Biochar [Bénin]
- Création :
- Mise à jour :
- Compilateur : Gatien AGBOKOUN CHRISTOPHE
- Rédacteurs : Siagbé Golli, Abdoul Karim MIEN, DOSSOU-YOVO bernardin
- Examinateurs : Sally Bunning, Rima Mekdaschi Studer
technologies_6665 - Bénin
Voir les sections
Développer tout Réduire tout1. Informations générales
1.2 Coordonnées des personnes-ressources et des institutions impliquées dans l'évaluation et la documentation de la Technologie
Personne(s)-ressource(s) clé(s)
Spécialiste GDT:
BROUBROUI Alidou
AFVA / Banikoara
Bénin
exploitant des terres:
GARADIMA Yakoia
AFVA / Banikoara
Bénin
exploitant des terres:
WAGOUSSOUNON Bona Sema
AFVA / Banikoara
Bénin
Nom du ou des institutions qui ont facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
GIZ Bénin (GIZ Bénin) - Bénin1.3 Conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées
Le compilateur et la(les) personne(s) ressource(s) acceptent les conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées:
Oui
1.4 Déclaration sur la durabilité de la Technologie décrite
Est-ce que la Technologie décrite ici pose problème par rapport à la dégradation des terres, de telle sorte qu'elle ne peut pas être déclarée comme étant une technologie de gestion durable des terres?
Non
2. Description de la Technologie de GDT
2.1 Courte description de la Technologie
Définition de la Technologie:
Le biochar, « charbon vert », est un amendement pour améliorer la structure et la productivité du sol, produit à travers la pyrolyse (combustion) ou décomposition lente sous l’action de la chaleur de la biomasse végétale (résidus champêtres comme des rafles de maïs, résidus forestiers, etc.) dans une atmosphère sans oxygène ou à faible teneur en oxygène. Ce produit améliore entre autres, la capacité de rétention d’éléments nutritifs, la structure, l’efficacité des amendements (organique et minéral)au niveau du sol.
2.2 Description détaillée de la Technologie
Description:
Le biochar, « charbon vert », peut être appliqué sur différents types de sol à pente faible. Il n’est pas recommandé de l’utiliser dans les bas-fonds.
Il est issu de la pyrolyse ou décomposition lente sous l’action de la chaleur, de la biomasse végétale dont principalement les rafles de maïs dans le présent cas. Cette pyrolyse a lieu dans une atmosphère sans oxygène ou à faible teneur en oxygène. Après pyrolyse, le broyage réduit le produit en poudre granulée (biochar moulu). Le biochar lui-même est très pauvre en nutriments.
Dans sa mise en place, le biochar est combiné à une autre source de nutriments notamment de la matière organique. Cela se fait donc par une application localisée (en poquet). Il est associé au compost dans les proportions respectives de 15% et 85% pour obtenir la Terra Preta.
L’obtention d’une tonne de biochar nécessite 6 tonnes de rafles soit l’équivalent d’environ 12 ha de maïs. En culture maraîchère (production intensive et superficie limitée), on peut appliquer une forte dose de : 1 kg/m².
Le biochar est produit pour amender les sols destinés à la culture. Il permet également de séquestrer le carbone contribuant à l’atténuation du changement climatique.
Les équipements nécessaires pour sa production sont une pyrolyse (exemple un fût d’au moins une capacité de 120 L) et une pelle pour le recueil du charbon Bio. Le processus de sa production consiste à effectuer une combustion des rafles de maïs dans ce fût hermétiquement fermé par un couvercle auquel est lié une échappatoire. On ouvre le fût dès que les résidus sont totalement carbonisés (au moment où la fumée ne sort plus de l’échappatoire). A l’aide d’une pelle, on récupère les résidus brûlés puis éjectés d’eau pour un refroidissement. Ensuite, on passe à l’étape de saupoudrage des résidus carbonisés. Les résidus doivent être bien moulus de telle sorte à faciliter leur mélange avec d'autres éléments fertilisants.
