Production de légumes à Boulmiougou [Burkina Faso]
- Création :
- Mise à jour :
- Compilateur : Stefan Graf
- Rédacteur : –
- Examinateurs : Yacime Khadraoui, Maximilian Knoll, Alexandra Gavilano
technologies_3360 - Burkina Faso
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Développer tout Réduire tout1. Informations générales
1.2 Coordonnées des personnes-ressources et des institutions impliquées dans l'évaluation et la documentation de la Technologie
Personne(s)-ressource(s) clé(s)
exploitant des terres:
Ilboudo Amidou
Burkina Faso
exploitant des terres:
Madi Ali
Burkina Faso
Nom du ou des institutions qui ont facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Bern University of Applied Sciences, School of Agricultural, Forest and Food Sciences (HAFL) - Suisse1.3 Conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées
Quand les données ont-elles été compilées (sur le terrain)?
23/01/2018
Le compilateur et la(les) personne(s) ressource(s) acceptent les conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées:
Oui
1.4 Déclaration sur la durabilité de la Technologie décrite
Est-ce que la Technologie décrite ici pose problème par rapport à la dégradation des terres, de telle sorte qu'elle ne peut pas être déclarée comme étant une technologie de gestion durable des terres?
Non
Commentaires:
La technologie en elle-même ne pose pas de problèmes. Par contre, certains producteurs utilisent des doses très élevées de pesticides, parfois sans savoir ce qu'ils utilisent, ce qui est problématique. De plus, l'utilisation de l'eau n'est pas toujours adéquate.
2. Description de la Technologie de GDT
2.1 Courte description de la Technologie
Définition de la Technologie:
Dans le bas-fond inondable de Boulmiougou, des planches de légumes sont produites dans un système agroforestier, et irrigués par l’eau de puits creusés à la main par des arrosoirs ou des motopompes.
2.2 Description détaillée de la Technologie
Description:
A Ouagadougou, la demande en légumes frais ne cesse de croître avec la croissance démographique. Des légumes, différents selon la saison, sont cultivés en planches étroites dans le bas fond de Boulmiougou, en aval et autour du barrage. Dans la zone, des arbres fruitiers et sauvages entrecoupent certaines planches, et permettent au maraîcher de se reposer, ainsi que selon les espèces de cueillir les fruits (manguier, …) ou les feuilles (baobab, …).
Les droits d’utilisation des terres sont compliqués et informels. Il y a des propriétaires qui louent leurs terres de manière informelle aux exploitants, qui leur vendent ou les donnent. Certains maraîchers craignent de perdre les terres qu’ils cultivent, d’autres n’ont pas cette inquiétude car comme c’est un bas-fond inondable, il n’est pas adapté à la construction. Les maraîchers y creusent des puits, et irriguent avec des arrosoirs ou des motopompes, suivant leurs finances et leur surface cultivée. Les plantations d’arbres sur le terrain se fait selon les préférences individuelles et les connaissances du marché. La propriété des arbres plantés n’est pas toujours liée à la propriété de la terre, et même ayant cédé le terrain certains propriétaires y cueillent les fruits des arbres qu’ils ont planté.
Afin de produire les légumes, du fumier est utilisé en début de saison. Lorsque les producteurs de légumes feuilles veulent accélérer leurs cultures pour qu’ils soient prêtes pour les fêtes, périodes avec une forte demande, ils utilisent uniquement de l’urée. Les salades d’avant les fêtes sont appelées « salades accélérées » pour cette raison. Sinon, afin d’augmenter la masse, ils utilisent un engrais NPK.
Le maraîchage permet aux exploitants de générer un revenu sur une petite surface, et en même temps produire de la nourriture pour la ville. Les arbres rafraîchissent et nettoient l’air de la ville, et permettent, en plus des fonctions de production de nourriture, d’amener la biodiversité aux abords de la ville. Pour l’utilisation de pesticides, il n’y a aucun équipement de protection utilisé, malgré le fait que les utilisateurs connaissent certains dangers de leurs produits. Certains producteurs ne savent pas quels pesticides ils utilisent, et d’autres ont des dosages très différents les uns des autres. Aucune limite l’utilisation n’est faite, et des contrôles de résidus sur les produits n’ont pas lieux.
