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diffusion de paquets technologiques constitués de semences résilientes et des techniques résilientes de gestion de la fertilité des sols, de productions végétales (agriculture écologique) et gestion de l'eau| [Congo, République démocratique du]

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Entité concernée: Democratic Republic of the Congo

Précisez si la technologie indiquée dans le modèle, ou une partie de cette technologie, est protégée par des droits de propriété intellectuelle: Non

État complet : 80%

Informations générales

Informations générales

Titre des bonnes pratiques:

diffusion de paquets technologiques constitués de semences résilientes et des techniques résilientes de gestion de la fertilité des sols, de productions végétales (agriculture écologique) et gestion de l'eau|

Pays:

Congo, République démocratique du

Entité concernée:

Democratic Republic of the Congo

Droits de propriété intellectuelle

Précisez si la technologie indiquée dans le modèle, ou une partie de cette technologie, est protégée par des droits de propriété intellectuelle:

Non

Spécifications

Section 1. Contexte de la meilleure pratique : conditions du cadre (environnement naturel et humain)

Brève description de la meilleure pratique


La pratique est constitué par la diffusion de paquets technologiques constitués de semences résilientes et de technique résilientes de gestion de la fertilité de sols, de productions végétales(agriculture écologique) et de gestion de l'eau.
Les paquets mis à la disposition des paysans producteurs améliorent la productivité des sols et garantissent un rendement substantiel des cultures partant une amélioration des revenus d'ou une moindre pression sur les terres particulièrement les terres marginales.
D'autre part ces pratiques concourrent à une gestion durable des terres et contribuent à un renforcement des capacités non seulement des paysans producteurs mais aussi des techniciens agricoles chargés de les encadrer

Site

- la station de Ngimbi (Bas Congo)

Brève description de l’environnement naturel du site

- Gandajika:sols argileux
- Ngimbi: sols sablo-argileux
- Kiyaka: sols sablonneux
- Kipopo: sols argileux
- Gandajika: climat tropical humide(8 mois de pluie)
- Ngimbi: climat tropical humiode avec de vfortes pointes de
 sécheresse( plus ou moins 7 mois de pluie)
- Kipopo: climat tropical sec (6 mois de pluie)
- Kiyaka : climat tropical humide (8 mois de pluie)
Gandajika:plateau
Ngimbi: plateau
Kiyaka: zone de collines
Kipopo: plateau

Conditions socio-économiques dominantes des personnes vivant sur ou à proximité du site

il faut attendre les résultats de l'étude socio-économique qui sera faite sur les différents sites
il y plusieurs usages et régimes de propriétés qui vont des terres familiales à des terres louées, il faudra attendre les résultats de l'étude socio-économique pour avoir des résultats tangibles|
activiés agricoles

Sur la base de quel critère/indicateur(s) (sans relation avec la stratégie) la pratique proposée et technologie correspondante ont-elles été considérées comme « meilleures »?

Les essais de criblage des variétés résilientes ont permis de valider scientifiquement les performances de certaines variétés locales en cours de diffusion dans les zones du projet, particulièrement dans les conditions de stress hydrique. Ces variétés seront diffusées préférentiellement dans les zones concernées.
Intégrer les pratiques résilientes de production agricole, les risques climatiques et l’accès aux activités génératrices de revenu dans la réduction de la vulnérabilité de petits exploitants agricoles à l’égard des changements climatiques et dans la lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire.|

Section 2. Problèmes abordés (causes directes et indirectes) et objectifs de la meilleure pratique

Principaux problèmes abordés par la meilleure pratique

effets de la variabilité climatique sur les systèmes agraires pluviaux et la sécurité alimentaire.
la fertilité des sols diminuent entraînant une diminution des revenus des exploitants agricoles
manque d’activités génératrices de revenus diversifiées et climatiquement  résilientes
les exploitants agricoles sont peu ou mal informés sur les effets des changements climatiques

Décrivez les principaux problèmes liés à la dégradation des terres abordés par la meilleure pratique

baisse de la productivité des terres agricoles et des rendements
utilisation de pratiques de gestion des terres  non durables(surpâturage, feux de brousse)
faible intensification des systèmes de production
perte de terres fertiles |

Précisez les objectifs de la meilleure pratique

Amélioration de la résilience climatique des systèmes de production par les populations rurales   
Renforcement des capacités techniques des petits producteurs et des institutions agricoles
Identification vulgarisation des bonnes pratiques

