Technologies

Gestion de résidus de récolte avec un minimum de labour [Bénin]

technologies_6671 - Bénin

État complet : 86%

1. Informations générales

1.2 Coordonnées des personnes-ressources et des institutions impliquées dans l'évaluation et la documentation de la Technologie

Personne(s)-ressource(s) clé(s)

Spécialiste GDT:

ABDOUL Kahar Mama

CAPID ONG

Bénin

Spécialiste GDT:

TAOUFIK Alassane

CAPID ONG

Bénin

exploitant des terres:

BANI Dotia

CAPID ONG

Bénin

exploitant des terres:

ZAKARI Aliou

CAPID ONG

Bénin

Nom du projet qui a facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Soil protection and rehabilitation for food security (ProSo(i)l)
Nom du ou des institutions qui ont facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
GIZ Bénin (GIZ Bénin) - Bénin

1.3 Conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées

Le compilateur et la(les) personne(s) ressource(s) acceptent les conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées:

Oui

1.4 Déclaration sur la durabilité de la Technologie décrite

Est-ce que la Technologie décrite ici pose problème par rapport à la dégradation des terres, de telle sorte qu'elle ne peut pas être déclarée comme étant une technologie de gestion durable des terres?

Non

2. Description de la Technologie de GDT

2.1 Courte description de la Technologie

Définition de la Technologie:

La bonne gestion des résidus de récolte consiste à restituer au sol la matière organique en épandant les résidus végétaux après la récolte (paille de céréales, fanes de légumineuses, etc.). Cette technologie permet entre autres de (i) réduire les pertes des particules fines du sol dues à l’action de l’eau ou du vent, (ii) retourner au sol une partie des éléments nutritifs prélevés, (iii) conserver l’eau dans le sol, (iv) maintenir une bonne croissance et un bon développement des plants, etc.

2.2 Description détaillée de la Technologie

Description:

La gestion des résidus de récolte est une technologie appliquée sur des sols plats. Les producteurs le réalisent de préférence pendant la saison sèche quelques mois avant les semis pour éviter l’immobilisation de l’azote avec l’application de matériaux ayant un rapport Carbone /Azote (C/N) élevé. L’optimum pour assurer un effet marqué du paillage se situe au niveau de 1,5 à 2 t/ha (correspondant à 2 à 3 tiges/m²). Les producteurs répandent le plus tôt possible les tiges après la récolte (octobre – novembre).

L’objectif de cette technologie est de :
-réduire les pertes des particules fines du sol ;
-retourner au sol une partie des éléments nutritifs prélevés ;
-favoriser l’infiltration, la conservation et réduire l’évaporation de l’eau dans le sol ;
-garder le sol meuble ;
-conserver la biodiversité ;
-accroître les rendements des cultures ;
-réduire la prolifération des mauvaises herbes et l’utilisation des herbicides ;
-diminuer le coût de production à travers la réduction de la main d’œuvre pour le désherbage.

Dans sa mise en place, les producteurs couvrent le sol avec la paille ou les résidus de récolte et fauchent ensuite les résidus de culture (tiges) et les étalent au sol. Ainsi, en début de campagne, ils procèdent au labour des parcelles. Ainsi, pour les producteurs qui font le choix du labour à plat, ils effectuent un premier labour si possible avec les premières pluies, puis un labour croisé 15 jours après le premier pour bien enfouir les tiges.

Dans le cas du labour en billon, les producteurs billonnent la parcelle en ramenant la terre sur les résidus mis dans les sillons.
Lorsque les producteurs utilisent du tracteur, ils utilisent de préférence des pointes droites et des socs à ailes ouvertes pour des profondeurs de labour de 15-20cm.
Afin de garantir la durabilité et la mise à échelle de la technologie, les producteurs établissent de pare-feu.

Les producteurs constatent que les résultats peuvent passer du simple au double. Ces résultats dépendent du niveau de dégradation du sol. Ainsi, pour les producteurs de coton, le rendement varie de 1,5 à 2,7 t/ha avec l’utilisation des résidus de coton et peut même atteindre 3,2 t/ha avec des sols moins dégradés. C’est donc tout naturellement que les producteurs aujourd’hui conservent volontairement les résidus de récoltes, ce qui autrefois étaient brûlés.

