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Approches
Inactif

La participation communautaire à la restauration des terres à grande échelle pour le programme de la Grande Muraille Verte d’Afrique [Niger]

approaches_2909 - Niger

État complet : 97%

1. Informations générales

1.2 Coordonnées des personnes-ressources et des institutions impliquées dans l'évaluation et la documentation de l'Approche

Personne(s) ressource(s) clé(s)

Spécialiste GDT:
Spécialiste GDT:

Sacande Moctar

moctar.sacande@fao.org

Direction des Politiques et des Ressources Forestières

Italie

Nom du projet qui a facilité la documentation/ l'évaluation de l'Approche (si pertinent)
FAO-Action Against Desertification
Nom du ou des institutions qui ont facilité la documentation/ l'évaluation de l'Approche (si pertinent)
Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO) - Italie

1.3 Conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées

Le compilateur et la(les) personne(s) ressource(s) acceptent les conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées:

Oui

2. Description de l'Approche de GDT

2.1 Courte description de l'Approche

L'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (la FAO) a employé une démarche participative pour restaurer des terres dégradées au Sahel à grande échelle. Les communautés ont joué un rôle essentiel dans l’exécution du programme. Dans le cadre de l'Initiative de la Grande Muraille Verte, des espèces d’arbres indigènes, des arbustes et des graminées fourragères ont été plantés dans les terres agro-sylvo-pastorales pour répondre aux besoins et aux préférences des communautés, tout en assurant que les espèces et les variétés végétales seront toutes appropriées aux conditions écologiques.

2.2 Description détaillée de l'Approche

Description détaillée de l'Approche:

L’approche a été mise en oeuvre dans le cadre du programme ‘Action contre la désertification’ de la FAO (ACD) dans l'Initiative de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel (IGMVSS). Cette initiative panafricaine vise à lutter contre la dégradation des terres et contre les effets du changement climatique et de la désertification, et à remédier à l'insécurité alimentaire et à la pauvreté. L’IGMVSS rassemble plus de 20 pays africains ainsi que des agences internationales, des instituts de recherche et des organisations de la société civile et des communautés locales. A travers la IGMVSS, la vision d'une Grande Muraille Verte en Afrique est de créer une mosaïque d’interventions dans l’utilisation durable des terres et des territoires productifs, s’étendant sur l’Afrique du Nord, le Sahel et l’Afrique orientale.
La participation des communautés dans l’initiative de restauration de la Grande Muraille Verte se fait par par une approche axée sur la population pour la gestion des terres de parcours, qui place les communautés au centre des efforts. Elle met l’accent sur les espèces végétales qui assurent leur subsistance. Plus précisément, il s’agit d’une sélection d’essences, d’arbustes et de graminées locales bien adaptés, ayant démontré une résistance à la sécheresse et une utilité dans la restauration des terres dégradées. Les communautés villageoises décident des secteurs à planter et des espèces végétales à exploiter pour l’alimentation, le fourrage et comme plantes médicinales. Il y a aussi des plantes qui produisent des biens présentant un intérêt économique pour les marchés locaux, nationaux et même internationaux, tels que la gomme arabique (obtenue de l’Acacia senegal) par exemple.
Sur le plan technique l’Action contre la désertification de la FAO (ACD) appuie l’application d’activités de restauration des terres en fournissant d’équipements et en renforçant les capacités techniques et fonctionnelles des individus, des communautés, et des organisations spécialisées en matière de techniques de restauration et de la gestion durable des terres.
Les trois principaux objectifs de cette approche sont les suivants :
a) Lutter contre la pauvreté
b) Lutter contre la faim
c) Améliorer la résilience au changement climatique
L’approche de restauration comporte les cinq étapes suivantes :
• Les communautés : les besoins et les moyens nécessaires pour la restauration sont déterminés par le biais de consultations approfondies avec les communautés.
• La recherche : des semences de bonne qualité sont mises à disposition pour la multiplication d’une végétation rentable, adaptée aux conditions locales et riche en biodiversité.
• La procédure opérationnelle : sont assurées des procédures opérationnelles efficaces, y compris la préparation et la gestion des terres, la régénération naturelle assistée et la plantation et le semis.
• Le suivi : le rendement des espèces est évalué, ainsi que les activités communautaires telles que l’entretien et la gestion des terrains restaurés.
• Le renforcement des capacités : les capacités des techniciens des villages sont mises à jour par rapport aux techniques de collecte des semences forestières et des techniques de pépinière, l’ensemencement, l’entretien et la gestion des terrains restaurés, et la valorisation des productions végétales, la commercialisation et la gestion d’entreprises locales.

