions du Pokot Ouest et de Turkana au Kenya, dans la région de Karamoja en Ouganda et dans les zones de Borena et de Guji en Éthiopie. Les bénéficiaires indirects comprenaient des organisations non gouvernementales (ONG) et des acteurs du développement impliqués dans des actions de CEP dans la région, en grande partie grâce au renforcement de leurs capacités. Le projet a été mis en œuvre par l'intermédiaire des bureaux régionaux et nationaux de la FAO, en étroite collaboration avec des partenaires d'exécution sélectionnés dans les pays, incluant les communautés, les ONG locales et internationales et les gouvernements.

L'approche des Champs-écoles de pasteurs est une adaptation de l'approche des Champs-écoles de producteurs (ou écoles d’agriculture de terrain, en anglais Farmer Field School - FFS). L'approche des Champs-écoles de producteurs est apparue en Asie du Sud-Est en 1989 comme moyen de mieux impliquer les agriculteurs dans les enquêtes de terrain pour identifier et adopter / adapter de façon participative des solutions aux problèmes locaux. L'approche s'appuie sur les principes d’éducation non formelle d’adultes et d’apprentissage expérimental et émancipatoire, mettant l'accent sur les processus d'apprentissage et le renforcement des capacités analytiques, par opposition aux approches traditionnelles de vulgarisation axées sur la diffusion descendante («top-down») de l'information vers les agriculteurs. L'approche des CEP a été testée pour la première fois en 2006 au Kenya par la FAO, VSF-Belgique et l'Institut international de recherche sur le bétail (ILRI).

Un champ-école de pasteur peut être décrit comme une «école sans murs», qui introduit de nouvelles techniques et pratiques pastorales (incluant les technologies de GDT), tout en s'appuyant sur les connaissances autochtones, avec pour conséquence l'autonomisation de la communauté. Grâce à des techniques d'apprentissage expérientiel et participatif appliquées en groupe (25-30 membres), avec des réunions régulières sur une saison / cycle de production, les agro / pasteurs apprennent à analyser leur situation et à prendre des décisions éclairées sur leurs pratiques de subsistance et leurs stratégies d'utilisation des ressources. Lorsqu'ils sont dans la capacité de prendre des décisions éclairées et de s'adapter aux changements de l'environnement, les membres de la communauté sont mieux à même de favoriser la réduction des risques de catastrophe et l'atténuation des impacts du changement climatique. Un facilitateur (formé par un maître formateur expérimenté en champ-école) guide le processus d'apprentissage et s'assure que les activités du groupe sont liées à un plan de réduction des risques de catastrophe autogéré par les communautés. Les sujets techniques abordés peuvent inclure la production et la santé animales, la gestion des pâturages et parcours, l'agriculture en zone aride, la production fourragère pour l’élevage, la réduction des risques de catastrophe autogérée par les communautés et les revenus alternatifs. La nature informelle de l'approche fournit également un excellent point d'entrée pour aborder les questions sociales d'inégalités entre les hommes et les femmes, y compris la violence liée au genre, le VIH, la santé publique, la croissance démographique ainsi que les conflits.

2.3 Photos de l'approche

2.4 Vidéos de l'Approche

Commentaire, brève description:

Link: https://youtu.be/9rqZUEVF_kA
Écoles sans murs, Champs-écoles d'(agro)pasteurs dans la Corne de l'Afrique
Voir comment les membres du champ-école de pasteurs d’Arbale dans la zone de Borana, au sud de l'Éthiopie appliquent les connaissances acquises, pour mettre en œuvre des plans d'action de réduction des risques de catastrophe autogérés par les communautés, dans le but de protéger les vastes étendues de pâturages communaux.

Date:

28/05/2013

Lieu:

Zone de Borana, sud de l’Ethiopie

Nom du vidéaste:

© FAO: http://www.fao.org

Commentaire, brève description:

Link: https://youtu.be/W0blRPPn3hg
Production communautaire de fourrage à Mandera - Kenya
Cette vidéo montre comment une communauté de pasteurs de Mandera, au Kenya, a appliqué les connaissances acquises dans un champ-école de pasteurs, pour améliorer ses moyens de subsistance, par la production fourragère.

