Technologies

Mise en place d'un suivi écologique de la gestion locale des ressources sylvo-pastorales - Indice du couvert végétal [Mauritanie]

ICV

technologies_2081 - Mauritanie

État complet : 88%

1. Informations générales

1.2 Coordonnées des personnes-ressources et des institutions impliquées dans l'évaluation et la documentation de la Technologie

Personne(s)-ressource(s) clé(s)

Spécialiste GDT:
Spécialiste GDT:

Khour Dah ould

Unité Conseil Appui au Developpement (UCAD-Conseil)

Mauritanie

Nom du projet qui a facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Programme Gestion des Ressources Naturelles, Mauretanie (ProGRN)
Nom du projet qui a facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Book project: Guidelines to Rangeland Management in Sub-Saharan Africa (Rangeland Management)
Nom du ou des institutions qui ont facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) - Allemagne

1.3 Conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées

Le compilateur et la(les) personne(s) ressource(s) acceptent les conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées:

Oui

1.4 Déclaration sur la durabilité de la Technologie décrite

Est-ce que la Technologie décrite ici pose problème par rapport à la dégradation des terres, de telle sorte qu'elle ne peut pas être déclarée comme étant une technologie de gestion durable des terres?

Non

1.5 Référence au(x) Questionnaires sur les Approches de GDT (documentées au moyen de WOCAT)

Gestion locale collective des ressources naturelles
approaches

Gestion locale collective des ressources naturelles [Mauritanie]

Un transfert de responsabilité de gestion des ressources sylvo-pastorales de l'Etat aux associations des usagers. L'élaboration concertée d'une convention locale définissant les règles de gestion, notamment les conditions d'accès, d'utilisation et de contrôle des ressources partagées dans l'espace retenue. La mise en œuvre de la convention par un système de …

  • Compilateur : Karl-Peter KIRSCH-JUNG

2. Description de la Technologie de GDT

2.1 Courte description de la Technologie

Définition de la Technologie:

Un système de suivi écologique fournit des observations précises sur l'évolution des ressources sylvo-pastorales, dont la gestion est transférée aux usagers organisés en association locale. Pour suivre l'état écologique des espaces gérés, une méthodologie de relevé de l'Indice du couvert végétal (ICV) est mise au point pour enregistrer les évolutions à partir d'un relevé initial.

2.2 Description détaillée de la Technologie

Description:

Le suivi écologique, basé sur l'indice du couvert végétal, est une technologie appropriée qui sert aux finalités suivantes: (a) permettre de vérifier dans quelle mesure l'objectif d'atténuer la dégradation se réalise; (b) outiller les autorités en vue d'une évaluation de la gestion durable; (c) rendre transparent aux yeux des usagers la procédure d'évaluation de leurs efforts de sauvegarder l'environnement; (d) mettre en place des mesures de correction à travers les régimes particuliers (p.ex. mise en defens); (e) estimer l'évolution des revenues agrégés au niveau des ménages individuels et des populations d'un espace de gestion locale collective, ou de l'ensemble de la zone d'intervention; (f ) suivre les stocks de carbone de la végétation ligneuse.

Le couvert végétal est donc l’objet opérationnel. Ses composants principaux sont décrits, à savoir les couverts ligneux et herbacés. Le couvert ligneux est composé de trois sous-strates: couvert arboré, régénération arborée, et couvert arbustif. Chacune de ces strates est évaluée en mètres carrés (m²) sous la cime des plantes ligneuses. Le total des trois strates ligneuses représente l’indicateur du couvert ligneux. Le couvert herbacé est évalué de façon indirecte en termes de l’étendue des plaques de sol manifestement stériles (croûtées, cuirasses ou glacis). En plus, la diversité des essences ligneuses est prise en compte sous forme d’un indicateur de diversité. Les trois indicateurs sont pondérés pour arriver à un Indice du Couvert Végétal (ICV).