2.3 Photos de l'approche

Remarques générales concernant les photos:

Les photos ont été prises dans le contexte du projet de la FAO GCP/INT/157/EC: Action Contre la Désertification. Celui-ci est une initiative du Groupe des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, mis en oeuvre par la FAO et ses partenaires avec le soutien financier de l'Union européenne dans le cadre du 10ième Fonds européen de développement (FED).

2.4 Vidéos de l'Approche

Commentaire, brève description:

https://www.youtube.com/watch?v=qVcMSeXZnJI
Dans les dix prochaines années, 50 millions de personnes risquent d’être forcées d'émigrer en raison de phénomènes liés à la désertification, résultant du changement climatique et de l’épuisement des ressources naturelles. L’Action Contre la Désertification, une initiative du Groupe des États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique est mise en œuvre par l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture avec le soutien financier de l’Union européenne. Son objectif est de réhabiliter la productivité de forêts et de territoires dégradés, et d’accroître la résilience des populations au changement climatique dans 6 pays faisant partie de la Grande Muraille Verte en Afrique, ainsi qu'au Haïti aux Caraïbes et aux îles Fidji dans le Pacifique.

Date:

02/12/2015

Lieu:

Rome

Nom du vidéaste:

© FAO

Commentaire, brève description:

https://www.youtube.com/watch?v=prl1eaSvQCQ&feature=youtu.be
La restauration des terres dégradées au Sahel a pour effet de remettre en état leur productivité en créant des débouchés économiques dans une région où les migrations se sont accentuées. Dans le cadre du programme ‘Action Contre la Désertification’ de la FAO, ces efforts sont en cours d’expansion dans six pays africains. La dégradation des terres autour du Sahara n'est pas encore irréversible.

Date:

18/07/2016

Lieu:

Rome

Nom du vidéaste:

© FAO

2.5 Pays/ région/ lieux où l'Approche a été appliquée

Pays:

Niger

Région/ Etat/ Province:

Tillabery, Dosso et Tahoua

Autres spécifications du lieu :

Au Niger, la IGMVSS couvre les huit régions du pays. À présent l’Action Contre la Désertification (ACD) de la FAO travaille dans les trois régions de Tillabery, Dosso et de Tahoua, mais l’approche est en cours de s’étendre aux autres cinq régions.

Commentaires:

L’approche de restauration des terres ACD a déjà été déployée avec succès par le biais d’interventions transfrontalières au Niger, au Burkina Faso et au Mali. Cette documentation se concentre sur la région de Tera au Niger.

2.6 Dates de début et de fin de l'Approche

Indiquez l'année de démarrage:

2013

Si l'année précise est inconnue, indiquez approximativement quand l'Approche a démarré:

il y a moins de 10 ans (récemment)

2.7 Type d'Approche

  • fondé sur un projet/ programme

2.8 Principaux objectifs de l'Approche

Les éléments clés et les objectifs de l’approche sont les suivants :
• Planter l’espèce juste à l’endroit juste.
• Pour la restauration des terres, favoriser l’utilisation de semences de bonne qualité provenant de forêts indigènes et de plantes fourragères.
• Assurer la mise à disposition d’une grande variété d’espèces végétales utiles.
• Gérer la régénération naturelle d’espèces et de zones plantées à travers des comités de gestion villageois.
• La mise à jour d’une base de données sur les espèces, qui permettra de tracer le capital génétique, le suivi, la présentation de rapports et l’utilisation ultérieure de données et d’informations.

2.9 Conditions favorisant ou entravant la mise en œuvre de la(des) Technologie(s) appliquée(s) sous l'Approche

normes et valeurs sociales/ culturelles/ religieuses
  • favorise

L’approche est centrée sur les populations, s’appuyant sur la gestion de terre traditionnelle, les connaissances écologiques traditionnelles, et les techniques favorisant l’établissement de plantules telles que les demi-lunes pour la collecte des eaux de pluie.

disponibilité/ accès aux ressources et services financiers
  • favorise

Les individus peuvent acquérir les fonds pour acheter des semences. Pour les terres communautaires, on a besoin d’un financement à des fins de louer des terres afin de produire des variétés végétales ou d’engager de la main-d’œuvre pour s’occuper des plantules.

cadre institutionnel
  • favorise

Une meilleure organisation au niveau local renforce la participation des communautés et leur engagement de réaliser des interventions à grande échelle et au niveau des communautés.

collaboration/ coordination des acteurs
  • favorise

De différents niveaux de collaboration s’imposent, par exemple dans la sélection des terrains et des semences à utiliser, en fonction des besoins spécifiques, et dans la fourniture de main-d’œuvre. La collaboration est essentielle pour atteindre les objectifs souhaités.