Date:

28/05/2013

Lieu:

Mandera, Kenya

Nom du vidéaste:

© FAO: http://www.fao.org

2.5 Pays/ région/ lieux où l'Approche a été appliquée

Pays:

Ethiopie

Région/ Etat/ Province:

Région d’Oromia

Autres spécifications du lieu :

Zone de Borena

Commentaires:

L'approche des CEP a été appliquée dans la zone de Borena dans le cadre d'une initiative régionale de la FAO, ciblant les agropasteurs dans les régions de Pokot Ouest et de Turkana au Kenya, dans la région de Karamoja en Ouganda et dans les zones de Borena et de Guji en Éthiopie.

2.6 Dates de début et de fin de l'Approche

Indiquez l'année de démarrage:

2011

Commentaires:

L'approche a été utilisée dans le cadre du projet de la FAO intitulé «Amélioration de la sécurité alimentaire, des moyens de subsistance et de la résilience des communautés de pasteurs vulnérables de la Grande Corne de l'Afrique, à travers l'approche des champs-écoles de pasteurs». Le projet a été mis en œuvre du 1er juin 2011 au 31 juillet 2015. L'enseignement des CEP a permis à ses membres la poursuite des activités et de l’apprentissage, même après la fin du projet.

2.7 Type d'Approche

  • initiative/ innovation récente locale

2.8 Principaux objectifs de l'Approche

Renforcer les capacités des communautés pastorales et de leurs structures de soutien (y compris en améliorant la gestion des ressources naturelles), à gérer les risques de catastrophe, dans le but de contribuer à réduire leur vulnérabilité à l'insécurité alimentaire.

2.9 Conditions favorisant ou entravant la mise en œuvre de la(des) Technologie(s) appliquée(s) sous l'Approche

normes et valeurs sociales/ culturelles/ religieuses
  • favorise

- Les pasteurs étaient capables, engagés et désireux de travailler en équipe et d'investir leur temps dans les activités d'apprentissage des CEP.
- La communauté avait une attitude positive face au changement et la culture locale permettait des innovations.

disponibilité/ accès aux ressources et services financiers
  • favorise

- Les activités, l'apprentissage et l'action de groupe des CEP ont facilité l'optimisation des ressources et services financiers. Tous les groupes des CEP ont développé des systèmes d'épargne et de crédit.

cadre institutionnel
  • favorise

- Les efforts en faveur de l'institutionnalisation ont renforcé la viabilité des CEP, amélioré la qualité, et renforcé l'impact et la continuité.

collaboration/ coordination des acteurs
  • entrave

- Le réseautage entre les acteurs de la mise en œuvre et les principales parties prenantes aurait pu être plus fort.

cadre politique
  • entrave

- L'approche des CEP ne faisait pas partie des structures et procédures du gouvernement, donc aucune politique favorable n'était en place.

connaissances sur la GDT, accès aux supports techniques
  • favorise

- Les facilitateurs des CEP ont reçu un soutien technique de spécialistes en la matière. Les spécialistes ont été invités par les facilitateurs dans les CEP chaque fois qu’étaient nécessaires des apports techniques et une assistance pour concevoir des expériences appropriées.
- Les technologies de GDT / pratiques des CEP ont été construites sur les connaissances autochtones et les pratiques locales.

marchés (pour acheter les intrants, vendre les produits) et prix
  • favorise

- La promotion de l'utilisation des ressources disponibles localement (par exemple les intrants agricoles et d'élevage) était cruciale pour assurer la durabilité des CEP et la continuité de leurs activités.

3. Participation et rôles des parties prenantes impliquées dans l'Approche

3.1 Parties prenantes impliquées dans l'Approche et rôles

  • exploitants locaux des terres / communautés locales

Pasteurs - membres des CEP et leurs communautés.

Les activités des champs-écoles étaient menées par les pasteurs eux-mêmes, ce qui a permis un niveau élevé d’implication de la part des bénéficiaires, à toutes les étapes de la mise en œuvre.

  • ONG

Initiative de développement pastoral de Gayo.

Mise en œuvre d’un champ-école de pasteurs dans la zone de Borena.

  • gouvernement local

- Association de développement pastoral de Miyo (institution gouvernementale).
- Association de développement pastoral de Moyalle (institution gouvernementale).

Mise en œuvre d’un champ-école de pasteurs dans la zone de Borena.

