Labour suivant les lignes ou courbes de niveau [Congo]
- Création :
- Mise à jour :
- Compilateur : UNCCD PRAIS
- Rédacteur : –
- Examinateur : –
Entité concernée: Congo
Précisez si la technologie indiquée dans le modèle, ou une partie de cette technologie, est protégée par des droits de propriété intellectuelle: Non
Voir les sections
Développer tout Réduire toutInformations générales
Informations générales
Titre des bonnes pratiques:
Labour suivant les lignes ou courbes de niveau
Pays:
Congo
Entité concernée:
Congo
Droits de propriété intellectuelle
Précisez si la technologie indiquée dans le modèle, ou une partie de cette technologie, est protégée par des droits de propriété intellectuelle:
Non
Classification
Utilisation courante des terres sur le site
- Cultures
- Terrains forestiers
- Habitat humain
Contribution aux mesures de la DDTS
- Prévention
- Atténuation
- Adaptation
Contribution aux objectifs stratégiques
- Améliorer les conditions de vie des populations touchées
- Améliorer les conditions des écosystèmes touchés
- Générer des bénéfices à l’échelle mondiale grâce à une mise en œuvre efficace de la Convention
Liens avec les autres thèmes relatifs aux meilleures pratiques
- Renforcement des capacités et sensibilisation
- Participation, collaboration et réseautage
Spécifications
Section 1. Contexte de la meilleure pratique : conditions du cadre (environnement naturel et humain)
Brève description de la meilleure pratique
La technologie sur le Labour suivant les lignes ou courbes de niveau est beaucoup plus pratiquée dans les zones en pente ou montagneuses. Les cultures de terrasses sont construites sur le flanc des pentes et généralement suivant les courbes de niveau. La distance entre les terrasses varie en fonction du type de sol, des cultures, des précipitations et du degré de la pente. Pour une pente de 1 à 2%, l’espacement entre les terrasses peut atteindre 60 m, tandis que pour une pente de 8%, cette distance ne dépasse pas 15 m. L’aménagement de terrasses est simple: les versants sont divisés en plates-formes horizontales, plus ou moins écartées les unes des autres. On travaille en déblai à l’amont de l’axe de la future terrasse. En remblai, à l’aval. Les terres de remblai sont soutenues, à l’aval, soit par un mur de pierres sèches, soit par une pente gazonnée
Cette technologie a pour principaux avantages de :
freiner l’eau de ruissellement qui descend la pente ;
retenir l’eau pour irriguer le sol ;
protéger directement le sol ;
améliorer la structure du sol.
La technologie a contribué à atténuer les effets de l’érosion pluviale sur les populations vulnérables, en général, et sur la dégradation des terres et des bas-fonds utilisés pour l’agriculture rurale, en particulier.|
Site
Le site est dans la forêt de Bangou situé à 220 km de Brazzaville (District de Kindamba, Département du Pool)|
Si le lieu a des limites clairement définies, spécifier son extension en hectare:
39063.0
Estimation de la population vivant sur le site:
12160.0
Brève description de l’environnement naturel du site
Climat subéquatorial humide, caractérisé par une longue saison de pluies qui dure 9 mois, de septembre à mai, séparée par une petite saison sèche de deux mois, de février à mars avec une pluviométrie moyenne annuelle de 1400 mm et la température moyenne annuelle est autour de 25°C en saison de pluie et de 22°C en saison sèche |
Site constitué des collines en forme des crêtes inaccessibles entre les sommets des collines et les fonds des vallées où coulent les rivières. Présence des petits ruisseaux qui s’assèchent quand il n’y a pas de pluie. Les pentes de ces collines très abruptes sont constituées des blocs de pierre aboutissant parfois à des grottes (Dzouari et Mbiri) qui coulent dans les grottes respectivement sur environ 500 et 1000 mètres)
Deux types de sols : les sols ferralitiques et les sols ferrugineux tropicaux. Les premiers sont ceux rencontrés au Nord, à l’Ouest, au Sud et au Sud Est, ils sont argileux ou argilo-sableux avec très peu de limon et de sable grossier, sa structure est correcte et la porosité est moyenne. Les seconds se trouvant à l’Est et au Nord Est sont sablo-argileux ou finement sableux avec très peu de limon et une dominance de sable fin. Chimiquement, ces sols argileux sont assez médiocres.|
Conditions socio-économiques dominantes des personnes vivant sur ou à proximité du site
Le revenu mensuel est de 53% compris entre 0 et 100 000 FCFA, une taille moyenne d’un ménage est de 5,52, La capacité de dépense individuelle est de 18 116 FCFA, ce qui correspond à une dépense individuelle journalière de 604FCFA. Taux de pauvreté estimé à 50,7 % de la population totale.