cadre juridique (régime foncier, droits d'utilisation des terres et de l'eau)
  • favorise

La sécurisation des droits d’accès aux ressources foncières et hydriques justifie l’investissement dans la reforestation.

cadre politique
  • favorise

Les politiques nationales puissent protéger et assurer l’apport de semences et faciliter l’accès aux ressources naturelles comme la terre. De plus, les politiques de soutien aux activités dans le cadre de la Grande Muraille Verte créent un environnement propice pour ces activités, ainsi permettant leur appui.

gouvernance foncière (prise de décisions, mise en œuvre et application des décisions)
  • favorise

Semblables aux conditions énoncées ci-dessous sur le cadre juridique.

connaissances sur la GDT, accès aux supports techniques
  • favorise

Les connaissances dans le domaine de la GDT contribuent à l’entretien et à la gestion des zones restaurées, afin de pérenniser les activités. Le programme a intégré des activités de GDT traditionnelles et celles qui sont en vigueur dans les régions concernées, comme les techniques de collecte de l’eau telles que le zaï et la demi-lune. En collectant et en stockant les précipitations dans les champs, ces techniques améliorent l’humidité du sol et la croissance des végétaux dans un environnement très sec.

marchés (pour acheter les intrants, vendre les produits) et prix
  • favorise

L’accès aux marchés et le renforcement des capacités économiques des communautés leur permettront de participer activement à la restauration des terres, surtout si les produits végétaux génèrent des revenus, de façon à faciliter les commerces locales.

charge de travail, disponibilité de la main-d'œuvre
  • favorise

La disponibilité de main-d’oeuvre permet la collecte des semences forestières, les activités en pépinière, la plantation des végétaux, et l’entretien et la gestion des zones restaurées. La plupart des travaux est réalisée par les femmes qui préparent les terres et prennent la direction de la plantation.

3. Participation et rôles des parties prenantes impliquées dans l'Approche

3.1 Parties prenantes impliquées dans l'Approche et rôles

  • exploitants locaux des terres / communautés locales

Les bénéficiaires du projet comptent actuellement 116.000 personnes (plus de la moitié étant des femmes), âgées de 15 à 70 ans. Les participants sont des villageois, parmi lesquelles des agriculteurs, des bergers, des guérisseurs traditionnels et des herboristes. Chaque village cible possède son comité de gestion établi pour la mise en œuvre de l'Initiative de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel (IGMVSS). Les communautés locales fournissent des terres et de la main-d’œuvre. Les techniciens villageois reçoivent une formation en technologies pour la restauration à grande échelle des terres dégradées de sorte qu’ils puissent être autosuffisants au terme de la période de financement.

1. Définir les besoins et les préférences quant aux espèces végétales, et les objectifs pour la restauration des terres dans les zones dégradées.
2. Ils sont formés à la collecte de semences et à la production de plantules dans les pépinières villageoises.
3. Les communautés impliquées ont également participé au suivi et à l’évaluation réguliers des parcelles.
4. Participation à des ateliers, notamment pour aboutir à un accord sur les plans de travail.
5. Les communautés ont constitué également une source de connaissances écologiques profondes.
6. Soutenir des projets au moyen de contributions en nature sous forme de main-d’oeuvre et de terrain.
7. Représentation au comité directeur.

  • organisations communautaires

Chaque village cible possède son comité de gestion établi pour les activités dans le cadre de la IGMVSS.

Les organisations communautaires ont contribué en fournissant des terres et de la main-d’œuvre, ainsi que des techniciens pour être formés en technologies pour la restauration à grande échelle des terres dégradées, afin d’atteindre l’autosuffisance à la fin du projet.
Gérer les sites d’intervention et les produits qui en résultent, comme le fourrage.
Collaborer avec les autorités locales et nationales.

  • Spécialistes de la GDT/ conseillers agricoles

Appuyer l’identification des terrains requis pour la restauration, les semences, et gérer la restauration.

  • chercheurs

Les centres nationaux de semences

1. S’occuper de la disponibilité de semences de bonne qualité pour la collecte.
2. Assurer une diversité génétique reflétant des variétés d’espèces indigènes.

  • ONG

organisations locales non-gouvernementales (ONG) et communautaires

Les ONGs locales ont été formées aux activités de restauration des terres. Les ONGs ont également joué un rôle déterminant dans les discussions sur la transposition des approches à plus grande échelle et sur le soutien politique pour intégrer la gestion durable des terres.

  • secteur privé

Approvisionnement d’équipements et de matériel nécessaires à la gestion durable des terres.

Principalement des activités liées à l’approvisionnement en biens et services.