La cultivation de la terre n’est pas un métier facile, mais ceux ayant gagné de l’expérience peuvent en générer un revenu qui permet de soutenir une famille. L’apprentissage du métier se fait principalement de manière informelle, avec des membres de la famille, mais aussi à l’aide de certains cours par le ministère de l’agriculture. Les jeunes cultivateurs n’aiment pas toujours le travail car il ne paye pas directement, et qu’il faut attendre la fin de la culture pour avoir la paye. Mais les producteurs qui sont là depuis plusieurs décennies sont contents du travail, car il leur a permis de construire leur maison, ainsi que d’envoyer tous leurs enfants à l’école. Ces dernières années, les prix des légumes ont augmenté, et les vendeuses de légumes viennent directement acheter la production sur le terrain.
2.3 Photos de la Technologie
2.5 Pays/ région/ lieux où la Technologie a été appliquée et qui sont couverts par cette évaluation
Pays:
Burkina Faso
Région/ Etat/ Province:
Ouagadougou
Autres spécifications du lieu:
Boulmiougou
Map
×2.6 Date de mise en œuvre de la Technologie
Si l'année précise est inconnue, indiquez la date approximative: :
- il y a plus de 50 ans (technologie traditionnelle)
2.7 Introduction de la Technologie
Spécifiez comment la Technologie a été introduite: :
- grâce à l'innovation d'exploitants des terres
- dans le cadre d'un système traditionnel (> 50 ans)
- au cours d'expérimentations / de recherches
Commentaires (type de projet, etc.) :
La production de légumes y est traditionnelle, mais il y a toujours des innovations et des changements qui se font.
3. Classification de la Technologie de GDT
3.1 Principal(aux) objectif(s) de la Technologie
- améliorer la production
- créer un impact économique positif
3.2 Type(s) actuel(s) d'utilisation des terres, là où la Technologie est appliquée
Mixte (cultures/ pâturages/ arbres), incluant l'agroforesterie
- Agroforesterie
Principaux produits/ services:
Légumes (oignons, amarante à feuilles, salade, choux, gombo...)
Fruits (papaye, mangue...)
Fraises
3.3 Informations complémentaires sur l'utilisation des terres
Approvisionnement en eau des terres sur lesquelles est appliquée la Technologie:
- pleine irrigation
Nombre de période de croissance par an: :
- 3
Précisez:
C'est cultivé tout au long de l'année, tant qu'il y a de l'eau disponible.
3.4 Groupe de GDT auquel appartient la Technologie
- agroforesterie
- gestion de l'irrigation (incl. l'approvisionnement en eau, le drainage)
3.5 Diffusion de la Technologie
Spécifiez la diffusion de la Technologie:
- appliquée en des points spécifiques ou concentrée sur une petite surface
Commentaires:
Il s'agit d'un bas fond vers Boulmiougou.
3.6 Mesures de GDT constituant la Technologie
pratiques agronomiques
- A6: Autres
pratiques végétales
- V1: Couverture d’arbres et d’arbustes
structures physiques
- S2: Diguettes, digues
- S7: Collecte de l'eau/ approvisionnent en eau/ équipement d'irrigation
Commentaires:
Puits d'irrigation creusés en saison sèche.
3.7 Principaux types de dégradation des terres traités par la Technologie
érosion éolienne des sols
- Et: perte de la couche superficielle des sols (couche arable)
dégradation biologique
- Bc: réduction de la couverture végétale
- Bh: perte d’habitats
- Bq: baisse de la quantité/ biomasse
- Bs: baisse de la qualité et de la composition/ diversité des espèces
dégradation hydrique
- Ha: aridification
3.8 Prévention, réduction de la dégradation ou réhabilitation des terres dégradées
Spécifiez l'objectif de la Technologie au regard de la dégradation des terres:
- prévenir la dégradation des terres
- non applicable
Commentaires:
Il s'agit principalement de produire des légumes, la dégradation des terres n'est pas l'objectif.