La majorité de terres utilisées appartiennent aux clans. Mais les non autochtones louent les terrains agricoles auprès des propriétaires fonciers
Les principales activités économiques sont des cultures vivrières comme le maïs, manioc, haricot, etc, mais pour compléter leurs revenus largement insuffisants, certains ménages ont des activités nombreuses si bien que la diversification est forte, plus de 70% de la population active pratiquent de l’agriculture et les 30% sont dans les activités rurales non agricoles (ARNA)|
Sur la base de quel critère/indicateur(s) (sans relation avec la stratégie) la pratique proposée et technologie correspondante ont-elles été considérées comme « meilleures »?
L’avantage de cette technologie est qu’il ya un frein dans l’évolution des érosions car les terrains en pente sont exposés aux érosions ce qui entraine une dégradation de la fertilité du sol, ceci entraine une incidence économique auprès des agriculteurs. Dans ce site cette technologie permet de gérer de manière durable des terres. Les deux critères identifiés en rapport à la pratique sur le Labour suivant les lignes ou courbes de niveau sont le souci d’économie et le développement durable.|
Section 2. Problèmes abordés (causes directes et indirectes) et objectifs de la meilleure pratique
Principaux problèmes abordés par la meilleure pratique
La pression démographique engendrée par l’afflux des non autochtones à la recherche des terres cultivables déclenche ou encourage la dégradation des terres et la déforestation, les mauvaises pratiques utilisées par les populations ne permettent pas de prévenir et d’atténuer la dégradation des terres cultivées dans ce site.|- Prévention de la dégradation des terres
- Augmentation des rendements par hectare |-Mauvaise gestion des terres (perte de fertilité des sols, non respect la jachère et cycles culturaux)
-Rendement des cultures par hectare|Malgré cette surexploitation, les données ont révélé que populations locales demeurent pauvres par référence au seuil de pauvreté déterminé par la méthode du coût des besoins essentiels sur la base d’un seuil calorifique normatif de 558 F CFA / jr. Puisqu’elles ne vivent qu’avec 166 F CFA / jr pour le chasseur et de 208 F CFA / jr pour l’agriculteur. Cette pauvreté qui se traduit par un faible de revenu et des faibles rendements agricoles dues aux mauvaises techniques
Décrivez les principaux problèmes liés à la dégradation des terres abordés par la meilleure pratique
La détérioration de la fertilité du sol : la pression démographique provoque des dommages environnementaux irréversibles. La technologie au labour suivant les lignes ou courbes de niveau freine l’eau de ruissellement qui descend sur la pente et elle favorise la reconstitution de la fertilité des sols et la succession de la végétation étant bien assurée. La pratique utilisée maintient le sol, empêche l’évolution des érosions, accumule les sédiments et améliore la fertilité des sols en matière organique (effets sur la structure du sol), ce qui facilite la culture durable et renforce la composition des sols.|
Précisez les objectifs de la meilleure pratique
Gérer durablement les terres |-Améliorer les conditions de vie des populations locales
-Aider les agriculteurs à réduire l’érosion des sols et à retenir davantage d’eau dans leurs champs|-Diminuer l’exposition aux risques de dégradation des terres
-Utiliser les pratiques de conservation qui préservent les ressources naturelles |-Améliorer la fertilité du sol et l’infiltration de l’eau
-Valoriser la promotion de l’utilisation de nouvelles technologies
Section 3. Activités
Brève description des principales activités, par objectif
-Restauration des terres dégradées et amélioration de la fertilité des sols|Appui les efforts de réduction durable de la pauvreté grâce à la protection et à la conservation des ressources naturelles
-Organisation de campagnes de sensibilisation
-Sélection et vulgarisation des cultures adaptées|Ouverture et entretien des pistes agricoles
-Création des marchés locaux
-Pratique de l’élevage bovin et vulgarisation de l’utilisation du fumier de ferme
-Vulgarisation des techniques de production pour une meilleure productivité
Brève description et caractéristiques techniques de la technologie
Contexte
Les épisodes de troubles de l'ordre public au Congo au cours des deux dernières décennies ont entraîné la destruction des infrastructures rurales. La perte de ces infrastructures et de leurs équipements ont eu des impacts négatifs sur l’agriculture et la foresterie. En effet, le District de Kindamba à travers la forêt de Bangou est resté le premier producteur de produits vivriers dans le Pool. A Bangou, l’afflux de la population en provenance de Brazzaville à la recherche d’un refuge a exercé une pression sur les ressources naturelles pour leur survie.
