Barrages souterrains [Kenya]
- Création :
- Mise à jour :
- Compilateur : Guyo Roba
- Rédacteur : –
- Examinateurs : Brigitte Zimmermann, Rima Mekdaschi Studer, Donia Mühlematter, Hanspeter Liniger, Joana Eichenberger
technologies_3340 - Kenya
- Résumé complet en PDF
- Résumé complet en PDF pour impression
- Résumé complet dans le navigateur
- Résumé complet (non formaté)
- Sub-Sarface Dams (SSD): 22 juin 2018 (inactive)
- Sub-Sarface Dams (SSD): 7 mai 2018 (inactive)
- Sub-Sarface Dams (SSD): 17 juillet 2018 (inactive)
- Barrages souterrains: 15 août 2018 (inactive)
- Barrages souterrains: 5 décembre 2018 (inactive)
- Barrages souterrains: 3 septembre 2018 (inactive)
- Barrages souterrains: 2 novembre 2021 (public)
Voir les sections
Développer tout Réduire tout1. Informations générales
1.2 Coordonnées des personnes-ressources et des institutions impliquées dans l'évaluation et la documentation de la Technologie
Nom du projet qui a facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Book project: Guidelines to Rangeland Management in Sub-Saharan Africa (Rangeland Management)1.3 Conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées
Le compilateur et la(les) personne(s) ressource(s) acceptent les conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées:
Oui
1.4 Déclaration sur la durabilité de la Technologie décrite
Est-ce que la Technologie décrite ici pose problème par rapport à la dégradation des terres, de telle sorte qu'elle ne peut pas être déclarée comme étant une technologie de gestion durable des terres?
Non
2. Description de la Technologie de GDT
2.1 Courte description de la Technologie
Définition de la Technologie:
Ce sont des constructions qui traversent le lit d’une rivière remplie de sable, ancrées dans le lit imperméable de la rivière. Elles sont totalement immergées dans le sol, par exemple par un remblayage de sable après la construction. Ces constructions se font dans des rivières asséchées contenant d’énormes dépôts de sable ; elles ont un potentiel élevé de rendement, lorsque l’eau peut être facilement extraite. Le but est de relever le niveau de la nappe phréatique et d’augmenter la capacité de stockage pour des prélèvements d’eau.
2.2 Description détaillée de la Technologie
Description:
La technologie est appliquée dans les terres de parcours du nord dans le comté d’Isiolo qui est sous gestion communale. L’objectif est de diminuer les déséquilibres entre la disponibilité des pâturages et celle de l’eau. Les dimensions du barrage de sable sont : une longueur d’étendue d’eau (103m), largeur du barrage (15m), largeur d’étalement de l’eau (18m), hauteur effective du barrage (2m), volume de sable retenu (103 x 0,5 (15+18) x 0,5 x 2,0 = 5098,50 m³ et le volume d’eau qui peut être prélevé du lit de sable (25/100 x 5098,50m³ = 1274,63m³).
La technologie fonctionne en tant qu’infrastructure souterraine de stockage d’eau. Les activités principales de construction sont : l’excavation de la terre de surface poreuse, le creusement de puits de testage dans la zone excavée, la vérification de la vitesse d’infiltration du sol, le compactage du sol sur lequel le corps étanche du barrage est posé, lissage du revêtement sur lequel l’étanchéité du barrage sera posé, création d’entailles pour l’ancrage du corps étanche du barrage, pose du corps étanche du barrage et ancrage avec un mélange étanche de ciment, sable et eau (mortier) et finalement séchage du mortier et remplissage à nouveau avec le sable.
Le développement des barrages de sable a été fait grâce au programme Cash for Work dans lequel des travailleurs locaux comprenant 40-50 personnes sont engagées pour l’excavation, le compactage et l’installation du revêtement. Des outils agricoles tels que des jembe (houe), panga (coupe-coupe), pelles ainsi que la main-d’œuvre sont nécessaires. La technologie améliore les réserves/disponibilité en eau, allongeant ainsi la période de pâturage du bétail dans des endroits où l’eau devient indisponible avant l’herbe des pâturages. L’accès à l’eau est amélioré pour le bétail, permettant de mieux gérer et utiliser les parcours et renforçant ainsi la résilience des pastoralistes aux sécheresses. Les groupes de pastoralistes bénéficient ainsi d’un temps de pâturage plus long, (généralement 2 mois de plus), une période pas trop longue pour ne pas provoquer de dégradation des terres par surpâturage mais suffisante pour leur permettre d’utiliser les pâtures restantes de la saison humide. De ce fait, la technologie permet d’équilibrer l’utilisation des vastes terres communales sans devoir retourner aux zones de pâturage de saison sèche.
