Technologies

Terrassement progressif à vétiver avec des arbres [Haïti]

Ranp vivan (fran. rampes vivantes)

technologies_3223 - Haïti

État complet : 90%

1. Informations générales

1.2 Coordonnées des personnes-ressources et des institutions impliquées dans l'évaluation et la documentation de la Technologie

Personne(s)-ressource(s) clé(s)

Spécialiste GDT:
Technicien:

Jean-Louis Lindor

Croix Rouge Suisse

Haïti

Nom du projet qui a facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Onsite and Offsite Benefits of SLM
Nom du ou des institutions qui ont facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Swiss Red Cross (Swiss Red Cross) - Suisse

1.3 Conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées

Le compilateur et la(les) personne(s) ressource(s) acceptent les conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées:

Oui

1.4 Déclaration sur la durabilité de la Technologie décrite

Est-ce que la Technologie décrite ici pose problème par rapport à la dégradation des terres, de telle sorte qu'elle ne peut pas être déclarée comme étant une technologie de gestion durable des terres?

Non

1.5 Référence au(x) Questionnaires sur les Approches de GDT (documentées au moyen de WOCAT)

Afforestation
approaches

Afforestation [Haïti]

Dans les mornes à Léogâne, la Croix Rouge Suisse (CRS) pratique la reforestation en participation communautaire.

  • Compilateur : Joana Eichenberger

2. Description de la Technologie de GDT

2.1 Courte description de la Technologie

Définition de la Technologie:

La technologie du terrassement progressif résulte de dépôts successifs de sédiments en amont de n’importe quelle autre structure antiérosive, dans ce cas-là, du vétiver (Vetiveria zizanioides). Pour mieux stabiliser les pentes à long terme, de nouveaux arbres sont plantés.

2.2 Description détaillée de la Technologie

Description:

La technologie peut être implémentée partout où les pentes sont cultivées. Idéalement elle serait appliquée comme une mesure préventive dans des terrains où la terre est encore en bon état. En Haïti, par contre, la Croix Rouge Suisse (CRS) l’utilise plutôt comme mesure de restauration là où la terre a déjà été dégradée par l'érosion de surface. Le principe du terrassement consiste à remodeler du terrain d’une pente donnée en une succession de talus à forte pente et de plates-formes à pente faible ou nulle. Les terrasses progressives résultent de dépôts successifs de sédiments an amont de n’importe quelle autre structure antiérosive. Pour faire la structure antiérosive, la CRS en Haïti utilise surtout l'herbe vétiver parce que le vétiver 1) fait des racines profondes, 2) peut être coupé et utilisé comme paillage et 3) est facilement accessible et bien connu en Haïti grâce à l'industrie des parfums. Au-dessous des lignes à vétivers des plants d'arbres sont plantées pour mieux stabiliser le sol en long terme. Idéalement, on planterait des arbres fruitiers pour que les exploitants des terres puissent en profiter mieux. Mais si le sol est déjà trop dégradé, il faut prendre des arbres forestiers puisqu'ils sont plus résistants. Entre les lignes de vétiver les exploitants des terres peuvent cultiver le terrain. Il est recommandé de pas cultiver des cultures dont on consume la racine (patates, cacahuètes, manioc etc.), mais de planter des légumineuses qui fixent l'azote et / ou des cultures pérennes. De temps en temps le vétiver peut être coupé et utilisé comme paillage.
Le terrassement progressif à vétiver a deux objectifs: D'une côté, en stabilisant les pentes avec ses racines profondes et en retenant l'eau et les sédiments érodés dans les canaux derrière les lignes de vétivers, cette technologie protège les communes et les cultures au pied de la pente contre des glissements de terre, des inondations et de l'apporte des sédiments. D'autre côté, les terrasses ont un effet favorable sur les sources d’eau : en la retenant dans les canaux, l'eau peut infiltrer plus facilement dans le sol et recharger les nappes. Comme ça, dans les temps des sécheresses, la nappe a plus de réserve d’eau.
En plus, cette technique a l’avantage de restaurer des pentes dégradées puisque les sédiments accumulés dans les canaux sont fertiles et permettent l'agriculture entre les terrasses. Et contrairement aux terrasses mécaniques, les terrasses progressives ont besoin moins de travail pour la mise en place. Elles sont aussi moins chères que les terrasses en pierre sèches et il est plus facile de transporter des plants de vétivers que des pierres.
Le désavantage c’est que les exploitants des terres craignent de perdre de la superficie arable avec cette technologie. Alors ils exploitent leurs parcelles jusque au maximum possible et l'appliquent seulement quand la terre est complètement dégradée. Un autre désavantage c'est que l'huile extrait des racines de vétiver est très convoitée dans l'industrie de parfums. Donc, de temps en temps il y a des gens qui arrachent les vétivers pour vendre les racines.

