Surcreusement des canaux d’alimentation en eau des lacs et des mares [Mali]
- Création :
- Mise à jour :
- Compilateur : Dieter Nill
- Rédacteur : –
- Examinateurs : Deborah Niggli, Alexandra Gavilano
Surcreusement des canaux d’alimentation en eau des lacs et des mares (French)
technologies_1635 - Mali
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1.2 Coordonnées des personnes-ressources et des institutions impliquées dans l'évaluation et la documentation de la Technologie
Spécialiste GDT:
Coulibaly Bakary Sékou
IFAD
Mali
Spécialiste GDT:
Nadio Mamadou
National Coordinator for IFAD In- Country Programmes
Mali
Nom du projet qui a facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Manual of Good Practices in Small Scale Irrigation in the Sahel (GIZ )Nom du ou des institutions qui ont facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH (GIZ) - Allemagne1.3 Conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées
Le compilateur et la(les) personne(s) ressource(s) acceptent les conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées:
Oui
1.4 Déclaration sur la durabilité de la Technologie décrite
Est-ce que la Technologie décrite ici pose problème par rapport à la dégradation des terres, de telle sorte qu'elle ne peut pas être déclarée comme étant une technologie de gestion durable des terres?
Non
2. Description de la Technologie de GDT
2.1 Courte description de la Technologie
Définition de la Technologie:
Surcreusement des canaux permet la régularisation de la mise en eau des mares et lacs, optimiser les rendements, et l’augmentation des surfaces cultivées.
2.2 Description détaillée de la Technologie
Description:
Les lacs et mares de la zone lacustre adjacente au fleuve Niger sont alimentés en eau par la crue du Niger à travers d’un système de canaux naturels. Avec la baisse de la crue, le niveau de remplissage de certains lacs et mares est faible. Le système d’alimentation naturel a pour inconvénients : les pertes de récoltes suite à l’inondation des champs avant la maturité des cultures, le retrait rapide des eaux ne permettant pas la remontée capillaire sur des grandes surfaces. En matière de construction d’ouvrages régulateurs et de surcreusement de canaux d’alimentation en eau des mares et lacs, l’objectif principal visé par le projet est : Réhabilitation de l’approvisionnement en eau des lacs et mares auparavant alimentés par le fleuve Niger ; Régularisation de la mise en eau des mares et lacs ; Augmentation des surfaces cultivées ; Restauration des cultures de décrues et d’autres activités autour des mares et lacs ; Restauration de l’environnement et de la biodiversité autour des lacs et mares ; Augmentation de la nappe phréatique autour des plans d’eau.
Le surcreusement des canaux a permis la réalimentation des cuvettes des lacs et mares. C’est la raison pour laquelle nous constatons une reprise des activités autour des plans d’eau en termes d’agriculture, de maraîchage, d’élevage et de pêche. La construction d’ouvrages régulateurs et de grandes digues permet de maîtriser la mise en eau des mares et lacs, d’optimiser les rendements et les productions des cultures et d’augmenter les surfaces cultivées. Il y a una diversification des productions et des revenus par l’exploitation de petits périmètres familiaux et de parcelles maraîchères dans les lacs et mares. Les ouvrages réalisés sous forme de pont de franchissement avec des digues-pistes traversant les parties marécageuses ont contribué au désenclavement des zones et faciliter ainsi l’écoulement des productions agricoles, le ravitaillement des populations et le trafic routier. La réalisation du binôme route-bac (route Saraféré - Niafunké et le bac automoteur de 40 t) a
pu redonner de la vie à une activité économique et humaine moribonde du fait de l’exode massif des hommes. En effet, les femmes se retrouvent chefs de ménages dans une grande situation de précarité.
Les étapes qui consistent à initier, planifier et réaliser les ouvrages et travaux reposent sur des études (pédologiques, topographiques et socio-économiques) conduites par un bureau d’étude et une entreprise privée recrutée par appel d’offres pour réaliser les travaux suivant un chronogramme bien déterminé. Un bureau de contrôle et de surveillance permet d’assurer le suivi et le contrôle de la qualité des travaux et le respect des délais contractuels. En principe, les travaux sont réalisés pendant la période d’étiage durant laquelle la plupart des plaines sont dégagées. Le caractère marécageux de la zone interdit toute intervention en période d’hivernage. Aussi, la planification des activités doit obéir à ces contraintes naturelles. L’ouvrage de Dabi sur le lac Takadji est un bon exemple du respect des normes techniques. Le fonctionnement de cette bonne pratique et son mode opératoire se présentent comme suit: Les voies d’entrée de l’eau dans les cuvettes des lacs et mares à côté du fleuve Niger sont ré-ouvertes par le surcreusement des canaux d’alimentation; La lame haute d’eau du Niger alimente les mares et cuvettes; Le contrôle de l‘eau par un ouvrage en ciment avec des vannes pour éviter: le reculement de l’eau en temps de basse lame d’eau au Niger, l’entrée de l’eau dans les mares et lacs avant la fin des récoltes; Des échelles de crues pour mesurer les hauteurs d’eau annuelles.
