Restauration des voies de migration de la faune sauvage dans le désert du Namib [Namibie]
- Création :
- Mise à jour :
- Compilateur : Ibo Zimmermann
- Rédacteur : –
- Examinateurs : Donia Mühlematter, Simone Verzandvoort, Rima Mekdaschi Studer, Joana Eichenberger
NamibRand Nature Reserve
approaches_3286 - Namibie
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- Restauration des voies de migration de la faune sauvage dans le désert du Namib: 2 novembre 2021 (public)
- Restauration des voies de migration de la faune sauvage dans le désert du Namib: 6 octobre 2018 (inactive)
- Restauration des routes de migration du gibier à travers le désert du Namib: 13 avril 2018 (inactive)
- Restoration of game migration routes across the Namib Desert : 23 février 2018 (inactive)
- Restoration of game migrations across Namib Desert: 12 janvier 2018 (inactive)
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Développer tout Réduire tout1. Informations générales
1.2 Coordonnées des personnes-ressources et des institutions impliquées dans l'évaluation et la documentation de l'Approche
Nom du projet qui a facilité la documentation/ l'évaluation de l'Approche (si pertinent)
NamibRand Nature ReserveNom du projet qui a facilité la documentation/ l'évaluation de l'Approche (si pertinent)
Book project: Guidelines to Rangeland Management in Sub-Saharan Africa (Rangeland Management)Nom du ou des institutions qui ont facilité la documentation/ l'évaluation de l'Approche (si pertinent)
Namibia University of Science and Technology ( NUST) - Namibie1.3 Conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées
Quand les données ont-elles été compilées (sur le terrain)?
01/11/2017
Le compilateur et la(les) personne(s) ressource(s) acceptent les conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées:
Oui
2. Description de l'Approche de GDT
2.1 Courte description de l'Approche
Dix-sept anciens propriétaires d’élevages de moutons se sont associés pour créer la réserve naturelle privée la plus grande du monde. L’objectif est de régénérer la biodiversité afin de promouvoir le tourisme de qualité à faible impact ainsi que l’éducation à l’environnement et la recherche. Tous les propriétaires sont membres de l’association de gestion.
2.2 Description détaillée de l'Approche
Description détaillée de l'Approche:
La NamibRand Nature Reserve est une organisation à but non lucratif de la Namibie du sud-ouest. Elle a été fondée en 1984 à l’initiative d’un propriétaire fermier, Albi Brueckner, qui a convenu avec 16 fermiers voisins de gérer en commun leurs 215'000 ha pour la conservation de la nature et le tourisme. Ses buts sont :
♣ Conserver la biodiversité pour les générations futures et protéger un environnement fragile.
♣ Créer une réserve naturelle avec des écosystèmes robustes et qui fonctionnent, assurer un sanctuaire pour la flore et la faune et faciliter les voies migratoires saisonnières en partenariat avec les voisins.
♣ Promouvoir l’exploitation durable, par un tourisme écologiquement durable et de grande qualité ainsi que d’autres projets.
♣ Réaliser une opération commerciale viable afin d’en assurer la continuité et l’indépendance financière.
Laescontributions de la NamibRand Nature Reserve à la conservation de la biodiversité, en accord avec le plan de gestion de l’environnement, comprennent :
• l’enlèvement de plus de 2'000 km de clôtures pour rétablir les voies migratoires de la faune sauvage.
• La réintroduction de la girafe et du guépard.
• Le renforcement des effectifs de bubales caama et de zèbre des plaines.
• L’arrachage de la végétation invasive étrangère comme les espèces de Prosopis et leur remplacement par des Acacias indigènes.
• Le zonage des terres en fonction de leur utilisation, incluant la mise de côté de 15% de la surface en réserve intégrale.
• La limitation des nuitées des visiteurs à environ un lit par 1'000 ha et 25 lits par location.