2.3 Photos de la Technologie

2.5 Pays/ région/ lieux où la Technologie a été appliquée et qui sont couverts par cette évaluation

Pays:

Haïti

Région/ Etat/ Province:

Département de l'Ouest

Autres spécifications du lieu:

Léogâne

Spécifiez la diffusion de la Technologie:
  • répartie uniformément sur une zone
S'il n'existe pas d'informations exactes sur la superficie, indiquez les limites approximatives de la zone couverte:
  • 0,1-1 km2
Est-ce que les sites dans lesquels la Technologie est appliquée sont situés dans des zones protégées en permanence?

Non

2.6 Date de mise en œuvre de la Technologie

Indiquez l'année de mise en œuvre:

2014

2.7 Introduction de la Technologie

Spécifiez comment la Technologie a été introduite: :
  • par le biais de projets/ d'interventions extérieures

3. Classification de la Technologie de GDT

3.1 Principal(aux) objectif(s) de la Technologie

  • améliorer la production
  • réduire, prévenir, restaurer les terres dégradées
  • protéger un bassin versant/ des zones situées en aval - en combinaison avec d'autres technologies
  • réduire les risques de catastrophes
  • s'adapter au changement et aux extrêmes climatiques et à leurs impacts
  • s'adapter aux pentes raides

3.2 Type(s) actuel(s) d'utilisation des terres, là où la Technologie est appliquée

Terres cultivées

Terres cultivées

  • Cultures annuelles
  • Cultures pérennes (non ligneuses)
Cultures annuelles - Précisez les cultures:
  • cultures oléagineuses - arachide
  • céréales - maïs
  • légumineuses et légumes secs - fèves
  • plantes à racines et à tubercules - patates douces, igname, taro, colocase, autres
Cultures pérennes (non ligneuses) - Précisez les cultures:
  • bananier/plantain/abaca
  • pois congo
Nombre de période de croissance par an: :
  • 2
Précisez:

Mars-mai et septembre-octobre

Est-ce que les cultures intercalaires sont pratiquées?

Oui

Si oui, précisez quelles cultures sont produites en culture intercalaire:

pois congo et papates douces

Forêts/ bois

Forêts/ bois

  • Plantations d'arbres, boisements
Plantation d'arbres, afforestation: Précisez l'origine et la composition des espèces. :
  • Variétés mixtes
Est-ce que les espèces d’arbres précisées ci-dessus sont des espèces d'arbre arbres à feuilles caduques ou à feuilles persistantes ?
  • forêt de feuillus
Produits et services:
  • Fruits et noix
  • Conservation/ protection de la nature
Commentaires:

Cette technologie peut être implémenté par tout où les pentes sont cultivées. Normalement la technologie est utilisé comme mesure de restauration là où la terre a déjà été dégradée par des cultures sarclés.

