Technologies

Zaï - Tassa [Niger]

Zaï - Tassa (French)

technologies_1219 - Niger

État complet : 78%

1. Informations générales

1.2 Coordonnées des personnes-ressources et des institutions impliquées dans l'évaluation et la documentation de la Technologie

Personne(s)-ressource(s) clé(s)

Spécialiste GDT:
Spécialiste GDT:

Dorlöchter-Sulser Sabine

Misereor

Allemagne

Spécialiste GDT:

Mamadou Abdou Sani

Programme d’Appui à l’agriculture Productive (PROMAP)/GIZ

Niger

Nom du projet qui a facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Manual of Good Practices in Small Scale Irrigation in the Sahel (GIZ )
Nom du ou des institutions qui ont facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) - Allemagne
Nom du ou des institutions qui ont facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Misereor - Allemagne

1.3 Conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées

Le compilateur et la(les) personne(s) ressource(s) acceptent les conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées:

Oui

1.4 Déclaration sur la durabilité de la Technologie décrite

Est-ce que la Technologie décrite ici pose problème par rapport à la dégradation des terres, de telle sorte qu'elle ne peut pas être déclarée comme étant une technologie de gestion durable des terres?

Non

2. Description de la Technologie de GDT

2.1 Courte description de la Technologie

Définition de la Technologie:

Zai planting pits sont destinés à collecter les eaux de ruissellement et à conserver les éléments nutritifs pour contribuer à assurer la production et la sécurité alimentaire.

2.2 Description détaillée de la Technologie

Description:

Les zaï ou tassa sont une ancienne technique paysanne redécouverte après la grande sécheresse de 1973/74 puis perfectionnée par les divers intervenants auprès des paysans. Il s’agit de trous de semis d’environ 30 à 40 cm de diamètre et 10 à 15 cm de profondeur. La distance entre les trous est de 70 à 80 cm, ce qui donne à peu près 10 000 trous par ha. Ces trous sont creusés perpendiculairement à la pente et en quinconce. La terre enlevée est entassée an aval du trou, et constitue une sorte de bourrelet qui capte l’eau. Deux poignées de fumure organique ou de compost sont posées dans chaque trou. Habituellement, les trous sont préparés pendant la saison sèche, avant les premières pluies. Par contre, il est recommandé de les faire directement après l’hiver, quand la terre est encore humide et qu’il fait moins chaud. Préparés tôt dans la saison sèche, les trous constituent des pièges pendant la période des vents forts de février et mars et peuvent ainsi capter les poussières riches portées par l’harmattan et des déchets organiques apportés par le vent. Une quantité d’au moins 3 tonnes de fumure organique est recommandée par hectare.

But de la technologie: La disposition des trous en quinconce permet de collecter les eaux de ruissellement de façon optimale et freine l’écoulement de l’eau sur le terrain. La technique du zaï permet de concentrer et de conserver les éléments nutritifs et l’eau à proximité des racines des plantes cultivées. L’apport de fumure organique directement au pied des plants est une utilisation économique d’un facteur de production limité pour la plupart des paysans. L’application de fumure organique dans les trous contribue à restaurer l’activité biologique, à améliorer la fertilité et à ameublir du sol.
En permettant de récupérer des terres dégradées et non cultivées, le zaï contribue à diminuer le besoin de défricher. Il diminue la vulnérabilité des plantes dans les périodes de sécheresse ou en cas de poches de sécheresse, et contribue à assurer la production et la sécurité alimentaires.
Le zaï (y compris la fumure) produit en moyenne 409 kg/ha de grain de mil comparativement au 195 kg/ha du témoin, ce qui correspond à doubler le rendement.

