Production de plants d'essence forestière et leurs utilisations [Burkina Faso]
- Création :
- Mise à jour :
- Compilateur : Moussa ABOU
- Rédacteurs : Brice Sosthène BAYALA, Siagbé Golli
- Examinateurs : Sally Bunning, Rima Mekdaschi Studer, Joana Eichenberger
technologies_6719 - Burkina Faso
Voir les sections
Développer tout Réduire tout1. Informations générales
1.2 Coordonnées des personnes-ressources et des institutions impliquées dans l'évaluation et la documentation de la Technologie
Personne(s)-ressource(s) clé(s)
exploitant des terres:
OUEDRAOGO Marcel
Burkina Faso
Nom du projet qui a facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Soil protection and rehabilitation for food security (ProSo(i)l)Nom du ou des institutions qui ont facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ)1.3 Conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées
Le compilateur et la(les) personne(s) ressource(s) acceptent les conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées:
Oui
1.4 Déclaration sur la durabilité de la Technologie décrite
Est-ce que la Technologie décrite ici pose problème par rapport à la dégradation des terres, de telle sorte qu'elle ne peut pas être déclarée comme étant une technologie de gestion durable des terres?
Non
2. Description de la Technologie de GDT
2.1 Courte description de la Technologie
Définition de la Technologie:
La technique de la production de plants à racines nues qui consiste à semer les graines des essences forestières– en ce cas du baobab (Adansonia digitata) - dans des planches directement dans le sol en vue de les commercialiser. Celle-ci évite l’étape forestière traditionnelle de faire pousser des plantules en pépinières pour les replanter ensuite.
2.2 Description détaillée de la Technologie
Description:
Cette méthode de produire des plants à racines nues du Baobab (Adansonia digitata) est utilisée là où les conditions de climat et de site sont favorables (régions humides, sols riches en nutriments).
Les principales sept activités nécessaires à la mise en place de cette technologie sont :
•la récolte ou l’achat des semences ;
•le traitement des semences ;
•la préparation des planches ;
•le semis ;
•l’entretien des plantules ;
•la commercialisation ;
•la préparation des plants avant plantation.
Les semences sont soit récoltées dans la nature, soit obtenues à partir du Centre National des Semences Forestières (CNSF) du Burkina Faso.
Le traitement des semences se fait à l’aide de l’acide sulfurique à raison de deux litres d’acide sulfurique pour trois kg de semences. Ce traitement accélère la germination et/ou obtient une germination plus régulière.
Les travaux à effectuer pour la préparation des planches sont :
i)le tracé du périmètre de la planche à l’aide d’une corde et de piquets sur une longueur de 10m et une largeur de 1 m ;
ii)le creusage (30 à 40 cm de profondeur) et l’apport du fumier pour enrichir le sol. À titre indicatif, on peut utiliser deux brouettées de fumier pour une planche de 10 m² ;
iii)la cultivation du sol pour le rendre friable pour favoriser la croissance des racines et l’aplanissement de la planche et l’arrosage avant le semis.
Les semis se font dans les sillons espacés de 5 à 10 cm et ayant une profondeur de 1 à 2 cm. Généralement, on trace 4 à 5 sillons sur chaque planche. 1 ou 2 graines sont disposées à chaque 1 ou 2 cm au long du sillon. Il faut 1 kg de semences pour un hectare.
L’entretien des plantules consiste à désherber la planche régulièrement pour éviter de la concurrence avec les adventices et à déposer une couche de « mulch » pour réduire l’évaporation et la perte des nutriments. Il faut arroser abondamment une fois le matin et une fois le soir. Quatre arrosoirs ou seaux d’eau pour une planche de10 m². Quand les plants ont 30 à 50 cm de hauteur et s’ils sont trop serrés, il faut les démarier de façon à conserver un plant tous les 5 à 10 cm.