Au cours du processus de planification participative avec les communautés, à l’échelle du paysage : i) plusieurs défis ont été identifiés, entre autres la nécessité de déclasser certains points d’eau qu’ils considèrent comme contribuant au surpâturage et qui attirent aussi d’autres communautés, provoquant ainsi de fréquents conflits ; ii) ils ont cartographié les zones dans les parcours où se trouvent des disparités entre la disponibilité d’eau et de pâtures, la plupart de ces zones se trouvant dans les zones de pâture de saison humide. La discussion suivante a porté sur quelles infrastructures d’eau stratégiques seraient nécessaires pour que les pasteurs puissent profiter 2-3 mois de plus des pâtures pour utiliser l’herbe avant de migrer vers les zones traditionnelles de pâture de saison sèche. Par sa conception, la technologie devrait fournir de l’eau seulement le temps de rester les mois supplémentaires, afin que de ne pas perdre l’herbe des parcours.
La technologie a été déterminante pour favoriser à la fois l’exploitartion équilibrée des terres et renforcer l’utilisation durable des vastes parcours en permettant aux pasteurs d’exploiter les zones de pâturages disponibles en saison humide avant de se déplacer vers les zones de pâturage de saison sèche. L’eau stockée grâce à la technologie reste plus longtemps ;dans le cas présent, elle a duré 5 mois après la fin de la saison des pluies.
La zone bénéficie d’un régime de pluies bimodal, de longues pluies de mars à mai et une saison courte en novembre-décembre. Avec le changement des saisons/climat, la saison sèche peut durer un an en cas d’absence de pluies. Généralement, la saison sèche dure 6-7 mois (mai à novembre).
Normalement, l’eau se tarit dans les deux mois après la saison des pluies. La technologie est également bon marché et facile à comprendre et à construire (surtout dans les zones où la couche sous-jacente est imperméable et constituée d’argile) avec la possibilité pour les communautés d’apprendre à identifier les sites propices ainsi que tout le processus de construction. Cependant, dans les zones sans sols argileux, l’excavation d’argile et son transport peuvent demander beaucoup de main-d’œuvre et être chère.
2.3 Photos de la Technologie
2.5 Pays/ région/ lieux où la Technologie a été appliquée et qui sont couverts par cette évaluation
Pays:
Kenya
Région/ Etat/ Province:
Nord du Kenya
Autres spécifications du lieu:
Garba Tula, Isiolo County
Spécifiez la diffusion de la Technologie:
- appliquée en des points spécifiques ou concentrée sur une petite surface
Map
×2.7 Introduction de la Technologie
Spécifiez comment la Technologie a été introduite: :
- par le biais de projets/ d'interventions extérieures
3. Classification de la Technologie de GDT
3.1 Principal(aux) objectif(s) de la Technologie
- améliorer la production
- réduire, prévenir, restaurer les terres dégradées
- s'adapter au changement et aux extrêmes climatiques et à leurs impacts
- atténuer le changement climatique et ses impacts
- créer un impact économique positif
- créer un impact social positif
3.2 Type(s) actuel(s) d'utilisation des terres, là où la Technologie est appliquée
Pâturages
Pâturage extensif:
- Pastoralisme de type semi-nomade
Commentaires:
Une zone communale de pâturage partagée par 2 ou plus groups pastoraux.
3.4 Approvisionnement en eau
Approvisionnement en eau des terres sur lesquelles est appliquée la Technologie:
- pluvial
3.5 Groupe de GDT auquel appartient la Technologie
- pastoralisme et gestion des pâturages
3.6 Mesures de GDT constituant la Technologie
structures physiques
- S5: Barrages/retenues, micro-bassins, étangs
3.7 Principaux types de dégradation des terres traités par la Technologie
autre
Commentaires:
Inadéquation entre pâturage et ressource en eau; des zones où les pâturages sont abondants mais l’eau de pluie de surface est épuisée avant les pâtures.
3.8 Prévention, réduction de la dégradation ou réhabilitation des terres dégradées
Spécifiez l'objectif de la Technologie au regard de la dégradation des terres:
- prévenir la dégradation des terres
- réduire la dégradation des terres
Commentaires:
La technologie des barrages de sable permet d’augmenter la disponibilité de l’eau après les pluies, améliorant ainsi l’exploitation des pâturages et une utilisation plus durable des terres.