Le couvert végétal varie dans l’espace. Les zones majeures suivantes sont distinguées : savane arbustive à arborée (C), savane boisée (S), savane arborée de type montagneux (M),
forêt galerie ou zone humide (G). Dans le cadre du suivi écologique, l’évolution de l’ICV calculé pour les quatre zones (C, S, M et G) d’un espace est comparée avec l’évolution de l’ICV d’une zone témoin. Celle-ci représente l'état écologique d’un espace brousse qui n’est pas soumis aux règles de gestion des ressources naturelles, adoptées dans la Convention Locale ou dans les régimes particuliers. La zone témoin est composée à parts égales des quatre zones écologiques C, G, M et S.

Des placettes fixes d’observation sont déterminées une fois pour toutes pour couvrir de façon représentative les zones d’un espace donné. Les premiers relevés sont réalisés après la
délimitation de l'espace d'une Association de Gestion Locale Collective (AGLC). Le suivi est réalisé par roulement annuel ou biennal, par des équipes tri-partites composées d'un agent de l'Etat (forestier), un membre de l'AGLC et un technicien du ProGRN. Au niveau de la zone témoin, les relevés sont effectués simultanément avec les relevés des espaces AGLC. Les données sont traitées manuellement sur la fiche de relevé. La base relative de l'ICV est de 100. Cette valeur représente l'état écologique de la zone témoin. La comparaison de l’évolution de l'ICV d'un espace AGLC à celle de la zone témoin porte sur la même période. L'évolution moyenne de l'ICV des espaces de Guidimakha était de 2,24 (de 100 à 102,24) pour la période 2004-2011. Cela indique une amélioration globale de l'état des ressources naturelles des espaces gérés par les associations locales à travers une convention locale. L'accroissement moyen de l'ICV est de l'ordre de 0.55 unités par an.

2.3 Photos de la Technologie

2.5 Pays/ région/ lieux où la Technologie a été appliquée et qui sont couverts par cette évaluation

Pays:

Mauritanie

Région/ Etat/ Province:

Régions de Guidimakha et Hodh El Gharbi

Spécifiez la diffusion de la Technologie:
  • répartie uniformément sur une zone
Si la Technologie est uniformément répartie sur une zone, précisez la superficie couverte (en km2):

7000,0

S'il n'existe pas d'informations exactes sur la superficie, indiquez les limites approximatives de la zone couverte:
  • > 10 000 km2
Commentaires:

7.000 km2 dans la région de Guidimakha (couverture 61%), les points d'abreuvement principaux des trois axes de transhumances du Hodh El Gharbi.

2.6 Date de mise en œuvre de la Technologie

Indiquez l'année de mise en œuvre:

2004

2.7 Introduction de la Technologie

Spécifiez comment la Technologie a été introduite: :
  • par le biais de projets/ d'interventions extérieures

3. Classification de la Technologie de GDT

3.1 Principal(aux) objectif(s) de la Technologie

  • évaluation de la régénération des ressources naturelles

3.2 Type(s) actuel(s) d'utilisation des terres, là où la Technologie est appliquée

Les divers types d'utilisation des terres au sein du même unité de terrain: :

Oui

Précisez l'utilisation mixte des terres (cultures/ pâturages/ arbres):
  • Sylvo-pastoralisme

Pâturages

Pâturages

Pâturage extensif:
  • Pastoralisme transhumant
Forêts/ bois

Forêts/ bois

Commentaires:

Nombre de période de croissance par an: 1
Densité d'élevage/ chargement: Alternance pendant les saisons (transhumance). En moyenne, 2,9 hectares par UBT (tropical livestock unit).

3.3 Est-ce que l’utilisation des terres a changé en raison de la mise en œuvre de la Technologie ?

Est-ce que l’utilisation des terres a changé en raison de la mise en œuvre de la Technologie ?
  • Non (Passez à la question 3.4)

3.4 Approvisionnement en eau

Approvisionnement en eau des terres sur lesquelles est appliquée la Technologie:
  • pluvial

3.5 Groupe de GDT auquel appartient la Technologie

  • gestion des forêts naturelles et semi-naturelles
  • pastoralisme et gestion des pâturages
  • Amélioration de la couverture végétale/ du sol

3.6 Mesures de GDT constituant la Technologie

modes de gestion

modes de gestion

  • M2: Changement du niveau de gestion / d'intensification

3.7 Principaux types de dégradation des terres traités par la Technologie

dégradation biologique

dégradation biologique

  • Bc: réduction de la couverture végétale
  • Bq: baisse de la quantité/ biomasse
  • Bf: effets néfastes des feux

3.8 Prévention, réduction de la dégradation ou réhabilitation des terres dégradées

Spécifiez l'objectif de la Technologie au regard de la dégradation des terres:
  • non applicable
Commentaires:

La technologie permet d'évaluer la prévention et la réduction de la dégradation.