2.3 Photos de la Technologie

2.5 Pays/ région/ lieux où la Technologie a été appliquée et qui sont couverts par cette évaluation

Pays:

Bénin

Région/ Etat/ Province:

Borgou

Autres spécifications du lieu:

Bemeberke / Bèrèkè-Gourou

Spécifiez la diffusion de la Technologie:
  • répartie uniformément sur une zone
Si la Technologie est uniformément répartie sur une zone, précisez la superficie couverte (en km2):

1,0

Est-ce que les sites dans lesquels la Technologie est appliquée sont situés dans des zones protégées en permanence?

Non

2.6 Date de mise en œuvre de la Technologie

Indiquez l'année de mise en œuvre:

2016

2.7 Introduction de la Technologie

Spécifiez comment la Technologie a été introduite: :
  • par le biais de projets/ d'interventions extérieures
Commentaires (type de projet, etc.) :

Cette technologie a été introduite par le biais de ProSOL/GIZ, le Projet de Réhabilitation et de restauration des Sols financé par la Coopération Allemande. Car autrefois, à lors de la préparation des sols pour la nouvelle campagne, les producteurs brulaient tout ce qui était comme résidus.

3. Classification de la Technologie de GDT

3.1 Principal(aux) objectif(s) de la Technologie

  • améliorer la production
  • réduire, prévenir, restaurer les terres dégradées
  • préserver l'écosystème
  • atténuer le changement climatique et ses impacts
  • créer un impact économique positif

3.2 Type(s) actuel(s) d'utilisation des terres, là où la Technologie est appliquée

Les divers types d'utilisation des terres au sein du même unité de terrain: :

Non


Terres cultivées

Terres cultivées

  • Cultures annuelles
Cultures annuelles - Précisez les cultures:
  • céréales - maïs
  • cultures de plantes à fibres - coton
Nombre de période de croissance par an: :
  • 1
Est-ce que les cultures intercalaires sont pratiquées?

Non

Est-ce que la rotation des cultures est appliquée?

Oui

Si oui, veuillez préciser:

Les producteurs ont l'habitude de faire une rotation entre le maïs et le coton

3.3 Est-ce que l’utilisation des terres a changé en raison de la mise en œuvre de la Technologie ?

Est-ce que l’utilisation des terres a changé en raison de la mise en œuvre de la Technologie ?
  • Oui (Veuillez remplir les questions ci-après au regard de l’utilisation des terres avant la mise en œuvre de la Technologie)
Les divers types d'utilisation des terres au sein du même unité de terrain: :

Non

Terres cultivées

Terres cultivées

  • Cultures annuelles
Cultures annuelles - Précisez les cultures:
  • céréales - maïs
  • cultures de plantes à fibres - coton
  • cultures oléagineuses - arachide
Est-ce que la rotation des cultures est appliquée?

Oui

Si oui, veuillez préciser:

Les producteurs font une rotation entre le Coton et la Maïs

3.4 Approvisionnement en eau

Approvisionnement en eau des terres sur lesquelles est appliquée la Technologie:
  • pluvial

3.5 Groupe de GDT auquel appartient la Technologie

  • gestion intégrée de la fertilité des sols
  • mesures post-récoltes

3.6 Mesures de GDT constituant la Technologie

pratiques agronomiques

pratiques agronomiques

  • A2: Matière organique/ fertilité du sol
modes de gestion

modes de gestion

  • M1: Changement du type d’utilisation des terres

3.7 Principaux types de dégradation des terres traités par la Technologie

érosion éolienne des sols

érosion éolienne des sols

  • Et: perte de la couche superficielle des sols (couche arable)
dégradation chimique des sols

dégradation chimique des sols

  • Cn: baisse de la fertilité des sols et réduction du niveau de matière organique (non causée par l’érosion)
dégradation biologique

dégradation biologique

  • Bc: réduction de la couverture végétale
  • Bq: baisse de la quantité/ biomasse
  • Bf: effets néfastes des feux
  • Bs: baisse de la qualité et de la composition/ diversité des espèces
  • Bl: perte de la vie des sols

3.8 Prévention, réduction de la dégradation ou réhabilitation des terres dégradées

Spécifiez l'objectif de la Technologie au regard de la dégradation des terres:
  • réduire la dégradation des terres
  • restaurer/ réhabiliter des terres sévèrement dégradées

4. Spécifications techniques, activités, intrants et coûts de mise en œuvre

4.1 Dessin technique de la Technologie

Spécifications techniques (associées au dessin technique):