• La conduite de comptages annuels du gibier avec des résultats publiés sur le site web www.namibrand.org
• Le suivi du zèbre de Hartmann de montagne endémique à l’aide de caméras-pièges. Les résultats sont sur : http://www.nnf.org.na/project/mountain-zebra-project/13/1/12.html
• Le suivi permanent des facteurs et déterminants du changement environnemental pour guider le plan de gestion. Les résultats sont sur : http://www.landscapesnamibia.org/sossusvlei-namib/rainfall-monitoring
• L’accueil des chercheurs qui étudient les voies de migration de la faune sauvage. Les résultats des suivis de la faune sauvage grâce à des colliers GPS sont sur : http://www.landscapesnamibia.org/sossusvlei-namib/research
• L’accueil du Namib Desert Environmental Education Trust (NaDEET) pour autonomiser et éduquer les écoliers à un futur durable. Le Trust fait fonctionner un centre pour l’éducation à l’environnement et la vie durable (www.nadeet.org).
• Un plan de gestion de l’éclairage pour être admis en tant que réserve de ciel étoilé qui évite les conséquences négatives de la pollution lumineuse sur la biodiversité pouvant interférer avec les systèmes d’orientation des animaux, diminuer les chances des prédateurs dans leur chasse et réduire la pollinisation par les papillons de nuit. (http://www.darksky.org/idsp/reserves/namibrand)
• Un plan de gestion de l’eau, entre autres le suivi des impacts d’un point d’eau sur la végétation environnante.
• La mise en œuvre du tourisme et des plans de zonage de l’utilisation des terres.
• La capture et la vente de gibier vivant pour la gestion de la faune sauvage vivante.
• Les plans de développement d’un projet d’horticulture des plantes médicinales indigènes pour une production commerciale afin de créer des emplois et des revenus pour la conservation.
La gestion des terres se fait surtout par le suivi et le contrôle continu des populations animales, par un équilibre entre groupes fonctionnels d’espèces et par l’arrêt de l’approvisionnement en eau là où l’herbe a besoin de répit. Les efforts de rayonnement local portent surtout sur la gestion prédateurs-bétail dans les fermes avoisinantes.
Les parties prenantes comprennent les propriétaires des terres qui s’accordent sur une gestion conjointe et les concessionnaires de tourisme qui opèrent sous contrat dans la réserve. La réserve emploie 12 personnes qui sont responsables de la gestion et de la maintenance quotidiennes. La biodiversité et la gestion des terres sont financées par les droits d’entrée du parc collectés par les concessionnaires auprès des touristes qui séjournent dans leurs établissements. Cette petite équipe de gestion réduite fonctionne car les concessionnaires de tourisme proposent des safaris dans la réserve tout en exerçant une surveillance. Les guides signalent par exemple les fuites de canalisations d’eau, les observations inhabituelles de faune sauvage, les animaux blessés ou les intrus, etc. aux gestionnaires de la réserve qui peuvent alors réagir.
Les propriétaires dont les terres sont dans la réserve et qui sont membres de la NamibRand Nature Reserve Association ont la possibilité de devenir directeurs de l’association avec un pouvoir de codécision. Ceux qui ne font pas ce choix peuvent aussi contribuer à la mission stratégique de la réserve lors de l’assemblée générale annuelle.
2.3 Photos de l'approche
2.4 Vidéos de l'Approche
Commentaire, brève description:
Brève introduction à la réserve:
https://www.youtube.com/watch?v=QVQgJlBXn78
Date:
01/04/2015
Lieu:
NamibRand Nature Reserve
Nom du vidéaste:
IUCN-PAPACO
Commentaire, brève description:
Aperçus de paysages de la réserve:
https://www.youtube.com/watch?v=8LZI2ZtPhbg
Date:
15/09/2014
Lieu:
NamibRand Nature Reserve
Nom du vidéaste:
Christine Guillot, Etendues Sauvages
Commentaire, brève description:
Jardin biologique d’un hébergement de la réserve:
https://www.youtube.com/watch?v=U7RVKfeQ-0M
Date:
05/04/2016
Lieu:
NamibRand nature Reserve
Nom du vidéaste:
Ticket2Utopia – Dr. Paul Goddard
2.5 Pays/ région/ lieux où l'Approche a été appliquée
Pays:
Namibie
Région/ Etat/ Province:
Sud-ouest de la Namibie, dans le désert de Namib.
