Approches

Bourses aux céréales [Mali]

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Bourses aux céréales (French)

approaches_2511 - Mali

État complet : 86%

1. Informations générales

1.2 Coordonnées des personnes-ressources et des institutions impliquées dans l'évaluation et la documentation de l'Approche

Personne(s) ressource(s) clé(s)

Spécialiste GDT:
Spécialiste GDT:

Haidara Mohamed

afriqueverte@afribone.net.ml

AMASSA - Afrique Verte Mali

Mali

Spécialiste GDT:

Ballo Yacouba

capi@afribone.net.ml

AMASSA - Afrique Verte Mali

Mali

Nom du ou des institutions qui ont facilité la documentation/ l'évaluation de l'Approche (si pertinent)
Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH (GIZ) - Allemagne
Nom du ou des institutions qui ont facilité la documentation/ l'évaluation de l'Approche (si pertinent)
L'Association Malienne pour la Sécurité et la Souveraineté Alimentaires - Afrique Verte Mali (AMASSA - Afrique Verte Mali) - Mali

1.3 Conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées

Quand les données ont-elles été compilées (sur le terrain)?

01/07/2012

Le compilateur et la(les) personne(s) ressource(s) acceptent les conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées:

Oui

2. Description de l'Approche de GDT

2.1 Courte description de l'Approche

Les objectifs des bourses aux céréales sont la mise en relation des zones de production et des zones de consommation des céréales afin de favoriser l’écoulement des céréales d’une zone à l’autre.

2.2 Description détaillée de l'Approche

Description détaillée de l'Approche:

Les objectifs des bourses aux céréales sont la mise en relation des zones de production et des zones de onsommation des céréales afin de favoriser l’écoulement des céréales d’une zone à l’autre. Les bourses contribuent donc à stabiliser les prix sur le marché des céréales et améliorent les informations des opérateurs céréaliers sur le fonctionnement des marchés.
La structure d’appui (AMASSA - Afrique Verte Mali issue de l’ONG française Afrique Verte à la suite d’un processus d’autonomisation) invite les producteurs et les acheteurs à une bourse aux céréales de deux à trois jours. Cette mise en relation permet aux producteurs de faire le bilan de la production des céréales pour la saison en cours et aux acheteurs de se faire une idée du stock des céréales. Les deux parties entrent en négociation par rapport à la quantité et au prix des céréales. Une bonne partie des contrats est conclue pendant la bourse. D’autres contrats sont envisageables après la bourse. La bourse sert aussi à fructifier les échanges avec d’autres acteurs concernés par la vente et la production des céréales.
L’organisation des bourses implique plusieurs étapes: D’abord les offres sont identifiés dans les zones de forte production de céréales sèches (mil, sorgho, maïs dans les zones de Sikasso, Koutiala, Ségou, plaine de Senon de Koro / Bankass) et riz (zone rizicole de l’Office du Niger à Niono); Parallèlement, les besoins des zones de consommation (coopératives d’approvisionnement en région de Kayes, les banques de céréales dans les zones de Gao, Tombouctou et Kidal) et des zones de forte consommation munies d’unités de transformation, des commerçants et des coopératives de consommation comme Bamako sont identifiés; Les coopératives d’approvisionnement des zones déficitaires en riz (la zone de Kayes par exemple) sont inventoriées et leurs besoins répertoriés (demandes groupées); Les associations de producteurs de la région de Niono en zone Office du Niger sont inventoriées et les excédents de riz identifiés; les offres sont quantifiés et les détenteurs des stocks sont encouragés à faire une offre groupée; Finalement, un atelier de mise en relation est organisé dans le but de permettre l’échange et la discussion sur l’offre et la demande des céréales.
Rôle des parties prenantes: AMASSA - Afrique Verte Mali : ses tâches sont le recensement et regroupement des offres (achat ou vente) et des demandes en céréales pendant les pré-bourses et l’information de tous les opérateurs céréaliers concernés par la bourse (publicité). L’ONG donne aussi un appui financier et techniques pour l’organisation de la bourse (location des locaux, pauses café). Coopératives d’approvisionnement et opérateurs privés: ils appuient l’expression des demandes en céréales avant la bourse et la participation à la bourse. Leur rôle est l’achat des stocks. Associations des producteurs: ells communiquent les stocks disponibles et offrent leurs stocks d’une façon regroupée à la bourse. Conseiller juridique: il aide à élaborer les contrats de commercialisation et explique aux opérateurs le contenu des contrats commerciaux. Autres: partenaires techniques de la filière (CPS/MA, DNSI, OMA, OPAM, Service des Douanes, SAP, PAM, Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire des Aliments, etc.): ils fournissent des informations spécifiques complémentaires.
Les transactions issues des bourses sont assez avantageuses tant pour les vendeurs (producteurs et leurs organisations) que pour les acheteurs (commerçants, coopératives d’approvisionnement, coopératives de consommation, unités de transformation, commerçants). Ces avantages peuvent se mesurer au niveau des prix et au niveau de la qualité. Les bourses aux céréales sont appréciées par plusieurs acteurs et un nombre grandissant de structures les ont intégrées dans leurs dispositifs d’appui. C’est la raison pour laquelle les bourses sont de plus en plus co-organisées par l’APCAM et souvent par l’Association des Organisations Professionnelles Paysannes (AOPP) et des projets et ONG

