Technologies

Forage Christine [Burkina Faso]

Forage Christine

technologies_2994 - Burkina Faso

État complet : 92%

1. Informations générales

1.2 Coordonnées des personnes-ressources et des institutions impliquées dans l'évaluation et la documentation de la Technologie

Personne(s)-ressource(s) clé(s)

Spécialiste GDT:
Nom du projet qui a facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Book project: Guidelines to Rangeland Management in Sub-Saharan Africa (Rangeland Management)
Nom du ou des institutions qui ont facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
INERA Institut de l'environnement et de recherches agricoles (INERA Institut de l'environnement et de recherches agricoles) - Burkina Faso

1.3 Conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées

Le compilateur et la(les) personne(s) ressource(s) acceptent les conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées:

Oui

1.4 Déclaration sur la durabilité de la Technologie décrite

Est-ce que la Technologie décrite ici pose problème par rapport à la dégradation des terres, de telle sorte qu'elle ne peut pas être déclarée comme étant une technologie de gestion durable des terres?

Non

2. Description de la Technologie de GDT

2.1 Courte description de la Technologie

Définition de la Technologie:

Un complexe hydraulique moderne au coeur du Sahel Burkinabé pour l'aubreuvement du bétail en saison sèche.

2.2 Description détaillée de la Technologie

Description:

Le forage Christine est une infrastructure hydraulique majeure implantée au Nord Sahel du Burkina Faso entre les longitudes 0°45’W et la latitude 14°48’N qui permet d’abreuver des troupeaux dans un rayon de 100 à 300 km entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Implanté en 1971 dans le contexte des grandes sécheresses qui ont sévi dans le sahel, il a été ouvert pour la première fois en 1972. Il est situé en plein cœur du sahel burkinabè à deux (02) kilomètres de la mare de Tin-Arkachen dans le département de Déou, à environ quarante-cinq (45) kilomètres du chef-lieu du dit département (Déou), quatrevingt cinq (85) Kilomètres de Gorom-Gorom. Au plan sous-régional, le forage est à une dizaine de km de la frontière du Mali et à une centaine de km de celle du Niger. Le climat de la zone est de type sahélien caractérisé par l’alternance d’une saison pluvieuse de 3 à 4 mois (Juin-Juillet à Septembre) sujette à de fortes variations dans le temps et dans l’espace et d’une saison sèche de 8 à 9 mois. Le régime climatique se caractérise par une forte irrégularité des vents, de la pluviométrie, de l’évapotranspiration et de l’humidité liée aux fluctuations des circulations atmosphériques. La pluviométrie annuelle moyenne tourne autour de 500mm avec environ 30 jours de pluies et surtout caractérisée par une très forte variation interannuelle. Le réseau hydrographique de la région est composé de nombreux cours d’eau dont un seul permanent (Le Béli) auxquels s’ajoutent des marres et de nombreux bas-fonds qui n’excèdent pas le mois de janvier. Les sols sont en général très diversifiés et en majorité sableux et constituent de mauvais supports physiques pour la végétation en raison de leur faible perméabilité qui freine l’infiltration de l’eau. Ainsi, la disponibilité en eau apparaît comme une des contraintes majeures pour l’agriculture pluviale auxquelles s’ajoutent la rétention et la disponibilité en éléments nutritifs. Selon le découpage phytogéographique du Burkina (Fontes et Guinko, 1995), la zone du forage Christine se trouve dans le secteur phytogéographique strict. La zone est caractérisée par une diversité d’unités de végétation dont la prédominance est marquée par les steppes arbustives (48,85%) et herbeuses (24,37%) qui constituent l’essentiel des espaces pastoraux (***). Cette végétation constitue l’essentiel du pâturage naturel pour les animaux.
Au plan humain, le dernier RGPH de 2006 rapporte que la commune de Deou est peuplée de 25321 habitants. Ce chiffre reste cependant très variable au regard de l’affluence saisonnière de populations venues d’autres horizons pour l’exploitation de l’eau et des ressources fourragères. Les groupes ethniques rencontrés dans la zone sont essentiellement les foulbé, kouroumba, songhaï, touareg, mossi et haoussa.
Les activités économiques pratiquées dans la province sont l’élevage, l’agriculture, l’artisanat, la pêche, le commerce, le tourisme et la chasse. De nombreux groupements socio-professionnels encadrent toutes ces activités. Il est dénombré une soixantaine de groupements d’agriculteurs, 53 groupements d’éleveurs dont 6 groupements féminins et 3 associations qui œuvrent pour la protection de l’environnement. Sur le plan des infrastructures socioéducatives, sanitaires et socioéconomiques, la commune de Deou dispose de 3 marchés, 18 écoles, 1 collège, 47 CPAF, 1 centre de loisirs, 6 banques de céréales, 3 CSPS, 3 dépôts pharmaceutiques, 1 campement touristique et 1 institution financière.
L’agriculture et l’élevage restent les activités socio-économiques majeures. Ainsi les spéculations produites sont le mil, le sorgho, le maïs, le niébé, le riz et l’arachide. En 2009, une superficie totale de 345,5 a été emblavée pour toutes ces spéculations avec une production variant entre 8 – 87 tonnes. Dans le domaine de l’élevage, la zone à l’instar du sahel burkinabè est une zone d’élevage par excellence. Les espèces rencontrées sont essentiellement les bovins, les ovins les caprins, les porcins, les camélidés, les asins et les équidés auxquels on peut ajouter la volaille. Quelques aménagements et installations concernant l’hydraulique pastorale, les infrastructures de stockage de SPAI, la commercialisation et le soin des animaux sont disponibles. La commune de Déou dispose 1 marre, 5 boulis, 43 puits busés, 10 parcs de vaccination, 1 magasin de vente de SPAI, 1 fourrière, 1 aire d’abattage et 1 marché à bétail. Le forage Christine a été réalisé en 1971 par un ingénieur français qui lui a donné le nom de sa femme et ouvert pour la première fois 1972. Pour raison de conflit entre le Burkina et le Mali, il a été saboté en 1976 puis en 1985. C’est alors en 1996 que l’Office Nationale des Puits et Forages (ONPF), une structure de l’Etat va le réhabilité en réalisant deux forages additionnels. Le complexe est composé d’un forage principal ayant un débit d’exploitation de 120m3 / h et équipé d’une pompe immergée de marque KSB, type : OPA 150s-65/8 et d’un débit de 60m3 /h. A côté de ce forage principale, se trouve un second dit forage secondaire est équipé d’une pompe à motricité humaine et a un débit de 18m3/h.
L’énergie pour le pompage de l’eau est assurée par un groupe électrogène dont le moteur est de marque DEUTZ (type: F3 - 6L 912). Il est équipé d’un alternateur de marque LEROY SOMER – Type LSA 42.1 L8L C1/4 : Sa tension est de 400 V avec une puissance continue de 50 KW. Le groupe est muni d’un alternateur et d’une batterie. Pour l’alimentation du groupe, une cuve de gasoil d’un volume approximatif de 9 m3 fut installée. Le stockage de l’eau pompée se fait grâce à un château d´eau sur le site à une distance d’environ 200 m du forage et dont le réservoir a un volume de 50m3. L’eau du château est dispatchée dans quatre marres de dimension 50m x 50m x 1,5m construites de part et d’autre à équidistance du réservoir central. L’eau est drainée jusqu’à ces marres au moyen d’une tuyauterie en PVC enterrée sur une longueur totale de 8km soit 2km pour chaque marre. Le flux de l’eau est contrôlé par neuf (09) vannes de type Nr. 4000, Reg. Nr. W 1.129 installés sur les conduits. L’installation technique du complexe a été faite en 1996 par l’Office Nationale de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA). Le complexe est géré par les bénéficiaires que sont les éleveurs à travers l’Association des Utilisateurs du Forage Christine (AUFC) dont les statuts ont été adoptés le 2 mai 2014. La gestion du forage se fait sur la base d’un cahier de charges qui définit les conditions d’accès à l’eau : dates d’ouverture et de fermeture du forage, les montants à payer par animal et la gestion de l’argent obtenu.