4. Spécifications techniques, activités, intrants et coûts de mise en œuvre

4.1 Dessin technique de la Technologie

Spécifications techniques (associées au dessin technique):

Des placettes fixes d’observation sont déterminées une fois pour toutes pour couvrir de façon représentative les zones d’un espace donné. Afin d’économiser le temps de travail, la concentration des travaux dans l’espace par groupes de placettes est appropriée. Un groupe de placettes est composé de quatre placettes. Les quatre placettes d’un groupe se trouvent chacune à 200 m (zones S, C, M) d’un point fixe qui représente leur centre commun (cf. dessin technique). Les placettes entourent le point fixe en direction nord, est, sud et ouest respectivement. Généralement, la superficie restreinte des galeries ou zones humides exige une modification de la distance entre les placettes, qui est fixée à 100 m. Le nombre total de placettes d’observation pour la zone témoin est 64, soit 16 groupes de quatre placettes. Les 16 groupes sont répartis à parts égales sur les quatre zones écologiques C, G, M et S (quatre groupes par zone). Comme pour la zone témoin, le nombre total de placettes par espace AGLC est fixé à 64. Le nombre de groupes par zone écologique est proportionnel à la fraction de la superficie que la zone contribue au total de l'espace.

Auteur:

Frank Richter

Date:

14/06/2011

4.2 Informations générales sur le calcul des intrants et des coûts

Indiquez la monnaie utilisée pour le calcul des coûts:
  • dollars américains
Indiquez le taux de change des USD en devise locale, le cas échéant (p.ex. 1 USD = 79.9 réal brésilien): 1 USD = :

365,0

Indiquez le coût salarial moyen de la main d'œuvre par jour:

5

4.3 Activités de mise en place/ d'établissement

Commentaires:

Le temps nécessaire pour les relevés de terrain, y compris le traitement manuel des données, pour une équipe de trois personnes varie entre 3 et 5 jours par espace GLC, en fonction de l’éloignement de l’espace et de l’importance du couvert végétal, notamment des galeries forestières. Dans le cas d’un traitement et d’une analyse informatisés il faut ajouter ½ jour par espace GLC. Les coûts de la mise en œuvre du suivi écologique s’élèvent entre 200 US$ à 310 US$ par espace et par relevé annuel. Pour la totalité des espaces AGLC de Guidimakha et Hodh El Gharbi (37 associations), et une période de dix ans avec trois relevés par espace, les coûts sont estimés à 25.000 à 30.000 US$.

4.4 Coûts et intrants nécessaires à la mise en place

Spécifiez les intrants Unité Quantité Coûts par unité Coût total par intrant % du coût supporté par les exploitants des terres
Main d'œuvre hommes/jours
Main d'œuvre homme/jours
Main d'œuvre hommes/jours
Si vous n'êtes pas en mesure de décomposer les coûts dans le tableau précédent, donnez une estimation du coût total de la mise en place de la Technologie:

250,0

Si le coût n'est pas pris en charge à 100% par l'exploitant des terres, indiquez qui a financé le coût restant:

Service régional du Ministère de l'Environnement et GIZ

Commentaires:

Les coûts de la mise en œuvre du suivi écologique s’élèvent à entre 200 US$ à 310 US$ par espace et par relevé. Pour la totalité des espaces AGLC de Guidimakha et Hodh El Gharbi (37 associations), et une période de dix ans avec trois relevés par espace, les coûts sont estimés à 25.000 à 30.000 US$.