3.3 Est-ce que l’utilisation des terres a changé en raison de la mise en œuvre de la Technologie ?

Est-ce que l’utilisation des terres a changé en raison de la mise en œuvre de la Technologie ?
  • Oui (Veuillez remplir les questions ci-après au regard de l’utilisation des terres avant la mise en œuvre de la Technologie)
Les divers types d'utilisation des terres au sein du même unité de terrain: :

Non

Terres cultivées

Terres cultivées

  • Cultures annuelles
  • Cultures pérennes (non ligneuses)
Cultures annuelles - Précisez les cultures:
  • cultures oléagineuses - arachide
  • céréales - maïs
  • légumineuses et légumes secs - fèves
  • plantes à racines et à tubercules - patates douces, igname, taro, colocase, autres
Cultures pérennes (non ligneuses) - Précisez les cultures:
  • bananier/plantain/abaca
  • canne à sucre
  • pois congo
Est-ce que les cultures intercalaires sont pratiquées?

Oui

Si oui, précisez quelles cultures sont produites en culture intercalaire:

pois congo et patates douces

Terres improductives

Terres improductives

Précisez:

Le sol a été trop dégradé par les pratiques culturales désherbées / labourées et est devenu improductif.

3.4 Approvisionnement en eau

Approvisionnement en eau des terres sur lesquelles est appliquée la Technologie:
  • pluvial

3.5 Groupe de GDT auquel appartient la Technologie

  • agroforesterie
  • mesures en travers de la pente
  • réduction des risques de catastrophe fondée sur les écosystèmes

3.6 Mesures de GDT constituant la Technologie

pratiques agronomiques

pratiques agronomiques

  • A2: Matière organique/ fertilité du sol
pratiques végétales

pratiques végétales

  • V1: Couverture d’arbres et d’arbustes
  • V2: Herbes et plantes herbacées pérennes
structures physiques

structures physiques

  • S1: Terrasses
Commentaires:

A2: Le vétiver peut être coupé et utilisé comme paillage/mulching
V1: La Croix Rouge Suisse combine le terrassement progressif à vétiver avec le reboisement.

3.7 Principaux types de dégradation des terres traités par la Technologie

érosion hydrique des sols

érosion hydrique des sols

  • Wt: perte de la couche superficielle des sols (couche arable)/ érosion de surface
  • Wg: ravinement/ érosion en ravines
  • Wm: mouvements de masse/ glissements de terrain
  • Wo: effets hors-site de la dégradation
dégradation hydrique

dégradation hydrique

  • Ha: aridification
  • Hs: changement de la quantité d’eau de surface
  • Hg: changement du niveau des nappes phréatiques (eaux souterraines) et des aquifères
  • Hp: baisse de la qualité des eaux de surface
Commentaires:

Hg: supposition

3.8 Prévention, réduction de la dégradation ou réhabilitation des terres dégradées

Spécifiez l'objectif de la Technologie au regard de la dégradation des terres:
  • réduire la dégradation des terres
  • restaurer/ réhabiliter des terres sévèrement dégradées
Commentaires:

Idéalement la technique serait appliquée pour prévenir la dégradation, mais à Haiti la Croix Rouge Suisse l'utilise comme mesure pour réduire la dégradation des terres et pour restaurer des terres sévèrement dégradées

4. Spécifications techniques, activités, intrants et coûts de mise en œuvre

4.1 Dessin technique de la Technologie

Spécifications techniques (associées au dessin technique):

Pour implémenter cette technologie, il faut d’abord mesurer la pente moyenne. Ceci est fait avec un instrument appelé "niveau A". En plaçant un pied du niveau A en amont dans les sens de la pente du terrain et en soulevant le pied inférieur, le niveau A doit être placé en position horizontale. La pente correspond à p = h / l * 100, pour p = pente, h = distance entre le pied aval du niveau A et le sol, et l = distance entre les deux pieds du niveau A. La pente moyenne définit la distance entre les lignes de vétiver. Plus la pente est raide, plus la distance est petite.