  • organisation internationale

Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

La FAO était chargée de superviser la mise en œuvre globale de l'intervention, de fournir un encadrement et un soutien technique, de créer une plate-forme pour harmoniser l'approche des champs-écoles et d'allouer les ressources nécessaires à leur mise en œuvre, de fournir des lignes directrices sur les liens avec les initiatives pastorales régionales. La gestion quotidienne du projet a été dirigée par l'équipe Résilience de la FAO pour l'Afrique de l'Est (RTEA), s'appuyant sur l'expertise technique et l'expérience de son siège à Nairobi au Kenya et de son bureau sous-régional pour l’Afrique de l’Est à Addis-Abeba. Les activités en Éthiopie étaient soutenues par le bureau national de la FAO. Les bureaux hors Siège de la FAO ont mis en œuvre le projet dans les zones ciblées, en collaboration avec des organisations non gouvernementales (ONG) et des partenaires gouvernementaux.

Si plusieurs parties prenantes sont impliquées, indiquez l'organisme chef de file ou l'institution responsable:

Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO)

3.2 Participation des exploitants locaux des terres/ communautés locales aux différentes phases de l'Approche
Participation des exploitants locaux des terres/ communautés locales Spécifiez qui était impliqué et décrivez les activités
initiation/ motivation interactive L'approche des CEP a été présentée aux communautés pastorales et à leurs dirigeants, ainsi qu'aux parties prenantes locales (par exemple, le gouvernement local, les partenaires de développement), afin d’obtenir leur adhésion et leur collaboration.
planification interactive Les besoins, les priorités et les possibilités d'amélioration ont été identifiés grâce à un processus de consultation de la communauté, avant et pendant, la mise en œuvre des CEP. Les membres des CEP, et non le facilitateur, ont décidé de ce qui était pertinent pour eux et de ce qu'ils voulaient que les CEP abordent.
mise en œuvre interactive Conformément aux principes des CEP, la communauté de pasteurs a participé à toutes les activités pendant la mise en œuvre du projet et a joué un rôle décisionnel. La diffusion des pratiques des CEP / technologies de GDT a été encouragée parmi les membres et les communautés de pasteurs. Des visites d'échange (visites instructives d'autres CEP), des journées sur le terrain (participation des non-membres aux activités des CEP), et des foires d’échanges ont été organisées pour promouvoir l’échange et la circulation d'idées.
suivi/ évaluation interactive Le développement d’outils et de processus de suivi et d'évaluation faisait partie de la mise en œuvre régulière des CEP, avec des exercices et des outils intégrés aux sessions des CEP, pour évaluer les progrès et permettre aux membres de prendre des mesures correctives sur la base des résultats.
Impact assessment interactive L'une des réalisations majeures de l'intervention a été l'évaluation d'impact participative. L'évaluation a été menée en utilisant une combinaison de méthodes, incluant des discussions de groupes cibles avec les membres des CEP, des études de cas, des entretiens semi-structurés et une notation (score) des changements perçus avant et après l'adhésion aux CEP.

3.3 Diagramme/ organigramme (si disponible)

Description:

Étapes de la mise en œuvre des CEP.

Auteur:

FAO

3.4 Prises de décision pour la sélection de la Technologie/ des Technologies

Indiquez qui a décidé de la sélection de la Technologie/ des Technologies à mettre en œuvre:
  • principalement les exploitants des terres soutenus par des spécialistes de la GDT
Expliquez:

Dans les CEP, l'apprentissage est fait par le biais d'activités pratiques et d'exercices. Tout au long de la mise en œuvre des CEP, les membres ont testé, validé et adapté les technologies de GDT dans leur propre environnement.

Spécifiez sur quelle base ont été prises les décisions:
  • expériences et opinions personnelles (non documentées)
  • • tests pratiques et adaptation pour une utilisation locale

4. Soutien technique, renforcement des capacités et gestion des connaissances

4.1 Renforcement des capacités/ formation

Une formation a-t-elle été dispensée aux exploitants des terres/ autres parties prenantes?

Oui

Spécifiez qui a été formé:
  • exploitants des terres
  • personnels/ conseillers de terrain
Si pertinent, spécifiez le genre, l'âge, le statut, l'ethnie, etc.

