Micro-barrages [Mali]
- Création :
- Mise à jour :
- Compilateur : Dieter Nill
- Rédacteur : –
- Examinateurs : Deborah Niggli, Alexandra Gavilano
Micro-barrages (French)
technologies_1623 - Mali
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1.2 Coordonnées des personnes-ressources et des institutions impliquées dans l'évaluation et la documentation de la Technologie
Spécialiste GDT:
Abdou Sani Mamadou
Programme d’Appui à l’agriculture Productive (PROMAP), Niamey, Niger
Niger
Nom du projet qui a facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Manual of Good Practices in Small Scale Irrigation in the Sahel (GIZ )Nom du ou des institutions qui ont facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH (GIZ) - Allemagne1.3 Conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées
Le compilateur et la(les) personne(s) ressource(s) acceptent les conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées:
Oui
1.4 Déclaration sur la durabilité de la Technologie décrite
Est-ce que la Technologie décrite ici pose problème par rapport à la dégradation des terres, de telle sorte qu'elle ne peut pas être déclarée comme étant une technologie de gestion durable des terres?
Non
2. Description de la Technologie de GDT
2.1 Courte description de la Technologie
Définition de la Technologie:
Les micro-barrages sont des barrages de dimension moyenne construits dans les bas-fonds pour retenir l’eau des écoulements permanents ou temporaires.
2.2 Description détaillée de la Technologie
Description:
Leur longueur varie souvent entre 100 et 200 m et la hauteur du mur ou de la digue entre 2 et 4 m. Les micro-barrages créent des retenues d’eau permanentes ou temporaires en amont, avec des superficies allant souvent de 5 à 15 hectares. Les micro-barrages sont dotés de contreforts et d’un bassin de dissipation. Selon les conditions locales, les micro-barrages sont construits avec des pierres tail- lées jointoyées avec du mortier ou avec du béton. Les digues peuvent être en terre battue ou renforcées par des pierres. Quelques barrages sont construits sous forme de ponts-barrages pour permettre la traversée d’un bas-fond. L’effet sur la nappe souterraine dépend de la profondeur à laquelle l’ouvrage est ancré. Plus les fondations sont profondes, plus l’eau souterraine est retenue. Parfois des barrages sont dotés de géo-membranes s’étendant sur une grande profondeur pour stocker davantage l’eau souterraine.
Pendant les pluies, l’eau s’accumule progressivement derrière la digue. Le barrage augmente la disponibilité de l’eau de surface pendant la saison de pluie et de l’eau sou-terraine pendant la contre-saison. L’exploitation agricole se fait en amont et en aval, en saison de pluie et en contre- saison. Pendant la saison des pluies, les superficies sont exploitées en riziculture et les alentours du plan d’eau sont utilisés pour d’autres cultures (cultures de décrue).
Grâce à la nappe phréatique, les puits maraîchers sont alimentés et permettent le maraîchage pendant la contre-saison. Deux à trois cycles de cultures sont ainsi possibles. Les barrages augmentent la superficie agricole exploitable, les rendements et la production. L’eau sert aussi pour l’abreuvement des animaux, la pisciculture et parfois des besoins domestiques. Pendant la saison sèche, la montée du niveau des nappes permet un deuxième, voire un troisième cycle de culture, ce qui améliore la disponibilité des produits alimentaires, assure des revenus aux producteurs et garantit l’occupation des producteurs pendant toute l’année ce qui stabilise les populations locales, augmente les revenus et améliore le cadre de vie.
L’exploitation et la gestion durable dépendent directement de l’approche participative. Pendant la planification, la situation de la vallée en amont et en aval avec ces utilisateurs doit être prise en compte. Notamment les questions foncières doivent être bien réglées avant la réalisation. Il faut savoir qui est propriétaire des terres du bas-fond et qui a le droit d’utilisation après la construction et pour quel type d’utilisation et sous quelles conditions. La maîtrise d’ouvrage et les questions d’entretien sont à préciser. Si, aujourd’hui, le maître d’ouvrage est généralement la commune, la gestion est souvent déléguée à un comité de gestion. La prise en compte de tous les usagers et notamment des éleveurs est une obligation pour éviter les conflits dans l’exploitation. Il faut prévoir les couloirs d’abreuvement pour éviter que les animaux fassent des dégâts sur les cultures.
