Jessour [Tunisie]
- Création :
- Mise à jour :
- Compilateur : Mongi Ben Zaied
- Rédacteur : –
- Examinateur : Fabian Ottiger
Jesser, Katra, Tabias (Arabic)
technologies_1013 - Tunisie
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Développer tout Réduire tout1. Informations générales
1.2 Coordonnées des personnes-ressources et des institutions impliquées dans l'évaluation et la documentation de la Technologie
Personne(s)-ressource(s) clé(s)
Spécialiste GDT:
Mongi Sghaier
+216 75 633 005
Institut des Régions Arides IRA
4119 Medenine - Tunisia
Tunisie
Spécialiste GDT:
Mongi Chniter
+21671 564 939
Commissariats Régionaux au Développement Agricole CRDA
Cité Bouchoucha - le Bardo 2000
Tunisie
Spécialiste GDT:
Ouessar Mohammed
+216 75 633 005
Institut des Régions Arides IRA
4119 Medenine - Tunisia
Tunisie
Nom du ou des institutions qui ont facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Institut des Régions Arides de Médenine (Institut des Régions Arides de Médenine) - TunisieNom du ou des institutions qui ont facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Commissariats Régionaux au Développement Agricole (CRDA) - Tunisie1.3 Conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées
Quand les données ont-elles été compilées (sur le terrain)?
22/09/2008
Le compilateur et la(les) personne(s) ressource(s) acceptent les conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées:
Oui
2. Description de la Technologie de GDT
2.1 Courte description de la Technologie
Définition de la Technologie:
Le Jessour est une technique ancienne de récolte des eaux de ruissellement, très utilisée dans les zones montagneuses arides
2.2 Description détaillée de la Technologie
Description:
La technologie du Jessour est utilisée dans des régions arides (moins de 200 mm par an) et montagneuses, à pente moyenne à élevée. Elle a été à l’origine de la création de très anciens vergers d’oliviers basés sur l’agriculture pluviale dans des régions très accidentées, ce qui permettait à la population locale d’être autosuffisante mais aussi de fournir des produits agricoles (huile d’olive, figues séchées, dattes, etc.) aux régions voisines.
Jessour est le pluriel de jessr, qui est le nom d’une installation hydraulique composée de trois éléments : l’impluvium, la terrasse et la digue. L’impluvium ou bassin versant est la surface qui collecte et concentre l’eau de ruissellement. Il est délimité par la ligne naturelle de partage des eaux (une ligne qui délimite une zone de captage sur laquelle toute la pluie qui tombe coule vers le même cours d’eau). Chaque installation a son propre impluvium mais peut aussi recevoir l’eau en excès des installations en amont. La terrasse ou zone de culture permet de pratiquer l’agriculture. Elle se forme progressivement grâce l’apport des sédiment qui créent un sol artificiel, atteignant jusqu’à 5 m d’épaisseur près de la digue. En général, des arbres fruitiers (p.ex. oliviers, figuiers, amandiers et palmiers dattiers), des légumineuses (p.ex. pois, pois chiches, lentilles et fèves), de l’orge et du blé sont cultivés sur ces terrasses.
Objet de la technologie: Bien que la technique du jessour ait d’abord été développée pour la production de diverses cultures agricoles, elle remplit aussi trois fonctions supplémentaires : 1) recharge des aquifères grâce à l’infiltration de l’eau dans les terrasses, 2) contrôle des crues et protection des infrastructures et des villes construites en aval et 3) contrôle de l’érosion éolienne en évitant que les sédiments n’atteignent les plaines en aval où la vitesse du vent peut être particulièrement élevée.
Activités d'établissement/maintenance et intrants: La digue (tabia, sed, katra) d’un Jessour agit comme une barrière qui retient les sédiments et l’eau de ruissellement. Ce genre de digue est construite en terre et est équipée d’un déversoir central et/ou latéral (masref et/ou manfes) et de une ou deux culées (ktef), qui assurent l’évacuation de l’eau en excès. La digue est de forme trapézoïdale et mesure 15-50 m de long, 1-4 m de large et 2-5 m de haut. Dans les construction anciennes, la digue est stabilisée sur l’avant et l’arrière par un revêtement de pierres sèches qui la protège de l’effet érosif des vagues. Le déversoir est construit en pierres disposées en escalier afin de dissiper l’énergie cinétique de l’eau du trop plein.