Comme avantages, l’utilisation du biochar permet une :
- augmentation des récoltes ;
- amélioration de le racinement et la croissance des plantes ;
- restructuration du sol en améliorant ses propriétés physiques (porosité, aération et capacité de rétention de l’eau) ;
- augmentation de la capacité de rétention du sol en eau ;
- réduction de l’acidité du sol et augmentation de la disponibilité des nutriments du sol ;
- favorisation de la formation d’humus issus de l’apport en carbone et ses propriétés biochimiques (capacité d’échange cationique CEC du sol) ;
- création d’un habitat propice pour la biodiversité du sol (micro-organismes au macro-organismes comme les vers de terre) grâce à sa structure poreuse et teneur en matière organique; ce qui favorise la décomposition et l’ accès au plantes des éléments nutritifs.
Sur les cultures, l’application du biochar contribue à l’augmentation des récoltes. Ainsi, constate-t-on que les rendements d’une planche maraichère sur laquelle est produite de la grande morelle (Solanum macrocarpon L.) sont améliorés de 27,98% contrairement à une planche n’ayant pas reçu l’application de Biochar.
Pour les producteurs, cette technologie vient à point nommé les aidant à limiter surtout l’évapotranspiration des sols. Cependant, ils trouvent que son obtention pose quelques risques de sécurité car ils sont exposés aux brûlures.
2.3 Photos de la Technologie
2.5 Pays/ région/ lieux où la Technologie a été appliquée et qui sont couverts par cette évaluation
Pays:
Bénin
Région/ Etat/ Province:
Banikoara
Autres spécifications du lieu:
Périmètre maraicher des femmes
Spécifiez la diffusion de la Technologie:
- répartie uniformément sur une zone
Si la Technologie est uniformément répartie sur une zone, précisez la superficie couverte (en km2):
0,25
Est-ce que les sites dans lesquels la Technologie est appliquée sont situés dans des zones protégées en permanence?
Oui
Si oui, veuillez préciser:
Il s'agit du périmètre maraicher des femmes. Elles ont érigé une clôture pour éviter l'envahissement des animaux
Map
×2.6 Date de mise en œuvre de la Technologie
Indiquez l'année de mise en œuvre:
2016
2.7 Introduction de la Technologie
Spécifiez comment la Technologie a été introduite: :
- par le biais de projets/ d'interventions extérieures
Commentaires (type de projet, etc.) :
L'utilisation du biochar a été facilité par le ProSOL
3. Classification de la Technologie de GDT
3.1 Principal(aux) objectif(s) de la Technologie
- améliorer la production
- réduire, prévenir, restaurer les terres dégradées
- préserver l'écosystème
- atténuer le changement climatique et ses impacts
- créer un impact social positif
3.2 Type(s) actuel(s) d'utilisation des terres, là où la Technologie est appliquée
Les divers types d'utilisation des terres au sein du même unité de terrain: :
Non
Terres cultivées
- Cultures annuelles
Cultures annuelles - Précisez les cultures:
- légumes - légumes à feuilles (laitues, choux, épinards, autres)
Nombre de période de croissance par an: :
- 2
Précisez:
Le maraichage se fait en contre saison et les cycles sont renouvelés avant la l'installation de la saison des pluies
Est-ce que les cultures intercalaires sont pratiquées?
Non
Est-ce que la rotation des cultures est appliquée?
Oui
Si oui, veuillez préciser:
Pour le site maraicher, les femmes pratiquent une rotation culturale en veillant à ce qu'un légume ne soit pas installé deux fois systématiquement sur la même parcelle. La rotation selon les cultures mises par la maraichère
3.3 Est-ce que l’utilisation des terres a changé en raison de la mise en œuvre de la Technologie ?
Est-ce que l’utilisation des terres a changé en raison de la mise en œuvre de la Technologie ?
- Oui (Veuillez remplir les questions ci-après au regard de l’utilisation des terres avant la mise en œuvre de la Technologie)
Les divers types d'utilisation des terres au sein du même unité de terrain: :
Non
Terres cultivées
- Cultures annuelles
Cultures annuelles - Précisez les cultures:
- cultures fourragères - graminées
- légumes - légumes à feuilles (laitues, choux, épinards, autres)
- légumes - légumes-racines (carotte, oignon, betterave, autres)
Est-ce que les cultures intercalaires sont pratiquées?
Non
Est-ce que la rotation des cultures est appliquée?
Oui
Si oui, veuillez préciser:
La rotation se fait entre les cultures maraichères pour limiter les attaques parasitaires
3.4 Approvisionnement en eau
Approvisionnement en eau des terres sur lesquelles est appliquée la Technologie:
- mixte: pluvial-irrigué
Commentaires:
Concernant l'irrigation, les femmes disposent de puits sur leur site de production. A partir ce puits, elles puisent de l'eau et en se servant d'arrosoir pour arroser les plantes.
