Près du village de Diboly-Foulbé, une combinaison de cordons pierreux associés à des haies vives et de gabions a été choisie pour faire face à un important problème d’érosion hydrique. Ces mesures font partie d’un système de bassin versant avec comme principal cours d’eau un tributaire du fleuve Sénégal appelé la Falémé. Les gabions ont été disposés en aval dans les ravins en vue de piéger les sédiments transportés depuis la partie amont et d’arriver à un comblement progressif des ravins. En conséquence, les terres qui étaient dégradées sont en train d’être réhabilitées, ce qui permet leur remise en culture. En amont, les cordons pierreux (décrits dans le QTSEN11) ralentissent la vitesse du ruissellement et empêchent l’érosion hydrique de repartir.
But de la technologie: En 1982, des populations vivant dans cinq villages différents de part et d’autre du fleuve Sénégal, qui marque la frontière entre le Sénégal et le Mali, ont fait le constat que l’érosion hydrique était devenue une menace importante pour leurs infrastructures (routes, cimetières, écoles, et habitations). Elles décidèrent d’entreprendre des actions d’atténuation en commençant par la mise en place d’une association dénommée ALAEF. Dans un premier temps, il a été organisé 2 voyages d’étude sur des sites qui avaient été confrontés à des problèmes similaires. Grâce aux connaissances acquises et avec l’appui des services tech-niques, les ouvrages mentionnés plus haut ont été mises en place.
Activités d'établissement / maintenance et intrants: Au début, toutes les activités ont été entièrement financées grâce à des contributions des populations locales. Plus tard, en plus des services techniques, elles ont reçu un soutien financier d’une organisation de fermiers suisses et une as-sistance technique d’un jeune étudiant-chercheur belge. C’est cet étudiant qui a introduit l’idée d’associer la haie vive au cordon pierreux. Bien plus tard, l’association ALAEF a considéré que le temps était venu d’assumer une plus grande autonomie et c’est une des principales raisons pour lesquelles aucun financement extérieur n’a plus été demandé.
Environnement naturel / humain: Cette technologie a été mise en place dans une zone semi-aride caractérisée par trois principaux types d’utilisations des terres : cultures pluviales, points d’eau pour l’abreuvement (la Falémé et les mares temporaires) et les zones de pâturage. Une importante déforestation a conduit à une érosion hydrique intense entraînant une perte de couche arable et la formation de ravins.
ສະຖານທີ່: Kidira, Tambacounda, ຊີນີໂກ
ຈໍານວນ ພື້ນທີ່ ທີ່ໃຊ້ ເຕັກໂນໂລຢີ ທີ່ໄດ້ວິເຄາະ:
ການແຜ່ກະຈາຍຂອງເຕັກໂນໂລຢີ:
ຢູ່ໃນເຂດປ່າສະຫງວນທີ່ບໍ?:
ວັນທີຂອງການປະຕິບັດ: 10-50 ປີ ຜ່ານມາ
ປະເພດຂອງການນໍາສະເໜີ
ລະບຸ ປັດໃຈ ນໍາເຂົ້າ ໃນການຜະລີດ | ຫົວໜ່ວຍ | ປະລິມານ | ຕົ້ນທຶນ ຕໍ່ຫົວໜ່ວຍ (CFA) | ຕົ້ນທຶນທັງໝົດ ຂອງປັດໃຈຂາເຂົ້າ ໃນການຜະລິດ (CFA) | % ຂອງຕົ້ນທຶນທັງໝົດ ທີ່ຜູ້ນໍາໃຊ້ທີ່ດິນ ໃຊ້ຈ່າຍເອງ |
ແຮງງານ | |||||
Travail | Gabion | 1.0 | 180.0 | 180.0 | 100.0 |
ອຸປະກອນ | |||||
Outils | Gabion | 1.0 | 200.0 | 200.0 | 100.0 |
Nourriture | Gabion | 1.0 | 42.0 | 42.0 | 100.0 |
Location de voiture | Gabion | 1.0 | 188.0 | 188.0 | 100.0 |
ວັດສະດຸກໍ່ສ້າງ | |||||
Fil de fer (achat et tissage) | Gabion | 1.0 | 210.0 | 210.0 | 100.0 |
ຕົ້ນທຶນທັງໝົດ ໃນການຈັດຕັ້ງປະຕິບັດ ເຕັກໂນໂລຢີ | 820.0 | ||||
ຄ່າໃຊ້ຈ່າຍທັງໝົດ ສຳລັບການສ້າງຕັ້ງເຕັກໂນໂລຢີ ເປັນສະກຸນເງີນໂດລາ | 1.64 |
Meilleures cohésion sociale entre les villages de chaque côté de la frontière Sénégal / Mali
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