4. Spécifications techniques, activités, intrants et coûts de mise en œuvre
4.1 Dessin technique de la Technologie
4.2 Spécification/ explications techniques du dessin technique
Les distances ainsi que les espèces végétales varient grandement, tout comme la profondeur des puits et les dimensions cultivées par les différents producteurs. Les puits peuvent avoir de 6 à plus de 11 mètres de profondeur, et sont espacés de 20 m dans les endroits les plus propices, plus à d'autres endroits. Certains producteurs évitent de planter des arbres (fruitiers ou pour les feuilles, utilisées comme légumes), d'autres en plantent régulièrement à l'intérieur ou sur le bord des planches.
4.3 Informations générales sur le calcul des intrants et des coûts
Spécifiez la manière dont les coûts et les intrants ont été calculés:
- par superficie de la Technologie
Indiquez la taille et l'unité de surface:
500 m2
Si vous utilisez une unité locale de superficie, indiquez le facteur de conversion pour un hectare:
20
autre/ monnaie nationale (précisez):
Francs CFA Ouest Africain
Indiquer le taux de change du dollars en monnaie locale (si pertinent): 1 USD= :
530,0
Indiquez le coût salarial moyen de la main d'œuvre par jour:
1364 Francs CFA Ouest Africains est le salaire minumum agicole
4.4 Activités de mise en place/ d'établissement
Activité | Type de mesures | Calendrier | |
---|---|---|---|
1. | Plantations d'arbres | Végétale | En fonction des espèces |
2. | Creusage de puits | Structurel | Saison sèche |
3. | Mise en place des planches à légumes | Structurel |
4.5 Coûts et intrants nécessaires à la mise en place
Spécifiez les intrants | Unité | Quantité | Coûts par unité | Coût total par intrant | % des coût supporté par les exploitants des terres | |
---|---|---|---|---|---|---|
Main d'œuvre | Creusage de puit | par puit | 2,0 | 250000,0 | 500000,0 | 100,0 |
Matériel végétal | Plantation d'arbres, boutures, semis... | Piece | 100,0 | 10,0 | 1000,0 | 100,0 |
Coût total de mise en place de la Technologie | 501000,0 |
Commentaires:
Le prix de la construction du puit comprend les briques et le matériel, j'ai seulement le prix par puit.
Les arbres vont de gratuit pour les semis ou boutures à quelques centaines de francs CFA, donc les prix sont difficiles à estimer, surtout que chaque producteur fait comme il veut et très différemment des voisins.
4.6 Activités d'entretien/ récurrentes
Activité | Type de mesures | Calendrier/ fréquence | |
---|---|---|---|
1. | Labour et ajout de fumier | Agronomique | Au début de chaque culture |
2. | Semis et plantation | Agronomique | |
3. | Fertilisation et traitements phytosanitaires | Agronomique | Selon culture |
4. | Irrigation | Agronomique | Selon culture |
Commentaires:
Il y a une grande variabilité dans les travaux, car chaque culture nécessite des traitements spécifiques et chaque producteur plante d'autres légumes et arbres en fonction de ses préférences. De plus, l'irrigation par arrosoir est beaucoup plus demandeuse en temps que l'irrigation avec les motopompes.
4.7 Coûts et intrants nécessaires aux activités d'entretien/ récurrentes (par an)
Commentaires:
Il y a une grande variabilité dans les travaux, car chaque culture nécessite des traitements spécifiques et chaque producteur plante d'autres légumes et arbres en fonction de ses préférences. Ce qui peut se dire c'est que les maraîchers ont plus ou moins 500 m2, avec une surface variable entre les différents producteurs.
4.8 Facteurs les plus importants affectant les coûts
Décrivez les facteurs les plus importants affectant les coûts :
Comme le temps d'irrigation est le plus demandeur en travail, la disponibilité de l'eau, donc la profondeur de l'eau dans les puits, est le facteur qui affecte le plus les coûts.
5. Environnement naturel et humain
5.1 Climat
Précipitations annuelles
- < 250 mm
- 251-500 mm
- 501-750 mm
- 751-1000 mm
- 1001-1500 mm
- 1501-2000 mm
- 2001-3000 mm
- 3001-4000 mm
- > 4000 mm
Spécifications/ commentaires sur les précipitations:
Les précipitations fluctuent, et deviendraient de plus en plus imprédictibles.