4.5 Activités d'entretien/ récurrentes

Activité Calendrier/ fréquence
1. relevés du terrain
2. traitement manuel de données
3. analyse informatique
Commentaires:

Les relevés de l'ICV se font annuellement ou bi-annuellement.

4.6 Coûts et intrants nécessaires aux activités d'entretien/ récurrentes (par an)

Spécifiez les intrants Unité Quantité Coûts par unité Coût total par intrant % du coût supporté par les exploitants des terres
Main d'œuvre relevés du terrain hommes/jours 6,0 20,0 120,0 30,0
Main d'œuvre traitement manuel de données hommes/jours 3,0 30,0 90,0 15,0
Main d'œuvre analyse informatique hommes/jours 1,0 40,0 40,0
Coût total d'entretien de la Technologie 250,0
Coût total d'entretien de la Technologie en dollars américains (USD) 0,68
Si le coût n'est pas pris en charge à 100% par l'exploitant des terres, indiquez qui a financé le coût restant:

Service régional du Ministére de l'environnement et GIZ

Commentaires:

Les coûts de la mise en œuvre du suivi écologique s’élèvent entre 200 US$ à 310 US$ par espace et par relevé annuel. Pour la totalité des espaces AGLC de Guidimakha et Hodh El Gharbi (37 associations), et une période de dix ans avec trois relevés par espace, les coûts sont estimés à 25.000 à 30.000 US$.

4.7 Facteurs les plus importants affectant les coûts

Décrivez les facteurs les plus importants affectant les coûts :

les coûts de main-d'oeuvre

5. Environnement naturel et humain

5.1 Climat

Précipitations annuelles
  • < 250 mm
  • 251-500 mm
  • 501-750 mm
  • 751-1000 mm
  • 1001-1500 mm
  • 1501-2000 mm
  • 2001-3000 mm
  • 3001-4000 mm
  • > 4000 mm
Indiquez le nom de la station météorologique de référence considérée:

Sélibaby et Ajoun El Atrous

Zone agro-climatique
  • semi-aride

5.2 Topographie

Pentes moyennes:
  • plat (0-2 %)
  • faible (3-5%)
  • modéré (6-10%)
  • onduleux (11-15%)
  • vallonné (16-30%)
  • raide (31-60%)
  • très raide (>60%)
Reliefs:
  • plateaux/ plaines
  • crêtes
  • flancs/ pentes de montagne
  • flancs/ pentes de colline
  • piémonts/ glacis (bas de pente)
  • fonds de vallée/bas-fonds
Zones altitudinales:
  • 0-100 m
  • 101-500 m
  • 501-1000 m
  • 1001-1500 m
  • 1501-2000 m
  • 2001-2500 m
  • 2501-3000 m
  • 3001-4000 m
  • > 4000 m
Indiquez si la Technologie est spécifiquement appliquée dans des:
  • non pertinent

5.3 Sols

Profondeur moyenne du sol:
  • très superficiel (0-20 cm)
  • superficiel (21-50 cm)
  • modérément profond (51-80 cm)
  • profond (81-120 cm)
  • très profond (>120 cm)
Texture du sol (de la couche arable):
  • grossier/ léger (sablonneux)
Texture du sol (> 20 cm sous la surface):
  • grossier/ léger (sablonneux)
Matière organique de la couche arable:
  • faible (<1%)

5.4 Disponibilité et qualité de l'eau

Profondeur estimée de l’eau dans le sol:

> 50 m

La salinité de l'eau est-elle un problème? :

Non

La zone est-elle inondée?

Non

5.5 Biodiversité

Diversité des espèces:
  • faible
Diversité des habitats:
  • faible

5.6 Caractéristiques des exploitants des terres appliquant la Technologie

Sédentaire ou nomade:
  • Sédentaire
  • Semi-nomade
Niveau relatif de richesse:
  • pauvre
Genre:
  • femmes
  • hommes
Age des exploitants des terres:
  • personnes d'âge moyen

5.7 Superficie moyenne des terres utilisées par les exploitants des terres appliquant la Technologie

  • < 0,5 ha
  • 0,5-1 ha
  • 1-2 ha
  • 2-5 ha
  • 5-15 ha
  • 15-50 ha
  • 50-100 ha
  • 100-500 ha
  • 500-1 000 ha
  • 1 000-10 000 ha
  • > 10 000 ha
Cette superficie est-elle considérée comme de petite, moyenne ou grande dimension (en se référant au contexte local)?
  • grande dimension
Commentaires:

L'ICV est appliqué sur des terres communales, dont l'État est le propriétaire. Le droit d'utilisation est communautaire.