4. Spécifications techniques, activités, intrants et coûts de mise en œuvre
4.1 Dessin technique de la Technologie
4.2 Informations générales sur le calcul des intrants et des coûts
Spécifiez la manière dont les coûts et les intrants ont été calculés:
- par entité de la Technologie
Précisez l'unité:
Caisson
Indiquez la monnaie utilisée pour le calcul des coûts:
- dollars américains
Indiquez le coût salarial moyen de la main d'œuvre par jour:
3.5 USD par jour
4.3 Activités de mise en place/ d'établissement
Activité | Calendrier des activités (saisonnier) | |
---|---|---|
1. | Enlèvement du sable sur la digue et jours/homme pour le creusement et le transport de la terre vers le site du barrage | 21 jours pour 45 ouvriers temporaires |
2. | Construction et compactage de la terre du mur du barrage | 3 jours pour 45 ouvriers temporaires |
3. | Transport de l’eau pour le compactage | 0.5 jour pour 45 ouvriers temporaires |
4. | Remise en place du sable derrière le barrage | 1 jour pour 45 ouvriers temporaires |
5. | Transport d’eau pour le compactage de l’argile du barrage | 2 jours pour 45 ouvriers temporaires |
6. | Compactage de la terre et mise en place d l’étanchéité | 12 jours pour 45 ouvriers temporaires |
Commentaires:
La construction du barrage de sable s’est faite grâce à « Cash for work », est un processus participatif qui comporte la mobilisation de la communauté, l’identification des bénéficiaires et la formation de comités « Cash for work », l’enregistrement et la vérification des bénéficiaires et la mise en œuvre/supervision du travail.
4.4 Coûts et intrants nécessaires à la mise en place
Spécifiez les intrants | Unité | Quantité | Coûts par unité | Coût total par intrant | % des coût supporté par les exploitants des terres | |
---|---|---|---|---|---|---|
Main d'œuvre | outils - jembe, pelle, etc. | pièces | 80,0 | 5,33 | 426,4 | |
Main d'œuvre | Enlèvement du sable sur la digue et jours/homme pour l’excavation et le transport de la terre au site du barrage | par jour | 945,0 | 4,0 | 3780,0 | |
Main d'œuvre | Construction et compactage de la terre du mur du barrage | par jour | 135,0 | 4,0 | 540,0 | |
Equipements | Transport d’eau pour le compactage | par jour | 22,5 | 4,0 | 90,0 | |
Equipements | Remise en place du sable sur le barrage | par jour | 45,0 | 4,0 | 180,0 | |
Equipements | Transport d’eau pour compactage de la terre du mur du barrage | par jour | 90,0 | 4,0 | 360,0 | |
Equipements | Compactage terre et mise en place de l’étanchéité | par jour | 540,0 | 4,0 | 2160,0 | |
Coût total de mise en place de la Technologie | 7536,4 |
Commentaires:
Comme évoqué ci-dessus, l’approche “cash for work” signifie que les personnes sont payées USD 4 par jour pour le travail sur le barrage de sable. Les phases préliminaires de participation et de consultation ne sont pas payées mais le vrai travail s’est fait sur la base « cash for work ».
4.5 Activités d'entretien/ récurrentes
Activité | Calendrier/ fréquence | |
---|---|---|
1. | Formation des communautés pour la gestion et l’entretien des structures | Annuellement |
4.6 Coûts et intrants nécessaires aux activités d'entretien/ récurrentes (par an)
Spécifiez les intrants | Unité | Quantité | Coûts par unité | Coût total par intrant | % des coût supporté par les exploitants des terres | |
---|---|---|---|---|---|---|
Main d'œuvre | Main-d’œuvre pour la protection du site, l’entretien et l’hygiène | par site | 10,0 | 100,0 | 1000,0 | |
Coût total d'entretien de la Technologie | 1000,0 |
Commentaires:
Les Associations d’utilisation de l’eau sur les sites sont formées sur la gestion des structures au nom de la communauté, p.ex. sur la protection de la structure et le maintien de l’hygiène.
4.7 Facteurs les plus importants affectant les coûts
Décrivez les facteurs les plus importants affectant les coûts :
Eloignement du barrage de sable des villages, ampleur des dégâts dus aux crues et à l’activité humaine.
5. Environnement naturel et humain
5.1 Climat
Précipitations annuelles
- < 250 mm
- 251-500 mm
- 501-750 mm
- 751-1000 mm
- 1001-1500 mm
- 1501-2000 mm
- 2001-3000 mm
- 3001-4000 mm
- > 4000 mm
Spécifications/ commentaires sur les précipitations:
Les pluies deviennent plus irrégulières à cause du changement climatique.