Zone agro-climatique
- semi-aride
5.2 Topographie
Pentes moyennes:
- plat (0-2 %)
- faible (3-5%)
- modéré (6-10%)
- onduleux (11-15%)
- vallonné (16-30%)
- raide (31-60%)
- très raide (>60%)
Reliefs:
- plateaux/ plaines
- crêtes
- flancs/ pentes de montagne
- flancs/ pentes de colline
- piémonts/ glacis (bas de pente)
- fonds de vallée/bas-fonds
Zones altitudinales:
- 0-100 m
- 101-500 m
- 501-1000 m
- 1001-1500 m
- 1501-2000 m
- 2001-2500 m
- 2501-3000 m
- 3001-4000 m
- > 4000 m
Indiquez si la Technologie est spécifiquement appliquée dans des:
- non pertinent
5.3 Sols
Profondeur moyenne du sol:
- très superficiel (0-20 cm)
- superficiel (21-50 cm)
- modérément profond (51-80 cm)
- profond (81-120 cm)
- très profond (>120 cm)
Texture du sol (de la couche arable):
- moyen (limoneux)
- fin/ lourd (argile)
Texture du sol (> 20 cm sous la surface):
- moyen (limoneux)
- fin/ lourd (argile)
Matière organique de la couche arable:
- faible (<1%)
Si disponible, joignez une description complète du sol ou précisez les informations disponibles, par ex., type de sol, pH/ acidité du sol, capacité d'échange cationique, azote, salinité, etc.
Le sol contient très peu de matière organique, et l'enracinnement des légumes reste superficiel en raison de la régularité de l'irrigation.
5.4 Disponibilité et qualité de l'eau
Profondeur estimée de l’eau dans le sol:
5-50 m
Disponibilité de l’eau de surface:
moyenne
Qualité de l’eau (non traitée):
uniquement pour usage agricole (irrigation)
La salinité de l'eau est-elle un problème? :
Non
La zone est-elle inondée?
Oui
Régularité:
épisodiquement
Commentaires et précisions supplémentaires sur la qualité et la quantité d'eau:
Les inondations ont lieux quand le barrage est rempli et déborte, et que la rivière coule aussi fortement. Les inondations ne durent en général pas plus d'une heure, mais l'eau peut dépasser un mètre dans les zones les plus basses.
5.5 Biodiversité
Diversité des espèces:
- élevé
Diversité des habitats:
- élevé
Commentaires et précisions supplémentaires sur la biodiversité:
Comme il s'agit d'une ville la diversité est considérée élevée, car entre les habitations il n'y a généralement pas autant de diversité.
5.6 Caractéristiques des exploitants des terres appliquant la Technologie
Sédentaire ou nomade:
- Sédentaire
Orientation du système de production:
- commercial/ de marché
Revenus hors exploitation:
- moins de 10% de tous les revenus
Niveau relatif de richesse:
- moyen
- riche
Individus ou groupes:
- individu/ ménage
Niveau de mécanisation:
- travail manuel
Genre:
- femmes
- hommes
Age des exploitants des terres:
- personnes d'âge moyen
- personnes âgées
Indiquez toute autre caractéristique pertinente des exploitants des terres:
Il s'agit plus d'hommes cultivant dans ce jardin. Certaines femmes y sont aussi actives, mais en minorité.
5.7 Superficie moyenne des terres détenues ou louées par les exploitants appliquant la Technologie
- < 0,5 ha
- 0,5-1 ha
- 1-2 ha
- 2-5 ha
- 5-15 ha
- 15-50 ha
- 50-100 ha
- 100-500 ha
- 500-1 000 ha
- 1 000-10 000 ha
- > 10 000 ha
Cette superficie est-elle considérée comme de petite, moyenne ou grande dimension (en se référant au contexte local)?
- petite dimension
Commentaires:
D'autres producteurs, avec de plus grandes surfaces, existent en d'autres endroits proche de Ouagadougou. Ils ne cultivent pas les terres eux-mêmes, mais ont des employés.
5.8 Propriété foncière, droits d’utilisation des terres et de l'eau
- Voir commentaire
- Voir commentaire
Droits d’utilisation de l’eau:
- individuel
Commentaires:
La propriété foncière et les droits d’utilisation des terres sont compliqués, surtout dû au fait que la loi et la pratique diffèrent.