Description
Située à 220 km de Brazzaville, la forêt de Bangou couvre une superficie de 39 063 hectares. Dans cette zone, l’agriculture est soumise à des risques très élevés principalement par la mauvaise pratique culturale. Les différentes analyses réalisées dans le cadre de la synthèse sur le diagnostic environnemental dans le département du Pool menées par l’apedd (2008-2009) ont montré qu’une grande variété de processus de dégradation des terres est en cours dans cette forêt ; et que la terre est sérieusement dégradée. Dans cette localité, les méthodes des bonnes pratiques de lutte contre les érosions, de prévention des risques et restauration des sites dégradés ne sont pas en prise en compte. La technologie de labour suivant les courbes de niveau a pour avantage d’une part de récupérer la plus grande quantité d’eau possible nécessaire à l’irrigation du sol et d’autre part, les rebords des sillons formant de petites buttes s’opposent à l’écoulement des eaux pouvant provoquer à l’érosion des sols. L’aménagement de terrasses est simple et que la distance entre ceux-ci varie en fonction du type de sol, de cultures et du degré de pente. Malgré des superficies cultivables peu importantes et une main-d’œuvre jeune et disponible, leurs activités agricoles ne couvrent que 47% d’hectares de terres cultivables. Avant dans la zone, Les technologies utilisées ont été rudimentaires et n’ont pas permis de favoriser les exportations agricoles.
-Sillons du labour
-Courbe de niveau
-Espacement entre les terrasses peut atteindre 60 m
-Distance entre les terrasses varie en fonction du type de sol ou des cultures et ne dépassant pas 15m
-Terrasses construites sur le flanc des pentes
-Plates-formes horizontales
Section 4. Institutions/acteurs impliqués (collaboration, participation, rôle des parties prenantes)
Nom et adresse de l’institution développant la technologie
En 2008, l’équipe de l’Association pour l’environnement et le développement durable (apedd) a organisé un diagnostic participatif dans le site de le foret de Bangou|BP : 3162, Tél 00(242) 05528 43 38/05538 79 43
é-mail : apedd_congo@yahoo.fr Brazzaville-Congo
La technologie a-t-elle été développée en partenariat ?
Oui
Dressez la liste des partenaires :
1. Populations locales
Précisez le cadre de promotion de la technologie
- Initiative locale
- Initiative nationale – non gouvernementale
La participation des parties prenantes locales, y compris des OSC, a-t-elle été recherchée au cours du développement de la technologie ?
Oui
Dressez la liste des parties prenantes locales:
1.Populations locales
2. Sociétés forestières
3. Associations d’environnement locales
Précisez le rôle des parties prenantes ci-dessus dans la conception, l’introduction, l’utilisation et la maintenance de la technologie, le cas échéant.
Le rôle des parties prenantes est d’une importance capitale dans le processus de mise en œuvre de cette technologie, selon leur catégorie, elles ont pris part dans sa mise en œuvre. Pendant et après la mise en place de ce projet, les populations locales ont amélioré leurs capacités de gestion de leurs activités à travers l’application de cette nouvelle technologie.
Plus spécifiquement, le projet a permis aux populations locales de mettre en place un système d’alerte précoce à l’érosion pluviale et hydrique afin de les préparer à prévenir et à réduire les impacts néfastes de pluies.|
La population vivant sur ou à proximité du site a-t-elle été impliquée dans le développement de la technologie?