Cette technologie existe encore dans les chaînes montagneuses de Matmata du sud-est de la Tunisie où les activités agricoles locales reposent surtout sur la culture pluviale et l’élevage. Le fort exode rural en direction des villes menace cependant l’existence à long terme de ces structures car l’entretien n’est plus effectué.
2.3 Photos de la Technologie
2.5 Pays/ région/ lieux où la Technologie a été appliquée et qui sont couverts par cette évaluation
Pays:
Tunisie
Région/ Etat/ Province:
Medenine
Autres spécifications du lieu:
Beni Khedache
Commentaires:
Cette technologie est développée principalement dans la zone amont du bassin versant étudié (zone montagneuse de Béni Khédache).
Map
×2.6 Date de mise en œuvre de la Technologie
Si l'année précise est inconnue, indiquez la date approximative: :
- il y a plus de 50 ans (technologie traditionnelle)
2.7 Introduction de la Technologie
Spécifiez comment la Technologie a été introduite: :
- dans le cadre d'un système traditionnel (> 50 ans)
Commentaires (type de projet, etc.) :
Jessour est une ancienne technique de récolte d'eaux de ruissellement pratiquée dans les hautes terres arides, dominées par des affleurements de formations calcaires et de dépôts de limons calcaires quaternaires.
3. Classification de la Technologie de GDT
3.2 Type(s) actuel(s) d'utilisation des terres, là où la Technologie est appliquée
Terres cultivées
- Cultures annuelles
- Plantations d’arbres ou de buissons
Principales cultures (vivrières et commerciales):
Cultures commerciales principales: Huile d'olives, figues, céréales
Cultures vivrières principales: Huile d'olives, légumes, figues, autres fruits
Commentaires:
Problèmes d'utilisation des terres principaux (opinion du compilateur): Perte des eaux de surface (ruissellement), inondations, érosion hydrique, dégradation du sol, sécheresse
Utilisation des terres au future (finale) (après l'implémentation de la technologie SLM): Cropland: Ct: Tree and shrub cropping
Le bétail broute les résidus de culture
Si l'utilisation des terres a changé en raison de la mise en œuvre de la Technologie, indiquez l'utilisation des terres avant la mise en œuvre de la Technologie:
Grazing land: Ge: Extensive grazing land
3.3 Informations complémentaires sur l'utilisation des terres
Approvisionnement en eau des terres sur lesquelles est appliquée la Technologie:
- pluvial
Commentaires:
Approvisionnement en eau: cultures pluviales, mixtes : pluviales-irriguées
Nombre de période de croissance par an: :
- 1
Précisez:
Période de croissance la plus longue en jours: 180 Période de croissance la plus longue d'un mois à l'autre: Octobre à mars
3.4 Groupe de GDT auquel appartient la Technologie
- brise-vent/ plantations abris
- récupération/ collecte de l'eau
- gestion de l'irrigation (incl. l'approvisionnement en eau, le drainage)
3.5 Diffusion de la Technologie
Spécifiez la diffusion de la Technologie:
- répartie uniformément sur une zone
Si la Technologie est uniformément répartie sur une zone, indiquez la superficie couverte approximative:
- 100-1 000 km2
Commentaires:
Cette technologie est développée principalement dans la zone amont du bassin versant étudié (zone montagneuse de Béni Khédache). Ce système est basé sur la récolte des eaux de ruissellement pour la culture d'arbres fruitiers (principalement des olives). Les surfaces de culture sont relativement petites et dépasse rarement 0.25 ha.
3.6 Mesures de GDT constituant la Technologie
structures physiques
- S2: Diguettes, digues
Commentaires:
Mesures principales: structural physiques
3.7 Principaux types de dégradation des terres traités par la Technologie
érosion hydrique des sols
- Wt: perte de la couche superficielle des sols (couche arable)/ érosion de surface
- Wg: ravinement/ érosion en ravines
Commentaires:
Types principaux de dégradation traités: Wt: perte du sol de surface par l’eau, Ha: aridification
Types secondaires de dégradation traités: Wg: ravinement / érosion par ravinement
Causes principaux de dégradation: gestion des cultures (annuelles, pérennes, arbre/buissons), changement des précipitations saisonnières, fort / extrême niveau de précipitation (intensité et quantité), pauvreté / santé
Causes secondaires de dégradation: Gestion des sols, surpâturage, régime foncier
3.8 Prévention, réduction de la dégradation ou réhabilitation des terres dégradées
Spécifiez l'objectif de la Technologie au regard de la dégradation des terres:
- prévenir la dégradation des terres
- réduire la dégradation des terres
Commentaires:
Buts principauxs: Mitigation / réduire la dégradation des terres
Buts secondaire: Prévenir la dégradation des terres
4. Spécifications techniques, activités, intrants et coûts de mise en œuvre
4.1 Dessin technique de la Technologie
4.2 Spécification/ explications techniques du dessin technique
A gauche: Coupe transversale de la digue (localement appelé tabia) et terrasse (aire de culture).