Map
×2.6 Dates de début et de fin de l'Approche
Indiquez l'année de démarrage:
1984
Si l'année précise est inconnue, indiquez approximativement quand l'Approche a démarré:
il y a entre 10-50 ans
Commentaires:
La première propriété a été achetée en 1984. La réserve a été déclarée en 1992 en tant que réserve de gibier déclarée en 2002 sous le nom de NamibRand Nature Reserve, une association à but non-lucratif.
2.7 Type d'Approche
- initiative/ innovation récente locale
2.8 Principaux objectifs de l'Approche
L’objectif de l’approche est de restaurer, par l’aménagement participatif du territoire, les fonctions des écosystèmes dans la réserve et ses environs afin de développer un tourisme haut de gamme et à faible impact, qui puisse financer l’éducation à l’environnement et d’autres projets de conservation.
La Vision stratégique globale de la NamibRand Nature Reserve se traduit par la gestion de la zone Pro-Namib située en bordure du désert de Namib afin d’améliorer la conservation de ses paysages et sa biodiversité.
2.9 Conditions favorisant ou entravant la mise en œuvre de la(des) Technologie(s) appliquée(s) sous l'Approche
normes et valeurs sociales/ culturelles/ religieuses
- favorise
Historiquement, la zone était fréquentée par le people migrant San et plus récemment par le people Nama, qui s’est établi de manière permanente ailleurs. Comme personne n’habite dans cet écosystème hyperaride, l’utilisation de la zone à des fins exclusivement de conservation de la nature n’est pas contestée.
disponibilité/ accès aux ressources et services financiers
- favorise
La création initiale de la réserve a été rendue possible par les ressources financières importantes d’investisseurs riches, altruistes et philanthropiques.
- entrave
Les propriétés qui forment la NamibRand Nature Reserve se situent dans un écosystème hyperaride. Les fermiers qui ont tenté d’y pratiquer l’élevage par le passé ont presque tous échoué à établir des fermes économiquement viables. La plupart d’entre eux ont dépassé leurs capacités financières, ce qui s’est traduit par la saisie de leurs fermes. C’est pourquoi la région était connue sous le nom de « ceinture da la faillite ».Les banques étaient par le passé extrêmement réticentes à accorder des prêts aux propriétaires en raison de la faible valeur et du faible potentiel agricole de la zone ; Ces dernières années, le succès de la conservation et du tourisme ont changé la situation et les banques prêtent à nouveau de l’argent à des fermes lorsque la garantie porte sur un tel usage des terres.
cadre institutionnel
- favorise
Des lois progressistes pour les entreprises, comme la possibilité d’enregistrer une compagnie « Section21 » (Association à but non lucratif) permet de réinvestir les ressources financières dans la conservation afin de promouvoir les objectifs de l’association. Les compagnies « section 21 » n’ont pas non plus à payer de taxe sur les sociétés au gouvernement.
collaboration/ coordination des acteurs
- favorise
Certains articles de l’Association et le plan de gestion permettent de créer une équipe de gestion qui coordonne efficacement toutes les activités de la réserve.
cadre juridique (régime foncier, droits d'utilisation des terres et de l'eau)
- favorise
Les droits et par conséquent la possibilité de profiter de la faune sauvage sont inscrits dans l’ordonnance « Nature Conservancy » de 1975.
- entrave
La Nature Conservation Ordinance de 1975 ne permet pas d’enregistrer des réserves naturelles privées. Le statut des terres reste donc agricole pour le gouvernement et l’application de la loi ne peut s’appuyer que sur des lois de droits commun comme l’interdiction de pénétrer sur une propriété privée.
cadre politique
- favorise
Des politiques progressistes et favorables du Ministère de l’environnement et du tourisme, comme la politique sur le tourisme et la politique sur les parcs et voisinages assurent une collaboration importante entre secteurs publique et privé. Voir http://www.met.gov.na
gouvernance foncière (prise de décisions, mise en œuvre et application des décisions)
- favorise
L’adoption des Articles de l’Association et de plans de gestion permettent assurer une bonne gouvernance. Les plans de gestion guident la prise de décisions et leur mise en œuvre. Le Vade Mecum, une série de règles, en permet l’application.