Toute terre au Burkina Faso appartient à l’état, les habitants peuvent avoir un droit d’utilisation et sont remboursés sur leurs investissements dessus (cultures, puits creusés, bâtiments construits) si l’état réquisitionne les terres. Mais dans les villages, les anciens détiennent les terres, et décident qui peut les cultiver en les vendant, louant ou en les offrant. A Boulmiougou, certains maraichers ont acheté les terres aux anciens de Pissy ou de Boulmiougou, d’autres les louent depuis des décennies, et d’autres encore les cultivent parce qu’on leur a offert un droit d’usage à vie. Il n’y a pas de papier, tout se fait de manière orale.
La vente des terres peut se faire sans inclure les arbres qui y poussent déjà, donc l’ancien propriétaire peut y retourner chaque année pour cueillir les fruits des arbres qu’il a planté.
5.9 Accès aux services et aux infrastructures
santé:
- pauvre
- modéré
- bonne
éducation:
- pauvre
- modéré
- bonne
assistance technique:
- pauvre
- modéré
- bonne
emploi (par ex. hors exploitation):
- pauvre
- modéré
- bonne
marchés:
- pauvre
- modéré
- bonne
énergie:
- pauvre
- modéré
- bonne
routes et transports:
- pauvre
- modéré
- bonne
eau potable et assainissement:
- pauvre
- modéré
- bonne
services financiers:
- pauvre
- modéré
- bonne
6. Impacts et conclusions
6.1 Impacts sur site que la Technologie a montrés
Impacts socio-économiques
Production
production agricole
Commentaires/ spécifiez:
De plus en plus de légumes sont produits, car la demande s’élève.
production de bois
Commentaires/ spécifiez:
Les arbres sont aussi ébranchés pour l'utilisation de bois.
diversité des produits
Commentaires/ spécifiez:
Comme les parcelles sont petites et cultivées individuellement, chaque producteur choisit ses propres cultures, ce qui augmente la diversité.
Revenus et coûts
revenus agricoles
Commentaires/ spécifiez:
La demande est élevée, et la production permet de gagner un bon salaire sur une petite surface.
Impacts socioculturels
sécurité alimentaire/ autosuffisance
Commentaires/ spécifiez:
La sécurité alimentaire de Ouagadougou est augmentée, car les légumes y sont produit sur place au lieu d’être importés.
droits d'utilisation des terres/ de l'eau
Commentaires/ spécifiez:
Les droits ne sont pas toujours très clairs, et certains producteurs craignent de perdre leurs terres si le propriétaire veut y construire quelque chose. Il n'y a pas de clarté pour les maraîchers.
Impacts écologiques
Cycle de l'eau/ ruissellement
qualité de l'eau
Commentaires/ spécifiez:
Les pesticides sont utilisés par certains producteurs de manière dangereuse, et les emballages lancés dans la rivière. La rivière est eutrophique en raison de l'utilisation d'engrais.
nappes phréatiques/ aquifères
Commentaires/ spécifiez:
Les innombrables puits utilisés pour l'irrigation des cultures des légumes baissent la nappe phréatique.
évaporation
Commentaires/ spécifiez:
L'irrigation en surface, sans mulch, augmente l'évaporation.
Sols
humidité du sol
Commentaires/ spécifiez:
Grace à l'irrigation.
Biodiversité: végétale, animale
Couverture végétale
Réduction des risques de catastrophe et des risques climatiques
vitesse du vent
Commentaires/ spécifiez:
Diminuée par les arbres
microclimat
Commentaires/ spécifiez:
Par la présence des arbres.
6.2 Impacts hors site que la Technologie a montrés
pollution des rivières/ nappes phréatiques
Commentaires/ spécifiez:
La présence de pesticides et de fertilisants solubles dans la nappe est à vérifier. Vu leur usage non contrôlé et la manière d'irriguer avec les motopompes, leur présence dans la nappe est a présumer.
