Comme tout le Niger, le département de Mayahi dans la partie sud-centrale du pays se caractérise par un environnement naturel austère caractérisé par de faibles précipitations, variable dans l'espace et le temps, et des températures élevées, avec une tendance à augmenter du plus en raison des effets des changements climatiques, accentuent l'aridité de la région. À 3,1%, la croissance de la population est très élevée, la pression sur les ressources naturelles a également fortement augmenté et l'insécurité alimentaire chronique affecte régulièrement la majorité de la population.
Le mil et le niébé sont les principaux produits agricoles de la région, mais en raison de la pression démographique, les terres arables sont pratiquement exploitées. Par conséquent, la sécurité alimentaire ne peut être obtenue que grâce à une production accrue.
La variété de niébé IT90K-372-1-2 est de nature génétique lignée et a été développé en 1990 par l’Institut Internationale de l’Agriculture Tropicale (IIAT) basée à Ibadan au Nigeria. Elle a un cycle de développement de 60 à 70 jours avec un plant à port semi-érigé et une floraison étalée. Le rendement potentiel de la IT90K-372-1-2 est de 1.2 à 1.5 tonne par ha. Les grains sont de couleur blanche avec un nœud de couleur rouge. Cette variété est résistante à la sécheresse (Iso-hyète 300–600 mm), tolérante au puceron mais sensible aux striga, aux thrips et aux bruches. Elle pousse aussi bien sur les terres fertiles que sur les terres dégradées. Son cycle s’adapte également bien avec la pluviométrie, particulièrement dans les régions à déficit pluviométrique chronique. Grâce à sa capacité de fixation symbiotique de l’azote atmosphérique, l’insertion du niébé dans les rotations culturales permet de combler les besoins en engrais azoté des cultures subséquentes (Bationo et al., 1990). Cette variété a été inscrite dans le catalogue des variétés améliorées du Niger en 2010 par l’Institut National de Recherche Agronomique du Niger (INRAN).
La période de semis recommandée est la première quinzaine du mois de juillet. Le champ doit être bien labouré de façon à favoriser un bon développement des racines. Dans les zones à sols plus fragiles et enclins à l’érosion, il est conseillé adoptez le labour minimum ou le non-labour. Trois graines doivent être semé par poquet pour être démariez à 2 plants/pied deux semaines après semis. Ce dernier ce fait dans un trou profond de 2,5 à 5 cm sur billons ou à plat selon le type de préparation de sol effectué. Il est utilisé environ 20 kg/ha de graines de IT90K-372-1-2 avec un écartement de 75cmx20 cm. Cette variété n’est pas trop exigeante en engrais azoté parce que comme toute variété du niébé, elle fixe l’azote contenu dans l’air au moyen des nodosités que renferment ses racines. Il est cependant indispensable de l’appliquer en petite quantité (environs 15 kg/ha d’azote) au démarrage sur les sols pauvres. Un excès d’azote entraîne une faible production des graines et une forte croissance végétative. On recommande environ 30 kg de P/ha sous forme de Supa pour la production de niébé afin d’aider la culture à bien noduler pour fixer l’azote atmosphérique. Le désherbage à la houe est la méthode la plus couramment utilisée par les paysans, il se fait une première fois deux semaines après semis et une seconde fois 4–5 semaines après le semis pour garder le champ exempt d’adventices.
Le niébé contribue pour une part substantielle à combler les besoins alimentaires des populations dans les pays tropicaux (Bressani 1997). La variété IT90K372-1-2 est appréciée des producteurs en raison de la taille de ses grains (grosse), de la couleur de leurs graines (blanche) et du goût.
Localização: Mayahi, Maradi, Níger
Nº de sites de tecnologia analisados: 10-100 locais
Difusão da tecnologia: Uniformemente difundida numa área (approx. 0,1-1 km2)
Em uma área permanentemente protegida?:
Data da implementação: 2014
Tipo de introdução
Especifique a entrada | Unidade | Quantidade | Custos por unidade (FRANC CFA) | Custos totais por entrada (FRANC CFA) | % dos custos arcados pelos usuários da terra |
Mão-de-obra | |||||
semis à récolte | H-jours | 20,0 | 1250,0 | 25000,0 | 100,0 |
Material vegetal | |||||
semences | kg | 15,0 | 500,0 | 7500,0 | |
Fertilizantes e biocidas | |||||
fumure organique | charette | 40,0 | 200,0 | 8000,0 | 100,0 |
fongicide | sachet | 1,0 | 500,0 | 500,0 | 100,0 |
Engrais | kg | 75,0 | 300,0 | 22500,0 | 100,0 |
Custos totais para a implantação da tecnologia | 63'500.0 | ||||
Custos totais para o estabelecimento da Tecnologia em USD | 102.92 |
Especifique a entrada | Unidade | Quantidade | Custos por unidade (FRANC CFA) | Custos totais por entrada (FRANC CFA) | % dos custos arcados pelos usuários da terra |
Mão-de-obra | |||||
semis à récolte | H-jours | 20,0 | 1250,0 | 25000,0 | 100,0 |
Material vegetal | |||||
semences | kg | 15,0 | 500,0 | 7500,0 | |
Fertilizantes e biocidas | |||||
Fumure organique | charette | 40,0 | 200,0 | 8000,0 | 100,0 |
Fongicide | sachet | 1,0 | 500,0 | 500,0 | 100,0 |
Emgrais | kg | 75,0 | 300,0 | 22500,0 | 100,0 |
Custos totais para a manutenção da tecnologia | 63'500.0 | ||||
Custos totais de manutenção da Tecnologia em USD | 102.92 |
Quantidade anterior à GST: 108kg
Quantidade posterior à GST: 606kg
La production agricole est multipliée par 5.6
les semences améliorées (1,000 F CFA / kg) sont plus chères que les semences locales (500 F CFA / kg)
Quantidade anterior à GST: moyenne de 43,200 FCFA/an
Quantidade posterior à GST: moyenne de 240,000 FCFA/an
Les revenus agricoles sont multipliés par 5.5