3.5 Groupe de GDT auquel appartient la Technologie
- Amélioration de la couverture végétale/ du sol
- gestion intégrée de la fertilité des sols
- mesures post-récoltes
3.6 Mesures de GDT constituant la Technologie
pratiques agronomiques
- A1: Couverture végétale/ du sol
- A2: Matière organique/ fertilité du sol
modes de gestion
- M1: Changement du type d’utilisation des terres
- M6: Gestion des déchets (recyclage, réutilisation ou réduction)
3.7 Principaux types de dégradation des terres traités par la Technologie
érosion hydrique des sols
- Wt: perte de la couche superficielle des sols (couche arable)/ érosion de surface
érosion éolienne des sols
- Et: perte de la couche superficielle des sols (couche arable)
dégradation chimique des sols
- Cn: baisse de la fertilité des sols et réduction du niveau de matière organique (non causée par l’érosion)
dégradation biologique
- Bl: perte de la vie des sols
3.8 Prévention, réduction de la dégradation ou réhabilitation des terres dégradées
Spécifiez l'objectif de la Technologie au regard de la dégradation des terres:
- restaurer/ réhabiliter des terres sévèrement dégradées
4. Spécifications techniques, activités, intrants et coûts de mise en œuvre
4.1 Dessin technique de la Technologie
Spécifications techniques (associées au dessin technique):
Pour la réalisation du biochar, la pyrolyse peut être faite soit dans un tonneau de 250 litres utilisé comme pyroliseur ou dans un trou en forme de cône réalisé servant de pyrolyseur à point de curie.
Lorsqu’il s’agit d’utiliser le tonneau, il faut le remplir de rafles de maïs ou de sorgho ou d’autres produits ligneuses coupés den morceaux de moins de 30mm. Y mettre ensuite le feu et laisser le tout carboniser pendant 45 à 60 minutes au maximum. Le substrat carbonisé est renversé dans un trou pendant environ 60 minutes. Ce trou doit être de 50 cm de profondeur pour 70cm de diamètre. Le trou est ensuite recouvert de sable qui permet d’étouffer le feu. Toutefois, à défaut de le mettre dans un trou, on peut renverser les rafles carbonisées dans un tonneau et arroser d’eau le biochar. Utiliser au maximum 30litres dans ce cas. Dans ce cas, il faut veiller à ce que l’air ambiant ne fasse s’embraser le biochar non encore éteint. Le biochar obtenu sera ensuite séché pendant 2 à 3 jours.
4.2 Informations générales sur le calcul des intrants et des coûts
Spécifiez la manière dont les coûts et les intrants ont été calculés:
- par entité de la Technologie
Précisez l'unité:
Kilogramme
autre/ monnaie nationale (précisez):
franc CFA
Indiquez le taux de change des USD en devise locale, le cas échéant (p.ex. 1 USD = 79.9 réal brésilien): 1 USD = :
618,0
Indiquez le coût salarial moyen de la main d'œuvre par jour:
2500
4.3 Activités de mise en place/ d'établissement
Activité | Calendrier des activités (saisonnier) | |
---|---|---|
1. | Récolte des rafles | Décembre à Avril |
2. | Coupe des raffles | Décembre à Avril |
3. | Confection du Pyroliseur | Décembre à Avril |
4. | Réalisation du trou | Décembre à Avril |
5. | Combustion | Décembre à Avril |
4.4 Coûts et intrants nécessaires à la mise en place
Spécifiez les intrants | Unité | Quantité | Coûts par unité | Coût total par intrant | % des coût supporté par les exploitants des terres | |
---|---|---|---|---|---|---|
Main d'œuvre | Ramassage, transport et Coupe des raffles | ha | 1,0 | 5000,0 | 5000,0 | 100,0 |
Main d'œuvre | Confection du Pyroliseur | unité | 1,0 | 50000,0 | 50000,0 | 100,0 |
Main d'œuvre | Réalisation du trou | unité | 1,0 | 500,0 | 500,0 | 100,0 |
Matériel végétal | Rafles | ha | 1,0 | 5001,0 | 5001,0 | 100,0 |
Coût total de mise en place de la Technologie | 60501,0 | |||||
Coût total de mise en place de la Technologie en dollars américains (USD) | 97,9 |
4.5 Activités d'entretien/ récurrentes
Activité | Calendrier/ fréquence | |
---|---|---|
1. | Apport complémentaire de matière organique | Pendant la période de croissance, une fois par cycle |
4.6 Coûts et intrants nécessaires aux activités d'entretien/ récurrentes (par an)
Spécifiez les intrants | Unité | Quantité | Coûts par unité | Coût total par intrant | % des coût supporté par les exploitants des terres | |
---|---|---|---|---|---|---|
Main d'œuvre | Epandage d'engrais | ha | 1,0 | 5000,0 | 5000,0 | 100,0 |
Engrais et biocides | Urée | sac | 1,0 | 22000,0 | 22000,0 | 100,0 |
Coût total d'entretien de la Technologie | 27000,0 | |||||
Coût total d'entretien de la Technologie en dollars américains (USD) | 43,69 |
4.7 Facteurs les plus importants affectant les coûts
Décrivez les facteurs les plus importants affectant les coûts :
Le facteur le plus important est la disponibilité de rafles. Car de plus en plus, les producteurs connaissent l'importance de valoriser les résidus de récolte. Alors, pour une application à grande échelle, cela nécessite une importante quantité de rafles ou de résidus de récolte.