  • gouvernement local

Autorités locales et nationales dans les pays concernés

1. Assurer la gestion technique et la gestion de l’équipe opérationnelle
2. Mobiliser les communautés
3. Les autorités font partie du comité directeur.

  • gouvernement national (planificateurs, décideurs)

1. Le Ministère de l’Environnement et du Développement durable.
2. l’Agence nationale de la Grande Muraille Verte
3. Centre national Semences forestières
4. Les autorités locales (i.e. mairies) impliquées dans les régions de Tillabery, de Dosso et de Tahoua.

  • organisation internationale

Les Jardins botaniques royaux de Kew (Angleterre)

Assistance technique, connaissances et ressources d’information botaniques, identification des espèces prioritaires pour la Grande Muraille Verte.

3.2 Participation des exploitants locaux des terres/ communautés locales aux différentes phases de l'Approche
Participation des exploitants locaux des terres/ communautés locales Spécifiez qui était impliqué et décrivez les activités
initiation/ motivation interactive Les savoirs locaux et les besoins et les aspirations des communautés ont constitué le pilier du projet. Des ateliers organisés dans les villages et des questionnaires ont été engagés pour mener des consultations approfondies auprès des communautés au sujet de répertorier et de privilégier les espèces végétales en fonction des besoins, y compris la vitesse de production, et en fonction des connaissances et des attentes individuelles. L’engagement et l’adhésion des communautés étaient indispensables pour démarrer les activités, puisqu’elles devraient s’engager à fournir du terrain et des services en nature. Les villages ont été sélectionnés en fonction de notamment la motivation et la détermination des communautés à participer dans les activités de restauration et dans les structures et les organisations communautaires.
planification interactive Des plans détaillés ont été élaborés avec les communautés avant la mise en oeuvre, pour se mettre d’accord sur le choix des dates d’ensemencement ou de plantation, l’utilisation de techniques traditionnelles et la préparation des sols.
mise en œuvre interactive La mise en place a été effectuée en collaboration active avec les communautés qui ont offert bénévolement leurs savoirs traditionnels locaux et de la main d’oeuvre en faveur des activités. Cette mise en place repose sur les procédures initiales sur la sélection et la hiérarchisation des espèces végétales, la planification des activités, et ensuite les travaux pour la préparation des sols, l’installation de pépinières et la transplantation.
suivi/ évaluation interactive Les techniciens des villages qualifiés ont réalisé le suivi et la collecte de données sur le terrain sur la survie et la croissance des plantules en collaboration avec les communautés et les institutions techniques.

3.3 Diagramme/ organigramme (si disponible)

Description:

Le processus communautaire.

Auteur:

Le projet Action Contre la Désertification (ACD)

3.4 Prises de décision pour la sélection de la Technologie/ des Technologies

Indiquez qui a décidé de la sélection de la Technologie/ des Technologies à mettre en œuvre:
  • tous les acteurs concernés dans le cadre d'une approche participative
Expliquez:

Il s’agit d’une initiative locale qui se sert des connaissances traditionnelles de l’écologie et des espèces végétales à fonctions multiples, ayant des bénéfices reconnus par les communautés, pour la restauration des terres.
La participation des communautés, les modes de vie et les préférences, ainsi qu’une analyse prudente des paysages écologiques font l’objet d’un examen minutieux et sont mis en correspondance avec des interventions appropriées. Bien qu’une approche semblable ait été appliquée par d’autres projets dans la région visée par l’IGMVSS, elle n’a pas été formellement diffusée à un plus vaste public.

Spécifiez sur quelle base ont été prises les décisions:
  • l'évaluation de connaissances bien documentées en matière de GDT (prises de décision fondées sur des preuves tangibles)?
  • les résultats de recherches?
  • expériences et opinions personnelles (non documentées)

4. Soutien technique, renforcement des capacités et gestion des connaissances

4.1 Renforcement des capacités/ formation

Une formation a-t-elle été dispensée aux exploitants des terres/ autres parties prenantes?

Oui

Spécifiez qui a été formé:
  • exploitants des terres
  • personnels/ conseillers de terrain
Si pertinent, spécifiez le genre, l'âge, le statut, l'ethnie, etc.

En 2017, 100 petits exploitants agricoles ont été formés aux techniques de la Régénération Naturelle Assistée. 40 producteurs ont été formés à la collecte de semences forestières et fourragères, à la cultivation de plantules dans des pépinières villageoises, et à la gestion des sites plantés.