Par la suite, l’entretien et la mise en valeur de l’investissement ont besoin de comités de gestion bien organisés pour assurer efficacement la campagne agricole et les travaux d’entretien. Un comité de gestion gère la fermeture et l’ouverture des batardeaux. Il organise l’entretien de l’ouvrage et la mise en place des mesures additionnelles pour la protection de l’ouvrage en gabions et cordons pierreux et collecte et gère l’argent pour l’entretien. Il organise les réunions des producteurs. Notamment, en période de sécheresse, la gestion de l’eau doit veiller à ce que les zones en aval aient suffisamment d’eau. En cas de barrages en cascade, un comité inter-bar- rage peut être nécessaire pour gérer la distribution d’eau et éviter des conflits entre les usagers des différents barrages. Les micro-barrages bien construits ont une durée de vie d’au moins 50 ans si un minimum d’entretien est assuré. L’exploitation et la gestion durable dépendent directement de l’approche participative. Selon les conditions naturelles du bassin versant, les micro-barrages demandent des mesures CES supplémentaires pour les protéger contre l’ensablement venant de l’amont.
Les barrages se prêtent bien aux vallées encaissées qui permettent de stocker un important volume d’eau avec une infrastructure de longueur réduite. Les vallées larges à faible pente conviennent moins bien car elles exigent de très longues digues dont le coût est élevé.
2.3 Photos de la Technologie
2.5 Pays/ région/ lieux où la Technologie a été appliquée et qui sont couverts par cette évaluation
Pays:
Mali
Région/ Etat/ Province:
Mali
Spécifiez la diffusion de la Technologie:
- répartie uniformément sur une zone
S'il n'existe pas d'informations exactes sur la superficie, indiquez les limites approximatives de la zone couverte:
- 0,1-1 km2
Commentaires:
Les micro-barrages créent des retenues d’eau permanentes ou temporaires en amont, avec des superficies allant souvent de 5 à 15 hectares.
2.6 Date de mise en œuvre de la Technologie
Si l'année précise est inconnue, indiquez la date approximative: :
- il y a entre 10-50 ans
2.7 Introduction de la Technologie
Spécifiez comment la Technologie a été introduite: :
- par le biais de projets/ d'interventions extérieures
Commentaires (type de projet, etc.) :
developed, implemented and disseminated as part of projects and programmes undertaken from the 1980s onwards to combat desertification and improve natural resource management. Implemented by GIZ (German Federal Enterprise for International Cooperation), and the project to rehabilitate dams and tracks (PRBP) and the Mali north programme (PMN)
3. Classification de la Technologie de GDT
3.1 Principal(aux) objectif(s) de la Technologie
- améliorer la production
3.2 Type(s) actuel(s) d'utilisation des terres, là où la Technologie est appliquée
Terres cultivées
- Cultures annuelles
Nombre de période de croissance par an: :
- 1
Précisez:
120 jours, Août - Octobre
Voies d'eau, plans d'eau, zones humides
- Etangs, barrages, retenues d'eau
Commentaires:
Problèmes: manque d'eau d'irrigation, érosion hydrique et éolienne
3.4 Approvisionnement en eau
Approvisionnement en eau des terres sur lesquelles est appliquée la Technologie:
- mixte: pluvial-irrigué
3.5 Groupe de GDT auquel appartient la Technologie
- gestion de l'irrigation (incl. l'approvisionnement en eau, le drainage)
- dérivation et drainage de l'eau
- gestion des eaux de surface (sources, rivières, lacs, mers)
3.6 Mesures de GDT constituant la Technologie
structures physiques
- S5: Barrages/retenues, micro-bassins, étangs
3.7 Principaux types de dégradation des terres traités par la Technologie
dégradation chimique des sols
- Cn: baisse de la fertilité des sols et réduction du niveau de matière organique (non causée par l’érosion)
dégradation biologique
- Bc: réduction de la couverture végétale
dégradation hydrique
- Ha: aridification
- Hg: changement du niveau des nappes phréatiques (eaux souterraines) et des aquifères
Commentaires:
Causes de dégradation: gestion des cultures (annuelles, pérennes, arbre/buissons), inondations, sécheresses, pression de la population, régime foncier
3.8 Prévention, réduction de la dégradation ou réhabilitation des terres dégradées
Spécifiez l'objectif de la Technologie au regard de la dégradation des terres:
- prévenir la dégradation des terres
- restaurer/ réhabiliter des terres sévèrement dégradées
4. Spécifications techniques, activités, intrants et coûts de mise en œuvre
4.1 Dessin technique de la Technologie
Spécifications techniques (associées au dessin technique):
Leur longueur varie souvent entre 100 et 200 m et la hauteur du mur ou de la digue entre 2 et 4 m.