Plus la couverture de résidus de culture est importante, plus la protection est efficace et moins il y a de perturbation. Si on travaille moins le sol, la couverture de résidus est plus importante. Et plus le sol est intact, plus la perte de matière organique et la dégradation de la structure du sol ralentissent
Après la récolte, le pourcentage de la couverture de résidus est le suivant : maïs 85 %, soja 30 %.
L’optimum pour assurer un effet marqué se situe au niveau de 1,5 à 2 t/ha (correspondant à 2 à 3 tiges/m² ou 150 à 200 g de tiges/m²) : les tiges doivent être répandues sur le sol le plus tôt possible après la récolte (octobre - novembre) ; Les souches doivent être laissées en place le plus longtemps possible ; Suite à l’égrenage des épis, les rachis peuvent être également ajoutés aux tiges pour compléter le paillage.
Chaque passage de travail du sol enfouit plus de résidus :
• en cas d’utilisation du tracteur pour le labour , utilisez des pointes droites et des socs à ailes ouvertes au lieu de pointes torsadées; ces dernières peuvent enfouir 20 % de résidus de plus;
• utilisez de l’équipement moins agressif, comme une charrue à disques ou un cultivateur, surtout pour les cultures courtes;
• le travail vertical du sol peut suffire à rendre les niveaux de résidus raisonnables;
• réglez les outils pour qu’ils travaillent le sol moins profondément 15cm à 20cm;

4.2 Informations générales sur le calcul des intrants et des coûts

Spécifiez la manière dont les coûts et les intrants ont été calculés:
  • par superficie de la Technologie
Indiquez la taille et l'unité de surface:

1ha

autre/ monnaie nationale (précisez):

Franc CFA

Indiquez le taux de change des USD en devise locale, le cas échéant (p.ex. 1 USD = 79.9 réal brésilien): 1 USD = :

614,18

4.3 Activités de mise en place/ d'établissement

Activité Calendrier des activités (saisonnier)
1. Epandage des tiges Décembre à Février
2. Labour Juin à juillet
3. Semis Novembre à Décembre
4. Récolte

4.4 Coûts et intrants nécessaires à la mise en place

Spécifiez les intrants Unité Quantité Coûts par unité Coût total par intrant % des coût supporté par les exploitants des terres
Main d'œuvre Epandage des tiges Ha 1,0 12000,0 12000,0 100,0
Main d'œuvre Labour Ha 1,0 40000,0 40000,0 100,0
Main d'œuvre Semis (maïs) ha 1,0 20000,0 20000,0 100,0
Main d'œuvre Récolte Ha 1,0 12000,0 12000,0 100,0
Equipements Coupe-coupe Ha 1,0 3000,0 3000,0 100,0
Equipements Daba Ha 1,0 3500,0 3500,0 100,0
Coût total de mise en place de la Technologie 90500,0
Coût total de mise en place de la Technologie en dollars américains (USD) 147,35

4.5 Activités d'entretien/ récurrentes

Activité Calendrier/ fréquence
1. Réalisation de pare feu Décembre-Avril

4.6 Coûts et intrants nécessaires aux activités d'entretien/ récurrentes (par an)

Spécifiez les intrants Unité Quantité Coûts par unité Coût total par intrant % des coût supporté par les exploitants des terres
Main d'œuvre Réalisation de pare feu ha 1,0 5000,0 5000,0 100,0
Coût total d'entretien de la Technologie 5000,0
Coût total d'entretien de la Technologie en dollars américains (USD) 8,14

4.7 Facteurs les plus importants affectant les coûts

Décrivez les facteurs les plus importants affectant les coûts :

La main d'oeuvre pour le labour lorsque le sol doit être labouré

5. Environnement naturel et humain

5.1 Climat

Précipitations annuelles
  • < 250 mm
  • 251-500 mm
  • 501-750 mm
  • 751-1000 mm
  • 1001-1500 mm
  • 1501-2000 mm
  • 2001-3000 mm
  • 3001-4000 mm
  • > 4000 mm
Spécifiez la pluviométrie moyenne annuelle (si connue), en mm:

1023,00

Zone agro-climatique
  • subhumide

De type soudano-guinéen, le climat de la commune de Bembèrèkè se caractérise par une grande saison de pluies (avril à octobre) et une grande saison sèche (novembre à mars).