Auteur:

Régis et Roy

Date:

1999

Spécifications techniques (associées au dessin technique):

Après avoir calculé la pente moyenne du terrain, on peut commencer par le piquetage en courbe de niveau. Le piquetage permet de matérialiser les courbes de niveau le long desquelles seraient plantés les vétivers. Il consiste à planter des piquets pour établir un alignement dans le sens de la pente de l'amont vers l'aval. Le premier piquet est placé en amont de la parcelle. Le placement des autres piquets est fonction de la pente moyenne du terrain (ici : 50% 7m). Cet alignement forme la ligne de base. Une foi que la ligne de base a été fait, on continue avec le piquetage des courbes de niveaux. Ceci est fait aussi avec le niveau A.

Auteur:

Régis et Roy

Date:

1999

Spécifications techniques (associées au dessin technique):

Dans une troisième étape, il faut creuser des canaux (env. 30cm de profondeur) sur les lignes de courbes de niveau matérialisées par le piquetage. Avec le matériel enlevé, de buttages sont formé en aval des canaux. Les boutures de vétiver sont plantées sur les buttages à chaque 10-15cm.

Auteur:

Joana Eichenberger

Date:

03/10/2017

Spécifications techniques (associées au dessin technique):

Il est conseillé de laisser un espace d’env. 40cm dans chaque ligne (voir dessin). Ces espaces a) facilitent le passage quand le vétiver sera haut et b) laissent un peu d'eau échapper des canaux (s'il y a trop d'eau accumulé dans les canaux, il y a le risque que les buttages rompent). 60cm en aval des lignes de vétiver, des plants d'arbres forestiers ou fruitiers sont plantés à chaque 3m. Après environ trois mois les racines du vétiver sont assez profondes. En fonction du degré de la dégradation de la pente, les exploitants des terres peuvent commencer à cultiver l’espace entre les vétivers.

Auteur:

Joana Eichenberger

Date:

29/06/2018

4.2 Informations générales sur le calcul des intrants et des coûts

Spécifiez la manière dont les coûts et les intrants ont été calculés:
  • par entité de la Technologie
Précisez l'unité:

ligne de vetiver

Précisez les dimensions de l'unité de terrain (le cas échéant):

200m

autre/ monnaie nationale (précisez):

HTG

Indiquez le taux de change des USD en devise locale, le cas échéant (p.ex. 1 USD = 79.9 réal brésilien): 1 USD = :

62,0

Indiquez le coût salarial moyen de la main d'œuvre par jour:

200 HTG par personne et jour

4.3 Activités de mise en place/ d'établissement

Activité Calendrier des activités (saisonnier)
1. Si necessaire: deboiser le terrain
2. Mesurer la pente avec le niveau A et calculer la distance nécessaire entres les lignes de vétiver
3. Piqueter les courbes de niveau (mettre un piquet à chaque 3m) Il faut faire la mise en place pendent la période de pluie pour que le vétiver puisse bien pousser --> mars/avril.
4. Creuser un canal suivant les courbes de niveau piquetés mars/avril
5. Planter les plants de vétiver tout les 10-15cm sur les tas de terre au-dessous du canal mars/avril
6. Planter les plants d'arbres tout les 3m au-dessous des ligne à vétiver mars/avril

4.4 Coûts et intrants nécessaires à la mise en place

Spécifiez les intrants Unité Quantité Coûts par unité Coût total par intrant % du coût supporté par les exploitants des terres
Main d'œuvre Main d'oeuvre non qualifiée jours-personnes 20,0 200,0 4000,0 100,0
Main d'œuvre Main d'oeuvre qualifiée jours-personnes 5,0 1000,0 5000,0
Equipements Machette pièces 1,0 5,0 5,0 100,0
Equipements Pioches pièces 3,0 5,0 15,0 100,0
Equipements Niveau A pièces 1,0 5,0 5,0 100,0
Equipements Houe pièces 5,0 5,0 25,0 100,0
Matériel végétal Plants de vétiver bouture 2000,0 2,0 4000,0
Matériel végétal Plants d'arbres bouture 67,0 50,0 3350,0
Coût total de mise en place de la Technologie 16400,0
Coût total de mise en place de la Technologie en dollars américains (USD) 264,52
Si le coût n'est pas pris en charge à 100% par l'exploitant des terres, indiquez qui a financé le coût restant:

La main d'oeuvre non-qualifiée est fournis par les Organisations Communautaires de Base. La Croix Rouge Suisse offre un techicien (main d'oeuvre qualifiée). Les équipements (binettes, pioches,...) sont fournis par les main-d'oeuvres ou par les OCBs. Les boutures de vétiver et d'arbres sont fournis par la communauté.