Le Jessour assure la collection de l'eau de ruissellement et des sédiments permettant de créer des sols «artificiels» très profonds (terrasse) qui forment un très bon réservoir d'eau et de nutriments à utiliser par les arbres fruitiers et les cultures annuelles.
A droite: Le déversoir permet le débordement à l'autre Jessour en aval. Il représente également le symbole de l'équité dans le partage de l'eau de différents fermes d'un même bassin. (Dessin adapté de El Amami (1984))
Location: Zone montagneuse près de Beni Khedache. Medenine
Date: 1984
Connaissances techniques requises pour le personnel sur le terrain / conseillers: moyen
Connaissances techniques requises pour les utilisateurs des terres: moyen
Fonctions principales techniques: augmentation de l'infiltration, rétention / capture des sédiments, recueil des sédiments, récolte du ruissellement d'eau / captage
Fonctions techniques secondaire: contrôle du ruissellement en ravines: rétention/capture, amélioration de la couverture du sol, augmentation / maintien de la rétention d'eau dans le sol, augmentation du niveau / recharge de la nappe phréatique, augmentation de la biomasse (quantité)
Déversoir
Hauteur des bunds/barrages/autres (m): 2-5
Largeur des bunds/barrages/autres (m): 0.4-0.6
Longueur des bunds/barrages/autres (m): 2-6
Dam/ pan/ pond
Intervalle verticales entres les structures (m): 2-3
Espacement entre les structures (m): 30-70
Hauteur des bunds/barragues/autres (m): 2-6
Largeur des bunds/barrages/autres (m): 1-5
Longueur des bunds/barrages/autres (m): 10-40
Materiel de construction (terre): Digue principale
Materiel de construction (Pierres): Déversoir et, dans certain cas, la digue (revêtement extérieur)
Materiel de construction (béton): occasionnellement pour consolider le déversoir
Gradient latéral le long de la structure: <1%
Spécification de barrages/ bassins: Capacité 300-1000m3
Zone de captage: 1-10ham2
Areal avantageux: 0.01-1ham2
Pour la récolte de l'eau: Ratio entre la zone où l'eau récoltée est appliquée et la superficie totale d'où provient l'eau est: 1:5
4.3 Informations générales sur le calcul des intrants et des coûts
autre/ monnaie nationale (précisez):
TD
Indiquer le taux de change du dollars en monnaie locale (si pertinent): 1 USD= :
1,3
Indiquez le coût salarial moyen de la main d'œuvre par jour:
10.00
4.4 Activités de mise en place/ d'établissement
Activité | Type de mesures | Calendrier | |
---|---|---|---|
1. | Construction de la digue | Structurel | |
2. | Plantations | Structurel | |
3. | Construction du déversoir | Structurel |
4.5 Coûts et intrants nécessaires à la mise en place
Spécifiez les intrants | Unité | Quantité | Coûts par unité | Coût total par intrant | % des coût supporté par les exploitants des terres | |
---|---|---|---|---|---|---|
Main d'œuvre | Travail | ha | 1,0 | 1200,0 | 1200,0 | 100,0 |
Matériel végétal | ha | 1,0 | 800,0 | 800,0 | 100,0 | |
Matériaux de construction | ha | 1,0 | 1000,0 | 1000,0 | 100,0 | |
Coût total de mise en place de la Technologie | 3000,0 |
Commentaires:
Durée de la phase d'établissement: 6 mois
4.6 Activités d'entretien/ récurrentes
Activité | Type de mesures | Calendrier/ fréquence | |
---|---|---|---|
1. | Entretien des cultures et des arbres | Structurel | Annuelle |
2. | Entretien de la digue et du déversoir | Structurel | |
3. | Réparations | Structurel | |
4. | Travail du sol (pour éviter le croûtage du sol) | Structurel | |
5. | Travail du sol (pour éviter le croûtage du sol) | Structurel | Annuelle et après de la pluie |
4.7 Coûts et intrants nécessaires aux activités d'entretien/ récurrentes (par an)
Spécifiez les intrants | Unité | Quantité | Coûts par unité | Coût total par intrant | % des coût supporté par les exploitants des terres | |
---|---|---|---|---|---|---|
Main d'œuvre | Travail | ha | 1,0 | 400,0 | 400,0 | 100,0 |
Matériel végétal | ha | 1,0 | 200,0 | 200,0 | 100,0 | |
Matériaux de construction | ha | 1,0 | 300,0 | 300,0 | 100,0 | |
Coût total d'entretien de la Technologie | 900,0 |
Commentaires:
Machines/ outils: Tracteur, animaux et travaux manuels.