connaissances sur la GDT, accès aux supports techniques
- favorise
De bons réseaux, l’adhésion à différents organismes professionnels et la collaboration avec des universités et des chercheurs garantissent de bonnes connaissances en matière de gestion durable des terres, ainsi qu’un soutien technique.
marchés (pour acheter les intrants, vendre les produits) et prix
- favorise
Le marché du tourisme bien établi en Namibie assure un flux régulier de visiteurs à la NamibRand Nature Reserve, permettant ainsi de récolter des droits d’entrée et d’assurer les revenus de la réserve.
- entrave
L’éloignement de la réserve, qui se trouve à 150 km de la ville la plus proche, entraîne des frais de transport élevés pour les biens et des prix élevés pour les services professionnels.
charge de travail, disponibilité de la main-d'œuvre
- favorise
Les guides des concessions touristiques prennent en charge une partie du travail. La disponibilité en ressources humaines est importante dans la région.
3. Participation et rôles des parties prenantes impliquées dans l'Approche
3.1 Parties prenantes impliquées dans l'Approche et rôles
- exploitants locaux des terres / communautés locales
17 fermes d’anciens éleveurs appartenant à 12 compagnies, désormais reconverties en entreprises de tourisme.
Certains d’entre eux président en tant que directeurs de l’Association NamibRand Nature Reserve, dans la prise de décisions conjointes.
- Spécialistes de la GDT/ conseillers agricoles
12 employés de gestion de la réserve.
Pour la gestion de la réserve.
- chercheurs
Des chercheurs visiteurs de diverses institutions académiques.
Pour mener des recherches, afin de contribuer à la recherche appliquée pour la gestion et la « recherche d’intérêt », par exemple sur les « cercles de fées », que l’on voit sur la photo de couverture. L’origine de ces cercles de sol nu entouré d’herbe est toujours discutée par les scientifiques (https://www.youtube.com/watch?v=2VNyo9AoA8I). Il existe un programme de partenariat de suivi de la faune sauvage (Wildlife monitoring) avec la Namibia University of Science and Technology and the Greater Sossusvlei Landscape Association.
- enseignants/ élèves/ étudiants
4 enseignants à temps plein à NADEET et 10 instructeurs au « hospitality training centre ».
Afin d’introduire quelque 1000 étudiants visiteurs par ans à la formation à l’environnement et pour proposer une formation professionnelle à environ 100 apprentis par an.
- ONG
Le Cheetah Conservation Fund et le Giraffe Conservation Fund.
Pour réintroduire des prédateurs et des espèces d’herbivores sauvages.
- secteur privé
Neighbouring farms
Cogestion à plus grande échelle des paysages avec des voisins partageant les mêmes valeurs, tel qu’expliqué sur : http://www.landscapesnamibia.org/sossusvlei-namib/
- gouvernement national (planificateurs, décideurs)
Ministère de l’environnement et du tourisme.
Pour aider dans l’application des lois et la gestion de la faune sauvage.
- organisation internationale
Membre de l’UICN.
Pour le plaidoyer et le partage des connaissances.