4.5 Activités d'entretien/ récurrentes

Activité Calendrier/ fréquence
1. Replanter les boutures mortes 2 fois par ans
2. Colmatage des brèches 2 fois par ans
3. Verifier si les rampes vont bien Au début une foi par mois, après, quand la structure sera bien établie, 1 fois tous les 3 mois.
4. cultiver normalement à partir de trois mois après l'implémentation

4.6 Coûts et intrants nécessaires aux activités d'entretien/ récurrentes (par an)

Spécifiez les intrants Unité Quantité Coûts par unité Coût total par intrant % du coût supporté par les exploitants des terres
Main d'œuvre l'exploitant de terre et sa famille (contrôle mensuel, 1/2 jour de travail pour 200m) jours-personne 6,0 200,0 1200,0 100,0
Main d'œuvre Replanter les boutures mortes et colmatage des brèches (2 fois par an en totalisent 5 journées de travail pour 20 personnes) jours-personnes 100,0 200,0 20000,0 100,0
Equipements houe pièces 1,0 5,0 5,0 100,0
Matériel végétal Plants de vétiver qui doivent être remplacés après période pluvieuse (5%) bouture 65,0 2,0 130,0
Matériel végétal Plants de vétiver qui doivent être remplacés après période sèche (40%) bouture 533,0 2,0 1066,0
Coût total d'entretien de la Technologie 22401,0
Coût total d'entretien de la Technologie en dollars américains (USD) 361,31
Si le coût n'est pas pris en charge à 100% par l'exploitant des terres, indiquez qui a financé le coût restant:

La main d'oeuvre est fournis par les OCBs. Les équipements (binettes, pioches,...) sont fournis par les main-d'oeuvres ou par les OCBs. Les boutures de vétiver et d'arbres sont fournis par la communauté

Commentaires:

Les coûts dépend beaucoup de la proportion des dégâts et les dégâts dépendent de la météo. Cependant il est recommandé d'implémenter la mesure en période de pluie.
Les exploitants des terre ont les outils nécessaires (les 5 HTG sont budgétée comme coût de dédommagement pour l'utilisation de leurs propres outils).

4.7 Facteurs les plus importants affectant les coûts

Décrivez les facteurs les plus importants affectant les coûts :

1) Main d'oeuvre qualifiée
2) Entretien dépend beaucoup de la météo: s'il pleut trop des ruissellements détruisent les canaux, forment des ravines et enlèvent les vétiver qui ne sont pas suffisamment enracinés. S'il ne pleut pas assez les premières semaines, les vétivers ne peuvent pas former des racines et il faut les remplacer.

5. Environnement naturel et humain

5.1 Climat

Précipitations annuelles
  • < 250 mm
  • 251-500 mm
  • 501-750 mm
  • 751-1000 mm
  • 1001-1500 mm
  • 1501-2000 mm
  • 2001-3000 mm
  • 3001-4000 mm
  • > 4000 mm
Spécifications/ commentaires sur les précipitations:

Les côtés ventilés (versants nord) reçoivent plus de pluie que les côtés sous le vent.

Léogâne a un climat tropical avec une saison des pluies allant d'avril à novembre (avec deux pics en avril-mai et août-octobre et une diminution relative des précipitations en juin et juillet) et une saison sèche de fin novembre à mars. En raison du changement climatique, la saison des pluies a tendance à commencer plus tard qu'auparavant.