Establishment / maintenance activities and inputs: Le zaï demande un travail manuel intensif. Les estimations varient de 40 à 60 jours-homme par ha, selon la densité des poquets. Il existe une technique de zaï mécanisé basée sur l’utilisation d’une charrue spéciale à traction animale, qui ramène à 7 le nombre de jours-homme par hectare.
Grâce à la technique du zaï appliquée tous les ans ou tous les deux ans (dans les mêmes trous ou en creusant des trous dans les espaces restant), la fertilité du sol est rétablie et le cycle de culture peut reprendre. L’application de la fumure organique en quantité suffisante permet une exploitation durable de la parcelle. Au bout de cinq (5) ans, le champ peut être cultivé de façon classique.
La réalisation des zaï sur des surfaces importantes demande une forte mobilisation des populations avec une organisation et une logistique importantes. Sinon, la technique est très simple et facilement maîtrisée par les exploitants.
Environnement naturel / humain: Les zaï sont creusés dans des terres marginales ou dégradées qui ne sont plus cultivées, par exemple les glacis à pente faible et terres encroûtées dans les zones à pluvio- métrie inférieure à 800 mm par an. Le zaï n’est pas recommandé sur les terres sablonneuses et dans les bas-fonds. Sur terre sableuse, les trous ne sont pas stables. Dans les bas-fonds, les zaï risquent d’être inondés. La technique du zaï est particulièrement intéressante dans les zones caractérisées par une forte pression de terre et elle permet de récupérer des superficies supplémentaires.
Dans le contexte du changement climatique, le zaï est particulièrement intéressant dans les zones à pluviométrie aléatoire et /ou le scénario d’une période sèche. Il évite la perte de l’eau. La disposition du fumier dans les trous empêche qu’il soit emporté pendant les fortes pluies.

2.3 Photos de la Technologie

2.5 Pays/ région/ lieux où la Technologie a été appliquée et qui sont couverts par cette évaluation

Pays:

Niger

Région/ Etat/ Province:

Niger

Autres spécifications du lieu:

Regions of Tillabéri, Filingué, Ouallam, Téra and Tahuoa

2.6 Date de mise en œuvre de la Technologie

Si l'année précise est inconnue, indiquez la date approximative: :
  • il y a entre 10-50 ans

2.7 Introduction de la Technologie

Spécifiez comment la Technologie a été introduite: :
  • par le biais de projets/ d'interventions extérieures
Commentaires (type de projet, etc.) :

developed, implemented and disseminated as part of projects and programmes undertaken from the 1980s onwards to combat desertification and improve natural resource management. Implemented by GIZ (German Federal Enterprise for International Cooperation), PDRT (Projet de développement rural de Tahoua - Tahoua Rural Development Project), PASP (Projet de protection intégrée des ressources agro-sylvo-pastorales Tillabéri-Nord - Project for the Integrated Protection of Agricultural, Forest and Rangeland Resources in Tillabéri-Nord)

3. Classification de la Technologie de GDT

3.1 Principal(aux) objectif(s) de la Technologie

  • améliorer la production
  • créer un impact économique positif

3.2 Type(s) actuel(s) d'utilisation des terres, là où la Technologie est appliquée

Les divers types d'utilisation des terres au sein du même unité de terrain: :

Oui

Précisez l'utilisation mixte des terres (cultures/ pâturages/ arbres):
  • Agro-sylvo-pastoralisme

Terres cultivées

Terres cultivées

  • Cultures annuelles
  • Plantations d’arbres ou de buissons
Cultures annuelles - Précisez les cultures:
  • cultures oléagineuses - arachide
  • céréales - mil
  • céréales - sorgho
  • légumineuses et légumes secs - pois
Plantations d'arbres et d'arbustes - Précisez les cultures:
  • manguier, mangostane, goyave
Nombre de période de croissance par an: :
  • 1
Précisez:

Longest growing period in days: 120, Longest growing period from month to month: August to October

Pâturages

Pâturages

Pâturage extensif:
  • Nomadisme
  • Pastoralisme de type semi-nomade
Pâturage intensif/ production fourragère :
  • Affouragement en vert/ zéro-pâturage
  • Prairies améliorées
Forêts/ bois

Forêts/ bois

  • Forêts (semi-)naturelles/ bois
Forêts (semi-)naturelles/ terres boisées: précisez le mode de gestion:
  • Coupes sélectives
  • Coupes à blanc
Produits et services:
  • Bois d'œuvre (de construction)
  • Bois de chauffage
  • Fruits et noix
  • Autres produits forestiers
  • Pâturage/ broutage
Commentaires:

Culture principale commercialle: noix de terre
Culture principale vivrières: Millet
Principales cultures: Sorgho, pois de vache et mangues

Érosion de sol, réduction de fertilité, aridification, perte d'eau de ruissellement
Contraintes de pâturages commune
Contraintes des terres boisées (gouvernement) ou communes

Densité d'élevage/ chargement: 1-10 LU /km2

3.4 Approvisionnement en eau

Approvisionnement en eau des terres sur lesquelles est appliquée la Technologie:
  • pluvial
autre (par ex., post-inondation):
  • post-inondation