La commercialisation se fait directement sur site à raison de 500 FCFA par plant pour les populations locales et 1 000 FCFA pour les non-résidents, soit une moyenne de 750 FCFA/plants.
La préparation des plants avant plantation consiste à diminuer la quantité d’eau à apporter aux plants (1 fois par jour) à compter de deux semaines avant la date de plantation pour améliorer leurs capacités d’enracinement et résilience aux conditions climatiques dans le champ. Les plants qui ne seront pas commercialisées tout de suite sont gardées sur le site et contribue à améliorer le potentiel ligneux de la pépinière. A la veille de la plantation, il faut arroser abondamment la planche. Les plants sont arrachés le jour de la plantation pour les remettre aux acheteurs. L’arrachage des plants consiste à creuser la terre en évitant de blesser les tiges ou les racines. Tailler les racines à l’aide d’un sécateur ou d’un couteau tranchant.
Ensuite les plants d'essence forestière sont utilisés pour les activités de restauration du couvert végétal et l’amélioration des revenus des exploitants.
Les intrants majeurs nécessaires à la mise en place de cette technologie sont les semences, l’acide sulfurique, l’eau et les outils champêtres.
Il y a plusieurs avantages de la technologie de production des plants à racines nues avec l’espèce baobab (Adansonia digitata) : il permet une croissance rapide des plants (leur évolution est plus lente dans les pots) et les coûts de production sont moins élevés dans la mesure où il n’y a pas de dépenses liées à l’achat des pots. Par ailleurs ensuite la plantation de baobab très rentable car elle permet les cultures intercalées aux arbres (par exemple du sorgho, maïs, arachide et niébé)
Les exploitants affirment que la production du baobab contribue à améliorer leurs revenus. Ils estiment qu’un pied de baobab procure plus de revenus qu’un pied de manguier dont seulement les fruits sont commercialisables. En effet, les feuilles du baobab et la pulpe sont utilisées dans l’alimentation des ménages tandis que les graines sont utilisées pour la production de plants.
2.3 Photos de la Technologie
2.5 Pays/ région/ lieux où la Technologie a été appliquée et qui sont couverts par cette évaluation
Pays:
Burkina Faso
Région/ Etat/ Province:
Région des Hauts-Bassins (Province du Tuy)
Autres spécifications du lieu:
Makognadougou (Commune de Koumbia)
Spécifiez la diffusion de la Technologie:
- appliquée en des points spécifiques ou concentrée sur une petite surface
Est-ce que les sites dans lesquels la Technologie est appliquée sont situés dans des zones protégées en permanence?
Non
Map
×2.6 Date de mise en œuvre de la Technologie
Indiquez l'année de mise en œuvre:
1998
Si l'année précise est inconnue, indiquez la date approximative: :
- il y a entre 10-50 ans
2.7 Introduction de la Technologie
Spécifiez comment la Technologie a été introduite: :
- grâce à l'innovation d'exploitants des terres
Commentaires (type de projet, etc.) :
La mise en place de cette technologie résulte d'une initiative privée.
3. Classification de la Technologie de GDT
3.1 Principal(aux) objectif(s) de la Technologie
- améliorer la production
- préserver l'écosystème
- conserver/ améliorer la biodiversité
- créer un impact économique positif
3.2 Type(s) actuel(s) d'utilisation des terres, là où la Technologie est appliquée
Les divers types d'utilisation des terres au sein du même unité de terrain: :
Oui
Précisez l'utilisation mixte des terres (cultures/ pâturages/ arbres):
- Agroforesterie
Terres cultivées
- Plantations d’arbres ou de buissons
Plantations d'arbres et d'arbustes - Précisez les cultures:
- fruits, autres
- Baobab
Nombre de période de croissance par an: :
- 1
Est-ce que les cultures intercalaires sont pratiquées?
Oui
Si oui, précisez quelles cultures sont produites en culture intercalaire:
Sorgho, maïs, arachide, niébé
Est-ce que la rotation des cultures est appliquée?