Formats de la formation:
  • cours
Thèmes abordés:

Les centres nationaux de semences forestières ont dispensé une formation technique aux villages sur la collecte de semences de bonne qualité dans des zones prédéterminées. La formation portait sur la production de plantules et sur la gestion participative de forêts. D’autres sujets traités dans le cadre de la formation ont été la valeur ajoutée et le développement de produits végétaux (produits forestiers autres que le bois), la commercialisation et la gestion locale des entreprises pour appuyer les activités rémunératrices.

Commentaires:

En plus des domaines techniques relatifs à la restauration abordés ci-dessus, les formations ont également porté sur l’alphabétisation des adultes, la santé familiale et les normes de nutrition, en collaboration avec des promoteurs spécialisés du secteur rural.

4.2 Service de conseils

Les exploitants des terres ont-ils accès à un service de conseils?

Oui

Spécifiez si le service de conseils est fourni:
  • dans les champs des exploitants?
  • dans des centres permanents
  • ateliers
Décrivez/ commentez:

Afin de réintroduire des végétaux pour la restauration des terres à grande échelle, l’utilisation efficace de semences exige des connaissances biologiques et techniques assez détaillées sur un grand nombre d’espèces végétales, permettant d’organiser la collecte et le stockage de semences et l’établissement des plantules. Pour cette raison, cette approche a eu recours aux compétences des Jardins botaniques royaux de Kew d’Angleterre et de ses centres partenaires des semences forestières, qui ont dirigé la collecte de semences de qualité.

4.3 Renforcement des institutions (développement organisationnel)

Des institutions ont elles été mises en place ou renforcées par le biais de l'Approche?
  • oui, beaucoup
Spécifiez à quel(s) niveau(x), ces institutions ont été renforcées ou mises en place:
  • local
  • régional
  • national
Décrivez l'institution, ses rôles et responsabilités, ses membres, etc.

Institutions : le gouvernement national, les ONGs et les organisations communautaires
Le point d’accès de l’approche est l’appui au gouvernement national, étant l’agence nationale pour la Grande Muraille Verte. Par leur intermédiaire, et fondé sur les objectifs nationaux, le projet évolue vers un niveau décentralisé. Au niveau national, les capacités ont été renforcées dans les domaines de techniques de suivi-évaluation et de l’identification et du traitement des semences.
Les institutions renforcées au niveau local sont les partenaires opérationnels qui réalisent les travaux sur le terrain. Leurs capacités se sont améliorées dans la collecte des semences et les techniques de restauration, et dans le recueil de données.
Au niveau régional la collaboration, la coordination et le partage des connaissances sur les initiatives de la GMV se sont améliorés, aussi bien que l’apprentissage entre pairs.

Précisez le type de soutien:
  • financier
  • renforcement des capacités/ formation
  • équipement
Donnez plus de détails:

Équipements : surtout pour la préparation des plantations et pour la transformation des produits forestiers non ligneux.

4.4 Suivi et évaluation

Le suivi et l'évaluation font ils partie de l'Approche? :

Oui

Commentaires:

Les communautés villageoises participant à la restauration des terres effectuent le suivi régulier. Les activités de suivi comprennent l’évaluation de la survie et de la croissance des plantules et des superficies plantées.

Si oui, ce document est-il destiné à être utilisé pour le suivi et l'évaluation?

Non

4.5 Recherche

La recherche a-t-elle fait partie intégrante de l’Approche?

Oui

Spécifiez les thèmes:
  • sociologie
  • économie/ marketing
  • écologie
Donnez plus de détails et indiquez qui a mené ces recherches:

Au moyen d’un questionnaire, les communautés précisent leurs besoins et leurs préférences par rapport aux espèces et les objectifs de la restauration des terres dans les terrains dégradés de type agro-sylvo-pastoral qu’ils ont sélectionnés. Après avoir analysé les résultats de ces consultations, l’équipe de projet (les chercheurs, les spécialistes de la flore, les centres des semences) les soumet aux communautés en termes de faisabilité, de pertinence et de disponibilité des espèces demandées.
On obtient ainsi une entente générale sur les interventions, les priorités et les plans de mise en oeuvre, où sont définis les rôles et les responsabilités des communautés tout comme des équipes techniques.
1. Recherche sociologique : des recherches antérieures ont été effectuées sur la mixité sociale dans les communautés villageoises, portant sur les variables d’âge, de sexe et de profession pour orienter la sélection des villages et pour assurer l’équilibre de l’échantillon.
2. Recherche dans les domaines de l’économie et de la commercialisation : ces recherches pluridimensionnelles ont traité les besoins et priorités économiques des communautés, mais aussi les modalités d’ajouter de la valeur aux produits forestiers non ligneux. Les chercheurs ont classé les données de l’utilisation de plantes fournies par les personnes interrogées selon la base de données botaniques administrée par les Jardins royaux de Kew (Angleterre) (‘Economic Botany Data Collection’). Ces données ont aidé à décider des espèces végétales et de les hiérarchiser en fonction des besoins communautaires.
3. Recherche écologique : l’initiative de la GGV s’intéresse davantage à des zones arides soumises à des défis posés par la sécheresse. Par conséquence, la recherche écologique visait à identifier les espèces végétales appropriées à ces conditions, en association à des technologies traditionnelles de gestion des terres et de récupération de l’eau, qui ont été mises au point pour surmonter les déficits hydriques.
Les espèces sélectionnées ont été examinées plus en détail dans des laboratoires afin de vérifier leur aptitude à des régions arides et par la suite d’assurer que des semences de bonne qualité et d’une diversité génétique souhaitée seront utilisées.