Technical knowledge required for field staff / advisors: fort
Technical knowledge required for land users: faible
Main technical functions: contrôle du ruissellement en nappe: rétention / capture, contrôle du ruissellement en ravines: rétention/capture, augmentation de l'infiltration, augmentation / maintien de la rétention d'eau dans le sol, augmentation du niveau / recharge de la nappe phréatique, récupération de l’eau / augmentation des réserves d’eau
Secondary technical functions: augmentation de la matière organique, augmentation de la disponibilité des nutriments (réserve, recyclage, …), rétention / capture des sédiments, recueil des sédiments, augmentation de la biomasse (quantité), développement des espèces végétales et de la variété (qualité, ex: fourrage appétent)
Dam/ pan/ pond
Depth of ditches/pits/dams (m): 2-4
Length of ditches/pits/dams (m): 100-200
Auteur:
PIPRO-DB
4.3 Activités de mise en place/ d'établissement
Activité | Calendrier des activités (saisonnier) | |
---|---|---|
1. | Pendant la planification, la situation de la vallée en amont et en aval avec ces utilisateurs doit être prise en compte. Notamment les questions foncières doivent être bien réglées avant la réalisation. La maîtrise d’ouvrage et les questions d’entretien sont à préciser. | |
2. | La prise en compte de tous les usagers et notamment des éleveurs est une obligation pour éviter les conflits dans l’exploitation. | |
3. | Construction des micro-barrages | |
4. | Il faut prévoir les couloirs d’abreuvement pour éviter que les animaux fassent des dégâts sur les cultures. | |
5. | L’entretien et la mise en valeur de l’investissement ont besoin de comités de gestion bien organisés pour assurer efficacement la campagne agricole et les travaux d’entretien. |
4.5 Activités d'entretien/ récurrentes
Activité | Calendrier/ fréquence | |
---|---|---|
1. | Un comité de gestion gère la fermeture et l’ouverture des batardeaux. Il organise l’entretien de l’ouvrage et la mise en place des mesures additionnelles pour la protectionde l’ouvrage en gabions et cordons pierreux et collecte et gère l’argent pour l’entretien. Il organise les réunions des producteurs. | |
2. | Selon les conditions naturelles du bassin versant, les micro-barrages demandent des mesures CES supplémentaires pour les protéger contre l’ensablement venant de l’amont. |
4.7 Facteurs les plus importants affectant les coûts
Décrivez les facteurs les plus importants affectant les coûts :
Les coûts des micro-barrages varient fortement selon les conditions physiques, la taille et la disponibilité des matériaux locaux. Au pays Dogon, au Mali, le PDRT a construit des barrages en béton cyclopéen avec un coût moyen d’environ 20 millions de FCFA et un coût à l’hectare de 3 à 5 millions de FCFA. La rentabilité interne des barrages construits a été en moyenne de 17% (Nill & Kobilke, 2002). Les barrages plus importants construits dans le Bélédougou atteignent des coûts d’environ 100 à 140 millions de FCFA. Helvetas/ Swiss Intercooperation rapporte des coûts d’environ 20 millions de FCFA pour des superficies de 10 à 80 hectares (PASSIP, 2012).