3.5 Groupe de GDT auquel appartient la Technologie

  • perturbation minimale du sol
  • gestion intégrée de la fertilité des sols

3.6 Mesures de GDT constituant la Technologie

pratiques agronomiques

pratiques agronomiques

  • A2: Matière organique/ fertilité du sol
structures physiques

structures physiques

  • S4: Fossés isohypses, trous

3.7 Principaux types de dégradation des terres traités par la Technologie

érosion hydrique des sols

érosion hydrique des sols

  • Wt: perte de la couche superficielle des sols (couche arable)/ érosion de surface
érosion éolienne des sols

érosion éolienne des sols

  • Et: perte de la couche superficielle des sols (couche arable)
dégradation chimique des sols

dégradation chimique des sols

  • Cn: baisse de la fertilité des sols et réduction du niveau de matière organique (non causée par l’érosion)
dégradation biologique

dégradation biologique

  • Bc: réduction de la couverture végétale
dégradation hydrique

dégradation hydrique

  • Ha: aridification
Commentaires:

gestion des cultures (annuelles, pérennes, arbre/buissons) (inadaptées méthodes d'utilisation des terres, périodes de jachère réduits), inondations, sécheresses, pression de la population (pression démographique, augmentation de la pression sur les terres), régime foncier (insécurité de l'accès à la terre)

3.8 Prévention, réduction de la dégradation ou réhabilitation des terres dégradées

Spécifiez l'objectif de la Technologie au regard de la dégradation des terres:
  • restaurer/ réhabiliter des terres sévèrement dégradées

4. Spécifications techniques, activités, intrants et coûts de mise en œuvre

4.1 Dessin technique de la Technologie

Spécifications techniques (associées au dessin technique):

Il s’agit de trous de semis d’environ 30 à 40 cm de diamètre et 10 à 15 cm de profondeur. La distance entre les trous est de 70 à 80 cm, ce qui donne à peu près 10 000 trous par ha. Ces trous sont creusés perpendiculairement à la pente et en quinconce. La terre enlevée est entassée an aval du trou, et constitue une sorte de bourrelet qui capte l’eau. Deux poignées de fumure organique ou de compost sont posées dans chaque trou.

Contrôle du ruissellement en nappe: rétention / capture, contrôle du ruissellement en nappe: ralentissement / retardement, contrôle du ruissellement en ravines: rétention/capture, contrôle du ruissellement en ravines: ralentissement/retardement, augmentation de la matière organique, augmentation de la disponibilité des nutriments (réserve, recyclage, …), augmentation de l'infiltration, augmentation / maintien de la rétention d'eau dans le sol, récupération de l’eau / augmentation des réserves d’eau, rétention / capture des sédiments, recueil des sédiments

Auteur:

PASP

4.2 Informations générales sur le calcul des intrants et des coûts

autre/ monnaie nationale (précisez):

CFA Franc

4.3 Activités de mise en place/ d'établissement

Activité Calendrier des activités (saisonnier)
1. Traçage des lignes perpendiculairement à la pente
2. Creusage des trous en ligne et en quinconce
3. Constitution du bourrelet en aval
4. Deux poignées de fumure organique ou de compost sont posées dans chaque trou

4.4 Coûts et intrants nécessaires à la mise en place

Spécifiez les intrants Unité Quantité Coûts par unité Coût total par intrant % du coût supporté par les exploitants des terres
Main d'œuvre Main d’oeuvre 1,0 16,3 16,3
Main d'œuvre Transporter et planter des arbres 1,0 12,3 12,3
Equipements heures machineuse 1,0 23,6 23,6
Matériel végétal seedlings
Coût total de mise en place de la Technologie 52,2
Coût total de mise en place de la Technologie en dollars américains (USD) 52,2

4.5 Activités d'entretien/ récurrentes

Activité Calendrier/ fréquence
1. Construction de zaï tous les ans ou tous les deux ans (dans les mêmes trous ou en creusant des trous dans les espaces restant)
2. Apport de fumure organique tous les deux ans (environ 1 à 2 poignées, soit environ 3 t/ha)

4.7 Facteurs les plus importants affectant les coûts

Décrivez les facteurs les plus importants affectant les coûts :

Éléments de coût:
Main d’œuvre : 40 à 60 personnes/jour/ha ;
Traçage des lignes perpendiculairement à la pente ;
Creusage des trous en ligne et en quinconce ;
Constitution du bourrelet en aval ;
Apport de fumure organique tous les deux ans (environ 1 à 2 poignées, soit environ 3 t/ha) ;
Autres coûts : 30 voyages de charrettes de fumier.