Plusieurs acteurs sont impliqués dans cette pratique et les différents rôles des acteurs se présentent comme suit: participation des bénéficiaires n’est pas demandée pour les travaux exécutés en entreprise (travaux des grandes mares et lacs), les bénéficiaires se chargent des travaux d’aménagement des parcelles des PIV avec l’appui du Programme Alimentaire Mondial (PAM) Sous forme de vivres. Appui extérieur par Projet /Programme : le projet finance la réalisation des ouvrages, les GMP et les intrants 1ère campagne. Bureaux d’études : ils assurent les études de faisabilité, produisent les descriptifs des ouvrages et les plans, assurent le contrôle et la surveillance des travaux. Rôles des collectivités territoriales : en règle générale, elles participent à la programmation des activités. Dans le cas contraire, elles prévoient les activités dans les PDSEC. Elles se chargent de l’entretien et de la maintenance des ouvrages.
2.3 Photos de la Technologie
2.5 Pays/ région/ lieux où la Technologie a été appliquée et qui sont couverts par cette évaluation
Pays:
Mali
Région/ Etat/ Province:
Mali
Autres spécifications du lieu:
Timbuktu Region; Niafunké, Diré and Goundam circles; communes of Soboundou, Soumpi, Tonka, Tindirma
Spécifiez la diffusion de la Technologie:
- répartie uniformément sur une zone
Si la Technologie est uniformément répartie sur une zone, précisez la superficie couverte (en km2):
332,0
Commentaires:
En matière d’aménagement de mares et de lacs les objectifs suivants ont été atteints : Six grandes mares aménagées :- Fati (13 000 ha), Tagadji (9 000 ha) et Ganga (3 000 ha), soit au total 25 000 ha ; - Koboro (4 000 ha), Kassoum-Soumpi (1 000 ha), Billi I et Billi II (2 000 ha), la digue piste Nounou-Diengo sur le lac Tagadji (1 200 ha additionnels), soit au total 8 200 ha ; Superficie affectée : 33 200 ha ;Nombre de bénéficiaires : 190 000 exploitants.
2.6 Date de mise en œuvre de la Technologie
Si l'année précise est inconnue, indiquez la date approximative: :
- il y a entre 10-50 ans
2.7 Introduction de la Technologie
Spécifiez comment la Technologie a été introduite: :
- par le biais de projets/ d'interventions extérieures
Commentaires (type de projet, etc.) :
depuis 1990
3. Classification de la Technologie de GDT
3.1 Principal(aux) objectif(s) de la Technologie
- améliorer la production
3.2 Type(s) actuel(s) d'utilisation des terres, là où la Technologie est appliquée
Les divers types d'utilisation des terres au sein du même unité de terrain: :
Oui
Précisez l'utilisation mixte des terres (cultures/ pâturages/ arbres):
- Agropastoralisme (y compris les systèmes culture-élevage intégrés)
Terres cultivées
- Cultures annuelles
Nombre de période de croissance par an: :
- 1
Précisez:
120 jours, Août-Novembre
Pâturages
Commentaires:
Les pertes des récoltes suite à l’inondation des champs avant la maturité des cultures et le retrait rapide des eaux empêchant la remontée capillaire sur de grandes surfaces
Densité d'élevage/ chargement: 1-10 LU /km2
3.4 Approvisionnement en eau
Approvisionnement en eau des terres sur lesquelles est appliquée la Technologie:
- mixte: pluvial-irrigué
3.5 Groupe de GDT auquel appartient la Technologie
- gestion de l'irrigation (incl. l'approvisionnement en eau, le drainage)
- dérivation et drainage de l'eau
- gestion des eaux de surface (sources, rivières, lacs, mers)
3.6 Mesures de GDT constituant la Technologie
structures physiques
- S3: Fossés étagés, canaux, voies d'eau
3.7 Principaux types de dégradation des terres traités par la Technologie
dégradation hydrique
- Ha: aridification
- Hs: changement de la quantité d’eau de surface
- Hg: changement du niveau des nappes phréatiques (eaux souterraines) et des aquifères
Commentaires:
Causes de dégradation: sur–détournement / retrait excessif de l’eau (pour l’irrigation, l’industrie, etc.), changement des précipitations saisonnières
3.8 Prévention, réduction de la dégradation ou réhabilitation des terres dégradées
Spécifiez l'objectif de la Technologie au regard de la dégradation des terres:
- restaurer/ réhabiliter des terres sévèrement dégradées
4. Spécifications techniques, activités, intrants et coûts de mise en œuvre