5. Financement et soutien matériel externe

5.1 Budget annuel de la composante GDT de l'Approche

Si le budget annuel précis n'est pas connu, indiquez une fourchette:
  • 100 000-1 000 000
Commentez (par ex. principales sources de financement/ principaux bailleurs de fonds):

L’Action Contre la Désertification (ACD) est mise en œuvre par la FAO grâce à un financement de l’Union européenne dans le cadre du dixième Fonds européen de développement (FED). L'Initiative de la Grande Muraille Verte sous ce programme au Niger reçoit environ 1.5 millions de dollars américains pour la durée du projet, qui s’étale sur quatre ans.

5.2 Soutiens financiers/ matériels fournis aux exploitants des terres

Les exploitants des terres ont-ils reçu un soutien financier/ matériel pour la mise en œuvre de la Technologie/ des Technologies?

Oui

Si oui, spécifiez le(s) type(s) de soutien, les conditions et les fournisseurs:

Le financement est nécessaire pour l’achat d’équipements. Les semences ont été fournies. Des essais de semences ont été effectués pour déterminer les types appropriés des végétaux correspondant aux espèces végétales choisies par les communautés.

5.3 Subventions pour des intrants spécifiques (incluant la main d'œuvre)

  • main d'œuvre
Dans quelle mesure Spécifiez les subventions
en partie financé Les communautés locales ont partagé certains travaux, comme offrir le déjeuner pendant la période de plantation.
  • équipement
Spécifiez les intrants subventionnés Dans quelle mesure Spécifiez les subventions
machines en partie financé Le projet a fourni des outils à main et des chariots de transport.
outils en partie financé Les outils nécessaires aux travaux de construction des structures de Gestion des Terres Durables (GDT) et de récupération de l’eau et pour la plantation.
  • intrants agricoles
Spécifiez les intrants subventionnés Dans quelle mesure Spécifiez les subventions
semences en partie financé Une formation a été offerte aux communautés sur la collecte des semences provenant des forêts indigènes. Le projet a ensuite acheté les semences auprès d’eux, en leur donnant ainsi la possibilité de gagner un revenu.
Fumier organique La formation à collecter et produire du composte.
  • matériaux de construction
Spécifiez les intrants subventionnés Dans quelle mesure Spécifiez les subventions
pierres en partie financé Pour des installations de stockage.
Si la main d'œuvre fournie par les exploitants des terres était un intrant substantiel, elle était:
  • récompensée avec un autre soutien matériel
Commentaires:

En partenariat avec le Programme Alimentaire Mondiale il y avait une collaboration en matière de 'Vivres pour la création d'actifs'. En outre le projet a fourni des incitations telles que des formations à créer des jardins potagers.

5.4 Crédits

Des crédits ont-ils été alloués à travers l'Approche pour les activités de GDT?

Non

5.5 Autres incitations ou instruments

D'autres incitations ou instruments ont-ils été utilisés pour promouvoir la mise en œuvre des Technologies de GDT?

Oui

Si oui, spécifiez:

Le renforcement fonctionnel des capacités des communautés villageoises, par exemple dans la gestion des sites restaurés et le développement de produits forestiers.

6. Analyses d'impact et conclusions

6.1 Impacts de l'Approche

Est-ce que l'Approche a autonomisé les exploitants locaux des terres, amélioré la participation des parties prenantes?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Le projet aide les communautés à augmenter la productivité de leurs terres en consultation directe avec eux. Elles bénéficient d’une formation à enregistrer les modifications dans la diversité de la biomasse dans des parcelles et terres communales.

Est-ce que l'Approche a permis la prise de décisions fondées sur des données probantes?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Des améliorations considérables dans l’état des terres ont été enregistrées dans les deux dernières années.

Est-ce que l'Approche a aidé les exploitants des terres à mettre en œuvre et entretenir les Technologies de GDT?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Des formations ont été offertes aux divers aspects, tels que la collecte et la sélection des semences.