3.2 Participation des exploitants locaux des terres/ communautés locales aux différentes phases de l'Approche
Participation des exploitants locaux des terres/ communautés locales | Spécifiez qui était impliqué et décrivez les activités | |
---|---|---|
initiation/ motivation | auto-mobilisation | Le fermier fondateur a sollicité des donateurs philanthropes afin d’acheter les fermes avoisinantes et d’investir dans des installations touristiques et un centre de formation à l’environnement. |
planification | soutien extérieur | IEn 1991, des experts externes ont fourni des conseils pour la planification de la réserve. Des personnes influentes comme Chris Brown, Hugh Berry et Haino Rumpf du Ministry of Environment, ainsi que Mary Seely du Desert Research Foundation ont participé. |
mise en œuvre | auto-mobilisation | Le personnel de gestion a été engagé en 1991 et payé avec la taxe pour la conservation perçue sur l’utilisation des installations touristiques de la réserve. |
suivi/ évaluation | auto-mobilisation | Le personnel de gestion de la réserve effectue le suivi, il est payé grâce à la taxe de conservation. |
recherche | soutien extérieur | Les instituts de recherche effectuent des recherches après avoir payé de petits frais de service. |
3.4 Prises de décision pour la sélection de la Technologie/ des Technologies
Indiquez qui a décidé de la sélection de la Technologie/ des Technologies à mettre en œuvre:
- principalement les exploitants des terres soutenus par des spécialistes de la GDT
Expliquez:
Les objectifs et la mission de la Réserve ont été définis par les directeurs, c.-à-d. les propriétaires des fermes prêts à s’investir dans ce rôle décisionnel, lors de l’atelier Initial de 1991. Les actions de gestion ont ensuite été mises en œuvre avec les conseils de différents spécialistes.
Spécifiez sur quelle base ont été prises les décisions:
- l'évaluation de connaissances bien documentées en matière de GDT (prises de décision fondées sur des preuves tangibles)?
- les résultats de recherches?
- expériences et opinions personnelles (non documentées)
4. Soutien technique, renforcement des capacités et gestion des connaissances
4.1 Renforcement des capacités/ formation
Une formation a-t-elle été dispensée aux exploitants des terres/ autres parties prenantes?
Oui
Spécifiez qui a été formé:
- exploitants des terres
- personnels/ conseillers de terrain
- Concessionnaires touristiques
Formats de la formation:
- sur le tas
- zones de démonstration
- réunions publiques
Formats de la formation:
- Exchange visits
Thèmes abordés:
Conservation de la biodiversité, gestion financière, bonnes pratiques de tourisme, principes de cogestion, résolution des conflits faune sauvage-humains, réhabilitation.
4.2 Service de conseils
Les exploitants des terres ont-ils accès à un service de conseils?
Oui
Spécifiez si le service de conseils est fourni:
- dans les champs des exploitants?
- dans des centres permanents
Décrivez/ commentez:
Les recommandations sont proposées par la Namibia Chamber of Environment, la Namibia Nature Foundation, le Ministry of Environment and Tourism Resource Centre, la Namibia University of Science and Technology, le Giraffe Conservation Fund.
4.3 Renforcement des institutions (développement organisationnel)
Des institutions ont elles été mises en place ou renforcées par le biais de l'Approche?
- oui, beaucoup
Spécifiez à quel(s) niveau(x), ces institutions ont été renforcées ou mises en place:
- local
Décrivez l'institution, ses rôles et responsabilités, ses membres, etc.
NamibRand Nature Reserve Association. Tous les propriétaires de terres sont membres; ils élisent les directeurs et gèrent la réserve selon une stratégie approuvée.
Précisez le type de soutien:
- financier
Donnez plus de détails:
Recrutement d’avocats et de vérificateurs/comptables pour créer l’association.
4.4 Suivi et évaluation
Le suivi et l'évaluation font ils partie de l'Approche? :
Oui
Commentaires:
Les impacts sont suivis pour que la gestion en tienne compte.
Si oui, ce document est-il destiné à être utilisé pour le suivi et l'évaluation?
Non
4.5 Recherche
La recherche a-t-elle fait partie intégrante de l’Approche?
Oui
Spécifiez les thèmes:
- écologie
Donnez plus de détails et indiquez qui a mené ces recherches:
Détermination des capacités de charge en faune sauvage par des biologistes de la faune sauvage.
5. Financement et soutien matériel externe
5.1 Budget annuel de la composante GDT de l'Approche
Si le budget annuel précis n'est pas connu, indiquez une fourchette:
- 100 000-1 000 000
Commentez (par ex. principales sources de financement/ principaux bailleurs de fonds):
Autofinancement par les taxes de conservation collectées sur les revenus du tourisme.
5.2 Soutiens financiers/ matériels fournis aux exploitants des terres
Les exploitants des terres ont-ils reçu un soutien financier/ matériel pour la mise en œuvre de la Technologie/ des Technologies?