Indiquez le nom de la station météorologique de référence considérée:
Isiolo
Zone agro-climatique
- semi-aride
5.2 Topographie
Pentes moyennes:
- plat (0-2 %)
- faible (3-5%)
- modéré (6-10%)
- onduleux (11-15%)
- vallonné (16-30%)
- raide (31-60%)
- très raide (>60%)
Reliefs:
- plateaux/ plaines
- crêtes
- flancs/ pentes de montagne
- flancs/ pentes de colline
- piémonts/ glacis (bas de pente)
- fonds de vallée/bas-fonds
Zones altitudinales:
- 0-100 m
- 101-500 m
- 501-1000 m
- 1001-1500 m
- 1501-2000 m
- 2001-2500 m
- 2501-3000 m
- 3001-4000 m
- > 4000 m
Indiquez si la Technologie est spécifiquement appliquée dans des:
- situations concaves
5.3 Sols
Profondeur moyenne du sol:
- très superficiel (0-20 cm)
- superficiel (21-50 cm)
- modérément profond (51-80 cm)
- profond (81-120 cm)
- très profond (>120 cm)
Texture du sol (de la couche arable):
- grossier/ léger (sablonneux)
Texture du sol (> 20 cm sous la surface):
- grossier/ léger (sablonneux)
Matière organique de la couche arable:
- moyen (1-3%)
5.4 Disponibilité et qualité de l'eau
Profondeur estimée de l’eau dans le sol:
5-50 m
Disponibilité de l’eau de surface:
faible/ absente
Qualité de l’eau (non traitée):
eau potable
La salinité de l'eau est-elle un problème? :
Non
La zone est-elle inondée?
Non
5.5 Biodiversité
Diversité des espèces:
- élevé
Diversité des habitats:
- élevé
5.6 Caractéristiques des exploitants des terres appliquant la Technologie
Sédentaire ou nomade:
- Semi-nomade
Orientation du système de production:
- exploitation mixte (de subsistance/ commerciale)
Revenus hors exploitation:
- moins de 10% de tous les revenus
Niveau relatif de richesse:
- moyen
Individus ou groupes:
- groupe/ communauté
Niveau de mécanisation:
- travail manuel
Genre:
- hommes
Age des exploitants des terres:
- personnes d'âge moyen
5.7 Superficie moyenne des terres utilisées par les exploitants des terres appliquant la Technologie
- < 0,5 ha
- 0,5-1 ha
- 1-2 ha
- 2-5 ha
- 5-15 ha
- 15-50 ha
- 50-100 ha
- 100-500 ha
- 500-1 000 ha
- 1 000-10 000 ha
- > 10 000 ha
Cette superficie est-elle considérée comme de petite, moyenne ou grande dimension (en se référant au contexte local)?
- grande dimension
5.8 Propriété foncière, droits d’utilisation des terres et de l'eau
Propriété foncière:
- communauté/ village
Droits d’utilisation des terres:
- communautaire (organisé)
Droits d’utilisation de l’eau:
- communautaire (organisé)
5.9 Accès aux services et aux infrastructures
santé:
- pauvre
- modéré
- bonne
éducation:
- pauvre
- modéré
- bonne
assistance technique:
- pauvre
- modéré
- bonne
emploi (par ex. hors exploitation):
- pauvre
- modéré
- bonne
marchés:
- pauvre
- modéré
- bonne
énergie:
- pauvre
- modéré
- bonne
routes et transports:
- pauvre
- modéré
- bonne
eau potable et assainissement:
- pauvre
- modéré
- bonne
services financiers:
- pauvre
- modéré
- bonne
6. Impacts et conclusions
6.1 Impacts sur site que la Technologie a montrés
Impacts socio-économiques
Production
production animale
gestion des terres
Disponibilité et qualité de l'eau
disponibilité de l'eau pour l'élevage
Impacts écologiques
Réduction des risques de catastrophe et des risques climatiques
impacts de la sécheresse
6.2 Impacts hors site que la Technologie a montrés
disponibilité de l'eau
6.3 Exposition et sensibilité de la Technologie aux changements progressifs et aux évènements extrêmes/catastrophes liés au climat (telles que perçues par les exploitants des terres)
Extrêmes climatiques (catastrophes)
Catastrophes climatiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|
sécheresse | bien |
Catastrophes hydrologiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|
inondation générale (rivière) | bien |
Commentaires:
La technologie résiste très bien aux crues car la construction est noyée dans le sable et donc bien protégée.