Section 3. Activités

Brève description des principales activités, par objectif

Sélection et validation de variétés résilientes de cultures de base à l’aide des résultats de recherche disponibles
Formation d’agrimultiplicateurs sur la production durable des semences
Production des semences par les agrimultiplicateurs
Renforcement des capacités des services techniques et de vulgarisation, Organisations paysannes et ONG
Développement de l'agroforesterie à travers la recherche participative dans les champs sélectionnés
|Identification des activités génératrices de revenus climatiquement  résilientes sur chaque site)
Appui des communautés paysannes au développement et à la vulgarisation des activités génératrices de revenu
Développement de l’aquaculture et transfert de connaissances en milieu paysan
Elaboration des calendriers agricole dynamique et diffusion d’informations  agrométéorologiques à l'intention des cultivateurs
Renforcement des capacités et capitalisation des acquis
Gestion des programmes de stage sur l’adaptation du secteur agricole au changement climatique
Suivi et évaluation participative des activités sur terrain
Renforcement des capacités des services agricoles nationaux, provinciaux et des agriculteurs sur la gestion des risques climatiques
Renforcement de capacités des cadres de concertation au niveau national et provincial pour la gestion des risques climatiques sur l’agriculture  
Revue des plans de développement agricoles dans les  provinces pour l’intégration des risques climatiques et de la variabilité dans l’élaboration de plans agricoles décentralisés
Evaluation des capacités actuelles d’appu|

Brève description et caractéristiques techniques de la technologie

Réduire la vulnérabilité des petits exploitants agricoles et des populations rurales aux effets de la variabilité climatique sur les systèmes agraires pluviaux et la sécurité alimentaire.
Cette pratique se fait par:
Expérimentation et validation de mesures pilotes d’adaptation dans les zones agro-écologiques les plus vulnérables
Renforcement des capacités de gestion des risques climatiques dans l’agriculture
Capitalisation et diffusion des connaissances  

Section 4. Institutions/acteurs impliqués (collaboration, participation, rôle des parties prenantes)

Nom et adresse de l’institution développant la technologie

ProjetProjet de renforcement des capacités d’adaptation et de gestion des impacts des changements climatiques sur la production agricole et la sécurité alimentaire en R. D. du Congo |Direction de Développement Durable, Ministère de l'Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme
2897, Avenue du Palais de la Nation, Gombe/KINSHASA / REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

La technologie a-t-elle été développée en partenariat ?

Oui

Dressez la liste des partenaires :

L’Institut national pour l’Etude et la Recherche Agronomiques (INERA)
Agence Nationale de Météorologie et de Télédétection par Satellite

Précisez le cadre de promotion de la technologie

  • Initiative basée sur un programme/projet

La participation des parties prenantes locales, y compris des OSC, a-t-elle été recherchée au cours du développement de la technologie ?

Oui

Dressez la liste des parties prenantes locales:

les associations des jeunes
les associations paysannes
les ONG de développement agricoles
les regroupements de femmes
les médias

Précisez le rôle des parties prenantes ci-dessus dans la conception, l’introduction, l’utilisation et la maintenance de la technologie, le cas échéant.

Le document du projet,préparé suivant un processus participatif et consultatif, intègre desaspects saillants des programmes,plans et autres documents de stratégies
nationaux qui s’inscrivent dans la logique du développement durable et de la
quintessence des accords multilatéraux sur l’environnement auxquels la République
Démocratique du Congo a adhéré.
La participation active et cohérente des partenaires a été le fil conducteur des
différentes séances de travail organisées dans le cadre de la conception
Les partenaires (Consultants, Equipe Technique Multidisciplinaire, les
membres du Comité de Changement climatique, les ONG, ceux des institutions
d’Etat et des privés ciblés) ont été chaque fois judicieusement associés aux
travaux. C’est ainsi que beaucoup de fois, la Coordination a dû recourir aux travaux
en ateliers et en forums thématiques.
Pareillement, le renforcement des capacités notamment en vue de la
clarification des concepts, l’explication claire de ce que l’on attendait des acteurs,
et la recherche d’une compréhension sans faille ont été explicitées par la
thématique. Il s’est agi explicitement des concepts ci-après : la vulnérabilité au
5.0
changement climatique, les secteurs, intérêts et/ou région que représentent les
différents acteurs, les différentes approches conformes aux directives du LEG.
D’autre part, après la formulation participative des termes de référence sur
les concepts« changements climatiques », « vulnérabilités aux changements
climatiques », et « adaptations aux changements climatiques », les membres de
l’Equipe Technique Multidisciplinaire (ETM) ainsi que six autres experts des
Ministères ont effectué des missions à travers tout le pays pour collecte et diffusion
de l’information essentielle pour la suite des travaux. C’est de cette manière
qu’aura été réalisée à ce niveau du projet la participation rurale, urbaine et
documentaire sur l’ensemble du territoire national.
Les forums d’échanges d’informations entre les différents groupes de travail et des ateliers de formation et/ou de mise à niveau ont également été abondamment utilisés.
D’où des visites sur le terrain couvrant l’ensemble du territoire national lesquelles ont permis de recueillir des réactions à chaud des groupes cibles potentiels dans leur milieu naturel, de procéder à la collecte desdiverses auprès de la société dans sa globalité, ainsi que de vivre certaines réalités qui auraient autrement échappé à l’équipe du travail.