2.3 Photos de la Technologie

Remarques générales concernant les photos:

Les dates des photos et le nom du photographe sont inconnus.

2.4 Vidéos de la Technologie

Commentaire, brève description:

No video

2.5 Pays/ région/ lieux où la Technologie a été appliquée et qui sont couverts par cette évaluation

Pays:

Burkina Faso

Région/ Etat/ Province:

Sahel/Oudalan

Autres spécifications du lieu:

Deou

Spécifiez la diffusion de la Technologie:
  • appliquée en des points spécifiques ou concentrée sur une petite surface
Commentaires:

Infrastructure créée en 1971, mais les equipments ont été installés en 1996 pour exploitation.
Le forage se trouve dans la commune de Deou mais acceuille les animaux de toute la region du Sahel Burkina, Mali et Niger.

2.6 Date de mise en œuvre de la Technologie

Indiquez l'année de mise en œuvre:

1971

2.7 Introduction de la Technologie

Spécifiez comment la Technologie a été introduite: :
  • par le biais de projets/ d'interventions extérieures
Commentaires (type de projet, etc.) :

Un cooperant français mais équipé par l'ETAT burkinabè à travers l'ONEA (Office National de l'Eau et de l'Assainissement)

3. Classification de la Technologie de GDT

3.1 Principal(aux) objectif(s) de la Technologie

  • s'adapter au changement et aux extrêmes climatiques et à leurs impacts
  • créer un impact économique positif
  • créer un impact social positif

3.2 Type(s) actuel(s) d'utilisation des terres, là où la Technologie est appliquée

Les divers types d'utilisation des terres au sein du même unité de terrain: :

Oui

Précisez l'utilisation mixte des terres (cultures/ pâturages/ arbres):
  • Agropastoralisme (y compris les systèmes culture-élevage intégrés)

Terres cultivées

Terres cultivées

  • Cultures annuelles
Cultures annuelles - Précisez les cultures:
  • cultures oléagineuses - arachide
  • céréales - mil
  • céréales - sorgho
  • légumineuses et légumes secs - pois
Nombre de période de croissance par an: :
  • 1
Précisez:

Mi juin - septembre

Pâturages

Pâturages

Pâturage extensif:
  • Pastoralisme de type semi-nomade
Type d'animal:
  • bétail - bovins à viande
  • caprine
  • chameaux
  • mules et ânes
  • ovins
Commentaires:

En complément de l'élevage, l'agriculture de subsistance est pratiquée. Les cultures principales comprennent le sorgho, le mil, l'arachide et le niébé. La taille des champs varie de 0.5 à 3 ha. L'agriculture est de type familiale.

3.3 Est-ce que l’utilisation des terres a changé en raison de la mise en œuvre de la Technologie ?

Est-ce que l’utilisation des terres a changé en raison de la mise en œuvre de la Technologie ?
  • Non (Passez à la question 3.4)
Commentaires:

L'utilisation des terres n'a pas changé en raison de la mise en oeuvre de la technologie.

3.4 Approvisionnement en eau

Approvisionnement en eau des terres sur lesquelles est appliquée la Technologie:
  • pluvial

3.5 Groupe de GDT auquel appartient la Technologie

  • pastoralisme et gestion des pâturages
  • gestion des eaux souterraines

3.6 Mesures de GDT constituant la Technologie

structures physiques

structures physiques

  • S7: Collecte de l'eau/ approvisionnent en eau/ équipement d'irrigation

3.7 Principaux types de dégradation des terres traités par la Technologie

dégradation hydrique

dégradation hydrique

  • Ha: aridification
  • Hs: changement de la quantité d’eau de surface
  • Hg: changement du niveau des nappes phréatiques (eaux souterraines) et des aquifères
  • Hp: baisse de la qualité des eaux de surface
autre

autre

Commentaires:

Il y a un manque d'eau pour le bétail dans la saison sèche.