Les CEP sont des «écoles sans murs» où les membres apprennent activement en comparant les pratiques locales aux nouvelles idées, grâce à l'analyse agro-écosystémique et aux expériences comparatives, à l'observation, à l'analyse critique, à la discussion et à la prise de décisions. La formation technique des membres des CEP fait partie du programme d'apprentissage régulier et est déterminée par celui qui apprend.
L'intervention a également impliqué la formation de facilitateurs, de tuteurs et de maîtres formateurs.
Les facilitateurs orientent les activités des CEP et les discussions de groupe, et aident le groupe à parvenir à un consensus sur les actions nécessaires à entreprendre. Avant le début des CEP, les facilitateurs organisent les activités préparatoires, telles que les consultations des communautés, et la formation et l'organisation d'un groupe de CEP. L'intervention a formé de nouveaux facilitateurs et a dispensé une formation de recyclage aux facilitateurs déjà existants. La formation a été appuyée par des cours sur le tas et par un soutien régulier aux facilitateurs.
Le principal rôle des maîtres formateurs des CEP est de former les facilitateurs, de guider les activités des CEP, de planifier, d'encadrer, de suivre et d'évaluer les activités des CEP et de promouvoir l'approche des écoles de terrain. Ils ont reçu une formation durant trois mois de maître formateur. En relation directe avec et pendant le cours de formation des maîtres formateurs, un certain nombre de groupes de CEP ont été mis en place au niveau communautaire pour la formation concrète et pratique des maîtres formateurs. Tout au long de la période de mise en œuvre, la FAO a fourni un encadrement ininterrompu des maîtres formateurs, afin d’appuyer leur développement professionnel de façon continue.
Dans la zone de Borena, les activités des CEP ont été complétées par le renforcement des points d'eau développés dans le cadre d'un projet antérieur de la Coopération suisse.

Formats de la formation:
  • sur le tas
  • entre agriculteurs (d'exploitants à exploitants)
  • zones de démonstration
Thèmes abordés:

Le programme des groupes des CEP se concentrait généralement sur: la méthodologie et la mise en œuvre, l'apprentissage et la facilitation participatifs, la gestion de groupe et les sujets techniques.
Les thèmes techniques abordés par le facilitateur ont inclu le genre, la gestion des ressources naturelles, la nutrition, la production fourragère et la santé animale, la gestion des conflits, le développement des compétences commerciales, les banques communautaires villageoises (VICOBA), la gestion des parcours, la conservation de l’eau et des sols et la réduction des risques de catastrophes autogérée par les communautés (CMDRR), et la gestion du système de l’eau.

4.2 Service de conseils

Les exploitants des terres ont-ils accès à un service de conseils?

Oui

Spécifiez si le service de conseils est fourni:
  • dans les champs des exploitants?
Décrivez/ commentez:

Les CEP sont des «écoles sans murs» où les capacités sont développées à partir des connaissances locales existantes. Les membres apprennent par l’action (en faisant) et en fonction de leurs propres problématiques, sur les champs / parcours de la communauté. Les CEP comprennent généralement un groupe de 25 à 30 pasteurs qui se réunissent régulièrement dans un cadre local, en suivant les orientations d'un facilitateur qualifié. Ils font des observations sur la production animale et l'écosystème des parcours, se concentrent sur un sujet d'étude et comparent les effets de pratiques alternatives. À la suite des observations et analyses effectuées directement sur place, les participants prennent des décisions sur la façon d'améliorer leurs propres pratiques. Tous les CEP suivent ce processus d'apprentissage par l’action de façon systématique, où les étapes clés sont l'observation, la réflexion, la discussion de groupe, l'analyse, la prise de décision et la planification d'actions.

4.3 Renforcement des institutions (développement organisationnel)

Des institutions ont elles été mises en place ou renforcées par le biais de l'Approche?
  • oui, modérément
Spécifiez à quel(s) niveau(x), ces institutions ont été renforcées ou mises en place:
  • local
  • national
Décrivez l'institution, ses rôles et responsabilités, ses membres, etc.

Les deux institutions gouvernementales et les ONG qui ont mis en œuvre l'approche dans la zone cible ont été renforcées par le renforcement de leurs capacités dans les CEP. Les capacités des institutions gouvernementales nationales ont également été renforcées dans les CEP.

Précisez le type de soutien:
  • renforcement des capacités/ formation

4.4 Suivi et évaluation

Le suivi et l'évaluation font ils partie de l'Approche? :

Oui

Commentaires:

Le suivi était assuré par le bureau de la Direction du développement et de la coopération suisse (DDC) à Addis-Abeba, ainsi que par des missions de terrain et un dialogue régulier avec le Bureau national de la FAO en Éthiopie.
Conformément aux principes des CEP, un suivi-évaluation participatif a également été réalisé lors de chaque réunion des CEP. A la fois, les membres et le facilitateur des CEP ont continuellement évalué s'ils apportaient des changements de comportement et s'ils atteignaient réellement les objectifs d'apprentissage. Le suivi-évaluation participatif a aidé les praticiens des CEP à observer et analyser activement les situations et les performances et à comprendre ce qu'ils observaient.