2.3 Photos de l'approche

2.5 Pays/ région/ lieux où l'Approche a été appliquée

Pays:

Mali

Région/ Etat/ Province:

Mali

Autres spécifications du lieu :

Niono, Koutiala, Sévaré-Mopti, Ségou, Kayes

2.6 Dates de début et de fin de l'Approche

Indiquez l'année de démarrage:

1995

2.7 Type d'Approche

  • fondé sur un projet/ programme

2.8 Principaux objectifs de l'Approche

Les objectifs des bourses aux céréales sont la mise en relation des zones de production et des zones de consommation des céréales afin de favoriser l’écoulement des céréales d’une zone à l’autre. Les bourses contribuent donc à stabiliser les prix sur le marché des céréales et améliorent les informations des opérateurs céréaliers sur le fonctionnement des marchés.
Les principaux problèmes visés par l’approche: faible mise en relation des zones de production et des zones de consommation des céréales afin de favoriser l’écoulement des céréales, labile prix sur le marché des céréales

2.9 Conditions favorisant ou entravant la mise en œuvre de la(des) Technologie(s) appliquée(s) sous l'Approche

autre
  • entrave

faible mise en relation des zones de production et des zones de consommation des céréales afin de favoriser l’écoulement des céréales
Traitement: La structure d’appui (AMASSA - Afrique Verte Mali issue de l’ONG française Afrique Verte à la suite d’un processus d’autonomisation) invite les producteurs et les acheteurs à une bourse aux céréales de deux à trois jours. Cette mise en relation permet aux producteurs de faire le bilan de la production des céréales pour la saison en cours et aux acheteurs de se faire une idée du stock des céréales. Les deux parties entrent en négociation par rapport à la quantité et au prix des céréales

3. Participation et rôles des parties prenantes impliquées dans l'Approche

3.1 Parties prenantes impliquées dans l'Approche et rôles

  • exploitants locaux des terres / communautés locales
  • Spécialistes de la GDT/ conseillers agricoles
  • ONG
  • gouvernement local
  • gouvernement national (planificateurs, décideurs)
3.2 Participation des exploitants locaux des terres/ communautés locales aux différentes phases de l'Approche
Participation des exploitants locaux des terres/ communautés locales Spécifiez qui était impliqué et décrivez les activités
initiation/ motivation passive
planification interactive
mise en œuvre interactive
suivi/ évaluation interactive
Research passive

3.4 Prises de décision pour la sélection de la Technologie/ des Technologies

Indiquez qui a décidé de la sélection de la Technologie/ des Technologies à mettre en œuvre:
  • principalement les exploitants des terres soutenus par des spécialistes de la GDT
Expliquez:

Les décisions sur la méthode de mise en oeuvre de la Technologie de GDT sont prises principalement par des spécialistes de GDT avec consultation des exploitants

4. Soutien technique, renforcement des capacités et gestion des connaissances

4.1 Renforcement des capacités/ formation

Une formation a-t-elle été dispensée aux exploitants des terres/ autres parties prenantes?