3.8 Prévention, réduction de la dégradation ou réhabilitation des terres dégradées

Spécifiez l'objectif de la Technologie au regard de la dégradation des terres:
  • réduire la dégradation des terres

4. Spécifications techniques, activités, intrants et coûts de mise en œuvre

4.1 Dessin technique de la Technologie

Spécifications techniques (associées au dessin technique):

1. Forage principal debit: 120 m3 / h.
2. Forage secondaire: 18 m3 / h.
3. Pompe immergée: Marque KSB, type OPA 150s-65/8, Debit; 60m3/h year 1996.
4. Chateau d'eau: 50m3.
5. Mares: 04 de 50mx50mx1.5m.

Auteur:

Nouhoun Zampaligre

Auteur:

Nouhoun Zampaligre

4.2 Informations générales sur le calcul des intrants et des coûts

Spécifiez la manière dont les coûts et les intrants ont été calculés:
  • par entité de la Technologie
autre/ monnaie nationale (précisez):

FCFA

Indiquez le taux de change des USD en devise locale, le cas échéant (p.ex. 1 USD = 79.9 réal brésilien): 1 USD = :

550,0

Indiquez le coût salarial moyen de la main d'œuvre par jour:

35 000 per month.

4.3 Activités de mise en place/ d'établissement

Activité Calendrier des activités (saisonnier)
1. Forage principal
2. Chateau
3. Mares
Commentaires:

Pas d'évaluation.

4.4 Coûts et intrants nécessaires à la mise en place

Commentaires:

Sans objet.

4.5 Activités d'entretien/ récurrentes

Activité Calendrier/ fréquence
1. Consommation gasoil pendant l'année
2. Consommation huile, filtres,… pendant l'année
3. Entretien périodique du groupe pendant l'année
4. Transport carburant pendant l'année
5. Frais transport du maintenancier pendant l'année
6. Salaire du gardien pendant l'année
7. Rémunération du gestionnaire GE pendant l'année
8. Frais de tenue de compte pendant l'année

4.6 Coûts et intrants nécessaires aux activités d'entretien/ récurrentes (par an)

Spécifiez les intrants Unité Quantité Coûts par unité Coût total par intrant % du coût supporté par les exploitants des terres
Main d'œuvre Entretien périodique du groupe saison 1,0 150000,0 150000,0
Main d'œuvre Rémunération du gestionnaire GE mois personne 12,0 37500,0 450000,0
Main d'œuvre Frais de tenue de compte mois personne 12,0 175,0 2100,0
Main d'œuvre Salaire du gardien mois personne 12,0 50000,0 600000,0
Autre Consommation gasoil saison 1,0 2921000,0 2921000,0
Autre Consommation huile, filtres, … saison 1,0 68000,0 68000,0
Autre Réparations au complexe hydrique saison
Autre Transport carburant saison 1,0 125000,0 125000,0
Autre Frais transport du maintenancier saison 1,0 60000,0 60000,0
Coût total d'entretien de la Technologie 4376100,0
Coût total d'entretien de la Technologie en dollars américains (USD) 7956,55
Si le coût n'est pas pris en charge à 100% par l'exploitant des terres, indiquez qui a financé le coût restant:

La mairie, le comité de gestion et les ONG travaillant dans la localité (SNV)

4.7 Facteurs les plus importants affectant les coûts

Décrivez les facteurs les plus importants affectant les coûts :

1. La disponibilté de carburant pour alimenter le groupe.
2. Les pannes du groupe electrogene pour remplir les chateaux d'eau.