Est-ce que l'Approche a amélioré la coordination et la mise en œuvre de la GDT selon un bon rapport coût-efficacité?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Quoique le projet ne finance pas tous les aspects de la GDT, il renforce la viabilité en développant des capacités au sein des communautés, et en réalisant la participation de leurs membres.

Est-ce que l'Approche a mobilisé/ amélioré l'accès aux ressources financières pour la mise en œuvre de la GDT?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

1. D’autres projets de GDT dans la région et aussi le gouvernement on fait appel aux techniciens des villages, en leur versant des rémunérations. 2. Les communautés sont en mesure de vendre des semences indigènes pour la restauration des terres à d’autres projets dans la région, et aux autorités.

Est-ce que l'Approche a amélioré les connaissances et les capacités des exploitants des terres pour mettre en œuvre la GDT?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Par la formation et le renforcement des capacités, par exemple dans le domaine de la préparation des terres à grande échelle pour la plantation et de la sélection des semences.

Est-ce que l'Approche a amélioré les connaissances et les capacités des autres parties prenantes?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

1. Autorités : la formation de techniciens aux outils spécialisés ; formation au suivi-évaluation de la GDT et à l’impact des activités de restauration. 2. Organisations communautaires et autorités locales : les organisations au niveau régional, comme CILSS-Agryhmet, ont également reçu les formations énoncées ci-dessus.

Est-ce que l'Approche a construit/ renforcé les institutions, la collaboration entre parties prenantes?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Les techniciens des villages et les travailleurs en charge de la collecte des semences se sont désormais organisés en un collectif régional pour l’approvisionnement en semences pour la restauration des terres.

Est-ce que l'Approche a atténué les conflits?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Grâce à l’accroissement de la production fourragère, la pression exercée sur d’autres zones de pâturage a légèrement diminué. Au niveau des villages il n'y a pas de groupes défavorisés.

Disadvantaged groups not present at village level.

Est-ce que l'Approche a amélioré l'égalité entre hommes et femmes et autonomisé les femmes et les filles?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

L’approche prend en considération l’égalité entre les sexes. Par exemple, les femmes sont représentées dans chaque comité de gestion villageois.

Est-ce que l'Approche a encouragé les jeunes/ la prochaine génération d'exploitants des terres à s'engager dans la GDT?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Comme les activités de restauration génèrent des revenus, ceci a encouragé les jeunes à envisager la GDT comme une possibilité de générer des revenus.

Est-ce que l'Approche a amélioré les questions foncières et des droits d'utilisation qui entravent la mise en œuvre des Technologies?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Les communautés comprennent à présent l’intérêt à restaurer des terres dégradées, autrefois négligées, et des accords de concession ont été conclus avec les autorités locales. Les communautés locales ont connu une insécurité foncière, mais désormais les autorités locales ont rendu les droits d’accès et d’utilisation aux communautés locales, en leur garantissant que les zones en cours de restauration leur appartiennent. Ceci assure la durabilité de l’approche, puisque les communautés s’estiment propriétaires de leurs investissements.

Est-ce que l'Approche a conduit à améliorer la sécurité alimentaire et/ou la nutrition?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

1. Dans les zones restaurées, l’agriculture permet une production de cultures augmentée. 2. La production de fourrage augmente la production de lait et de viande en raison d’une meilleure alimentation animale.

Est-ce que l'Approche a amélioré l'accès aux marchés?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

1. Les communautés locales vendent des semences et du fourrage à d’autres projets, d’autres autorités et d’autres communautés.

Est-ce que l'Approche a conduit à améliorer l'accès à l'eau et l'assainissement?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Non applicable.

Est-ce que l'Approche a conduit à l'utilisation/ sources d'énergie plus durables?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Non applicable.

Est-ce que l'Approche a amélioré la capacité des exploitants des terres à s'adapter aux changements/ extrêmes climatiques et a atténué les catastrophes liées au climat?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Le but de ce projet est d’accroître la résilience du capital naturel et des populations dans les zones arides, tout en permettant leur adaptation au changement climatique.

Est-ce que l'Approche a conduit à des emplois, des opportunités de revenus?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Dans les opérations de vente de semences, dans la production agricole, et dans les revenus tirés de l’emploi de techniciens.

6.2 Principale motivation des exploitants des terres pour mettre en œuvre la GDT

  • augmenter la production

Une productivité accrue des terres restaurées.

  • augmenter la rentabilité/ bénéfice, rapport coûts-bénéfices

Un rendement amélioré et de meilleures récoltes.

  • réduire la dégradation des terres

Les terres restaurées donnent plus de possibilités aux exploitants des terres.