6.4 Analyse coûts-bénéfices
Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts de mise en place (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:
positive
Rentabilité à long terme:
positive
Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts d'entretien récurrents (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:
positive
Rentabilité à long terme:
très positive
Commentaires:
Les coûts de fonctionnement et d’entretien de la technologie sont faibles ; une fois construite elle se comporte bien.
6.5 Adoption de la Technologie
- 1-10%
De tous ceux qui ont adopté la Technologie, combien d'entre eux l'ont fait spontanément, à savoir sans recevoir aucune incitation matérielle, ou aucune rémunération? :
- 0-10%
6.6 Adaptation
La Technologie a-t-elle été récemment modifiée pour s'adapter à l'évolution des conditions?
Non
6.7 Points forts/ avantages/ possibilités de la Technologie
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue de l'exploitant des terres |
---|
La technologie permet de pâturer en saison humide pendant en moyenne deux mois de plus après la saison de pluies. Elle a fourni de l’eau aux pasteurs plus longtemps, leur permettant de pâturer en saison humide et d’exploiter des pâtures qui n’auraient pas été utilisées à cause de la pénurie d’eau. Ainsi, les exploitants des terres utilisent les pâtures et ne retournent pas aux zones de pâturage traditionnelles de saison sèche. |
Les mois de pâturage en plus ont diminué la mortalité du bétail pendant les sécheresses et ont aussi augmenté la résilience de la communauté pastorale. |
La distance parcourue et l’effort nécessaire pour accéder à l’eau ont diminué. Les membres de la communauté ont évoqué la diminution des distances parcourues et le temps moindre passé à la recherche d’eau pour le bétail. Dans certains, cas la distance est passée de 12-15 km à 3 km. Les membres de la communauté ont aussi mentionné que la construction de l’infrastructure pour l’eau a fait diminuer le nombre de conflits sur la ressource en eau dans certaines zones grâce à l’approvisionnement suffisant en eau. |
L’exploitation équilibrée de la zone de pâturage grâce à l’approvisionnement en eau du barrage de sable permet au troupeau de pâturer plus longtemps en saison humide de pâturage et d’utiliser la ressource de manière optimale. Cela ne signifie pas qu’il y ait surpâturage pendant cette période car le volume d’eau limite le nombre d’animaux abreuvés dans la zone de pâturage. |
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé |
---|
La technologie permet d’exploiter la zone de pâturage de manière optimale et a diminué la dégradation globale des terres. La technologie améliore l’accès à l’eau pour le bétail tout en favorisant une gestion plus durable des parcours et en renforçant la résilience des communautés locales. |
Le processus de validation avant à la construction du barrage de sable met l’accent sur les leçons importantes à tirer sur l’identification du site de construction et les accords passés. Il est ainsi possible de mieux l’insérer dans une gestion durable élargie des parcours qui assure une exploitation durable et efficiente des pâturages et des ressources en herbe des zones cibles. L’augmentation de la fourniture d’eau a permis au bétail de pâturer 2-3 mois de plus dans la zone cible avant de transhumer vers les pâtures sèches qu’ils investissaient auparavant avant d’avoir épuisé les pâtures et leurs ressources à cause du manque d’eau. La zone de pâture de saison sèche se trouve près de Merti, à Kom et Sabarwawa où se trouvent des forages profonds sous clé et qui ne sont ouverts que pendant la saison sèche. Lors des années normales, la saison sèche dure environ 7 mois mais, lorsqu’une saison des pluies manque, elle peut durer jusqu’à 11 mois. |
6.8 Faiblesses/ inconvénients/ risques de la Technologie et moyens de les surmonter
Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue de l’exploitant des terres | Comment peuvent-ils être surmontés? |
---|---|
Lorsque la saison de construction d’un barrage de sable est mal planifiée, il peut arriver/il y a un risque que le barrage soit emporté par une crue subite. | Planifier et prévoir soigneusement la conception des barrages de sable, juste avant la saison des pluies. |
7. Références et liens
7.1 Méthodes/ sources d'information
- compilation à partir de rapports et d'autres documents existants
Quand les données ont-elles été compilées (sur le terrain)?
11/01/2018
7.3 Liens vers les informations pertinentes en ligne
Titre/ description:
Promoting resilience by influencing water infrastructure development in community managed rangelands of Kenya
URL:
https://portals.iucn.org/library/sites/library/files/documents/2014-088.pdf
Titre/ description:
Balancing water infrastructure in community-managed rangelands in the arid and semi-arid lands of Kenya
URL:
https://portals.iucn.org/library/sites/library/files/documents/2014-089.pdf
Liens et modules
Développer tout Réduire toutLiens
Aucun lien
Modules
Aucun module trouvé