5. Environnement naturel et humain

5.1 Climat

Précipitations annuelles
  • < 250 mm
  • 251-500 mm
  • 501-750 mm
  • 751-1000 mm
  • 1001-1500 mm
  • 1501-2000 mm
  • 2001-3000 mm
  • 3001-4000 mm
  • > 4000 mm
Spécifiez la pluviométrie moyenne annuelle (si connue), en mm:

500,00

Spécifications/ commentaires sur les précipitations:

La pluviométrie annuelle moyenne tourne autour de 500 mm avec environ 30 jours de pluies et surtout caractérisée par une très forte variation interannuelle. Le réseau hydrographique de la région est composé de nombreux cours d’eau dont un seul permanent (Le Béli) auxquels s’ajoutent des marres et de nombreux bas-fonds qui n’excèdent pas le mois de janvier.

Indiquez le nom de la station météorologique de référence considérée:

la station de Gorom-Gorom

Zone agro-climatique
  • semi-aride

Le climat de la zone est de type sahélien caractérisé par l’alternance d’une saison pluvieuse de 3 à 4 mois (juin-juillet à septembre) sujette à de fortes variations dans le temps et dans l’espace et d’une saison sèche de 8 à 9 mois. Le régime climatique se caractérise par une forte irrégularité des vents, de la pluviométrie, de l’évapotranspiration et de l’humidité liée aux fluctuations des circulations atmosphériques.

5.2 Topographie

Pentes moyennes:
  • plat (0-2 %)
  • faible (3-5%)
  • modéré (6-10%)
  • onduleux (11-15%)
  • vallonné (16-30%)
  • raide (31-60%)
  • très raide (>60%)
Reliefs:
  • plateaux/ plaines
  • crêtes
  • flancs/ pentes de montagne
  • flancs/ pentes de colline
  • piémonts/ glacis (bas de pente)
  • fonds de vallée/bas-fonds
Zones altitudinales:
  • 0-100 m
  • 101-500 m
  • 501-1000 m
  • 1001-1500 m
  • 1501-2000 m
  • 2001-2500 m
  • 2501-3000 m
  • 3001-4000 m
  • > 4000 m

5.3 Sols

Profondeur moyenne du sol:
  • très superficiel (0-20 cm)
  • superficiel (21-50 cm)
  • modérément profond (51-80 cm)
  • profond (81-120 cm)
  • très profond (>120 cm)
Texture du sol (de la couche arable):
  • grossier/ léger (sablonneux)
Texture du sol (> 20 cm sous la surface):
  • grossier/ léger (sablonneux)
Matière organique de la couche arable:
  • faible (<1%)
Si disponible, joignez une description complète du sol ou précisez les informations disponibles, par ex., type de sol, pH/ acidité du sol, capacité d'échange cationique, azote, salinité, etc.

Les sols sont en général très diversifiés et en majorité sableux et constituent de mauvais supports physiques pour la végétation en raison de leur faible perméabilité qui freine l’infiltration de l’eau.

5.4 Disponibilité et qualité de l'eau

Profondeur estimée de l’eau dans le sol:

en surface

Disponibilité de l’eau de surface:

faible/ absente

Qualité de l’eau (non traitée):

faiblement potable (traitement nécessaire)

La salinité de l'eau est-elle un problème? :

Non

La zone est-elle inondée?

Non

Commentaires et précisions supplémentaires sur la qualité et la quantité d'eau:

La disponibilité en eau apparaît comme une des contraintes majeures pour l’agriculture pluviale, auxquelles s’ajoutent la rétention et la disponibilité en éléments nutritifs.

5.5 Biodiversité

Diversité des espèces:
  • moyenne
Diversité des habitats:
  • faible
Commentaires et précisions supplémentaires sur la biodiversité:

La zone est caractérisée par une diversité d’unités de végétation dont la prédominance est marquée par les steppes arbustives (48,85%) et herbeuses (24,37%) qui constituent l’essentiel des espaces pastoraux. Cette végétation constitue l’essentiel du pâturage naturel pour les animaux.