4.1 Dessin technique de la Technologie
Spécifications techniques (associées au dessin technique):
carte de la zone d’intervention du PDZL/NKE, phase I et II
Technical knowledge required for field staff / advisors: fort
Technical knowledge required for land users: faible
Main technical functions: augmentation du niveau / recharge de la nappe phréatique, récupération de l’eau / augmentation des réserves d’eau, recharger lacs et mares
Secondary technical functions: contrôle du ruissellement en nappe: rétention / capture, augmentation / maintien de la rétention d'eau dans le sol
4.2 Informations générales sur le calcul des intrants et des coûts
autre/ monnaie nationale (précisez):
CFA Franc
Indiquez le taux de change des USD en devise locale, le cas échéant (p.ex. 1 USD = 79.9 réal brésilien): 1 USD = :
517,0
4.3 Activités de mise en place/ d'établissement
Activité | Calendrier des activités (saisonnier) | |
---|---|---|
1. | Les voies d’entrée de l’eau dans les cuvettes des lacs et mares à côté du fleuve Niger sont ré-ouvertes par le surcreusement des canaux d’alimentation | |
2. | La lame haute d’eau du Niger alimente les mares et cuvettes | |
3. | Le contrôle de l‘eau par un ouvrage en ciment avec des vannes pour éviter: le reculement de l’eau en temps de basse lame d’eau au Niger, et l’entrée de l’eau dans les mares et lacs avant la fin des récoltes; Des échelles de crues pour mesurer les hauteurs d’eau annuelles. |
4.4 Coûts et intrants nécessaires à la mise en place
Spécifiez les intrants | Unité | Quantité | Coûts par unité | Coût total par intrant | % des coût supporté par les exploitants des terres | |
---|---|---|---|---|---|---|
Autre | construction totale | ha | 1,0 | 580,0 | 580,0 | 100,0 |
Coût total de mise en place de la Technologie | 580,0 | |||||
Coût total de mise en place de la Technologie en dollars américains (USD) | 1,12 |
4.5 Activités d'entretien/ récurrentes
Activité | Calendrier/ fréquence | |
---|---|---|
1. | entretien et maintenance des ouvrages |
4.7 Facteurs les plus importants affectant les coûts
Décrivez les facteurs les plus importants affectant les coûts :
Le coût moyen des grandes mares est de 300 000 FCFA par hectare (580 Dollar). Les travaux d’aménagement d’un PIV ont été exécutés de façon participative. La contribution du projet à l’aménagement des PIV est de 780 106 FCFA/ha, soit 65 %, celle du paysan est de 429 079 FCFA/ha, soit 35 %.
5. Environnement naturel et humain
5.1 Climat
Précipitations annuelles
- < 250 mm
- 251-500 mm
- 501-750 mm
- 751-1000 mm
- 1001-1500 mm
- 1501-2000 mm
- 2001-3000 mm
- 3001-4000 mm
- > 4000 mm
Zone agro-climatique
- semi-aride
Thermal climate class: tropics
5.2 Topographie
Pentes moyennes:
- plat (0-2 %)
- faible (3-5%)
- modéré (6-10%)
- onduleux (11-15%)
- vallonné (16-30%)
- raide (31-60%)
- très raide (>60%)
Reliefs:
- plateaux/ plaines
- crêtes
- flancs/ pentes de montagne
- flancs/ pentes de colline
- piémonts/ glacis (bas de pente)
- fonds de vallée/bas-fonds
Zones altitudinales:
- 0-100 m
- 101-500 m
- 501-1000 m
- 1001-1500 m
- 1501-2000 m
- 2001-2500 m
- 2501-3000 m
- 3001-4000 m
- > 4000 m
5.3 Sols
Profondeur moyenne du sol:
- très superficiel (0-20 cm)
- superficiel (21-50 cm)
- modérément profond (51-80 cm)
- profond (81-120 cm)
- très profond (>120 cm)
Texture du sol (de la couche arable):
- moyen (limoneux)
- fin/ lourd (argile)
Matière organique de la couche arable:
- moyen (1-3%)
- faible (<1%)
5.4 Disponibilité et qualité de l'eau
Profondeur estimée de l’eau dans le sol:
5-50 m
Disponibilité de l’eau de surface:
moyenne
Qualité de l’eau (non traitée):
uniquement pour usage agricole (irrigation)
5.5 Biodiversité
Diversité des espèces:
- moyenne
5.6 Caractéristiques des exploitants des terres appliquant la Technologie
Orientation du système de production:
- exploitation mixte (de subsistance/ commerciale)
Revenus hors exploitation:
- 10-50% de tous les revenus
Niveau relatif de richesse:
- pauvre
- moyen
Niveau de mécanisation:
- travail manuel
Genre:
- hommes
Indiquez toute autre caractéristique pertinente des exploitants des terres:
Population density: < 10 persons/km2
Annual population growth: 2% - 3%
10% of the land users are rich.