  • prestige, pression sociale/ cohésion sociale

La restauration des systèmes de production agro-sylvo-pastoraux a favorisé la cohésion sociale entre différents groupes d’utilisateurs et a procuré des avantages.

  • affiliation à un mouvement/ projet/ groupe/ réseaux

Il s’agit d’un désir de faire partie d’une organisation communautaire, ce qui permet également la gestion des terres restaurées.

  • conscience environnementale

La biodiversité accrue, la faune sauvage et les liens avec les cultures et les modes de vie des communautés ont motivé la sensibilisation à l’environnement.

  • coutumes et croyances, morale

Les coutumes et croyances sont liées à la conscience environnementale énoncée ci-dessus. Elles apellent à protéger les espèces sauvages et la biodiversité.

  • améliorer les connaissances et compétences en GDT

Le projet a renforcé les capacités techniques, comme en matière de récupérer de l’eau et de planter des espèces de riz aux endroits justes, ce qui a motivé les communautés à participer à ces activités.

  • atténuer les conflits

L’augmentation de la biomasse dans les systèmes agro-sylvo-pastorales a réduit les conflits entre les éleveurs et les agriculteurs.

6.3 Durabilité des activités de l'Approche

Les exploitants des terres peuvent-ils poursuivre ce qui a été mis en œuvre par le biais de l'Approche (sans soutien extérieur)?
  • oui
Si oui, décrivez de quelle manière:

Les capacités renforcées devraient permettre aux exploitants des terres de continuer les activités sans intervention extérieure. Par exemple, la formation à la collecte de matériel végétal, à les techniques de plantation et à la gestion des parcelles garantit la continuité de ce qui a été mis en oeuvre. En même temps, les capacités acquises restent au sein de la communauté, comme les techniciens des villages qui ont été formés.

6.4 Points forts/ avantages de l'Approche

Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue de l'exploitant des terres
L’approche se fonde sur les connaissances existantes, comme l’utilisation de trous d’ensemencement des zaï.
Des revenus générés par la vente de semences aux autorités et à d’autres exploitants des terres.
Contribuer à la réalisation des objectifs communautaires spécifiques tel que l’augmentation de la couverture forestière.
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé
Le processus de consultation et la confiance mutuelle, développés au fil du temps, aident les populations à adhérer au programme et à se sentir responsables des activités sur le terrain.
Les rétroactions technique et scientifique répondent aux priorités et préoccupations des exploitants des terres en ce qui concerne les objectifs de restauration.
L’implication des populations dans le suivi et la gestion des terrains plantés, du fait qu’elles contribuent leurs terres et leur temps de travail.

6.5 Faiblesses/ inconvénients de l'Approche et moyens de les surmonter

Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue de l’exploitant des terres Comment peuvent-ils être surmontés?
La difficulté à modifier les plans de financement des donateurs. Des consultations fréquentes.
Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé Comment peuvent-ils être surmontés?
L’incapacité à répondre à tous les besoins des bénéficiaires, par exemple l’alimentation en eau en saison sèche, alors que le projet est axé sur la restauration des terres dans des conditions pluviales. Intensifier le dialogue sur des interventions entre les secteurs, notamment avec les bailleurs de fonds en vue d’une approche plus systématique et plus intégrée.
Le manque de souplesse dans la réalisation pour répondre aux demandes des communautés qui apparaissent au cours de la mise en oeuvre de l’approche.

7. Références et liens

7.1 Méthodes/ sources d'information

  • visites de terrain, enquêtes sur le terrain

7.2 Références des publications disponibles

Titre, auteur, année, ISBN:

FAO. 2015. Global guidelines for the restoration of degraded forests and landscapes in drylands: building resilience and benefitting livelihoods. Forestry Paper No. 175. Rome, Food and Agriculture Organization of the United Nations.

Disponible à partir d'où? Coût?

Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'agriculture (FAO)

Titre, auteur, année, ISBN:

Community participation at the heart of Africa’s Great Green Wall Restoration model. Authors: M. Sacande, N. Berahmouni and S. Hargreaves. In Unasylva. Volume 66 2015/3

Disponible à partir d'où? Coût?

Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'agriculture (FAO)

7.3 Liens vers les informations pertinentes disponibles en ligne

Titre/ description:

Action contre la désertification (FAO)

URL:

http://www.fao.org/in-action/action-against-desertification/fr/

Titre/ description:

Building Africa’s Great Green Wall: Restoring degraded drylands for stronger and more resilient communities

URL:

http://www.fao.org/3/a-i6476e.pdf

Titre/ description:

Forest and Landscape Restoration Approach

URL:

http://www.fao.org/3/a-i5212e.pdf

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