Si oui, ce document est-il destiné à être utilisé pour le suivi et l'évaluation?

Non

4.5 Recherche

La recherche a-t-elle fait partie intégrante de l’Approche?

Oui

Spécifiez les thèmes:
  • économie/ marketing
  • technologie
Donnez plus de détails et indiquez qui a mené ces recherches:

Si nécessaire, des chercheurs et des experts en la matière étaient invités à fournir un soutien technique aux groupes des CEP. Les CEP ont développé / renforcé les liens entre les communautés de pasteurs et les chercheurs.

5. Financement et soutien matériel externe

5.1 Budget annuel de la composante GDT de l'Approche

Si le budget annuel précis n'est pas connu, indiquez une fourchette:
  • 2 000-10 000
Commentez (par ex. principales sources de financement/ principaux bailleurs de fonds):

La fourchette budgétaire ci-dessus fait référence aux coûts encourus pour la mise en œuvre, dans le cadre du projet, d'un unique CEP.
Par l'intermédiaire de la Direction du développement et de la coopération suisse, le gouvernement de la Confédération suisse a versé 2 154 100 USD pour ce projet de la FAO en Éthiopie, au Kenya et en Ouganda.

5.2 Soutiens financiers/ matériels fournis aux exploitants des terres

Les exploitants des terres ont-ils reçu un soutien financier/ matériel pour la mise en œuvre de la Technologie/ des Technologies?

Oui

Si oui, spécifiez le(s) type(s) de soutien, les conditions et les fournisseurs:

Chaque groupe de CEP a reçu comme subventions directes 940 USD pour ses activités d'apprentissage et pour acheter les intrants nécessaires à l'expérimentation dans son CEP.

5.3 Subventions pour des intrants spécifiques (incluant la main d'œuvre)

  • aucun
 

5.4 Crédits

Des crédits ont-ils été alloués à travers l'Approche pour les activités de GDT?

Non

5.5 Autres incitations ou instruments

D'autres incitations ou instruments ont-ils été utilisés pour promouvoir la mise en œuvre des Technologies de GDT?

Non

6. Analyses d'impact et conclusions

6.1 Impacts de l'Approche

Est-ce que l'Approche a autonomisé les exploitants locaux des terres, amélioré la participation des parties prenantes?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Les CEP ont permis aux pasteurs, à leurs familles et à leurs communautés pastorales de comprendre les défis locaux et de pouvoir y répondre. Les membres des CEP ont amélioré leur compréhension de l'environnement, ont acquis des connaissances et des compétences supplémentaires, qui leur ont permis d'améliorer leur capacité à gérer les ressources disponibles. Les groupes des CEP ont montré un niveau plus élevé de coopération et d'entre-aide par rapport à la situation antérieure au projet. Les groupes des CEP ont démontré une meilleure capacité à rechercher eux-mêmes des solutions aux problèmes identifiés par le groupe, solutions développées généralement par la composante expérimentation et analyse de terrain des CEP, lesquelles ont impacté positivement en retour les taux d'adoption des nouvelles pratiques et technologies.

Est-ce que l'Approche a permis la prise de décisions fondées sur des données probantes?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Les CEP ont aidé les pasteurs à développer les compétences nécessaires pour prendre des décisions éclairées dans leur environnement.

Est-ce que l'Approche a aidé les exploitants des terres à mettre en œuvre et entretenir les Technologies de GDT?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

À mesure que les membres des CEP exécutaient eux-mêmes les pratiques des CEP et voyaient les résultats directs des processus, ils prenaient en charge les innovations et les décisions concernant leurs activités de subsistance. Cela a été encore davantage renforcé par la réduction des coûts de production et par les produits que les groupes ont reçus des pratiques des CEP, ce qui encourageait les membres à poursuivre leurs efforts dès lors qu'ils avaient porté leurs fruits.