50% of the land users are average wealthy.
30% of the land users are poor.
10% of the land users are very poor.
5.7 Superficie moyenne des terres utilisées par les exploitants des terres appliquant la Technologie
- < 0,5 ha
- 0,5-1 ha
- 1-2 ha
- 2-5 ha
- 5-15 ha
- 15-50 ha
- 50-100 ha
- 100-500 ha
- 500-1 000 ha
- 1 000-10 000 ha
- > 10 000 ha
Cette superficie est-elle considérée comme de petite, moyenne ou grande dimension (en se référant au contexte local)?
- petite dimension
5.8 Propriété foncière, droits d’utilisation des terres et de l'eau
Commentaires:
Les terres irriguées sont allouées par le chef
5.9 Accès aux services et aux infrastructures
santé:
- pauvre
- modéré
- bonne
éducation:
- pauvre
- modéré
- bonne
assistance technique:
- pauvre
- modéré
- bonne
emploi (par ex. hors exploitation):
- pauvre
- modéré
- bonne
marchés:
- pauvre
- modéré
- bonne
énergie:
- pauvre
- modéré
- bonne
routes et transports:
- pauvre
- modéré
- bonne
eau potable et assainissement:
- pauvre
- modéré
- bonne
services financiers:
- pauvre
- modéré
- bonne
6. Impacts et conclusions
6.1 Impacts sur site que la Technologie a montrés
Impacts socio-économiques
Production
production agricole
risque d'échec de la production
diversité des produits
surface de production
Revenus et coûts
revenus agricoles
Autres impacts socio-économiques
développement de nouvelles technologies agricoles
ouvrages réalisés sous forme de pont facilitent l’écoulement
Impacts socioculturels
sécurité alimentaire/ autosuffisance
apaisement des conflits
contribution pour le bien-être
Commentaires/ spécifiez:
Augmentation de la production agro-sylvo-pastorale, accroissement des revenus et du niveau de vie des populations ;PIV permet d’augmenter d’environ 80 % le revenu familial (de 79 000 FCFA à 142 000 FCFA par an) par rapport à la production traditionnelle de 1,5 ha familiale de riz flottant sur le fleuve. La vulnérabilité des ménages à l’insécurité alimentaire passe de 20,4 en 1997 à 5,8 en 2006.
Impacts écologiques
Cycle de l'eau/ ruissellement
quantité d'eau
récolte/ collecte de l'eau
nappes phréatiques/ aquifères
Sols
humidité du sol
Biodiversité: végétale, animale
diversité des habitats
Autres impacts écologiques
recharge des lacs et des mares
6.2 Impacts hors site que la Technologie a montrés
disponibilité de l'eau
6.3 Exposition et sensibilité de la Technologie aux changements progressifs et aux évènements extrêmes/catastrophes liés au climat (telles que perçues par les exploitants des terres)
Changements climatiques progressifs
Changements climatiques progressifs
Saison | Augmentation ou diminution | Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|---|---|
températures annuelles | augmente | bien |
Extrêmes climatiques (catastrophes)
Catastrophes météorologiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|
pluie torrentielle locale | bien |
tempête de vent locale | bien |
Catastrophes climatiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|
sécheresse | bien |
Catastrophes hydrologiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|
inondation générale (rivière) | bien |
Autres conséquences liées au climat
Autres conséquences liées au climat
Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|
réduction de la période de croissance | bien |
6.4 Analyse coûts-bénéfices
Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts de mise en place (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:
positive
Rentabilité à long terme:
très positive
Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts d'entretien récurrents (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:
très positive
Rentabilité à long terme:
très positive
6.5 Adoption de la Technologie
Commentaires:
Les travaux d’aménagement d’un PIV ont été exécutés de façon participative. La contribution du projet à l’aménagement des PIV est de 780 106 FCFA/ha, soit 65 %, celle du paysan est de 429 079 FCFA/ha, soit 35 %.