5. Environnement naturel et humain
5.1 Climat
Précipitations annuelles
- < 250 mm
- 251-500 mm
- 501-750 mm
- 751-1000 mm
- 1001-1500 mm
- 1501-2000 mm
- 2001-3000 mm
- 3001-4000 mm
- > 4000 mm
Zone agro-climatique
- semi-aride
Thermal climate class: subtropics
5.2 Topographie
Pentes moyennes:
- plat (0-2 %)
- faible (3-5%)
- modéré (6-10%)
- onduleux (11-15%)
- vallonné (16-30%)
- raide (31-60%)
- très raide (>60%)
Reliefs:
- plateaux/ plaines
- crêtes
- flancs/ pentes de montagne
- flancs/ pentes de colline
- piémonts/ glacis (bas de pente)
- fonds de vallée/bas-fonds
Zones altitudinales:
- 0-100 m
- 101-500 m
- 501-1000 m
- 1001-1500 m
- 1501-2000 m
- 2001-2500 m
- 2501-3000 m
- 3001-4000 m
- > 4000 m
5.3 Sols
Profondeur moyenne du sol:
- très superficiel (0-20 cm)
- superficiel (21-50 cm)
- modérément profond (51-80 cm)
- profond (81-120 cm)
- très profond (>120 cm)
Texture du sol (de la couche arable):
- moyen (limoneux)
- fin/ lourd (argile)
5.4 Disponibilité et qualité de l'eau
Profondeur estimée de l’eau dans le sol:
5-50 m
Disponibilité de l’eau de surface:
moyenne
5.5 Biodiversité
Diversité des espèces:
- faible
5.6 Caractéristiques des exploitants des terres appliquant la Technologie
Niveau relatif de richesse:
- très pauvre
- pauvre
Niveau de mécanisation:
- travail manuel
- traction animale
Genre:
- hommes
Indiquez toute autre caractéristique pertinente des exploitants des terres:
les hommes migrent temporairement ou définitivement vers les villes
5.7 Superficie moyenne des terres utilisées par les exploitants des terres appliquant la Technologie
- < 0,5 ha
- 0,5-1 ha
- 1-2 ha
- 2-5 ha
- 5-15 ha
- 15-50 ha
- 50-100 ha
- 100-500 ha
- 500-1 000 ha
- 1 000-10 000 ha
- > 10 000 ha
Cette superficie est-elle considérée comme de petite, moyenne ou grande dimension (en se référant au contexte local)?
- petite dimension
5.8 Propriété foncière, droits d’utilisation des terres et de l'eau
Propriété foncière:
- état
Droits d’utilisation des terres:
- communautaire (organisé)
Droits d’utilisation de l’eau:
- communautaire (organisé)
Commentaires:
droits traditionnels d'utilisation des terres, terres communales sur les pâturages et les terres forestières (collecte du bois et d'autres produits (fruits, plantes médicinales))
5.9 Accès aux services et aux infrastructures
santé:
- pauvre
- modéré
- bonne
éducation:
- pauvre
- modéré
- bonne
assistance technique:
- pauvre
- modéré
- bonne
emploi (par ex. hors exploitation):
- pauvre
- modéré
- bonne
marchés:
- pauvre
- modéré
- bonne
énergie:
- pauvre
- modéré
- bonne
routes et transports:
- pauvre
- modéré
- bonne
eau potable et assainissement:
- pauvre
- modéré
- bonne
services financiers:
- pauvre
- modéré
- bonne
6. Impacts et conclusions
6.1 Impacts sur site que la Technologie a montrés
Impacts socio-économiques
Production
production agricole
production fourragère
risque d'échec de la production
surface de production
Disponibilité et qualité de l'eau
demande pour l'eau d'irrigation
Impacts socioculturels
sécurité alimentaire/ autosuffisance
contribution pour le bien-être
Commentaires/ spécifiez:
L’eau retenue par les micro-barrages permet de produire sur une plus grande superficie dans les bas-fonds et avec de meilleurs rendements pendant la saison pluviale et la contre-saison. La production vivrière et maraîchère aug- mente significativement. L’intensité élevée de la production crée de l’emploi pendant toute l’année, ce qui stabilise les populations locales, augmente les revenus et améliore le cadre de vie.