Oui
Si oui, veuillez préciser:
Maïs-Sorgho
3.3 Est-ce que l’utilisation des terres a changé en raison de la mise en œuvre de la Technologie ?
Est-ce que l’utilisation des terres a changé en raison de la mise en œuvre de la Technologie ?
- Non (Passez à la question 3.4)
3.4 Approvisionnement en eau
Approvisionnement en eau des terres sur lesquelles est appliquée la Technologie:
- mixte: pluvial-irrigué
Commentaires:
L'exploitant dispose d'un forage qui sert à arroser les plants en saison sèche.
3.5 Groupe de GDT auquel appartient la Technologie
- agroforesterie
- Amélioration de la couverture végétale/ du sol
3.6 Mesures de GDT constituant la Technologie
pratiques agronomiques
- A5: Gestion des semences, amélioration des variétés
pratiques végétales
- V1: Couverture d’arbres et d’arbustes
3.7 Principaux types de dégradation des terres traités par la Technologie
érosion hydrique des sols
- Wt: perte de la couche superficielle des sols (couche arable)/ érosion de surface
érosion éolienne des sols
- Et: perte de la couche superficielle des sols (couche arable)
3.8 Prévention, réduction de la dégradation ou réhabilitation des terres dégradées
Spécifiez l'objectif de la Technologie au regard de la dégradation des terres:
- réduire la dégradation des terres
4. Spécifications techniques, activités, intrants et coûts de mise en œuvre
4.1 Dessin technique de la Technologie
Spécifications techniques (associées au dessin technique):
•Longueur de la planche : 10 m;
•Largeur de la planche: 1 m ;
•Tracé de 4 à 5 sillons sur chaque planche ;
•Creusage (30 à 40 cm de profondeur) ;
•Apport du fumier (une brouettée de fumier pour une planche de 10 m²) ;
•Semences de Adansonia digitata ;
•Semis dans les sillons espacés de 5 à 10 cm ;
•1 kg de semences de Adansonia digitata à l’hectare.
Auteur:
KIENTEGA Amadou
Date:
2023
Spécifications techniques (associées au dessin technique):
L’exploitant affirme que l’utilisation de cette technologie en système agroforestier avec l’espèce Adansonia digitata et très rentable car cette dernière n’empêche pas les cultures de se développer. Pour ce faire, il conseille la plantation de 400 pieds de l’espèce Adansonia digitata à l’hectare.
Auteur:
KIENTEGA Amadou
Date:
2023
4.2 Informations générales sur le calcul des intrants et des coûts
Spécifiez la manière dont les coûts et les intrants ont été calculés:
- par superficie de la Technologie
Indiquez la taille et l'unité de surface:
Hectare
Indiquez le taux de change des USD en devise locale, le cas échéant (p.ex. 1 USD = 79.9 réal brésilien): 1 USD = :
608,0
Indiquez le coût salarial moyen de la main d'œuvre par jour:
1000 FCFA
4.3 Activités de mise en place/ d'établissement
Activité | Calendrier des activités (saisonnier) | |
---|---|---|
1. | Récolte/achat des semences | Janvier à mai |
2. | Traitement des semences | Avril à juin |
3. | Préparation des planches | Avril à juin |
4. | Semis | Avril à juin |
5. | Entretien des plantules | Avril à août |
6. | Commercialisation | Juin à août |
7. | Préparation des plants avant plantation | Juin à août |
4.4 Coûts et intrants nécessaires à la mise en place
Spécifiez les intrants | Unité | Quantité | Coûts par unité | Coût total par intrant | % des coût supporté par les exploitants des terres | |