Oui

Spécifiez qui a été formé:
  • exploitants des terres
Formats de la formation:
  • sur le tas
  • entre agriculteurs (d'exploitants à exploitants)
  • réunions publiques
Thèmes abordés:

Avant chaque bourse, les animateurs d’AMASSA - Afrique Verte Mali recensent les besoins céréaliers de la région de consommation pour regrouper les demandes des différentes coopératives d’approvisionnement et des banques de céréales. De la même façon, les stocks disponibles auprès des associations de production sont recensés et regroupés pour avoir une offre importante. Pour réaliser ce travail de recensement, AMASSA - Afrique Verte organise au niveau des principales zones de production des fora appelés « pré-bourses ». Les pré-bourses sont en effet des réunions régionales de préparation des bourses. Elles regroupent en général entre 80 et 100 personnes et permettent de faire le point sur les aspects liés aux offres disponibles et aux techniques de groupage de l’offre ou de la demande. Par ailleurs, les animateurs mettent à profit les pré-bourses pour enseigner aux organisations les techniques de négociation des marchés, la fixation des prix et l’élaboration des contrats de commercialisation.

4.2 Service de conseils

Les exploitants des terres ont-ils accès à un service de conseils?

Oui

Décrivez/ commentez:

Service de conseils est adéquate d'assurer la poursuite des activités de conservation des terres.

4.3 Renforcement des institutions (développement organisationnel)

Des institutions ont elles été mises en place ou renforcées par le biais de l'Approche?
  • oui, modérément
Spécifiez à quel(s) niveau(x), ces institutions ont été renforcées ou mises en place:
  • local
Précisez le type de soutien:
  • financier
  • renforcement des capacités/ formation

4.4 Suivi et évaluation

Le suivi et l'évaluation font ils partie de l'Approche? :

Oui

Commentaires:

gestion de l’Approche sont évalués régulier par l'équipe du projet, exploitants agricoles avec observations
aspects économique / de production sont évalués régulier par l'équipe du projet, exploitants agricoles avec mesures
Il n'y a pas des changements dans l'approche résultant de son suivi et de son évaluation

4.5 Recherche

La recherche a-t-elle fait partie intégrante de l’Approche?

Oui

Spécifiez les thèmes:
  • économie/ marketing

5. Financement et soutien matériel externe

5.1 Budget annuel de la composante GDT de l'Approche

Commentez (par ex. principales sources de financement/ principaux bailleurs de fonds):

le pourcentage des coûts de l’approche assuré par les donateurs suivants: institution non-gouvernementale nationale: 100.0%

5.2 Soutiens financiers/ matériels fournis aux exploitants des terres

Les exploitants des terres ont-ils reçu un soutien financier/ matériel pour la mise en œuvre de la Technologie/ des Technologies?

Non

5.3 Subventions pour des intrants spécifiques (incluant la main d'œuvre)

Si la main d'œuvre fournie par les exploitants des terres était un intrant substantiel, elle était:
  • volontaire

5.4 Crédits

Des crédits ont-ils été alloués à travers l'Approche pour les activités de GDT?

Non

6. Analyses d'impact et conclusions

6.1 Impacts de l'Approche

Est-ce que l'Approche a aidé les exploitants des terres à mettre en œuvre et entretenir les Technologies de GDT?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

La qualité du produit s’améliore et devient plus standardisée

Est-ce que l'Approche a autonomisé les groupes socialement et économiquement défavorisés?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup
D'autres projets / exploitants ont-ils adopté cette Approche ?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