Non
5.4 Crédits
Des crédits ont-ils été alloués à travers l'Approche pour les activités de GDT?
Non
5.5 Autres incitations ou instruments
D'autres incitations ou instruments ont-ils été utilisés pour promouvoir la mise en œuvre des Technologies de GDT?
Non
6. Analyses d'impact et conclusions
6.1 Impacts de l'Approche
Est-ce que l'Approche a autonomisé les exploitants locaux des terres, amélioré la participation des parties prenantes?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
L’intérêt porté à la possession de terres a beaucoup augmenté. Le prix des terres a augmenté et d’autres établissements touristiques ont été construits.
Est-ce que l'Approche a permis la prise de décisions fondées sur des données probantes?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
Par le suivi, afin de déterminer la capacité de charge en faune sauvage.
Est-ce que l'Approche a aidé les exploitants des terres à mettre en œuvre et entretenir les Technologies de GDT?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
La recherche et les conseils des experts soutiennent une gestion appropriée de l’écologie. Il n’y a plus de moutons ni les adventices qui leur sont associées ; la faune sauvage s’est développée.
Est-ce que l'Approche a amélioré la coordination et la mise en œuvre de la GDT selon un bon rapport coût-efficacité?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
Par mise en œuvre d’économies d’échelle. Gestion holistique par une équipe réduite mais efficace.
Est-ce que l'Approche a mobilisé/ amélioré l'accès aux ressources financières pour la mise en œuvre de la GDT?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
Par l’octroi de concessions touristiques et la récolte de taxes sur les entrées dans le parc.
Est-ce que l'Approche a amélioré les connaissances et les capacités des exploitants des terres pour mettre en œuvre la GDT?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
Par diverses activités de formation et de recherche.
Est-ce que l'Approche a amélioré les connaissances et les capacités des autres parties prenantes?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
Par l’accès à l’information et l’augmentation des connaissances grâce à la recherche.
Est-ce que l'Approche a construit/ renforcé les institutions, la collaboration entre parties prenantes?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
Par la création de l’association, la nomination de l’équipe de direction et le partage de l’information.
Est-ce que l'Approche a atténué les conflits?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
Par la mise en place d’un plan de gestion conjoint et des visions partagées.
Est-ce que l'Approche a autonomisé les groupes socialement et économiquement défavorisés?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
Il n’y a pas de communautés locales vivant dans la zone, mais des enfants de tout le pays viennent visiter le centre d’éducation à l’environnement.
Est-ce que l'Approche a amélioré l'égalité entre hommes et femmes et autonomisé les femmes et les filles?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
Par des politiques interdisant la discrimination liée au genre, mise en œuvre par les entreprises de tourisme.
Est-ce que l'Approche a encouragé les jeunes/ la prochaine génération d'exploitants des terres à s'engager dans la GDT?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
Par les centres d’éducation à l’environnement et de formation professionnelle.
Est-ce que l'Approche a amélioré les questions foncières et des droits d'utilisation qui entravent la mise en œuvre des Technologies?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
Par la création de l’Association pour la gestion conjointe et les lignes directrices qui sont suivies dans le plan de gestion.
Est-ce que l'Approche a conduit à améliorer la sécurité alimentaire et/ou la nutrition?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
Par le jardin biologique de 1 ha irrigué avec l’eau du forage, visible dans une vidéo Youtube, par le statut financier de la zone et par la consommation de la viande des animaux en surnombre abattus pour les travailleurs de la réserve et les touristes.
Est-ce que l'Approche a amélioré l'accès aux marchés?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
Par la réponse aux besoins du tourisme.
Est-ce que l'Approche a conduit à améliorer l'accès à l'eau et l'assainissement?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
Les travailleurs ont accès à l’eau du forage pompée pour les touristes.
Est-ce que l'Approche a conduit à l'utilisation/ sources d'énergie plus durables?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
L’énergie solaire est utilisée pour la production d’électricité et l’eau chaude.
Est-ce que l'Approche a amélioré la capacité des exploitants des terres à s'adapter aux changements/ extrêmes climatiques et a atténué les catastrophes liées au climat?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
Grâce aux espèces naturellement adaptées et à leur capacité à migrer.
