A Ouagadougou, la demande en légumes frais ne cesse de croître avec la croissance démographique. Des légumes, différents selon la saison, sont cultivés en planches étroites dans le bas fond de Boulmiougou, en aval et autour du barrage. Dans la zone, des arbres fruitiers et sauvages entrecoupent certaines planches, et permettent au maraîcher de se reposer, ainsi que selon les espèces de cueillir les fruits (manguier, …) ou les feuilles (baobab, …).
Les droits d’utilisation des terres sont compliqués et informels. Il y a des propriétaires qui louent leurs terres de manière informelle aux exploitants, qui leur vendent ou les donnent. Certains maraîchers craignent de perdre les terres qu’ils cultivent, d’autres n’ont pas cette inquiétude car comme c’est un bas-fond inondable, il n’est pas adapté à la construction. Les maraîchers y creusent des puits, et irriguent avec des arrosoirs ou des motopompes, suivant leurs finances et leur surface cultivée. Les plantations d’arbres sur le terrain se fait selon les préférences individuelles et les connaissances du marché. La propriété des arbres plantés n’est pas toujours liée à la propriété de la terre, et même ayant cédé le terrain certains propriétaires y cueillent les fruits des arbres qu’ils ont planté.
Afin de produire les légumes, du fumier est utilisé en début de saison. Lorsque les producteurs de légumes feuilles veulent accélérer leurs cultures pour qu’ils soient prêtes pour les fêtes, périodes avec une forte demande, ils utilisent uniquement de l’urée. Les salades d’avant les fêtes sont appelées « salades accélérées » pour cette raison. Sinon, afin d’augmenter la masse, ils utilisent un engrais NPK.
Le maraîchage permet aux exploitants de générer un revenu sur une petite surface, et en même temps produire de la nourriture pour la ville. Les arbres rafraîchissent et nettoient l’air de la ville, et permettent, en plus des fonctions de production de nourriture, d’amener la biodiversité aux abords de la ville. Pour l’utilisation de pesticides, il n’y a aucun équipement de protection utilisé, malgré le fait que les utilisateurs connaissent certains dangers de leurs produits. Certains producteurs ne savent pas quels pesticides ils utilisent, et d’autres ont des dosages très différents les uns des autres. Aucune limite l’utilisation n’est faite, et des contrôles de résidus sur les produits n’ont pas lieux.
La cultivation de la terre n’est pas un métier facile, mais ceux ayant gagné de l’expérience peuvent en générer un revenu qui permet de soutenir une famille. L’apprentissage du métier se fait principalement de manière informelle, avec des membres de la famille, mais aussi à l’aide de certains cours par le ministère de l’agriculture. Les jeunes cultivateurs n’aiment pas toujours le travail car il ne paye pas directement, et qu’il faut attendre la fin de la culture pour avoir la paye. Mais les producteurs qui sont là depuis plusieurs décennies sont contents du travail, car il leur a permis de construire leur maison, ainsi que d’envoyer tous leurs enfants à l’école. Ces dernières années, les prix des légumes ont augmenté, et les vendeuses de légumes viennent directement acheter la production sur le terrain.
Местоположение: Boulmiougou, Ouagadougou, Буркина Фасо
Число исследованных участков, где применяется Технология: отдельный участок
Пространственное распространение Технологии: примененяется точечно/ на небольших участках
На постоянно охраняемой территории?:
Продолжительность применения Технологии: более 50 лет назад (традиционная)
Тип внедрения/ применения
Опишите затраты | Единица | Количество | Затраты на единицу (Francs CFA Ouest Africain) | Общая стоимость на единицу (Francs CFA Ouest Africain) | % затрат, оплаченных землепользователями |
Оплата труда | |||||
Creusage de puit | par puit | 2,0 | 250000,0 | 500000,0 | 100,0 |
Посадочный материал | |||||
Plantation d'arbres, boutures, semis... | Piece | 100,0 | 10,0 | 1000,0 | 100,0 |
Общая стоимость запуска Технологии | 501'000.0 | ||||
Общие затраты на создание Технологии в долларах США | 945.28 |
De plus en plus de légumes sont produits, car la demande s’élève.
Les arbres sont aussi ébranchés pour l'utilisation de bois.
Comme les parcelles sont petites et cultivées individuellement, chaque producteur choisit ses propres cultures, ce qui augmente la diversité.
La demande est élevée, et la production permet de gagner un bon salaire sur une petite surface.
La sécurité alimentaire de Ouagadougou est augmentée, car les légumes y sont produit sur place au lieu d’être importés.
Les droits ne sont pas toujours très clairs, et certains producteurs craignent de perdre leurs terres si le propriétaire veut y construire quelque chose. Il n'y a pas de clarté pour les maraîchers.
Les pesticides sont utilisés par certains producteurs de manière dangereuse, et les emballages lancés dans la rivière. La rivière est eutrophique en raison de l'utilisation d'engrais.
Les innombrables puits utilisés pour l'irrigation des cultures des légumes baissent la nappe phréatique.
L'irrigation en surface, sans mulch, augmente l'évaporation.
Grace à l'irrigation.
Diminuée par les arbres
Par la présence des arbres.
La présence de pesticides et de fertilisants solubles dans la nappe est à vérifier. Vu leur usage non contrôlé et la manière d'irriguer avec les motopompes, leur présence dans la nappe est a présumer.