5.6 Caractéristiques des exploitants des terres appliquant la Technologie

Sédentaire ou nomade:
  • Sédentaire
  • Semi-nomade
Orientation du système de production:
  • subsistance (auto-approvisionnement)
Revenus hors exploitation:
  • moins de 10% de tous les revenus
Niveau relatif de richesse:
  • très pauvre
  • pauvre
Individus ou groupes:
  • individu/ ménage
  • groupe/ communauté
Niveau de mécanisation:
  • travail manuel
  • traction animale
Genre:
  • femmes
  • hommes
Age des exploitants des terres:
  • jeunes
  • personnes d'âge moyen
Indiquez toute autre caractéristique pertinente des exploitants des terres:

De nombreux groupements socio-professionnels encadrent les activités des exploitants des terres. Il est dénombré une soixantaine de groupements d’agriculteurs, 53 groupements d’éleveurs dont 6 groupements féminins et 3 associations qui œuvrent pour la protection de l’environnement.

5.7 Superficie moyenne des terres utilisées par les exploitants des terres appliquant la Technologie

  • < 0,5 ha
  • 0,5-1 ha
  • 1-2 ha
  • 2-5 ha
  • 5-15 ha
  • 15-50 ha
  • 50-100 ha
  • 100-500 ha
  • 500-1 000 ha
  • 1 000-10 000 ha
  • > 10 000 ha
Cette superficie est-elle considérée comme de petite, moyenne ou grande dimension (en se référant au contexte local)?
  • petite dimension
  • moyenne dimension
Commentaires:

Sans objet.

5.8 Propriété foncière, droits d’utilisation des terres et de l'eau

Propriété foncière:
  • état
  • communauté/ village
Droits d’utilisation des terres:
  • accès libre (non organisé)
  • communautaire (organisé)
Droits d’utilisation de l’eau:
  • accès libre (non organisé)
  • communautaire (organisé)

5.9 Accès aux services et aux infrastructures

santé:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
éducation:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
assistance technique:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
emploi (par ex. hors exploitation):
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
marchés:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
énergie:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
routes et transports:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
eau potable et assainissement:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
services financiers:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne

6. Impacts et conclusions

6.1 Impacts sur site que la Technologie a montrés

Impacts socio-économiques

Production

production animale

en baisse
en augmentation
Disponibilité et qualité de l'eau

disponibilité de l'eau pour l'élevage

en baisse
en augmentation

qualité de l'eau pour l'élevage

en baisse
en augmentation

Impacts socioculturels

droits d'utilisation des terres/ de l'eau

détérioré
amélioré

Impacts écologiques

Réduction des risques de catastrophe et des risques climatiques

impacts de la sécheresse

en augmentation
en baisse

6.2 Impacts hors site que la Technologie a montrés

disponibilité de l'eau

en baisse
en augmentation

flux des cours d'eau fiables et stables en saison sèche

réduit
en augmentation

6.3 Exposition et sensibilité de la Technologie aux changements progressifs et aux évènements extrêmes/catastrophes liés au climat (telles que perçues par les exploitants des terres)

Extrêmes climatiques (catastrophes)

Catastrophes climatiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela?
sécheresse très bien

6.4 Analyse coûts-bénéfices

Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts de mise en place (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:

très positive

Rentabilité à long terme:

très positive

Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts d'entretien récurrents (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:

très positive

Rentabilité à long terme:

très positive

6.5 Adoption de la Technologie

  • > 50%
Commentaires:

Sans objet.

6.6 Adaptation

La Technologie a-t-elle été récemment modifiée pour s'adapter à l'évolution des conditions?

Non

6.7 Points forts/ avantages/ possibilités de la Technologie

Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue de l'exploitant des terres
Existence du comité provisoire de gestion sur le site du forage; Rôle d’interface joué par le comité provisoire de gestion entre l’administration et les éleveurs utilisateurs du Forage.
L’organisation de l’utilisation des mares artificielles selon les clauses pré établies par l’administration et les services techniques,
Le Suivi- Sanitaire du cheptel et l’information du service d’élevage en cas de suspicion de maladies contagieuse.
Existence du comité provisoire de gestion sur le site du forage; Rôle d’interface joué par le comité provisoire de gestion entre l’administration et les éleveurs utilisateurs du Forage.
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé
Disponibilité et accessibilité de l’eau pour les utilisateurs en cas de fonctionnement du forage ; Existence d’utilisateurs potentiels disposés à contribuer au fonctionnement du forage.
Disponibilité de l’eau pour le bétail.
Forte implication de l’administration, des services techniques dans les questions relatives au forage Christine.
Mise en œuvre de plusieurs modes de gestion pour solutionner les problèmes de gestion.
Bonne organisation relative de la gestion du point d’eau.