Les coûts de mise en place et d’entretien de la technologie sont couverts à 100% par les exploitants si ceux-ci font le travail eux-mêmes ; ils varient de 10 à 50% lorsque le site bénéficie d’un programme de financement public.
4.8 Facteurs les plus importants affectant les coûts
Décrivez les facteurs les plus importants affectant les coûts :
Comme cette technologie est surtout mise en œuvre dans des zones inaccessibles et très reculées, c’est la main d’œuvre qui constitue le facteur déterminant du coût. Le salaire moyen local est de 10 US$/jour.
5. Environnement naturel et humain
5.1 Climat
Précipitations annuelles
- < 250 mm
- 251-500 mm
- 501-750 mm
- 751-1000 mm
- 1001-1500 mm
- 1501-2000 mm
- 2001-3000 mm
- 3001-4000 mm
- > 4000 mm
Zone agro-climatique
- aride
Thermique classe climatique: subtropicale
5.2 Topographie
Pentes moyennes:
- plat (0-2 %)
- faible (3-5%)
- modéré (6-10%)
- onduleux (11-15%)
- vallonné (16-30%)
- raide (31-60%)
- très raide (>60%)
Reliefs:
- plateaux/ plaines
- crêtes
- flancs/ pentes de montagne
- flancs/ pentes de colline
- piémonts/ glacis (bas de pente)
- fonds de vallée/bas-fonds
Zones altitudinales:
- 0-100 m
- 101-500 m
- 501-1000 m
- 1001-1500 m
- 1501-2000 m
- 2001-2500 m
- 2501-3000 m
- 3001-4000 m
- > 4000 m
Commentaires et précisions supplémentaires sur la topographie:
Zones altitudinales: 101-500 m a.s.l. (C'est l'emplacement le plus approprié)
Reliefs: Flancs/pentes de montagne (C'est l'emplacement le plus approprié)
5.3 Sols
Profondeur moyenne du sol:
- très superficiel (0-20 cm)
- superficiel (21-50 cm)
- modérément profond (51-80 cm)
- profond (81-120 cm)
- très profond (>120 cm)
Texture du sol (de la couche arable):
- grossier/ léger (sablonneux)
- moyen (limoneux)
Matière organique de la couche arable:
- faible (<1%)
Si disponible, joignez une description complète du sol ou précisez les informations disponibles, par ex., type de sol, pH/ acidité du sol, capacité d'échange cationique, azote, salinité, etc.
Profondeur moyenne du sol: Très superficiel (0-20 cm) - superficiel (21-50 cm). très profond (>120 cm) dans le cas particulier des dépôts de loess
Fertilité des sols: Très basse
Drainage/infiltration des sols: Moyen
Stockage de l'eau dans le sol: Moyen
5.4 Disponibilité et qualité de l'eau
Profondeur estimée de l’eau dans le sol:
5-50 m
Disponibilité de l’eau de surface:
moyenne
Qualité de l’eau (non traitée):
faiblement potable (traitement nécessaire)
Commentaires et précisions supplémentaires sur la qualité et la quantité d'eau:
Qualité de l’eau (non traitée): L'eau souterraine est meilleure que l'eau de surface (citernes)
5.5 Biodiversité
Diversité des espèces:
- moyenne
5.6 Caractéristiques des exploitants des terres appliquant la Technologie
Orientation du système de production:
- subsistance (auto-approvisionnement)
- mixte (de subsistance/ commercial)
Revenus hors exploitation:
- > 50% de tous les revenus
Niveau relatif de richesse:
- pauvre
- moyen
Individus ou groupes:
- individu/ ménage
Niveau de mécanisation:
- travail manuel
- traction animale
Genre:
- hommes
Indiquez toute autre caractéristique pertinente des exploitants des terres:
Utilisateurs de terre utilisant la technologie: Sont principalement utilisateurs de terre ordinaire/moyen
Différence dans la participation des femmes et des hommes: Historiquement, le travail difficile est effectué par des hommes.