Zone agro-climatique
  • subhumide

Température annuelle: 25-27°C

5.2 Topographie

Pentes moyennes:
  • plat (0-2 %)
  • faible (3-5%)
  • modéré (6-10%)
  • onduleux (11-15%)
  • vallonné (16-30%)
  • raide (31-60%)
  • très raide (>60%)
Reliefs:
  • plateaux/ plaines
  • crêtes
  • flancs/ pentes de montagne
  • flancs/ pentes de colline
  • piémonts/ glacis (bas de pente)
  • fonds de vallée/bas-fonds
Zones altitudinales:
  • 0-100 m
  • 101-500 m
  • 501-1000 m
  • 1001-1500 m
  • 1501-2000 m
  • 2001-2500 m
  • 2501-3000 m
  • 3001-4000 m
  • > 4000 m
Indiquez si la Technologie est spécifiquement appliquée dans des:
  • non pertinent

5.3 Sols

Profondeur moyenne du sol:
  • très superficiel (0-20 cm)
  • superficiel (21-50 cm)
  • modérément profond (51-80 cm)
  • profond (81-120 cm)
  • très profond (>120 cm)
Texture du sol (de la couche arable):
  • grossier/ léger (sablonneux)
  • moyen (limoneux)
Texture du sol (> 20 cm sous la surface):
  • grossier/ léger (sablonneux)
  • moyen (limoneux)
Matière organique de la couche arable:
  • faible (<1%)
Si disponible, joignez une description complète du sol ou précisez les informations disponibles, par ex., type de sol, pH/ acidité du sol, capacité d'échange cationique, azote, salinité, etc.

En Haiti cette technologie est appliqué sur des sites déjà très dégradés avec du sol très superficiel. Mais normalement il convient d'avoir un sol d'un minimum de 25cm de profondeur (Régis et Roy 1999).
La technologie peut être appliqué par tout, donc, le sol peut être sablonneux, limneux ou bien argile.

5.4 Disponibilité et qualité de l'eau

Profondeur estimée de l’eau dans le sol:

5-50 m

Disponibilité de l’eau de surface:

moyenne

Qualité de l’eau (non traitée):

faiblement potable (traitement nécessaire)

La salinité de l'eau est-elle un problème? :

Non

La zone est-elle inondée?

Non

5.5 Biodiversité

Diversité des espèces:
  • élevé
Diversité des habitats:
  • élevé

5.6 Caractéristiques des exploitants des terres appliquant la Technologie

Sédentaire ou nomade:
  • Sédentaire
Orientation du système de production:
  • exploitation mixte (de subsistance/ commerciale)
Revenus hors exploitation:
  • moins de 10% de tous les revenus
Niveau relatif de richesse:
  • pauvre
Individus ou groupes:
  • groupe/ communauté
Niveau de mécanisation:
  • travail manuel
Genre:
  • hommes
Age des exploitants des terres:
  • jeunes
  • personnes d'âge moyen
Indiquez toute autre caractéristique pertinente des exploitants des terres:

Age des exploitants des terres: jeunes, personnes d'âge moyen et des personnes âgées.

5.7 Superficie moyenne des terres utilisées par les exploitants des terres appliquant la Technologie

  • < 0,5 ha
  • 0,5-1 ha
  • 1-2 ha
  • 2-5 ha
  • 5-15 ha
  • 15-50 ha
  • 50-100 ha
  • 100-500 ha
  • 500-1 000 ha
  • 1 000-10 000 ha
  • > 10 000 ha
Cette superficie est-elle considérée comme de petite, moyenne ou grande dimension (en se référant au contexte local)?
  • petite dimension
  • moyenne dimension

5.8 Propriété foncière, droits d’utilisation des terres et de l'eau

Propriété foncière:
  • individu, sans titre de propriété
Droits d’utilisation des terres:
  • accès libre (non organisé)
Droits d’utilisation de l’eau:
  • accès libre (non organisé)
  • communautaire (organisé)

5.9 Accès aux services et aux infrastructures

santé:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
éducation:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
assistance technique:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
emploi (par ex. hors exploitation):
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
marchés:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
énergie:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
routes et transports:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
eau potable et assainissement:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
services financiers:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne

6. Impacts et conclusions

6.1 Impacts sur site que la Technologie a montrés

Impacts socio-économiques

Production

production agricole

en baisse
en augmentation
Commentaires/ spécifiez:

Comme les terres étaient trop dégradé, il faut d’abord attendre un peut. Mais en long terme la production agricole augmentera considérablement.

qualité des cultures

en baisse
en augmentation
Commentaires/ spécifiez:

Comme les terres étaient trop dégradé, il faut d’abord attendre un peut. Mais en long terme la qualité des culture augmentera considérablement.

risque d'échec de la production

en augmentation
en baisse

diversité des produits

en baisse
en augmentation

surface de production

en baisse
en augmentation
Disponibilité et qualité de l'eau

disponibilité de l'eau potable

en baisse
en augmentation
Revenus et coûts

revenus agricoles

en baisse
en augmentation
Commentaires/ spécifiez:

Comme les terres étaient trop dégradé, il faut d’abord attendre un peut. Mais en long terme les revenus aéricoles augmenteront.

Impacts socioculturels

sécurité alimentaire/ autosuffisance

réduit
amélioré
Commentaires/ spécifiez:

Comme les terres étaient trop dégradé, il faut d’abord attendre un peut. Mais en long terme la sécurité alimentaire augmentera.

connaissances sur la GDT/ dégradation des terres

réduit
amélioré

Impacts écologiques

Cycle de l'eau/ ruissellement

quantité d'eau

en baisse
en augmentation

qualité de l'eau

en baisse
en augmentation

ruissellement de surface

en augmentation
en baisse

évaporation

en augmentation
en baisse
Sols

humidité du sol

en baisse
en augmentation

couverture du sol

réduit
amélioré

perte en sol

en augmentation
en baisse

accumulation de sol

en baisse
en augmentation

encroûtement/ battance du sol

en augmentation
réduit
Biodiversité: végétale, animale

Couverture végétale

en baisse
en augmentation
Réduction des risques de catastrophe et des risques climatiques

impacts des inondations

en augmentation
en baisse

glissements de terrains/coulées de débris

en augmentation
en baisse
Commentaires/ spécifiez:

Il y a un impact, mais pas encore mesuré

impacts de la sécheresse

en augmentation
en baisse
Commentaires/ spécifiez:

Il y a un impact, mais pas encore mesuré

impacts des cyclones, pluies torrentielles

en augmentation
en baisse
Commentaires/ spécifiez:

Il y a un impact, mais pas encore mesuré

émissions de carbone et de gaz à effet de serre

en augmentation
en baisse

microclimat

détérioré
amélioré
Précisez l'évaluation des impacts sur site (sous forme de mesures):

Les impacts ne sont que des estimations, ils n'ont pas encore été quantifiés.

6.2 Impacts hors site que la Technologie a montrés

disponibilité de l'eau

en baisse
en augmentation

flux des cours d'eau fiables et stables en saison sèche

réduit
en augmentation

inondations en aval

en augmentation
réduit

envasement en aval

en augmentation
en baisse

dommages sur les champs voisins

en augmentation
réduit

dommages sur les infrastructures publiques/ privées

en augmentation
réduit
Précisez l'évaluation des impacts extérieurs (sous forme de mesures):

Les impacts ne sont que des estimations, ils n'ont pas encore été quantifiés.