Est-ce que l'Approche a amélioré la coordination et la mise en œuvre de la GDT selon un bon rapport coût-efficacité?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Le dialogue politique pour institutionnaliser les CEP en tant qu'approche de vulgarisation a été mené avec succès avec le ministère fédéral de l'Agriculture et le bureau régional de l'agriculture et les bailleurs de fonds. Les processus politiques initiaux ont été financés par l'Union européenne (UE) et la Direction du développement et de la coopération suisse (DDC). Ils ont impliqué la mise en œuvre sur le terrain de champs-écoles avec des délibérations politiques au niveau des gouvernements locaux et, en cascade, lentement au niveau national. Plus tard, un projet de la FAO financé par la DDC a poursuivi le processus d'institutionnalisation au niveau national, au niveau des universités et des instituts de recherche. Les décideurs politiques sont maintenant disposés à utiliser cette approche dans les zones (agro)pastorales d’Ethiopie.

Est-ce que l'Approche a mobilisé/ amélioré l'accès aux ressources financières pour la mise en œuvre de la GDT?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Les CEP ont accru les capacités des pasteurs à tirer parti des services financiers appropriés par l'action de groupe et à améliorer leurs compétences et leurs connaissances. Les systèmes d'épargne et de crédit intégrés dans les interventions des CEP et les activités génératrices de revenus qui en ont résulté, ont contribué à augmenter leur capital financier. En général, l'argent obtenu a bénéficié à la fois aux hommes et aux femmes, de façon égale. Cependant, dans de nombreux cas, les femmes étaient les bénéficiaires les plus fréquentes, car ce sont elles qui empruntaient le plus fréquemment pour faire du petit commerce.

Est-ce que l'Approche a amélioré les connaissances et les capacités des exploitants des terres pour mettre en œuvre la GDT?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Les activités des CEP ont sensibilisé les communautés à la gestion durable des ressources naturelles et à sa relation avec les activités productives de groupe et génératrices de revenus. L'approche des CEP, contrairement à la plupart des approches de vulgarisation conventionnelles, renforce les capacités des communautés locales à analyser leurs systèmes de subsistance, à identifier leurs principales contraintes et à tester les solutions possibles. En fusionnant leurs propres connaissances traditionnelles avec les informations externes, les parties prenantes peuvent éventuellement identifier et adopter des pratiques et technologies plus appropriées à leur système de subsistance et à leurs besoins, pour devenir plus productives, rentables et réactives aux conditions changeantes.

Est-ce que l'Approche a amélioré les connaissances et les capacités des autres parties prenantes?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

L'approche des CEP a amélioré les connaissances et les capacités des parties prenantes aux différents niveaux, qui vont du niveau fédéral au niveau des communautés.

Est-ce que l'Approche a construit/ renforcé les institutions, la collaboration entre parties prenantes?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

L'approche renforce les connaissances et les pratiques des individus, tout en renforçant l'apprentissage collaboratif et les liens entre eux. En apprenant ensemble sur une longue période de temps, la collaboration entre les parties prenantes / bénéficiaires est renforcée.

Est-ce que l'Approche a atténué les conflits?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Une partie de cette approche inclut l'intégration de la gestion des conflits plus fortement. Avec l'approche des CEP, les parties prenantes ont développé une meilleure compréhension de la manière de planifier et d'atténuer les catastrophes, et ont reconnu comment des facteurs sociaux tels que les conflits et l'inégalité entre les hommes et les femmes peuvent exacerber les effets des catastrophes.

Est-ce que l'Approche a autonomisé les groupes socialement et économiquement défavorisés?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

De nombreux groupes ont mis en place des règles pour gérer les besoins financiers individuels, ainsi que les urgences individuelles, nécessitant des mécanismes d’aide à la cohésion de groupe et à la solidarité, renforçant ainsi le filet de sécurité interne des communautés pour les membres vulnérables.

Est-ce que l'Approche a amélioré l'égalité entre hommes et femmes et autonomisé les femmes et les filles?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Les femmes ont bénéficié de l'initiative à travers l'autonomisation et la génération de revenus par la diversification des moyens de subsistance. L'autonomisation des femmes - c'est-à-dire permettre la réalisation de leur potentiel inhérent - a été considérée comme l'un des impacts les plus significatifs de l'intervention. Les changements dans les relations entre les hommes et les femmes, résultant de l'approche des CEP, ont été importants. Les femmes ont apprécié le fait que les groupes des CEP leur ont offert l'opportunité de discuter, avec les hommes, des problèmes et des défis, de manière organisée et modérée. En général, et compte tenu des normes culturelles en vigueur, les femmes ont eu l'occasion de faire entendre leurs voix et leurs arguments dans tous les groupes des CEP.