La population vivant sur ou à proximité du site a-t-elle été impliquée dans le développement de la technologie?

Oui

Par quels moyens?
  • Consultation
  • Approches participatives

Analyses

Section 5. Contribution à l’impact

Décrivez les impacts sur site (les deux principaux impacts par catégorie)

Au moins 1 radio communautaire est impliquée au niveau de chaque site du projet dans la diffusion d'information d'alertes précoces, d’avis et de conseils aux ménages agricoles.
Un module de formation est élaboré et les parties prenantes du secteur agricole (au moins 100) sont formées sur le cc|
Au moins quatre essais multilocaux pour le criblage des variétés résilientes de maïs, riz, Manioc, haricot et arachide sont implantés au  niveau de chaque province qui abrite le projet
Au moins 4 agrimultiplicateurs dont 2 agrimultiplicatrices par province produisent respectivement au moins 3 tonne|
Les études d'aménagements hydroagricoles sont réalisées au niveau de Ngandajika et Kiyaka
2 sites du projet disposent des aménagements hydroagricoles fonctionnels
i. Criblage de 252 variétés de maïs, manioc, riz, haricot, arachide et niébé pour la sélection et validation d’au moins trois variétés résilientes performantes et cataloguées par zone agroécologique, à l’aide des résultats de recherche disponibles (appui technique de l’IITA |
ii.Renforcement des capacités pour la production des semences résilientes dans les zones du projet grâce à la formation à (i) la production des semences résilientes et (ii) aux techniques résilientes de production agricole, de gestion de l'eau et de la fertilité des sols, au bénéfice de 337 partici|
25 acteurs des médias sont formés sur les changements climatiques avec un accent sur l’agriculture et l’alerte précoce
1 Séminaire de formation pour les journalistes est organisé au niveau de chaque province qui abrite le projet et 1 atelier de partage d’expériences intra et interprovinciaux

Décrivez les deux principaux impacts hors site (dans les environs)

le renforcement des capacités de la filière de distribution des semences permet aux agriculteurs d'avoir accès aux semene*ces résilientes des principales cultures de base et aux techniques de production agroécologique
les informations agrométéorologiques sont rendues possible par les radios communautaires au-delà des sites du projet

Impact sur la biodiversité et le changement climatique

Décrivez:

les pratiques agroécologiques de gestion de la fertilité des sols réduisent les émissions de gaz à effets de serre dans l'atmosphère et améliore le niveau de séquestration du carbone
le développement de l'agroforesterie et les pratiques résilientes de production contribuent à la préservation de la biodiversité

Une analyse coût-avantage a-t-elle été réalisée?

Une analyse coût-avantage a-t-elle été réalisée? :

Non

Section 6. Adoption et caractère transposable

La technologie a-t-elle été diffusée/introduite sur d’autres sites?

La technologie a-t-elle été diffusée/introduite sur d’autres sites? :

Oui

Où?

dans d'autres secteurs de la province du Bas -Congo

Des mesures d’incitation ont-elles été mises en place pour faciliter le lancement de la technologie?

Des mesures d’incitation ont-elles été mises en place pour faciliter le lancement de la technologie?

Oui

Précisez le type de mesure d’incitation:
  • Mesures d’incitation financières (telles que des taux préférentiels, aide d’État, subventions, dons, prêts, etc.)
  • Incitations fiscales (telles que les exonérations ou réductions d’impôts, de taxes ou frais, etc.)

Pouvez-vous identifier les trois principales conditions ayant favorisé la réussite de la meilleure pratique/technologie présentée?

les autorités provinciales et locales des sites des différents sites du projet,conscients de l'importance du projet pour les exploitants agricoles  ont tous montré leur disponibilité et collaboré avec beaucoup d'enthousiasme|
les agriculteurs pour bénéficier des incitations mises en place par le projet ne sont pas fait prier pour s'organiser en mutuelles et ont eux-mêmes mis en place un système de gestion efficace pour veiller à la juste affectation des incitations

Réplication

Selon vous, la meilleure pratique/technologie proposée peut-elle reproduite, y compris avec un certain degré d’adaptation?

Oui

Si oui, à quel niveau?
  • Local
  • Sous-national
  • National

Section 7. Leçons tirées

Liées aux ressources humaines

mise sur pied d'une stratégie de communication fondée sur l'implication des radios communautaires localisées dans les zones du projet avec diffusion des informations et émissions en langues locales  

Liées aux aspects techniques

Diffusion de variétés résilientes locales et cataloguées auprès des paysans bénéficiaires pour éviter le long processus d'admission au catalogue national des variétés introduites lors de essais de criblage ( au moins 8 mois)
La démarche globale du projet s'appuie sur des piliers de recherche de l’INERA), avec des pôles (4 villages satellites) dans lesquels 100 ménages ont été choisis à raison de 25 ménages par village. |

Modules