6.8 Faiblesses/ inconvénients/ risques de la Technologie et moyens de les surmonter

Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue de l’exploitant des terres Comment peuvent-ils être surmontés?
Le manque de transparence dans l’utilisation et la gestion de cotisations destinées d’une part au fonctionnement et à la maintenance du groupe électrogène et d’autre part au paiement du salaire du gardien qui assure également le fonctionnement du groupe et surveille les installations annexes. Le bon fonctionnement du comité de gestion et la tenue des instances du dit comité permettra de surmonter cette insuffisance.
Le faible niveau de représentativité dans le comité de gestion des différents groupes (seuls les Djelgobé de Gandéfabou qui se sont sédentarisés dans le site à Boula et qui se réclament être les autochtones sont membres du comité de gestion). Impliquer d’avantage l’ensemble des groupes utilisateurs des ressources du forage pour avoir une bonne représentative dans le comité de gestion.
Manque de concertation entre le comité de gestion et les éleveurs riverains. Encourager le comité de gestion communiquer davantage avec les éleveurs riverains à travers des cadres de concertation sur leur gestion des infrastructures du forage Christine.
Méconnaissance des rôles et attributions du comité par les éleveurs (seul le rôle du gardien est connu par les éleveurs).
La procédure anti-démocratique de mise en place du comité de gestion (membres auto- proclamés) d’où le terme de comité imposé selon les éleveurs.
Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé Comment peuvent-ils être surmontés?
La non implication des éleveurs (potentiels utilisateurs) à la gestion du forage dans certains modes de gestion (concession à RMC); leur faible implication à la gestion du forage, toujours minoritairement représentés dans les comités mis en place (2 à 3 personnes), Impliquer davantage les éleveurs dans les comités de gestion et instances de décision relative au forage Christine. Augmenter si possible le nombre de représentants des éleveurs dans les organes de gestion du forage.
La non prise en compte des préoccupations des éleveurs dans le processus de mise en place des modes de gestion, Faire en sorte que les éleveurs soient pris en compte dans le comité de gestion et que leur participation soit effective.
La mauvaise utilisation des contributions des usagers destinés à faire fonctionner les équipements du forage d’une manière durable. Veiller à ce que les fonds génères par le forage soit bien gérés par le comité de gestion.
Compétition humain-bétail pour l’utilisation de l’eau. Prévoir des forages ou pompe pour la consommation humaine.
Affluence énorme d’animaux qui surpâturent la zone et mettant en péril l’environnement. Sensibiliser les éleveurs et les bergers pour une bonne gestion des ressources naturelles de la zone d’influence du forage Christine pour atténuer la dégradation de l’environnement qui pourrait résulter du surpâturage.

7. Références et liens

7.1 Méthodes/ sources d'information

  • visites de terrain, enquêtes sur le terrain

03

  • compilation à partir de rapports et d'autres documents existants

03

Quand les données ont-elles été compilées (sur le terrain)?

01/06/2017

7.2 Références des publications disponibles

Titre, auteur, année, ISBN:

Boundaogo et al. 2015. Textes fondamentaux et outils de gestion du forage Christine, PGP-FC/GRP, SVN, 60p.

Titre, auteur, année, ISBN:

SNV, 2011. Etude pour la sécurisation des ressources foncières pastorales autour du Forage Christine dans la province de l’Oudalan. Rapport final, 142p.

7.3 Liens vers les informations pertinentes en ligne

Titre/ description:

News paper article: Elevage dans le Sahel : "Christine" ou le symbole de l’hydraulique pastorale.

URL:

http://lefaso.net/spip.php?article31821

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