---|---|---|---|---|---|---|
Main d'œuvre | Entretien des plantules | Mois | 5,0 | 10000,0 | 50000,0 | 100,0 |
Equipements | Brouette | Pièce | 1,0 | 20000,0 | 20000,0 | 100,0 |
Equipements | Tuyau | Pièce | 1,0 | 30000,0 | 30000,0 | 100,0 |
Equipements | Arrosoir | Pièce | 1,0 | 3000,0 | 3000,0 | 100,0 |
Equipements | Bidon | Pièce | 5,0 | 1000,0 | 5000,0 | 100,0 |
Matériel végétal | Pioche | Pièce | 2,0 | 2000,0 | 4000,0 | 100,0 |
Matériel végétal | Pelle | Pièce | 2,0 | 2000,0 | 4000,0 | 100,0 |
Matériel végétal | Semence | kg | 1,0 | 850,0 | 850,0 | 100,0 |
Matériel végétal | Acide sulfurique | Litre | 1,0 | 1000,0 | 1000,0 | 100,0 |
Engrais et biocides | Fumier | Brouettée | 700,0 | 1000,0 | 700000,0 | 100,0 |
Autre | Eau | Fût | 80,0 | 75,0 | 6000,0 | |
Coût total de mise en place de la Technologie | 823850,0 | |||||
Coût total de mise en place de la Technologie en dollars américains (USD) | 1355,02 |
Commentaires:
Les planches utilisées par l'exploitants sont des planches de 10m2. L'estimation des coûts a été faite sur la base d'une moyenne de 350 planches par hectare avec un apport en fumier de deux (02) brouettées par planche. Avec un prix moyen de 750 F/plants, l'exploitant arrive à rentabiliser chaque année ses investissements.
4.5 Activités d'entretien/ récurrentes
Activité | Calendrier/ fréquence | |
---|---|---|
1. | Entretien des plantules | Avril à août |
4.6 Coûts et intrants nécessaires aux activités d'entretien/ récurrentes (par an)
Spécifiez les intrants | Unité | Quantité | Coûts par unité | Coût total par intrant | % des coût supporté par les exploitants des terres | |
---|---|---|---|---|---|---|
Main d'œuvre | Entretien des plantules | Mois | 5,0 | 10000,0 | 50000,0 | 100,0 |
Autre | Eau | Fût | 80,0 | 75,0 | 6000,0 | 10,0 |
Coût total d'entretien de la Technologie | 56000,0 | |||||
Coût total d'entretien de la Technologie en dollars américains (USD) | 92,11 |
4.7 Facteurs les plus importants affectant les coûts
Décrivez les facteurs les plus importants affectant les coûts :
Les facteurs les plus importants affectant les coûts sont l'entretien des plantules et de la disponibilité des équipements.
5. Environnement naturel et humain
5.1 Climat
Précipitations annuelles
- < 250 mm
- 251-500 mm
- 501-750 mm
- 751-1000 mm
- 1001-1500 mm
- 1501-2000 mm
- 2001-3000 mm
- 3001-4000 mm
- > 4000 mm
Spécifiez la pluviométrie moyenne annuelle (si connue), en mm:
900,00
Spécifications/ commentaires sur les précipitations:
Le climat de la région des Hauts-Bassins dont relève la commune de Koumbia est tropical de type nord-soudanien et sud soudanien. Ce climat est marqué par deux (02) grandes saisons : une saison humide qui dure 06 à 07 mois (mai à octobre/novembre) et une saison sèche qui s'étend sur 05 à 06 mois (novembre/décembre à avril). La pluviométrie annuelle est relativement abondante et comprise entre 800 et 1200 mm.
Indiquez le nom de la station météorologique de référence considérée:
Poste pluviométrique de Koumbia
Zone agro-climatique
- subhumide
Les températures moyennes varient entre 24°c et 30°c avec une amplitude thermique relativement faible de 5°c.