Oui
Par quels moyens?
- Approches participatives
Analyses
Section 5. Contribution à l’impact
Décrivez les impacts sur site (les deux principaux impacts par catégorie)
-Préservation des espèces menacées forestières de disparition
-Augmentation de la productivité agricole
- Évaluation des impacts économiques, sociaux dans le site
- Expansion de la production agricole n’a pas d’impact négatif sur les érosions hydriques.|
-Augmentation des terres culturales
-Maitrise de la technique sur le labour suivant les lignes ou courbes de niveau
-Augmentation de la fertilité des sols
-Augmentation de la productivité des ressources de base et la conservation de la biodiversité
Augmentation des rendements par hectare de l’arac
-Amélioration des capacités de production des populations locales
-Développement des activités génératrices de revenus
-Prévalence de pauvreté diminue grâce à une meilleure sécurité alimentaire et aux revenus des ventes des produits.
- Vulgarisation sur les bonnes pratiques de lutte contre les érosions, de prévention des risques et restauration des sites dégradées|
- Protection des ressources en sols
- Augmentation de la biodiversité et de la couverture végétale
Décrivez les deux principaux impacts hors site (dans les environs)
- Développement et vulgarisation des technologies
- Communication de l’information entre les agriculteurs et les populations locales.
-Transfert de technologie dans les autres zones du district ;
- Augmentation de la production dans la localité
Impact sur la biodiversité et le changement climatique
Décrivez:
Les sols de la forêt de Bangou sont à la base d’une chaîne alimentaire complexe et productive qui recycle les éléments nutritifs et assurent le changement dans les systèmes de productions (choix des cultures, etc.). Cette forêt joue un rôle important de frayères pour l’habitat des mammifères, les papillons, les reptiles, etc. Les conséquences de la perte de cette biodiversité ont été réduites à 75%. La stabilisation de sol a augmenté sa productivité. Du point de vue de la biodiversité, la pression sur le sol par l’augmentation démographique a de plus en plus diminuée, conséquence il y a eu conservation et protection de la biodiversité. Dans le site l'augmentation de la production a permis la réduction de la pression sur les produits de cueillette et de chasse qui étaient désignés comme prioritaires, et la nouvelle technologie a introduit des pratiques culturales moins épuisantes pour les sols.|
L’adaptation peut être définie comme une anticipation des effets négatifs du changement climatique et l’adoption de mesures appropriées pour prévenir ou empêcher les dommages qu’ils pourraient provoquer. Dans cette localité, l’utilisation du labour suivant les courbes de niveaux a été considérée comme une pratique d’adaptation au changement dans la mesure où elle a apporté une réponse à la variabilité climatique.
Dans le site, la nouvelle technologie sur le labour suivant les courbes de niveaux a aidé les agriculteurs à réduire l’érosion des sols et à retenir davantage de l’eau dans leurs champs. En retenant les résidus de cultures, en aménageant/ pratiquant les courbes de niveau ou pseudo-labour et en mélangeant les cultures, les agriculteurs parviennent à améliorer la fertilité du sol et l’infiltration de l’eau. Les billons cloisonnés piègent l’eau de pluie et les eaux de ruissellement érosives dans les champs, ce qui améliore l’activité biologique des sols et les sols eux-mêmes. Cette technique protège les sols, accroit la fertilité du sol, conserve l’eau, augmente le rendement des cultures et réduit la variabilité du rendement. Cependant, il revient aux agriculteurs de pouvoir s’adapter à cette nouvelle technologie, lorsqu’on sait que le paysan est réfractaire aux nouvelles technologies. Dans cette option, les compagnes de sensibilisation devront être menées pour lutter contre la pauvreté afin de permettre à cette population pauvre de s’adapter au changement, car la pauvreté est un obstacle majeur qui peut empêcher les agriculteurs de la zone de s’adapter au changement climatique.|
Dans cette zone, les effets de changements climatiques se manifestent par les catastrophes écologiques comme l’ensablement des rivières, les inondations, les érosions, la perturbation du rythme des saisons de pluies, etc.. avec pour conséquence des répercussions sur la santé tant humaine que végétale. Dans ce site, la pratique de la nouvelle technologie sur le labour suivant les courbes de niveaux a augmenté les superficies cultivables. Les cultures sur brûlis pratiquées sont pointées du doigt comme étant responsables en grande partie de l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre et donc du réchauffement climatique.