AMASSA - Afrique Verte Mali a démarré ses actions au Mali en 1994. Les premières bourses ont été réalisées à partir de 1995. AMASSA - Afrique Verte Mali organise plusieurs bourses chaque année au Mali: Une bourse à Niono pour approvisionner la région de Kayes et des centres urbains comme Bamako en riz à partir de la région excédentaire de l’Office du Niger. Cette bourse ne regroupe que les acteurs intéressés par le riz. Une bourse à Koutiala au Mali-Sud pour l’approvisionnement des régions au nord du Mali (Gao, Tombouctou, Mopti) et des centres de grande consommation de Bamako en céréales sèches (notamment en maïs, mil et sorgho en provenance de la région excédentaire de Sikasso). Une bourse à Sévaré-Mopti pour approvisionner des régions du nord du Mali (Gao, Tom- bouctou, Mopti) en céréales sèches (notamment en mil et sorgho en provenance de la région excédentaire de la plaine Séno de Koro). Une bourse nationale à Ségou qui regroupe à l’échelle nationale l’ensemble des opérateurs céré- aliers (producteurs, organisations paysannes, unités de transformation des céréales, commer- çants céréaliers, transporteurs, structures chargées des marchés institutionnels et les partenaires techniques). Cette bourse concerne toutes les spéculations (riz, mil, sorgho, maïs, fonio et au- tres). Deux bourses régionales à l’intérieur de la région de Kayes (Kita et Diéma) : Cette bourse permet aux zones déficitaires de s’approvisionner en céréales sèches à Kita et Diéma à l’intérieur même de la région. Kita et Diéma sont considérés comme des zones excédentaires de la région de Kayes. Une bourse internationale à Bamako qui regroupe plusieurs pays. La dernière bourse internationale a été organisée les 13 et 14 décembre 2011 à Bamako avec la participation de 9 pays de l’espace CEDEAO. La bourse a abouti à la transaction de 50 000 tonnes de céréales pour plus de 8 milliards de FCFA. La bourse internationale: 200 participants. Transactions : 50 000 t entre les opérateurs céréaliers des pays. Les bourses sont de plus en plus co-organisées par l’APCAM et souvent par l’Association des Organisations Professionnelles Paysannes (AOPP) et des projets et / ou ONG. L’intérêt que suscite l’organisation des bourses aux céréales est incontestablement reconnu par plusieurs acteurs de la filière céréales. L’engouement pour les bourses aux céréales est d’autant plus fort que plusieurs structures ont émis le vœu d’organiser elles-mêmes les bourses aux céréales (chambres d’agriculture, projets et programmes d’appui à la filière céréales, collectivités décentralisées).

L’Approche a-t-elle apporté une amélioration dans la qualité de vie et le bien-être humain?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Les bourses aident à établir un prix préférentiel entre producteurs et consommateurs en évitant les intermédiaires pour réduire le prix des céréales dans la zone de consommation et pour l’augmenter dans la zone de production. La qualité du produit s’améliore et devient plus standardisée ; l’échange régulier mène à une fidélisation de la clientèle ; la structuration des producteurs et consommateurs est promue.

L’Approche a-t-elle contribué à réduire la pauvreté?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Les bourses de Niono, Sévaré-Mopti et Koutiala regroupent par bourse entre 70 et 80 participants représentants près de 120 villages. Les trans- actions réalisées sont viables: Bourse de Niono : entre 2 000 et 3 000 t par an. Bourse de Sévaré-Mopti : entre 800 et 1 500 t par an. Bourse de Koutiala : entre 1 500 et 2 500 t par an. Les bourses de Diéma et Kita regroupent par bourse environ 50 personnes avec environ 80 à 120 t de céréales vendues par bourse et par an. La bourse nationale de Ségou regroupe chaque année environ 150 à 200 opérateurs céréaliers. Entre 9 000 et 15 000 t de céréales (mil, sorgho, maïs, fonio) y sont vendues par an.