5.2 Topographie
Pentes moyennes:
- plat (0-2 %)
- faible (3-5%)
- modéré (6-10%)
- onduleux (11-15%)
- vallonné (16-30%)
- raide (31-60%)
- très raide (>60%)
Reliefs:
- plateaux/ plaines
- crêtes
- flancs/ pentes de montagne
- flancs/ pentes de colline
- piémonts/ glacis (bas de pente)
- fonds de vallée/bas-fonds
Zones altitudinales:
- 0-100 m
- 101-500 m
- 501-1000 m
- 1001-1500 m
- 1501-2000 m
- 2001-2500 m
- 2501-3000 m
- 3001-4000 m
- > 4000 m
Indiquez si la Technologie est spécifiquement appliquée dans des:
- non pertinent
Commentaires et précisions supplémentaires sur la topographie:
Le site évalué est situé à une altitude de 274 m.
5.3 Sols
Profondeur moyenne du sol:
- très superficiel (0-20 cm)
- superficiel (21-50 cm)
- modérément profond (51-80 cm)
- profond (81-120 cm)
- très profond (>120 cm)
Texture du sol (de la couche arable):
- grossier/ léger (sablonneux)
- fin/ lourd (argile)
Texture du sol (> 20 cm sous la surface):
- grossier/ léger (sablonneux)
Matière organique de la couche arable:
- moyen (1-3%)
5.4 Disponibilité et qualité de l'eau
Profondeur estimée de l’eau dans le sol:
5-50 m
Disponibilité de l’eau de surface:
bonne
Qualité de l’eau (non traitée):
faiblement potable (traitement nécessaire)
La qualité de l'eau fait référence à:
à la fois les eaux souterraines et de surface
La salinité de l'eau est-elle un problème? :
Non
La zone est-elle inondée?
Non
5.5 Biodiversité
Diversité des espèces:
- moyenne
Diversité des habitats:
- faible
5.6 Caractéristiques des exploitants des terres appliquant la Technologie
Sédentaire ou nomade:
- Sédentaire
Orientation du système de production:
- exploitation mixte (de subsistance/ commerciale)
Revenus hors exploitation:
- 10-50% de tous les revenus
Niveau relatif de richesse:
- moyen
Individus ou groupes:
- individu/ ménage
Niveau de mécanisation:
- traction animale
Genre:
- hommes
Age des exploitants des terres:
- personnes d'âge moyen
5.7 Superficie moyenne des terres utilisées par les exploitants des terres appliquant la Technologie
- < 0,5 ha
- 0,5-1 ha
- 1-2 ha
- 2-5 ha
- 5-15 ha
- 15-50 ha
- 50-100 ha
- 100-500 ha
- 500-1 000 ha
- 1 000-10 000 ha
- > 10 000 ha
Cette superficie est-elle considérée comme de petite, moyenne ou grande dimension (en se référant au contexte local)?
- moyenne dimension
5.8 Propriété foncière, droits d’utilisation des terres et de l'eau
Propriété foncière:
- individu, avec titre de propriété
Droits d’utilisation des terres:
- individuel
Droits d’utilisation de l’eau:
- individuel
Est-ce que les droits d'utilisation des terres sont fondés sur un système juridique traditionnel?
Oui
Précisez:
Le caractère sacré de la terre fait que sa gestion ne doit faire l'objet d’aucune spéculation selon les coutumes.
Commentaires:
Il ressort de la littérature et des entretiens, que les modes d'accès courants à la terre dans le village de Makognadougou sont essentiellement l’héritage et l’emprunt. Les autres modes d’accès (les prêts, la location, et l’achat) ne semblent pas courants, ni une réalité perceptible.
5.9 Accès aux services et aux infrastructures
santé:
- pauvre
- modéré
- bonne
éducation:
- pauvre
- modéré
- bonne
assistance technique:
- pauvre
- modéré
- bonne
emploi (par ex. hors exploitation):
- pauvre
- modéré
- bonne
marchés:
- pauvre
- modéré
- bonne
énergie:
- pauvre
- modéré
- bonne
routes et transports:
- pauvre
- modéré
- bonne
eau potable et assainissement:
- pauvre
- modéré
- bonne
services financiers:
- pauvre
- modéré
- bonne
6. Impacts et conclusions
6.1 Impacts sur site que la Technologie a montrés
Impacts socio-économiques
Production
production forestière non ligneuse
Revenus et coûts
diversité des sources de revenus
Impacts socioculturels
sécurité alimentaire/ autosuffisance
connaissances sur la GDT/ dégradation des terres
6.2 Impacts hors site que la Technologie a montrés
Précisez l'évaluation des impacts extérieurs (sous forme de mesures):
Aucun impact hors.