Densité de la population: 10-50 persons/km2
Croissance annuelle de la population: < 0.5%
10% des utilisateurs de terre sont riche et of the land users are riches et possèdent la 20% de la terre.
80% des utilisateurs de terre sont générallement fortuné et possèdent 75% de la terre.
10% des utilisateurs de terre sont pauvre are poor et possèdent 5% de la terre.
Spécification du revenu hors ferme: La technologie est très ancienne, tous les fermiers l’appliquent. La seule différence réside dans le nombre de Jessour possédés. Les revenus non agricoles proviennent de l’émigration, du travail dans le bâtiment, du commerce, du secteur du tourisme, de l’administration ou d’activités informelles.
Niveau de mécanisation: Travail manuel. Traction animale surtout dans les zones reculées et difficiles d'accès.
5.7 Superficie moyenne des terres détenues ou louées par les exploitants appliquant la Technologie
- < 0,5 ha
- 0,5-1 ha
- 1-2 ha
- 2-5 ha
- 5-15 ha
- 15-50 ha
- 50-100 ha
- 100-500 ha
- 500-1 000 ha
- 1 000-10 000 ha
- > 10 000 ha
Cette superficie est-elle considérée comme de petite, moyenne ou grande dimension (en se référant au contexte local)?
- petite dimension
5.8 Propriété foncière, droits d’utilisation des terres et de l'eau
Propriété foncière:
- individu, sans titre de propriété
Droits d’utilisation des terres:
- individuel
Droits d’utilisation de l’eau:
- individuel
Commentaires:
Le droit communal s’applique dans la région : le fermier est propriétaire de la terrasse (zone de culture) et de l’impluvium sur lequel est récolté le ruissellement
5.9 Accès aux services et aux infrastructures
santé:
- pauvre
- modéré
- bonne
éducation:
- pauvre
- modéré
- bonne
assistance technique:
- pauvre
- modéré
- bonne
emploi (par ex. hors exploitation):
- pauvre
- modéré
- bonne
marchés:
- pauvre
- modéré
- bonne
énergie:
- pauvre
- modéré
- bonne
routes et transports:
- pauvre
- modéré
- bonne
eau potable et assainissement:
- pauvre
- modéré
- bonne
services financiers:
- pauvre
- modéré
- bonne
6. Impacts et conclusions
6.1 Impacts sur site que la Technologie a montrés
Impacts socio-économiques
Production
production agricole
risque d'échec de la production
diversité des produits
surface de production
Commentaires/ spécifiez:
Pâturages réduits
Revenus et coûts
revenus agricoles
diversité des sources de revenus
Impacts socioculturels
sécurité alimentaire/ autosuffisance
connaissances sur la GDT/ dégradation des terres
apaisement des conflits
situation des groupes socialement et économiquement désavantagés
Impacts écologiques
Cycle de l'eau/ ruissellement
récolte/ collecte de l'eau
ruissellement de surface
nappes phréatiques/ aquifères
Sols
perte en sol
6.2 Impacts hors site que la Technologie a montrés
disponibilité de l'eau
flux des cours d'eau fiables et stables en saison sèche
inondations en aval
envasement en aval
dommages sur les infrastructures publiques/ privées
Ruissellement
Commentaires/ spécifiez:
Ruissellement disponible réduit pour les utilisateurs en aval
6.3 Exposition et sensibilité de la Technologie aux changements progressifs et aux évènements extrêmes/catastrophes liés au climat (telles que perçues par les exploitants des terres)
Changements climatiques progressifs
Changements climatiques progressifs
Saison | Type de changements/ extrêmes climatiques | Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|---|---|
températures annuelles | augmente | bien |
Extrêmes climatiques (catastrophes)
Catastrophes météorologiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|
pluie torrentielle locale | bien |
tempête de vent locale | bien |
Catastrophes climatiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|
sécheresse | bien |
Catastrophes hydrologiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|
inondation générale (rivière) | pas bien |
Autres conséquences liées au climat
Autres conséquences liées au climat
Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|
réduction de la période de croissance | bien |
6.4 Analyse coûts-bénéfices
Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts de mise en place (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:
très négative
Rentabilité à long terme:
très positive
Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts d'entretien récurrents (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:
neutre / équilibrée
Rentabilité à long terme:
positive
6.5 Adoption de la Technologie
Parmi tous ceux qui ont adopté la Technologie, combien d'entre eux l'ont fait spontanément, à savoir sans recevoir aucune incitation matérielle ou aucun paiement?