6.2 Principale motivation des exploitants des terres pour mettre en œuvre la GDT

  • augmenter la production
  • augmenter la rentabilité/ bénéfice, rapport coûts-bénéfices

6.3 Durabilité des activités de l'Approche

Les exploitants des terres peuvent-ils poursuivre ce qui a été mis en œuvre par le biais de l'Approche (sans soutien extérieur)?
  • oui

6.4 Points forts/ avantages de l'Approche

Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé
L’intérêt que suscite l’organisation des bourses aux céréales est incontestablement reconnu par plusieurs acteurs de la filière céréales. L’engouement pour les bourses aux céréales est d’autant plus fort que plusieurs structures ont émis le vœu d’organiser elles-mêmes les bourses aux céréales (chambres d’agriculture, projets et programmes d’appui à la filière céréales, collectivités décentralisées) et les bourses actuelles sont co-organisées par AMASSA - Afrique Verte Mali et l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM), notamment la bourse nationale aux céréales.
Comment peuvent-ils être maintenus / améliorés: L’élément critique des bourses demeure leur pérennité, c’est-à-dire leur appropriation financière et politique par les principaux bénéficiaires (OP, transformateurs, coopératives, banques de céréales, commerçants et fabricants d’aliments de bétail). L’outil est reconnu utile et nécessaire par l’ensemble des bénéficiaires. En revanche, comment, par quels moyens et quand est-ce que ceux-ci pourraient en assumer l’organisation et prendre en charges tous les coûts (organisation, animation, appui technique) ?
Il n’est pas évident que ces acteurs puissent, à court et à moyen terme, assumer ces charges compte tenu des faibles revenus notamment au niveau des OP des zones déficitaires. Par contre, une prise en charge partielle et décroissante (augmentation progressive de la contribution des OP et des opérateurs) ainsi que la mise en place de partenariats impliquant un appui des structures et programmes opérant dans la filière, est envisageable à moyen terme. La durabilité de cette action réside dans sa prise en charge totale par les bénéficiaires eux-mêmes, AMASSA - Afrique Verte Mali n’apportant que son savoir-faire technique.
Les acteurs céréaliers se familiarisent avec les principaux enjeux de la commercialisation des céréales. Les bourses sont d’ailleurs un cadre propice à des actions de plaidoyer (plateforme de plaidoyer) de la part des acteurs concernés dans la mesure où ces derniers ont l’opportunité de s’adresser directement aux principaux responsables de la filière pour défendre leurs intérêts
Les bourses aident à établir un prix préférentiel entre producteurs et consommateurs en évitant les intermédiaires pour réduire le prix des céréales dans la zone de consommation et pour l’augmenter dans la zone de production. La qualité du produit s’améliore et devient plus standardisée ; l’échange régulier mène à une fidélisation de la clientèle ; la structuration des producteurs et consommateurs est promue. A titre d’exemple, les faîtières de Niono (20 OP rizicoles dénommées « Jèka Feeré ») et de Yalimenané (28 coopératives d’approvisionnement dénommées: « Supunu Kafô ») ont été mises en place grâce à la bourse.
Comment peuvent-ils être maintenus / améliorés: Le succès des bourses dépend de: 1) L’organisation des producteurs et des acheteurs pour augmenter l’offre et la demande; 2) Le regroupement des demandes pour baisser les prix d’achat; 3) La formalisation des contrats d’achats et de transports des céréales; 4) L’identification de la marchandise jusqu’à l’origine; 5) Le respect des engagements contractuels dont les normes de qualité, les modalités et délais de paiement, les délais et modalités de livraison, etc.

6.5 Faiblesses/ inconvénients de l'Approche et moyens de les surmonter

Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé Comment peuvent-ils être surmontés?
l’organisation et la tenue des bourses nécessitent une expertise pour aboutir à tous les résultats escomptés

7. Références et liens

7.1 Méthodes/ sources d'information

  • visites de terrain, enquêtes sur le terrain
  • interviews/entretiens avec les exploitants des terres

7.2 Références des publications disponibles

Titre, auteur, année, ISBN:

Manuel des bonnes pratiques en irrigation de proximité. Expériences du Mali. Published by GIZ in 2014.

Disponible à partir d'où? Coût?

http://star-www.giz.de/starweb/giz/pub/servlet.starweb

Titre, auteur, année, ISBN:

Afrique Verte activity reports

Titre, auteur, année, ISBN:

Find out more at: www.afriqueverte.org

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