6.3 Exposition et sensibilité de la Technologie aux changements progressifs et aux évènements extrêmes/catastrophes liés au climat (telles que perçues par les exploitants des terres)
Changements climatiques progressifs
Changements climatiques progressifs
Saison | Augmentation ou diminution | Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|---|---|
précipitations annuelles | augmente | modérément |
6.4 Analyse coûts-bénéfices
Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts de mise en place (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:
positive
Rentabilité à long terme:
très positive
Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts d'entretien récurrents (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:
positive
Rentabilité à long terme:
très positive
6.5 Adoption de la Technologie
- cas isolés/ expérimentaux
De tous ceux qui ont adopté la Technologie, combien d'entre eux l'ont fait spontanément, à savoir sans recevoir aucune incitation matérielle, ou aucune rémunération? :
- 0-10%
6.6 Adaptation
La Technologie a-t-elle été récemment modifiée pour s'adapter à l'évolution des conditions?
Non
6.7 Points forts/ avantages/ possibilités de la Technologie
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue de l'exploitant des terres |
---|
Le baobab n'empêche pas le développement des autres cultures. |
La production des plants permet la diversification des revenus et la mise à disposition de plants pour les activités de reboisements. |
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé |
---|
La production de plants de l'espèce baobab permet procure des revenus supplémentaires aux exploitants. |
Les feuilles et la pulpe du baobab peuvent être transformées en poudre et en pâte et constituent un apport important dans l'alimentation des ménages. |
6.8 Faiblesses/ inconvénients/ risques de la Technologie et moyens de les surmonter
Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue de l’exploitant des terres | Comment peuvent-ils être surmontés? |
---|---|
Le site de production est située à la lisière des zones d'habitat spontané ce qui rend son accessibilité difficile. | |
L'accès aux équipements limitent la vulgarisation de cette technologie. | Subventionner les équipements. |
Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé | Comment peuvent-ils être surmontés? |
---|---|
La production de l'espèce baobab en pépinière n'est pas très connue ce qui fait que son niveau d'adoption par les exploitants est faible. | La sensibilisation constitue leur meilleur moyen pour la vulgarisation de cette technologie. |
7. Références et liens
7.1 Méthodes/ sources d'information
- visites de terrain, enquêtes sur le terrain
1
- interviews/entretiens avec les exploitants des terres
1
- interviews/ entretiens avec les spécialistes/ experts de GDT
1
- compilation à partir de rapports et d'autres documents existants
3
Quand les données ont-elles été compilées (sur le terrain)?
17/01/2023
7.2 Références des publications disponibles
Titre, auteur, année, ISBN:
Recueil des pratiques agro-écologiques éprouvées et mises en œuvre au Burkina Faso, Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique, 2020
Disponible à partir d'où? Coût?
Disponible sur internet
Titre, auteur, année, ISBN:
Diagnostic sur les sites d’extension de quatre (04) micros bassins versants au profit du ProSol, Projet « Réhabilitation et protection des sols dégradés et renforcement des instances foncières locales dans les zones rurales du Burkina Faso » (ProSol), 2020
Disponible à partir d'où? Coût?
Disponible à ProSol-Burkina Faso
Titre, auteur, année, ISBN:
Module de formation en techniques de production de plants en pépinière, Cabinet d’expertise, DEZLY, 2016
Disponible à partir d'où? Coût?
Disponible sur internet
Liens et modules
Développer tout Réduire toutLiens
Aucun lien
Modules
Aucun module trouvé