5. Environnement naturel et humain
5.1 Climat
Précipitations annuelles
- < 250 mm
- 251-500 mm
- 501-750 mm
- 751-1000 mm
- 1001-1500 mm
- 1501-2000 mm
- 2001-3000 mm
- 3001-4000 mm
- > 4000 mm
Spécifiez la pluviométrie moyenne annuelle (si connue), en mm:
850,00
Zone agro-climatique
- semi-aride
Le climat de Banikoara est de type Soudano sahélien
5.2 Topographie
Pentes moyennes:
- plat (0-2 %)
- faible (3-5%)
- modéré (6-10%)
- onduleux (11-15%)
- vallonné (16-30%)
- raide (31-60%)
- très raide (>60%)
Reliefs:
- plateaux/ plaines
- crêtes
- flancs/ pentes de montagne
- flancs/ pentes de colline
- piémonts/ glacis (bas de pente)
- fonds de vallée/bas-fonds
Zones altitudinales:
- 0-100 m
- 101-500 m
- 501-1000 m
- 1001-1500 m
- 1501-2000 m
- 2001-2500 m
- 2501-3000 m
- 3001-4000 m
- > 4000 m
Indiquez si la Technologie est spécifiquement appliquée dans des:
- non pertinent
5.3 Sols
Profondeur moyenne du sol:
- très superficiel (0-20 cm)
- superficiel (21-50 cm)
- modérément profond (51-80 cm)
- profond (81-120 cm)
- très profond (>120 cm)
Texture du sol (de la couche arable):
- moyen (limoneux)
- fin/ lourd (argile)
Texture du sol (> 20 cm sous la surface):
- moyen (limoneux)
- fin/ lourd (argile)
Matière organique de la couche arable:
- moyen (1-3%)
5.4 Disponibilité et qualité de l'eau
Profondeur estimée de l’eau dans le sol:
< 5 m
Disponibilité de l’eau de surface:
moyenne
Qualité de l’eau (non traitée):
faiblement potable (traitement nécessaire)
La qualité de l'eau fait référence à:
eaux souterraines
La salinité de l'eau est-elle un problème? :
Non
La zone est-elle inondée?
Non
5.5 Biodiversité
Diversité des espèces:
- faible
Diversité des habitats:
- moyenne
Commentaires et précisions supplémentaires sur la biodiversité:
La zone de Banikoara est une zone fortement cotonière. Les producteurs emblavent de grandes superficies pour le coton
5.6 Caractéristiques des exploitants des terres appliquant la Technologie
Sédentaire ou nomade:
- Sédentaire
Orientation du système de production:
- exploitation mixte (de subsistance/ commerciale)
Revenus hors exploitation:
- moins de 10% de tous les revenus
Niveau relatif de richesse:
- pauvre
- moyen
Individus ou groupes:
- individu/ ménage
- groupe/ communauté
Niveau de mécanisation:
- travail manuel
Genre:
- femmes
- hommes
Age des exploitants des terres:
- jeunes
- personnes d'âge moyen
5.7 Superficie moyenne des terres utilisées par les exploitants des terres appliquant la Technologie
- < 0,5 ha
- 0,5-1 ha
- 1-2 ha
- 2-5 ha
- 5-15 ha
- 15-50 ha
- 50-100 ha
- 100-500 ha
- 500-1 000 ha
- 1 000-10 000 ha
- > 10 000 ha
Cette superficie est-elle considérée comme de petite, moyenne ou grande dimension (en se référant au contexte local)?