En effet, ces dernières années, le constat fait révéler que ces manifestations ci-dessus citées ont relativement diminué sinon n’existent plus. Cette nouvelle technologie a contribué à l’'atténuation des érosions qui a engendré l'amélioration de la productivité agricole dans cette localité. De plus, la revegetalisation des terres suite à cette technologie a permis d’absorber une quantité importante de CO2|
Une analyse coût-avantage a-t-elle été réalisée?
Une analyse coût-avantage a-t-elle été réalisée? :
Oui
Précisez:
Dans le site, les études effectuées sur l’analyse coûts-avantages ont révélé que la technologie basée sur le labour suivant les courbes de niveaux est bénéfique pour la majorité de aux agriculteurs travaillant sur les pentes de terrain, ainsi que d’autres pratiques visant à conserver des éléments de la biodiversité naturelle qui sont vulnérables, menacés ou qui ont une valeur économique. L’analyse du coût a été étudiée sur la base de la préservation de la biodiversité et à l’atténuation des effets de l’érosion pluviale sur les populations vulnérables. Avec l’utilisation de la nouvelle technologie, on a noté une nette augmentation significative du rendement à l’hectare qui se situe autour de 4 à 7 tonnes. Cette technologie sur l’aménagement en courbes de niveau tend à la réduction de l’érosion et stérilisation des terres. |
Section 6. Adoption et caractère transposable
La technologie a-t-elle été diffusée/introduite sur d’autres sites?
La technologie a-t-elle été diffusée/introduite sur d’autres sites? :
Oui
Où?
District de Boko, Département du Pool|
Des mesures d’incitation ont-elles été mises en place pour faciliter le lancement de la technologie?
Des mesures d’incitation ont-elles été mises en place pour faciliter le lancement de la technologie?
Oui
Précisez le type de mesure d’incitation:
- Mesures d’incitation financières (telles que des taux préférentiels, aide d’État, subventions, dons, prêts, etc.)
Pouvez-vous identifier les trois principales conditions ayant favorisé la réussite de la meilleure pratique/technologie présentée?
Technologie permettant aux populations locales (agriculteurs) de mettre en place un système d’atténuation des érosions pluviale et hydrique
Transposable avec une adaptation importante
Technologie moins coûteuse basée uniquement sur le traçage des courbes de niveaux
Populations locales réduisant certains impacts néfastes provoqués par les eaux de pluies
Réplication
Selon vous, la meilleure pratique/technologie proposée peut-elle reproduite, y compris avec un certain degré d’adaptation?
Oui
Si oui, à quel niveau?
- Local
- National
- Sous-régional
Section 7. Leçons tirées
Liées aux ressources humaines
L’implication des communautés locales à la base pour la mise en œuvre de la technologie a été une réussite du projet|La technologie sur le labour en courbe de niveau se développe en raison de nombreux acteurs impliqués dans le projet|L’approche collective/participative utilisée dans le projet a constitué un cadre particulièrement utile pour résoudre les problèmes de développement rural (actions de conservation de l’environnement)
Liées aux aspects financiers
La pratique de la technologie accroît les opportunités de revenus des populations locales et réduit la pauvreté dans les ménages vivant sur le site|Les coopératives et associations de développement de la zone revitalisent les circuits locaux de commercialisation en produits agricoles comme banane, arachide, haricot, légumes|Les populations vivant hors site ayant servi de main d’œuvre bénéficient de cette technologie pour l’amélioration de leurs capacités financières
Liées aux aspects techniques
a réussite de la technologie s’est appuyée intégralement sur une approche participative socialement équitable basée sur les techniques de lutte contre les érosions|La meilleure pratique sur le labour en courbe de niveau contribue à réduire la vulnérabilité des cultures agricoles face aux conséquences actuelles des érosions hydriques|Les techniques de gestion visant à protéger les cultures contre les érosions hydriques sont maitrisées
Liens et modules
Développer tout Réduire toutLiens
Aucun lien
Modules
Aucun module trouvé