6.3 Exposition et sensibilité de la Technologie aux changements progressifs et aux évènements extrêmes/catastrophes liés au climat (telles que perçues par les exploitants des terres)
Autres conséquences liées au climat
Autres conséquences liées au climat
Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|
Imprévisibilité des pluies | modérément |
Commentaires:
Certains producteurs ne voient aucun changement climatique, d'autres disent que les fluctuations de pluies deviennent de plus en plus imprévisibles, et que selon la profondeur des puits l'irrigation permet de les compenser.
6.4 Analyse coûts-bénéfices
Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts de mise en place (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:
positive
Rentabilité à long terme:
positive
Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts d'entretien récurrents (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:
positive
Rentabilité à long terme:
positive
Commentaires:
Ils dépendent des cultures, et sont différents entres producteurs.
6.5 Adoption de la Technologie
- 1-10%
Si disponible, quantifiez (nombre de ménages et/ou superficie couverte):
A Boulmiougou, il y a environ 73 producteurs, chacun cultivant à sa manière.
Parmi tous ceux qui ont adopté la Technologie, combien d'entre eux l'ont fait spontanément, à savoir sans recevoir aucune incitation matérielle ou aucun paiement?
- 90-100%
Commentaires:
Le pourcentage de la population qui cultive à Boulmiougou est très petit, mais il ne s'agit pas de cas expérimentaux. Cette question n'est pas adaptée à la situation. Seul une partie de la population pratique le maraîchage.
6.6 Adaptation
La Technologie a-t-elle été récemment modifiée pour s'adapter à l'évolution des conditions?
Oui
Si oui, indiquez à quel changement la Technologie s'est adaptée:
- évolution des marchés
Spécifiez l'adaptation de la Technologie (conception, matériaux/ espèces, etc.):
Les producteurs changent en permanence leurs cultures en fonction des marchés. De plus en plus de salade est cultivée dans la zone, vu la rapidité de sa culture et la demande qu'il y a sur le marché.
6.7 Points forts/ avantages/ possibilités de la Technologie
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue de l'exploitant des terres |
---|
Permet la production de nourriture pour la ville. |
Permet de gagner sa vie, de construire sa maison et d'envoyer ses enfants à l'école. |
Les arbres produisent des fruits et de l'ombre. |
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé |
---|
Les arbres changent le micro-climat en le rendant plus favorable à la culture de légumes. |
Les arbres, en raison de leurs racines profondes, absorbent des nutriments qui seraient sinon perdus dans la nappe phréatique. |
6.8 Faiblesses/ inconvénients/ risques de la Technologie et moyens de les surmonter
Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue de l’exploitant des terres | Comment peuvent-ils être surmontés? |
---|---|
Le travail est dur, il faut irriguer quotidiennement, spécialement quand il fait exceptionnellement chaud. | Sélectionner les cultures les plus tolérantes à la sécheresse, et irriguer uniquement quand les plantes en on besoin. |
Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé | Comment peuvent-ils être surmontés? |
---|---|
L'usage non contrôlé de pesticides met en danger les utilisateurs, ainsi que les consommateurs. | Produire de manière biologique, OU former en continu sur l'utilisation des produits. Des tests de résidus sur les légumes, ainsi que l'usage d'équipement de protection sont nécessaires si ces pesticides sont utilisés. |
Les producteurs apprennent principalement de manière informelle, et certaines connaissances pour éviter les maladies ou produire des graines manquent. | Des écoles aux champs (farmer field schools) peuvent renforcer l'apprentissage informel, et des formations par les agents techniciens agricoles peuvent amener de nouvelles connaissances. |
7. Références et liens
7.1 Méthodes/ sources d'information
- visites de terrain, enquêtes sur le terrain
Interviews approfondis avec presque une dizaine de producteurs de Boulmiougou.
- interviews/entretiens avec les exploitants des terres
7.2 Références des publications disponibles
Titre, auteur, année, ISBN:
Analyse de la filière maraichage au Burkina Faso, 2007,
Disponible à partir d'où? Coût?
http://www.fao.org/docs/up/easypol/887/analyse-filiere-maraichage_107fr.pdf
7.3 Liens vers les informations pertinentes disponibles en ligne
Titre/ description:
Article de Journal concernant la filière de légumes au Burkina Faso
URL:
http://www.ecodufaso.com/fruits-et-legumes-plus-de-10-milliards-par-an-a-leconomie-nationale/
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