- moyenne dimension
5.8 Propriété foncière, droits d’utilisation des terres et de l'eau
Propriété foncière:
- communauté/ village
- groupe
Droits d’utilisation des terres:
- communautaire (organisé)
Droits d’utilisation de l’eau:
- communautaire (organisé)
Est-ce que les droits d'utilisation des terres sont fondés sur un système juridique traditionnel?
Oui
Précisez:
La propriété des terres est liée aux collectivités
5.9 Accès aux services et aux infrastructures
santé:
- pauvre
- modéré
- bonne
éducation:
- pauvre
- modéré
- bonne
assistance technique:
- pauvre
- modéré
- bonne
emploi (par ex. hors exploitation):
- pauvre
- modéré
- bonne
marchés:
- pauvre
- modéré
- bonne
énergie:
- pauvre
- modéré
- bonne
routes et transports:
- pauvre
- modéré
- bonne
eau potable et assainissement:
- pauvre
- modéré
- bonne
services financiers:
- pauvre
- modéré
- bonne
6. Impacts et conclusions
6.1 Impacts sur site que la Technologie a montrés
Impacts socio-économiques
Production
production agricole
Quantité avant la GDT:
1000kg/ha
Quantité après la GDT:
1740kg/ha
qualité des cultures
risque d'échec de la production
surface de production
Commentaires/ spécifiez:
Au regard des difficultés à obtenir d'importante quantité de Biochar, les femmes maraichères se concentrent sur de petites superficies mais avec de meilleurs rendements
gestion des terres
Disponibilité et qualité de l'eau
disponibilité de l'eau d'irrigation
Commentaires/ spécifiez:
L'application du Biochar limite l'évaporation transpiration du sol
Revenus et coûts
dépenses pour les intrants agricoles
revenus agricoles
diversité des sources de revenus
Commentaires/ spécifiez:
La vente du Biochar en lui-même représente une nouvelle source de revenus pour les femmes
charge de travail
Impacts socioculturels
sécurité alimentaire/ autosuffisance
Commentaires/ spécifiez:
Le biochar contribue à améliorer la qualité de production et de ce fait contribue à améliorer le niveau de sécurité alimentaire
connaissances sur la GDT/ dégradation des terres
Impacts écologiques
Cycle de l'eau/ ruissellement
évaporation
Commentaires/ spécifiez:
La structure poreuse du biochar augmente la rétention d'eau dans le sol. Aussi, le biochar réduit la compaction en favorisant l'infiltration de l'eau et évitant les pertes par ruissellement. Par ailleurs, en agissant comme un réservoir d'eau et de nutriments, le biochar aide à maintenir un équilibre hydrique dans le sol et favorise ainsi une meilleure gestion de l'évapotranspiration, réduisant les besoins en irrigation et contribuant ainsi à une utilisation plus durable des ressources en eau.
Sols
humidité du sol
cycle/ recharge des éléments nutritifs
6.3 Exposition et sensibilité de la Technologie aux changements progressifs et aux évènements extrêmes/catastrophes liés au climat (telles que perçues par les exploitants des terres)
Changements climatiques progressifs
Changements climatiques progressifs
Saison | Augmentation ou diminution | Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|---|---|
températures annuelles | augmente | bien | |
températures saisonnières | saison sèche | augmente | très bien |
précipitations annuelles | décroît | modérément | |
précipitations saisonnières | saison sèche | augmente | bien |
Extrêmes climatiques (catastrophes)
Catastrophes climatiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|
sécheresse | bien |
6.4 Analyse coûts-bénéfices
Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts de mise en place (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:
positive
Rentabilité à long terme:
légèrement positive
Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts d'entretien récurrents (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:
positive
Rentabilité à long terme:
légèrement positive
Commentaires:
L'utilisation du biochar sur les plants maraîchers est un piste sérieuse, qui à long terme, conduira à une agriculture plus durable, plus résiliente face aux conditions climatiques changeantes, et court terme à contribuer à la conservation des ressources en eau tout en luttant contre le changement climatique.