Est-ce que l'Approche a encouragé les jeunes/ la prochaine génération d'exploitants des terres à s'engager dans la GDT?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Elema Kensa, une jeune membre d’un CEP, a déclaré: «Les femmes profitent de l'enclos de plusieurs façons. Avant, les femmes avaient l’habitude d’aller très loin pour rapporter de la nourriture à notre bétail. Mais, grâce au CEP et à notre enclos, nous pouvons maintenant récolter l'herbe à proximité et la donner à notre bétail. Avoir cette herbe à proximité réduit la charge de travail des femmes et ceci est le résultat de l'enseignement que nous avons eu du CEP».

Est-ce que l'Approche a amélioré les questions foncières et des droits d'utilisation qui entravent la mise en œuvre des Technologies?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

L'initiative communautaire dirigée par le groupe du CEP a pris l'habitude de pratiquer cette approche pour ses propres besoins en matière d'élevage. Les pâturages communautaires protégés ont été clôturés, et le broutage des animaux a été limité et géré.

Est-ce que l'Approche a conduit à améliorer la sécurité alimentaire et/ou la nutrition?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Appuyés par les formations des CEP et financés par les systèmes d'épargne de groupe, la plupart des groupes de CEP ont initié des sources alternatives de revenus, ce qui a permis de diversifier leurs moyens de subsistance et ainsi de renforcer la sécurité alimentaire et la nutrition. La situation alimentaire du pays s'est améliorée depuis le début des activités des CEP dans la zone cible, en raison de l'augmentation de la production agricole et de l'augmentation du pouvoir d'achat pour acheter des aliments supplémentaires à partir de sources de revenus alternatives.

Est-ce que l'Approche a amélioré l'accès aux marchés?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Les activités des CEP ont permis d'accroître l'accès aux marchés des intrants (par exemple, le matériel agricole) et aux marchés des produits agricoles, et ont aidé les pasteurs à tirer parti des marchés appropriés et des informations sur les marchés.

Est-ce que l'Approche a conduit à améliorer l'accès à l'eau et l'assainissement?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

L'eau destinée à l'alimentation humaine et animale a été améliorée grâce à de meilleures pratiques de gestion de l'eau appliquées par le groupe.

Est-ce que l'Approche a conduit à l'utilisation/ sources d'énergie plus durables?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

En clôturant les zones de pâturage, les arbustes et les arbres étaient également protégés. Ces espèces peuvent être une source de bois de chauffe, mais sont souvent dégradées.

Est-ce que l'Approche a conduit à des emplois, des opportunités de revenus?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Les membres des CEP ont développé différentes activités génératrices de revenus, qui vont du petit commerce notamment pour les femmes, à l'apiculture, à l'achat d'animaux pour l'engraissement et la revente, et à l'achat et la vente d'animaux sans engraissement.

6.2 Principale motivation des exploitants des terres pour mettre en œuvre la GDT

  • augmenter la production
  • augmenter la rentabilité/ bénéfice, rapport coûts-bénéfices
  • réduire la dégradation des terres
  • réduire les risques de catastrophe
  • améliorer les connaissances et compétences en GDT

6.3 Durabilité des activités de l'Approche

Les exploitants des terres peuvent-ils poursuivre ce qui a été mis en œuvre par le biais de l'Approche (sans soutien extérieur)?
  • oui
Si oui, décrivez de quelle manière:

Les CEP ont encouragé des pratiques qui s'appuient sur les connaissances et pratiques locales, et qui nécessitent des intrants de production disponibles localement.