5. Environnement naturel et humain

5.1 Climat

Précipitations annuelles
  • < 250 mm
  • 251-500 mm
  • 501-750 mm
  • 751-1000 mm
  • 1001-1500 mm
  • 1501-2000 mm
  • 2001-3000 mm
  • 3001-4000 mm
  • > 4000 mm
Zone agro-climatique
  • semi-aride

subtropics

5.2 Topographie

Pentes moyennes:
  • plat (0-2 %)
  • faible (3-5%)
  • modéré (6-10%)
  • onduleux (11-15%)
  • vallonné (16-30%)
  • raide (31-60%)
  • très raide (>60%)
Reliefs:
  • plateaux/ plaines
  • crêtes
  • flancs/ pentes de montagne
  • flancs/ pentes de colline
  • piémonts/ glacis (bas de pente)
  • fonds de vallée/bas-fonds
Zones altitudinales:
  • 0-100 m
  • 101-500 m
  • 501-1000 m
  • 1001-1500 m
  • 1501-2000 m
  • 2001-2500 m
  • 2501-3000 m
  • 3001-4000 m
  • > 4000 m

5.3 Sols

Profondeur moyenne du sol:
  • très superficiel (0-20 cm)
  • superficiel (21-50 cm)
  • modérément profond (51-80 cm)
  • profond (81-120 cm)
  • très profond (>120 cm)
Texture du sol (de la couche arable):
  • moyen (limoneux)
  • fin/ lourd (argile)
Matière organique de la couche arable:
  • faible (<1%)
Si disponible, joignez une description complète du sol ou précisez les informations disponibles, par ex., type de sol, pH/ acidité du sol, capacité d'échange cationique, azote, salinité, etc.

Texture du sol: Fin et moyen loy sableux à argileux)
Fertilité du sol: très faible à moyen
Drainage / infiltration du sol: médiocre et moyen (classé 2)
Capacité de stockage de l'eau du sol: faible et moyen (classé 2)

5.4 Disponibilité et qualité de l'eau

Profondeur estimée de l’eau dans le sol:

5-50 m

Disponibilité de l’eau de surface:

moyenne

Qualité de l’eau (non traitée):

uniquement pour usage agricole (irrigation)

5.5 Biodiversité

Diversité des espèces:
  • faible

5.6 Caractéristiques des exploitants des terres appliquant la Technologie

Orientation du système de production:
  • subsistance (auto-approvisionnement)
Niveau relatif de richesse:
  • très pauvre
  • pauvre
Niveau de mécanisation:
  • travail manuel
  • traction animale
Genre:
  • hommes
Indiquez toute autre caractéristique pertinente des exploitants des terres:

Population: 10 à 50 personnes / km2
Les hommes migrent temporairement ou définitivement vers les villes

5.7 Superficie moyenne des terres utilisées par les exploitants des terres appliquant la Technologie

  • < 0,5 ha
  • 0,5-1 ha
  • 1-2 ha
  • 2-5 ha
  • 5-15 ha
  • 15-50 ha
  • 50-100 ha
  • 100-500 ha
  • 500-1 000 ha
  • 1 000-10 000 ha
  • > 10 000 ha
Cette superficie est-elle considérée comme de petite, moyenne ou grande dimension (en se référant au contexte local)?
  • petite dimension
Commentaires:

< Aussi 0.5 ha

5.8 Propriété foncière, droits d’utilisation des terres et de l'eau

Commentaires:

Les structures physiques peuvent être stabilisées biologiquement, par la plantation d'herbe, des buissons ou des arbres. Les dégâts sont généralement insignifiant, mais doivent être réparés rapidement.