6.3 Exposition et sensibilité de la Technologie aux changements progressifs et aux évènements extrêmes/catastrophes liés au climat (telles que perçues par les exploitants des terres)

Extrêmes climatiques (catastrophes)

Catastrophes météorologiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela?
tempête tropicale bien
pluie torrentielle locale bien
Catastrophes climatiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela?
sécheresse bien
Catastrophes hydrologiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela?
glissement de terrain très bien
Commentaires:

Les périodes de pluie se décalent (mars-mai --> avril-juin);
Pour les vétiver, les premiers 3 mois sont décisif: il ne peut pas avoir ni trop ni trop peut de pluie. Après ces trois mois, la sécheresse n'a près-que plus d'impact.
"On a eu pas mal de retour des bienfaits trouvés de ces mesures de mitigation. Les communautés l'apprécient beaucoup." (Jean Carls Dessin)

6.4 Analyse coûts-bénéfices

Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts de mise en place (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:

légèrement positive

Rentabilité à long terme:

positive

Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts d'entretien récurrents (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:

légèrement positive

Rentabilité à long terme:

positive

Commentaires:

Si les pentes étaient très dégradées, il faut attendre quelque mois/ans jusque à ce que les exploitant des terres puissent profiter des bénéfices des rampes vivantes.

6.5 Adoption de la Technologie

  • 1-10%
De tous ceux qui ont adopté la Technologie, combien d'entre eux l'ont fait spontanément, à savoir sans recevoir aucune incitation matérielle, ou aucune rémunération? :
  • 0-10%

6.6 Adaptation

La Technologie a-t-elle été récemment modifiée pour s'adapter à l'évolution des conditions?

Oui

autre (précisez):

conditions du terrain

Spécifiez l'adaptation de la Technologie (conception, matériaux/ espèces, etc.):

La Crox Rouge Suisse avait essayé cette technologie en utilisant la canne à sucre au lieu du vétiver. Mais puisque le vétiver fait des racines plus profondes et puisqu' il est plus résistant contre les périodes sèches, la CRS a abandonné la variation avec la canne à sucre.
Si le terrain est trop dégradé il faut pas faire des longue lignes de rampe vivante avec toujours la même distance ente une et l'autre (voyez la photo sous description). Il faut s'adapter au terrain.

6.7 Points forts/ avantages/ possibilités de la Technologie

Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue de l'exploitant des terres
matière végétal pour faire le paillage
rétention des sédiments
augmentation de l'humidité du sol
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé
créer des plaines au niveau des montagnes
réduction d'erosion
amélioration de la fertilité du sol

6.8 Faiblesses/ inconvénients/ risques de la Technologie et moyens de les surmonter

Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue de l’exploitant des terres Comment peuvent-ils être surmontés?
Les exploitants des terres pensent que cette technologie provoque une réduction de surface Il faut faire la sensibilisation, montrer les bénéfices de la technologie, comme p.ex. la productivité qui augmente.
l’implémentation de la technologie donne beaucoup de travail Montrer que des autres technologies (p.ex. des terrassement progressives aux pierres sèches) donne encore plus du travail
Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé Comment peuvent-ils être surmontés?
La technique avec l'herbe vétiver dépend de la pluie et en conséquence elle est plus vulnérable que la technologie avec les pierres sèches. La technologie à pierres sèches est seulement appliqué où il y a des pierres sur place. Autrement l'achat des pierres et leur transport coûterait trop.

7. Références et liens

7.1 Méthodes/ sources d'information

  • visites de terrain, enquêtes sur le terrain

visite d'une mise en place avec un technicien

  • interviews/ entretiens avec les spécialistes/ experts de GDT

entretiens avec le spécialiste de GDT de la Crois Rouge Suisse en Haïti

Quand les données ont-elles été compilées (sur le terrain)?

28/09/2017

7.2 Références des publications disponibles

Titre, auteur, année, ISBN:

Regis, G., & Roy, A. L. (1999). Manuel pratique de conservation des sols d'Haiti.

Disponible à partir d'où? Coût?

https://haiti-gestion-durable-de-leau.ht/IMG/pdf/marndr_manuelpratiqueconservationdessolshaiti1999.pdf

Titre, auteur, année, ISBN:

Regis, G., & Roy, A. L. (1999). Manuel pratique de conservation des sols d'Haiti.

Disponible à partir d'où? Coût?

https://haiti-gestion-durable-de-leau.ht/IMG/pdf/marndr_manuelpratiqueconservationdessolshaiti1999.pdf

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