5.2 Topographie

Pentes moyennes:
  • plat (0-2 %)
  • faible (3-5%)
  • modéré (6-10%)
  • onduleux (11-15%)
  • vallonné (16-30%)
  • raide (31-60%)
  • très raide (>60%)
Reliefs:
  • plateaux/ plaines
  • crêtes
  • flancs/ pentes de montagne
  • flancs/ pentes de colline
  • piémonts/ glacis (bas de pente)
  • fonds de vallée/bas-fonds
Zones altitudinales:
  • 0-100 m
  • 101-500 m
  • 501-1000 m
  • 1001-1500 m
  • 1501-2000 m
  • 2001-2500 m
  • 2501-3000 m
  • 3001-4000 m
  • > 4000 m
Indiquez si la Technologie est spécifiquement appliquée dans des:
  • non pertinent

5.3 Sols

Profondeur moyenne du sol:
  • très superficiel (0-20 cm)
  • superficiel (21-50 cm)
  • modérément profond (51-80 cm)
  • profond (81-120 cm)
  • très profond (>120 cm)
Texture du sol (de la couche arable):
  • grossier/ léger (sablonneux)
  • moyen (limoneux)
Texture du sol (> 20 cm sous la surface):
  • grossier/ léger (sablonneux)
  • moyen (limoneux)
Matière organique de la couche arable:
  • moyen (1-3%)

5.4 Disponibilité et qualité de l'eau

Profondeur estimée de l’eau dans le sol:

5-50 m

Disponibilité de l’eau de surface:

moyenne

Qualité de l’eau (non traitée):

eau potable

La qualité de l'eau fait référence à:

eaux souterraines

La salinité de l'eau est-elle un problème? :

Non

La zone est-elle inondée?

Non

5.5 Biodiversité

Diversité des espèces:
  • moyenne
Diversité des habitats:
  • moyenne

5.6 Caractéristiques des exploitants des terres appliquant la Technologie

Sédentaire ou nomade:
  • Sédentaire
Orientation du système de production:
  • exploitation mixte (de subsistance/ commerciale)
Revenus hors exploitation:
  • moins de 10% de tous les revenus
Niveau relatif de richesse:
  • pauvre
  • moyen
Individus ou groupes:
  • individu/ ménage
  • groupe/ communauté
Niveau de mécanisation:
  • travail manuel
  • traction animale
Genre:
  • femmes
  • hommes
Age des exploitants des terres:
  • jeunes
  • personnes d'âge moyen

5.7 Superficie moyenne des terres utilisées par les exploitants des terres appliquant la Technologie

  • < 0,5 ha
  • 0,5-1 ha
  • 1-2 ha
  • 2-5 ha
  • 5-15 ha
  • 15-50 ha
  • 50-100 ha
  • 100-500 ha
  • 500-1 000 ha
  • 1 000-10 000 ha
  • > 10 000 ha
Cette superficie est-elle considérée comme de petite, moyenne ou grande dimension (en se référant au contexte local)?
  • petite dimension

5.8 Propriété foncière, droits d’utilisation des terres et de l'eau

Propriété foncière:
  • communauté/ village
Droits d’utilisation des terres:
  • communautaire (organisé)
Droits d’utilisation de l’eau:
  • communautaire (organisé)
Est-ce que les droits d'utilisation des terres sont fondés sur un système juridique traditionnel?

Oui

Précisez:

Les terres appartiennent aux familles

5.9 Accès aux services et aux infrastructures

santé:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
éducation:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
assistance technique:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
emploi (par ex. hors exploitation):
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
marchés:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
énergie:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
routes et transports:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
eau potable et assainissement:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
services financiers:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne

6. Impacts et conclusions

6.1 Impacts sur site que la Technologie a montrés

Impacts socio-économiques

Production

production agricole

en baisse
en augmentation
Quantité avant la GDT:

0,8 t/ha

Quantité après la GDT:

1,4t/ha

qualité des cultures

en baisse
en augmentation

risque d'échec de la production

en augmentation
en baisse
Commentaires/ spécifiez:

Même sans grand apport en engrais chimique, le risque d'échec est réduit du fait des résidus qui aident à l'amélioration des rendements en jouant le rôle de fertilisant

Revenus et coûts

dépenses pour les intrants agricoles

en augmentation
en baisse
Commentaires/ spécifiez:

L'utilisation des engrais chimiques est considérablement réduite sur les sols où la mesure est appliquée. Sauf en cas de sols très pauvre, certains ne font plus d'apport externe de fertilisant chimique

revenus agricoles

en baisse
en augmentation
Commentaires/ spécifiez:

L'amélioration des rendements engendre parallèlement l'amélioration des revenus

disparités économiques

en augmentation
en baisse

charge de travail

en augmentation
en baisse

Impacts socioculturels

sécurité alimentaire/ autosuffisance

réduit
amélioré

possibilités de loisirs

réduit
amélioré

connaissances sur la GDT/ dégradation des terres

réduit
amélioré

apaisement des conflits

détérioré
amélioré
Commentaires/ spécifiez:

Du fait que les résidus soient devenus une matière précieuse, les producteurs tolèrent de moins en moins la présence des animaux dans les champs après les récoltes. Dans certains cas où les éléveurs qui y vont sans l'autorisation des producteurs, cela par dégénéré en conflit. Le risque des conflits s'est donc un peu accru

Impacts écologiques

Sols

humidité du sol

en baisse
en augmentation

couverture du sol

réduit
amélioré

perte en sol

en augmentation
en baisse

matière organique du sol/ au dessous du sol C

en baisse
en augmentation
Biodiversité: végétale, animale

biomasse/ au dessus du sol C

en baisse
en augmentation

6.3 Exposition et sensibilité de la Technologie aux changements progressifs et aux évènements extrêmes/catastrophes liés au climat (telles que perçues par les exploitants des terres)

Changements climatiques progressifs

Changements climatiques progressifs
Saison Augmentation ou diminution Comment la Technologie fait-elle face à cela?
températures annuelles augmente bien
températures saisonnières saison sèche augmente bien
précipitations annuelles augmente modérément
précipitations saisonnières saison sèche augmente bien

Extrêmes climatiques (catastrophes)

Catastrophes météorologiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela?
pluie torrentielle locale modérément
Catastrophes climatiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela?
sécheresse modérément

6.4 Analyse coûts-bénéfices

Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts de mise en place (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:

très positive

Rentabilité à long terme:

légèrement positive

Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts d'entretien récurrents (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:

très positive

Rentabilité à long terme:

positive

6.5 Adoption de la Technologie

  • > 50%
De tous ceux qui ont adopté la Technologie, combien d'entre eux l'ont fait spontanément, à savoir sans recevoir aucune incitation matérielle, ou aucune rémunération? :
  • 11-50%

6.6 Adaptation

La Technologie a-t-elle été récemment modifiée pour s'adapter à l'évolution des conditions?

Non

6.7 Points forts/ avantages/ possibilités de la Technologie

Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue de l'exploitant des terres
.Augmentation des rendements de cultures
Régénération de la fertilité des sols
Retournement au sol une partie des éléments nutritifs prélevés
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé
Capacité de lutte contre les adventices
Ralentissement de l’érosion
Réduction les pertes des particules fines du sol dues à l’action de l’eau ou du vent

6.8 Faiblesses/ inconvénients/ risques de la Technologie et moyens de les surmonter

Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue de l’exploitant des terres Comment peuvent-ils être surmontés?
Difficulté de réaliser le pare-feu autour du champ au temps opportun Faire le pare-feu bien avant la fin des pluies (avant que votre temps ne soit consacré par les récoltes)
Attraction des termites à la 2e année Utiliser les insecticides ; fongicides dès l’installation des cultures
Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé Comment peuvent-ils être surmontés?
Vitesse très lente de restauration en cas de sol très pauvre Faire un apport d’un engrais minéral avant le début de son effet

7. Références et liens

7.1 Méthodes/ sources d'information

  • visites de terrain, enquêtes sur le terrain

2

  • interviews/entretiens avec les exploitants des terres

2

  • interviews/ entretiens avec les spécialistes/ experts de GDT

2

  • compilation à partir de rapports et d'autres documents existants

3

Quand les données ont-elles été compilées (sur le terrain)?

09/02/2023

7.2 Références des publications disponibles

Titre, auteur, année, ISBN:

Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH, 2018. Compendium de fiches techniques du formateur

Titre, auteur, année, ISBN:

Amidou, Moutaharou ; Baco, Mohamed Nasser ; Wennink, Bertus, 2003. Enfouissement au champ des résidus de cotonnier et de sorgho

Titre, auteur, année, ISBN:

DJENONTIN, Jonas, Amidou, Moutaharou ; Baco, Mohamed Nasser ; Wennink, Bertus, 2003. Valorisation des résidus de récolte dans l’exploitation agricole au nord du Bénin. Production de fumier et enfouissement des résidus de récolte pour la gestion de la fertilité des sols

Disponible à partir d'où? Coût?

https://www.researchgate.net/publication/266705598_Valorisation_des_residus_de_recolte_dans_l'exploitation_agricole_au_nord_du_Benin_Production_de_fumier_et_enfouissement_des_residus_de_recolte_pour_la_gestion_de_la_fertilite_des_sols

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