Est-ce que l'Approche a conduit à des emplois, des opportunités de revenus?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
L’utilisation actuelle des terres basée sur le tourisme emploie 2 fois plus de personnel par unité de terres que l’élevage ovin d’avant.
économie nationale:
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
En contribuant au revenu national par des salaires plus élevés dans l’industrie du tourisme.
6.2 Principale motivation des exploitants des terres pour mettre en œuvre la GDT
- augmenter la rentabilité/ bénéfice, rapport coûts-bénéfices
Par le tourisme, comparé à l’élevage ovin d’avant.
- réduire la dégradation des terres
Par la mise en œuvre d’une utilisation des terres plus appropriée.
- réduire les risques de catastrophe
La nature se prend mieux en charge et est plus résiliente que ne l’était l’élevage ovin.
- réduire la charge de travail
Il n’y a plus besoin de bergers et l’équipe efficace actuelle de gestion est assistée par les guides touristiques qui lui fournissent des informations quand son attention est requise.
- prestige, pression sociale/ cohésion sociale
Par l’adhésion à l’association.
- conscience environnementale
C’est le concept fondateur de l’association.
- améliorer les connaissances et compétences en GDT
Gestion des ressources améliorée grâce connaissances de haut niveau.
- améliorer l'esthétique
Il existe des règles pour éviter les constructions disgracieuses et pour préserver le ciel nocturne, libre de pollution lumineuse.
- atténuer les conflits
Par la constitution de l’association et les discussions lors des réunions de planification, œuvrant pour un objectif commun.
- Philantropic
En voulant bien faire et en contribuant à la conservation.
6.3 Durabilité des activités de l'Approche
Les exploitants des terres peuvent-ils poursuivre ce qui a été mis en œuvre par le biais de l'Approche (sans soutien extérieur)?
- oui
Si oui, décrivez de quelle manière:
Par les revenus dégagés du tourisme et aussi par la vente des animaux sauvages capturés, en accord avec le plan de gestion environnemental.
6.4 Points forts/ avantages de l'Approche
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue de l'exploitant des terres |
---|
La réserve bénéficie de la gestion centralisée et holistique d’une équipe. |
La résilience découle de l’absence de clôtures dans tout l’écosystème. |
Les exploitants des terres se sont rassemblés, ont signé et formé un organe reconnu officiellement, donc plus solide. |
Le tourisme est plus rentable et durable que l’agriculture dans cette région hyper aride. |
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé |
---|
La résilience au changement climatique grâce aux ressources naturelles, en utilisant les atouts compétitifs de la nature. |
La propriété privée exclut les demandes communales et permet une prise de décision rapide et facile sur l'utilisation des terres. |
6.5 Faiblesses/ inconvénients de l'Approche et moyens de les surmonter
Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue de l’exploitant des terres | Comment peuvent-ils être surmontés? |
---|---|
Il n’existe pas encore de soutien législatif du gouvernement pour la protection des terres privées. | La loi en projet sur la faune sauvage prévoit une disposition pour les zones protégées privées. |
Aux yeux du Ministry of Lands, il n’existe que deux types de terres, soit urbaines et reconnues (p.ex. les parcs), soit agricoles (soumises aux taxes foncières). | Inclure une troisième catégorie de terres pour les zones protégées, par exemple les limites du désert qui ne sont pas agricoles. |
7. Références et liens
7.1 Méthodes/ sources d'information
- interviews/entretiens avec les exploitants des terres
Directeur général de la NamibRand Nature Reserve.
7.2 Références des publications disponibles
Titre, auteur, année, ISBN:
A Guidebook to the NamibRand Nature Reserve, 2017, ISBN 978-99945-85-14-4
Disponible à partir d'où? Coût?
Dans les librairies locales pour environ USD25.
7.3 Liens vers les informations pertinentes disponibles en ligne
Titre/ description:
Website of NamibRand Nature Reserve
URL:
www.namibrand.org
Titre/ description:
Website of Namib Desert Environmental Education Trust
URL:
www.nadeet.org
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