6.4 Points forts/ avantages de l'Approche

Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue de l'exploitant des terres
Cette activité a amélioré le statut des femmes en les rendant aptes et en leur offrant un plus large spectre de moyens de subsistance.
Les activités des CEP ont accru la sensibilisation à la gestion durable des ressources naturelles. C'est une réussite puisque les communautés de CEP augmentent leur diversité de revenus et leur capacité de générer des revenus grâce aux ressources naturelles.
Les groupes ont pris des décisions en discutant des questions émergentes à traiter. Cela a créé une grande cohérence au sein des groupes et a permis de sélectionner les sujets importants.
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé
En général, l’approche des CEP a contribué à générer davantage d’options de subsistance, appropriées et auto-définies. Les membres ont donc la possibilité d'améliorer leur «portefeuille» de moyens de subsistance, en déployant une base d'activités diversifiées, et ainsi se préparent mieux aux défis émergents d’une variabilité plus grande que celle à laquelle la communauté est habituée.
C’est l'occasion pour les membres, en particulier les femmes, de se rencontrer, de discuter au même niveau que les hommes, et de se concentrer sur la résolution de problèmes. Ceci est très apprécié dans un cadre communautaire, où les institutions tribales sont respectées. Les groupes des CEP montrent un plus grand niveau de coopération et d'entre-aide par rapport à la situation antérieure à l'intervention.
L'approche ne repose pas sur des conseillers externes hautement qualifiés, mais sur la découverte et la réflexion des pasteurs eux-mêmes. Elle peut fonctionner même avec des facilitateurs aux compétences techniques relativement faibles. Cela permet d’étendre plus facilement à plus grande échelle les interventions, puisque les solutions sont obtenues, conjointement, grâce à un processus d'expérimentation.

6.5 Faiblesses/ inconvénients de l'Approche et moyens de les surmonter

Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue de l’exploitant des terres Comment peuvent-ils être surmontés?
Assister à des sessions de CEP demande du temps et des efforts, ce que les participants n'ont pas toujours. C'est surtout un problème au début. Dès que la valeur ajoutée de l'approche devient claire pour les participants, ils sont alors parfaitement prêts à fournir l'effort et le temps nécessaires. Il est donc important de clairement préciser dès le départ, quels sont les avantages (attendus) pour les participants.
La qualité de la mise en œuvre des CEP dépend en grande partie des compétences organisationnelles, de communication et méthodologiques des facilitateurs, ainsi que de leur disponibilité régulière tout au long du cycle des CEP. Dans certains cas, la faible qualité des facilitateurs a conduit à des expérimentations et analyses des écosystèmes inadéquates. Un soutien continu est nécessaire pour améliorer les compétences des facilitateurs.
L'alignement de l'approche des CEP dans le système de vulgarisation gouvernemental nécessite l'engagement des décideurs politiques. Les plates-formes nationales, les visites des décideurs politiques auprès des activités des CEP et l’utilisation des médias publics sont quelques-uns des mécanismes de sensibilisation pour institutionnaliser les CEP dans le système de vulgarisation du gouvernement.
Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé Comment peuvent-ils être surmontés?
Il est possible d’améliorer l'expérimentation et de la relier plus fortement à une analyse de l'écosystème. Mieux former les facilitateurs.
Tout en abordant le problème des conflits et de leur gestion, l'approche ne couvre pas toujours entièrement la totalité des interconnexions socio-économiques auxquelles est lié le problème des conflits dans les zones pastorales. S’assurer qu'une analyse socio-économique détaillée est entreprise avant le début des interventions. Cela aidera à garantir une meilleure couverture de toutes les relations et interconnexions complexes.
Différentes institutions mettent en place des CEP, de façon différente. L’harmonisation de l'approche des champs-écoles est essentielle parmi les praticiens des écoles de terrain.

7. Références et liens

7.1 Méthodes/ sources d'information

  • compilation à partir de rapports et d'autres documents existants

7.2 Références des publications disponibles

Titre, auteur, année, ISBN:

Impact Assessment of Pastoralist Field Schools in Ethiopia, Kenya and Uganda

Disponible à partir d'où? Coût?

http://www.fao.org/fileadmin/user_upload/drought/docs/PFS%20IA%20report%20final.pdf

Titre, auteur, année, ISBN:

Improved food security, livelihoods and resilience of vulnerable pastoral communities in the Greater Horn of Africa through the pastoral field school approach OSRO/RAF/103/SWI - Final report

7.3 Liens vers les informations pertinentes disponibles en ligne

Titre/ description:

Pastoralist field schools- Training of facilitators manual

URL:

http://www.fao.org/3/a-bl492e.pdf

Titre/ description:

Farmer field school guiadance document - Planning for quality programmes

URL:

http://www.fao.org/3/a-i5296e.pdf

Titre/ description:

Global farmer field school platform

URL:

http://www.fao.org/farmer-field-schools/en/

Titre/ description:

Pastoralist field schools: Discovery based learning in practice

URL:

http://www.celep.info/wp-content/uploads/2012/05/PFS-Reglap-learning-practice.pdf

Titre/ description:

Farmer field schools for small-scale livestock producers- A guide for decision makers on improving livelihoods

URL:

http://www.fao.org/3/I8655EN/i8655en.pdf

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