Impacts écologiques
Cycle de l'eau/ ruissellement
quantité d'eau
récolte/ collecte de l'eau
nappes phréatiques/ aquifères
Sols
humidité du sol
couverture du sol
perte en sol
cycle/ recharge des éléments nutritifs
Biodiversité: végétale, animale
espèces bénéfiques
6.2 Impacts hors site que la Technologie a montrés
flux des cours d'eau fiables et stables en saison sèche
inondations en aval
envasement en aval
6.3 Exposition et sensibilité de la Technologie aux changements progressifs et aux évènements extrêmes/catastrophes liés au climat (telles que perçues par les exploitants des terres)
Changements climatiques progressifs
Changements climatiques progressifs
Saison | Augmentation ou diminution | Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|---|---|
températures annuelles | augmente | bien |
Extrêmes climatiques (catastrophes)
Catastrophes météorologiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|
pluie torrentielle locale | bien |
tempête de vent locale | bien |
Catastrophes climatiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|
sécheresse | bien |
Catastrophes hydrologiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|
inondation générale (rivière) | bien |
Autres conséquences liées au climat
Autres conséquences liées au climat
Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|
réduction de la période de croissance | bien |
6.4 Analyse coûts-bénéfices
Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts de mise en place (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:
positive
Rentabilité à long terme:
très positive
Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts d'entretien récurrents (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:
très positive
Rentabilité à long terme:
très positive
6.7 Points forts/ avantages/ possibilités de la Technologie
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé |
---|
Les barrages forment des réserves d’eau. Lorsque la pluviométrie est déficitaire ou pendant les périodes sèches intermédiaires, les barrages retiennent l’eau pour les cultures et la durée propice du cycle de culture. En cas d’échec des cultures pluviales, la production des bas-fonds peut atténuer les pertes. Pendant les années humides, les barrages permettent de réguler l’eau en évitant des crues violentes et des dégâts sur les terres en aval. |
L’eau retenue par les micro-barrages permet de produire sur une plus grande superficie dans les bas-fonds et avec de meilleurs rendements pendant la saison pluviale et la contre-saison. La production vivrière et maraîchère aug- mente significativement. L’intensité élevée de la production crée de l’emploi pendant toute l’année, ce qui stabilise les populations locales, augmente les revenus et améliore le cadre de vie. |
Pendant la saison sèche, la montée du niveau des nappes permet un deuxième, voire un troisième cycle de culture, ce qui améliore la disponibilité des produits alimentaires, assure des revenus aux producteurs et garantit l’occupation des producteurs pendant toute l’année. |
La montée du niveau des nappes phréatiques ne sert pas seulement à la production végétale. La corvée d’eau des femmes et l’abreuvement des animaux deviennent plus faciles. |
6.8 Faiblesses/ inconvénients/ risques de la Technologie et moyens de les surmonter
Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé | Comment peuvent-ils être surmontés? |
---|---|
Les micro-barrages exigent une planification et réalisation technique de haute qualité pour éviter des dégâts conséquents. | Par la suite, l’entretien et la mise en valeur de l’investissement ont besoin de comités de gestion bien organisés pour assurer efficacement la campagne agricole et les travaux d’entretien. |
7. Références et liens
7.1 Méthodes/ sources d'information
- visites de terrain, enquêtes sur le terrain
- interviews/entretiens avec les exploitants des terres
Quand les données ont-elles été compilées (sur le terrain)?
01/07/2012
7.2 Références des publications disponibles
Titre, auteur, année, ISBN:
Good Practices in Soil and Water Conservation. A contribution to adaptation and farmers´ resilience towards climate change in the Sahel. Published by GIZ in 2012.
Disponible à partir d'où? Coût?
http://agriwaterpedia.info/wiki/Main_Page
Liens et modules
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