6.5 Adoption de la Technologie
- 1-10%
De tous ceux qui ont adopté la Technologie, combien d'entre eux l'ont fait spontanément, à savoir sans recevoir aucune incitation matérielle, ou aucune rémunération? :
- 0-10%
6.6 Adaptation
La Technologie a-t-elle été récemment modifiée pour s'adapter à l'évolution des conditions?
Non
6.7 Points forts/ avantages/ possibilités de la Technologie
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue de l'exploitant des terres |
---|
Augmentation des rendements de cultures |
Régénération de la fertilité des sols |
Accroît la capacité de rétention d'eau du sol |
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé |
---|
Grande capacité de fixation des nutriments |
Ralentissement de l’érosion |
Conserver l’humidité du sol et réduire l’évaporation des eaux |
Renforce la capacité d’échange cationique du sol |
Réduit les émissions agricoles des gaz à effet de serre |
6.8 Faiblesses/ inconvénients/ risques de la Technologie et moyens de les surmonter
Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue de l’exploitant des terres | Comment peuvent-ils être surmontés? |
---|---|
Difficulté de collecter les rafles ou résidus de récolte à la quantité souhaitée au temps opportun | Encourager les agriculteurs à laisser le tas des rafles du maïs sans les brûler |
Coût élevé dans sa réalisation | Choisir progressivement une superficie du sol à améliorer chaque année en fonction de ce que le producteur dispose comme quantité de rafles. Autrement dit, son ambition d'utiliser le biochar doit être proportionnel à la matière première disponible. |
Risque de brûlure | Porter les gants, cache-nez et bottes |
Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé | Comment peuvent-ils être surmontés? |
---|---|
Manque de logistique pour mesurer le niveau de carbonisation | Attendre dès que les rafts ne dégagent plus complètement de fumée ou les équiper d'humidimètre |
Difficulté de choisir la quantité de biochar à utiliser à l'échelle de la superficie emblavée | Utiliser la règle de la densité pour déterminer le nombre total de poquets à réaliser sur sa superficie. |
7. Références et liens
7.1 Méthodes/ sources d'information
- visites de terrain, enquêtes sur le terrain
1 site maraicher
- interviews/entretiens avec les exploitants des terres
2
- interviews/ entretiens avec les spécialistes/ experts de GDT
1
- compilation à partir de rapports et d'autres documents existants
5
Quand les données ont-elles été compilées (sur le terrain)?
22/01/2023
7.2 Références des publications disponibles
Titre, auteur, année, ISBN:
Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH, 2018. Mesures de Gestion Durable des Terres (GDT) et de l’Adaptation au Changement Climatique (ACC) : Compendium de fiches techniques du formateur
Titre, auteur, année, ISBN:
Behoundja-Kotoko et al., 2022. Impact du Biochar et du Mycotri sur la grande morelle et les nématodes
Disponible à partir d'où? Coût?
https://doi.org/10.56109/aup-sna.v12i2.106
Titre, auteur, année, ISBN:
Rodrigue V. C. DIOGO, Bignon T. C. TAMA, 2019. Acteurs et pratiques pour une production maraîchère durable
Disponible à partir d'où? Coût?
https://www.researchgate.net/publication/366012687_Production_maraichere_a_Banikoara_au_Nord_Benin_Acteurs_et_pratiques_pour_la_durabilite_du_systeme_de_production
7.3 Liens vers les informations pertinentes en ligne
Titre/ description:
Valorisation des résidus agricoles et de biomasse en biochar pour une culture maraichère durable dans l’arrondissement d’Abomey-Calavi
URL:
https://biblionumeric.epac-uac.org:9443/jspui/bitstream/123456789/4151/1/Rapport%20%20YEMADJE%20%20Modeste%20Amour%20S%C3%A8flimi_compressed.pdf
Titre/ description:
Etat de l’art scientifique et technologique de la production de biocharbon, conditions indispensables de pérennisation au Bénin
URL:
https://biblionumeric.epac-uac.org:9443/jspui/bitstream/123456789/2644/1/M%C3%A9moire%20ZANNOU-TCHOKO%20Junior%20St%C3%A9phen_compressed.pdf
Liens et modules
Développer tout Réduire toutLiens
Aucun lien
Modules
Aucun module trouvé