5.8 Propriété foncière, droits d’utilisation des terres et de l'eau

Propriété foncière:
  • état
Droits d’utilisation des terres:
  • communautaire (organisé)
Droits d’utilisation de l’eau:
  • communautaire (organisé)

5.9 Accès aux services et aux infrastructures

santé:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
éducation:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
assistance technique:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
emploi (par ex. hors exploitation):
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
marchés:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
énergie:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
routes et transports:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
eau potable et assainissement:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
services financiers:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne

6. Impacts et conclusions

6.1 Impacts sur site que la Technologie a montrés

Impacts socio-économiques

Autres impacts socio-économiques

confidence entre usagers

Quantité après la GDT:

0

Impacts socioculturels

connaissances sur la GDT/ dégradation des terres

réduit
amélioré
Quantité avant la GDT:

-3

Quantité après la GDT:

3

Commentaires/ spécifiez:

La discussion des résultats de suivi dans les Assemblées Générales contribue aux connaissances.

apaisement des conflits

détérioré
amélioré
Quantité avant la GDT:

-3

Quantité après la GDT:

2

Commentaires/ spécifiez:

Les résultats du suivi sont utilisés dans l'apaisement des conflits.

6.4 Analyse coûts-bénéfices

Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts de mise en place (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:

neutre / équilibrée

Rentabilité à long terme:

positive

Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts d'entretien récurrents (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:

neutre / équilibrée

Rentabilité à long terme:

positive

6.5 Adoption de la Technologie

  • 11-50%
Si disponible, quantifiez (nombre de ménages et/ou superficie couverte):

Toutes les espaces gérées par les associations dans les deux provinces appliquent le suivi.

De tous ceux qui ont adopté la Technologie, combien d'entre eux l'ont fait spontanément, à savoir sans recevoir aucune incitation matérielle, ou aucune rémunération? :
  • 0-10%
Commentaires:

Le suivi écologique, en tant que tâche régalienne, revient au service de l'Etat.

6.6 Adaptation

La Technologie a-t-elle été récemment modifiée pour s'adapter à l'évolution des conditions?

Non

6.7 Points forts/ avantages/ possibilités de la Technologie

Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue de l'exploitant des terres
Rendre transparent aux yeux des usagers la procédure d'évaluation de leurs efforts de gestion durable des ressources sylvo-pastorales, à travers le respect des règles de la convention locale.
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé
Permettre à la structure d'appui de vérifier dans quelle mesure l'objectif d'atténuer la dégradation se réalise, fonction d’indicateur d'impact.
Informations pour appliquer et raffiner les règles de gestion et les régimes particuliers (p.ex.: la mise en defens).

6.8 Faiblesses/ inconvénients/ risques de la Technologie et moyens de les surmonter

Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue de l’exploitant des terres Comment peuvent-ils être surmontés?
Dépendance des associations locales des services techniques en raison de leur fonction régalienne. pas de possibilité
Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé Comment peuvent-ils être surmontés?
Les moyens dont disposent les services techniques sont limités pour un relevé annuel. Une fréquence d’une fois par cinq ans pourra se justifier, étant donné que l'impact de la gestion n'est visible qu'après ce laps de temps.

7. Références et liens

7.1 Méthodes/ sources d'information

  • interviews/ entretiens avec les spécialistes/ experts de GDT

15 personnes interrogées

  • compilation à partir de rapports et d'autres documents existants

rapports annuels de l'ICV

Quand les données ont-elles été compilées (sur le terrain)?

10/03/2017

7.3 Liens vers les informations pertinentes en ligne

Titre/ description:

Indice du couvert végétal, Fiche thématique N° 1, ProGRN, 2011

URL:

patienter

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