5.9 Accès aux services et aux infrastructures

santé:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
éducation:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
assistance technique:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
emploi (par ex. hors exploitation):
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
marchés:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
énergie:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
routes et transports:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
eau potable et assainissement:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
services financiers:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne

6. Impacts et conclusions

6.1 Impacts sur site que la Technologie a montrés

Impacts socio-économiques

Production

production agricole

en baisse
en augmentation

risque d'échec de la production

en augmentation
en baisse

surface de production

en baisse
en augmentation
Revenus et coûts

revenus agricoles

en baisse
en augmentation

charge de travail

en augmentation
en baisse

Impacts socioculturels

sécurité alimentaire/ autosuffisance

réduit
amélioré

connaissances sur la GDT/ dégradation des terres

réduit
amélioré

Amélioration des moyens de subsistance et du bien-être humain

en baisse
augmenté
Commentaires/ spécifiez:

Le zaï (y compris la fumure) produit en moyenne 409 kg/ha de grain de mil comparativement au 195 kg/ha du témoin, ce qui correspond à doubler le rendement. En permettant de récupérer des terres dégradées et non cultivées, le zaï contribue à diminuer le besoin de défricher. Il diminue la vulnérabilité des plantes dans les périodes de sécheresse ou en cas de poches de sécheresse, et contribue à assurer la production et la sécurité alimentaires.

Impacts écologiques

Cycle de l'eau/ ruissellement

ruissellement de surface

en augmentation
en baisse
Sols

humidité du sol

en baisse
en augmentation

couverture du sol

réduit
amélioré

cycle/ recharge des éléments nutritifs

en baisse
en augmentation

matière organique du sol/ au dessous du sol C

en baisse
en augmentation
Biodiversité: végétale, animale

diversité végétale

en baisse
en augmentation
Réduction des risques de catastrophe et des risques climatiques

vitesse du vent

en augmentation
en baisse
Autres impacts écologiques

Stagnation de l’eau en zai après pluies fortes

en baisse
augmenté

6.2 Impacts hors site que la Technologie a montrés

inondations en aval

en augmentation
réduit

envasement en aval

en augmentation
en baisse

6.3 Exposition et sensibilité de la Technologie aux changements progressifs et aux évènements extrêmes/catastrophes liés au climat (telles que perçues par les exploitants des terres)

Changements climatiques progressifs

Changements climatiques progressifs
Saison Augmentation ou diminution Comment la Technologie fait-elle face à cela?
températures annuelles augmente bien

Extrêmes climatiques (catastrophes)

Catastrophes météorologiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela?
pluie torrentielle locale pas bien
tempête de vent locale bien
Catastrophes climatiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela?
sécheresse bien
Catastrophes hydrologiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela?
inondation générale (rivière) pas bien

Autres conséquences liées au climat

Autres conséquences liées au climat
Comment la Technologie fait-elle face à cela?
réduction de la période de croissance pas connu

6.4 Analyse coûts-bénéfices

Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts de mise en place (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:

positive

Rentabilité à long terme:

très positive

Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts d'entretien récurrents (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:

très positive

Rentabilité à long terme:

très positive

6.7 Points forts/ avantages/ possibilités de la Technologie

Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé
La disposition des trous en quinconce permet de collecter les eaux de ruissellement de façon optimale et freine l’écoulement de l’eau sur le terrain. La technique du zaï permet de concentrer et de conserver les éléments nutritifs et l’eau à proximité des racines des plantes cultivées.
La technique du zaï est particulièrement intéressante dans les zones caractérisées par une forte pression de terre et elle permet de récupérer des superficies supplémentaires.
Il diminue la vulnérabilité des plantes dans les périodes de sécheresse ou en cas de poches de sécheresse, et contribue à assurer la production et la sécurité alimentaires.
La technique permet une utilisation rationnelle du fumier. Ce dernier, s’il est épandu superficiellement dans les champs sans zaï, risque d’être emporté par le ruissellement.
très simple et facilement maîtrisée par les exploitants.

6.8 Faiblesses/ inconvénients/ risques de la Technologie et moyens de les surmonter

Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé Comment peuvent-ils être surmontés?
Le zaï demande un travail manuel intensif.
Sur des sols légers, les poquets de zaï se comblent trop rapidement et sont déconseillés

7. Références et liens

7.1 Méthodes/ sources d'information

  • visites de terrain, enquêtes sur le terrain
  • interviews/entretiens avec les exploitants des terres
Quand les données ont-elles été compilées (sur le terrain)?

01/07/2012

7.3 Liens vers les informations pertinentes en ligne

Titre/ description:

Good Practices in Soil and Water Conservation. A contribution to adaptation and farmers´ resilience towards climate change in the Sahel. Published by GIZ in 2012.

URL:

http://agriwaterpedia.info/wiki/Main_Page

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