En matière d’aménagement de mares et de lacs les objectifs suivants ont été atteints : Six grandes mares aménagées : - Fati (13 000 ha), Tagadji (9 000 ha) et Ganga (3 000 ha), soit au total 25 000 ha ; - Koboro (4 000 ha), Kassoum-Soumpi (1 000 ha), Billi I et Billi II (2 000 ha), la digue piste Nounou-Diengo sur le lac Tagadji (1 200 ha additionnels), soit au total 8 200 ha ; Superficie affectée : 33 200 ha ; Nombre de bénéficiaires : 190 000 exploitants.
6.7 Points forts/ avantages/ possibilités de la Technologie
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue de l'exploitant des terres |
---|
restauration de l’environnement et de la biodiversité autour des lacs et mares, augmentation de la nappe phréatique autour des plans d’eau, augmentation de la production agro-sylvo-pastorale, accroissement des revenus et du niveau de vie des populations |
Une diversification des productions et des revenus par l’exploitation de petits périmètres familiaux et de parcelles maraîchères dans les lacs et mares. |
Restauration de l’environnement par des mesures de reboisement a permis de développer des plantations d’environ 100 000 plants pendant toute la vie du projet |
la production de riz sur 0,25 ha de PIV permet d’augmenter d’environ 80 % le revenu familial (de 79 000 FCFA à 142 000 FCFA par an) par rapport à la production traditionnelle de 1,5 ha familiale de riz flottant sur le fleuve. |
Élaboration de conventions entre les usagés pour réglementer la gestion de l’ouvrage (lac ou mare) |
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé |
---|
grâce aux aménagements les superficies cultivées ont augmenté avec la maitrise de l’eau. Pour le cas spécifique du lac Tagadji, la réalisation d’un 2ème ouvrage a permis l’exploitation de 1 200 ha de terres supplémentaires. La part d’agriculteurs produisant en zone lacustre est passée de 6,8 % en 1998 à 18,5 % en 2006 grâce à l’augmentation des superficies aménagées et à une forte concentration des populations dans ces zones. Cette tendance de fond au niveau des systèmes de production s’est traduite par une productivité agricole accrue : la productivité par ha a augmenté de 3,8 tonnes au cours des huit dernières années pour les systèmes irrigués et de décrue |
les recherches conduites avec l’appui du projet ont permis la mise au point de nouvelles technologies agricoles mises à la disposition des ménages (systèmes de cultures, variétés améliorées), augmentant ainsi les rendements et la production |
les ouvrages réalisés sous forme de pont de franchissement avec des digues-pistes traversant les parties marécageuses ont contribué au désenclavement des zones et faciliter ainsi l’écoulement des productions agricoles, le ravitaillement des populations et le trafic routier. La réalisation du binôme route-bac (route Saraféré - Niafunké et le bac automoteur de 40 t) a pu redonner de la vie à une activité économique et humaine moribonde du fait de l’exode massif des hommes. En effet, les femmes se retrouvent chefs de ménages dans une grande situation de précarité |
la vulnérabilité des ménages à l’insécurité alimentaire passe de 20,4 en 1997 à 5,8 en 2006. L’indice de sécurité alimentaire a augmenté de 2,6 sur une échelle de 25 points pour tous les ménages ayant eu accès à l’irrigation |
Réduction du taux de migration : de 30 % entre 2001 et 2006 |
6.8 Faiblesses/ inconvénients/ risques de la Technologie et moyens de les surmonter
Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé | Comment peuvent-ils être surmontés? |
---|---|
Le système d’alimentation naturel a pour inconvénients: a)Les pertes des récoltes suite à l’inondation des champs avant la maturité des cultures et le retrait rapide des eaux empêchant la remontée capillaire sur de grandes surfaces ; b) les difficultés d’entretien et de maintenance des ouvrages |
7. Références et liens
7.1 Méthodes/ sources d'information
- visites de terrain, enquêtes sur le terrain
- interviews/entretiens avec les exploitants des terres
Quand les données ont-elles été compilées (sur le terrain)?
01/07/2012
7.2 Références des publications disponibles
Titre, auteur, année, ISBN:
Manual of Good Practices in Small Scale Irrigation in the Sahel. Experiences from Mali. Published by GIZ in 2014.
Disponible à partir d'où? Coût?
http://star-www.giz.de/starweb/giz/pub/servlet.starweb
Titre, auteur, année, ISBN:
Completion report for the Zone Lacustre Development Programme – Niafunké Phase II, July 2006
Liens et modules
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