Cette méthode de produire des plants à racines nues du Baobab (Adansonia digitata) est utilisée là où les conditions de climat et de site sont favorables (régions humides, sols riches en nutriments).
Les principales sept activités nécessaires à la mise en place de cette technologie sont :
•la récolte ou l’achat des semences ;
•le traitement des semences ;
•la préparation des planches ;
•le semis ;
•l’entretien des plantules ;
•la commercialisation ;
•la préparation des plants avant plantation.
Les semences sont soit récoltées dans la nature, soit obtenues à partir du Centre National des Semences Forestières (CNSF) du Burkina Faso.
Le traitement des semences se fait à l’aide de l’acide sulfurique à raison de deux litres d’acide sulfurique pour trois kg de semences. Ce traitement accélère la germination et/ou obtient une germination plus régulière.
Les travaux à effectuer pour la préparation des planches sont :
i)le tracé du périmètre de la planche à l’aide d’une corde et de piquets sur une longueur de 10m et une largeur de 1 m ;
ii)le creusage (30 à 40 cm de profondeur) et l’apport du fumier pour enrichir le sol. À titre indicatif, on peut utiliser deux brouettées de fumier pour une planche de 10 m² ;
iii)la cultivation du sol pour le rendre friable pour favoriser la croissance des racines et l’aplanissement de la planche et l’arrosage avant le semis.
Les semis se font dans les sillons espacés de 5 à 10 cm et ayant une profondeur de 1 à 2 cm. Généralement, on trace 4 à 5 sillons sur chaque planche. 1 ou 2 graines sont disposées à chaque 1 ou 2 cm au long du sillon. Il faut 1 kg de semences pour un hectare.
L’entretien des plantules consiste à désherber la planche régulièrement pour éviter de la concurrence avec les adventices et à déposer une couche de « mulch » pour réduire l’évaporation et la perte des nutriments. Il faut arroser abondamment une fois le matin et une fois le soir. Quatre arrosoirs ou seaux d’eau pour une planche de10 m². Quand les plants ont 30 à 50 cm de hauteur et s’ils sont trop serrés, il faut les démarier de façon à conserver un plant tous les 5 à 10 cm.
La commercialisation se fait directement sur site à raison de 500 FCFA par plant pour les populations locales et 1 000 FCFA pour les non-résidents, soit une moyenne de 750 FCFA/plants.
La préparation des plants avant plantation consiste à diminuer la quantité d’eau à apporter aux plants (1 fois par jour) à compter de deux semaines avant la date de plantation pour améliorer leurs capacités d’enracinement et résilience aux conditions climatiques dans le champ. Les plants qui ne seront pas commercialisées tout de suite sont gardées sur le site et contribue à améliorer le potentiel ligneux de la pépinière. A la veille de la plantation, il faut arroser abondamment la planche. Les plants sont arrachés le jour de la plantation pour les remettre aux acheteurs. L’arrachage des plants consiste à creuser la terre en évitant de blesser les tiges ou les racines. Tailler les racines à l’aide d’un sécateur ou d’un couteau tranchant.
Ensuite les plants d'essence forestière sont utilisés pour les activités de restauration du couvert végétal et l’amélioration des revenus des exploitants.
Les intrants majeurs nécessaires à la mise en place de cette technologie sont les semences, l’acide sulfurique, l’eau et les outils champêtres.
Il y a plusieurs avantages de la technologie de production des plants à racines nues avec l’espèce baobab (Adansonia digitata) : il permet une croissance rapide des plants (leur évolution est plus lente dans les pots) et les coûts de production sont moins élevés dans la mesure où il n’y a pas de dépenses liées à l’achat des pots. Par ailleurs ensuite la plantation de baobab très rentable car elle permet les cultures intercalées aux arbres (par exemple du sorgho, maïs, arachide et niébé)
Les exploitants affirment que la production du baobab contribue à améliorer leurs revenus. Ils estiment qu’un pied de baobab procure plus de revenus qu’un pied de manguier dont seulement les fruits sont commercialisables. En effet, les feuilles du baobab et la pulpe sont utilisées dans l’alimentation des ménages tandis que les graines sont utilisées pour la production de plants.
Местоположение: Makognadougou (Commune de Koumbia), Région des Hauts-Bassins (Province du Tuy), Буркина Фасо
Число исследованных участков, где применяется Технология: отдельный участок
Пространственное распространение Технологии: примененяется точечно/ на небольших участках
На постоянно охраняемой территории?: Нет
Продолжительность применения Технологии: 1998
Тип внедрения/ применения
Опишите затраты | Единица | Количество | Затраты на единицу (н/п) | Общая стоимость на единицу (н/п) | % затрат, оплаченных землепользователями |
Оплата труда | |||||
Entretien des plantules | Mois | 5,0 | 10000,0 | 50000,0 | 100,0 |
Оборудование | |||||
Brouette | Pièce | 1,0 | 20000,0 | 20000,0 | 100,0 |
Tuyau | Pièce | 1,0 | 30000,0 | 30000,0 | 100,0 |
Arrosoir | Pièce | 1,0 | 3000,0 | 3000,0 | 100,0 |
Bidon | Pièce | 5,0 | 1000,0 | 5000,0 | 100,0 |
Посадочный материал | |||||
Pioche | Pièce | 2,0 | 2000,0 | 4000,0 | 100,0 |
Pelle | Pièce | 2,0 | 2000,0 | 4000,0 | 100,0 |
Semence | kg | 1,0 | 850,0 | 850,0 | 100,0 |
Acide sulfurique | Litre | 1,0 | 1000,0 | 1000,0 | 100,0 |
Удобрения и ядохимикаты | |||||
Fumier | Brouettée | 700,0 | 1000,0 | 700000,0 | 100,0 |
Другие | |||||
Eau | Fût | 80,0 | 75,0 | 6000,0 | |
Общая стоимость запуска Технологии | 823'850.0 | ||||
Общие затраты на создание Технологии в долларах США | 1'355.02 |
Опишите затраты | Единица | Количество | Затраты на единицу (н/п) | Общая стоимость на единицу (н/п) | % затрат, оплаченных землепользователями |
Оплата труда | |||||
Entretien des plantules | Mois | 5,0 | 10000,0 | 50000,0 | 100,0 |
Другие | |||||
Eau | Fût | 80,0 | 75,0 | 6000,0 | 10,0 |
Общая стоимость поддержания Технологии | 56'000.0 | ||||
Общие затраты на поддержание Технологии в долларах США | 92.11 |