- 90-100%
Commentaires:
10% de les familles qui utilisent la terre ont adopté la technique avec du soutien matériel externe.
90% de les familles qui utilisent la terre ont adopté la technique avec aucun soutien matériel externe.
Commentaires sur l'adoption spontanée: Comme cette technique est ancienne, elle est bien adoptée / utilisée dans la région.
Il existe une tendance modérée à l'adoption spontanée de la technologie
6.7 Points forts/ avantages/ possibilités de la Technologie
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue de l'exploitant des terres |
---|
Technique bien connue des populations Comment peuvent-ils être soutenus / améliorés? former les nouvelles générations. |
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé |
---|
La technique a permis d’augmenter les surfaces cultivables en zone de montagne Comment peuvent-ils être soutenus / améliorés? encourager l’entretien des structures existantes. |
Permet de cultiver dans un environnement très sec (moins de 200 mm / an) Comment peuvent-ils être soutenus / améliorés? encourager l’entretien des structures existantes. |
Récolte et accumule l’eau, le sol et les nutriments derrière le tabia et les met à disposition des cultures Comment peuvent-ils être soutenus / améliorés? encourager l’entretien des structures existantes. |
Diminution des dégâts dus aux crues Comment peuvent-ils être soutenus / améliorés? encourager l’entretien des structures existantes. |
Technologie bien adaptée à l’environnement écologique Comment peuvent-ils être soutenus / améliorés? assurer les travaux d’entretien. |
6.8 Faiblesses/ inconvénients/ risques de la Technologie et moyens de les surmonter
Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue de l’exploitant des terres | Comment peuvent-ils être surmontés? |
---|---|
La productivité des sols est très faible | développer des alternatives dans les activités qui sont source de revenus. |
Fragmentation de la propriété | favoriser l’accès à de nouvelles terres. |
Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé | Comment peuvent-ils être surmontés? |
---|---|
Risque dus au changement climatique | doit être combiné avec une irrigation complémentaire. |
Risque de disparition des savoirs locaux | former les nouvelles générations. |
Fragmentation de la propriété | réforme agraire. |
7. Références et liens
7.2 Références des publications disponibles
Titre, auteur, année, ISBN:
El Amami, S. 1984. Les aménagements hydrauliques traditionnels en Tunisie. Centre de Recherche en Génie Rural (CRGR), Tunis, Tunisia. 69 pp.
Disponible à partir d'où? Coût?
ENGREF - Tunis
Titre, auteur, année, ISBN:
Ennabli, N. 1993. Les aménagements hydrauliques et hydro-agricoles en Tunisie. Imprimerie Officielle de la République Tunisienne, Tunis, 255 pp.
Disponible à partir d'où? Coût?
INAT - Tunis
Titre, auteur, année, ISBN:
Ben Mechlia, N., Ouessar, M. 2004. Water harvesting systems in Tunisia. In: Oweis, T., Hachum, A., Bruggeman, A. (eds). Indigenous water harvesting in West Asia and North Africa, , ICARDA, Aleppo, Syria, pp: 21-41.
Disponible à partir d'où? Coût?
ICARDA
Titre, auteur, année, ISBN:
Genin, D., Guillaume, H., Ouessar, M., Ouled Belgacem, A., Romagny, B., Sghaier, M., Taamallah, H. (eds) 2006. Entre la désertification et le développement : la Jeffara tunisienne. CERES, Tunis, 351 pp.
Disponible à partir d'où? Coût?
IRA; IRD
Titre, auteur, année, ISBN:
Ouessar M. 2007. Hydrological impacts of rainwater harvesting in wadi Oum Zessar watershed (Southern Tunisia). Ph.D. thesis, Faculty of Bioscience Engineering, Ghent University, Ghent, Belgium, 154 pp.
Disponible à partir d'où? Coût?
IRA
Titre, auteur, année, ISBN:
Sghaier, M., Mahdhi, N., De Graaff, J., Ouessar, M. 2002. Economic assessment of soil and water conservation works: case of the wadi Oum Zessar watershed in south-eastern Tunisia.TRMP paper n° 40, Wageningen University, The Netherlands, pp: 101-113.
Disponible à partir d'où? Coût?
IRA
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