Périmètres irrigués villageois type PMN/IPRODI [Mali]
- Création :
- Mise à jour :
- Compilateur : Dieter Nill
- Rédacteur : –
- Examinateur : Deborah Niggli
Périmètres irrigués villageois type PMN/IPRODI (French)
technologies_1630 - Mali
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Développer tout Réduire tout1. Informations générales
1.2 Coordonnées des personnes-ressources et des institutions impliquées dans l'évaluation et la documentation de la Technologie
Spécialiste GDT:
Ali Yehia Ag Mohamed
yehia@afribonemali.net
PMN/IPRODI
Mali
Spécialiste GDT:
Kliewe Matthias
kli@ces.de
PMN/IPRODI
Mali
Nom du projet qui a facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Manual of Good Practices in Small Scale Irrigation in the Sahel (GIZ )Nom du ou des institutions qui ont facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH (GIZ) - Allemagne1.3 Conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées
Quand les données ont-elles été compilées (sur le terrain)?
01/07/2012
Le compilateur et la(les) personne(s) ressource(s) acceptent les conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées:
Oui
1.4 Déclaration sur la durabilité de la Technologie décrite
Est-ce que la Technologie décrite ici pose problème par rapport à la dégradation des terres, de telle sorte qu'elle ne peut pas être déclarée comme étant une technologie de gestion durable des terres?
Non
1.5 Référence au(x) questionnaire(s) sur les Approches de GDT
Approche participative dans l’irrigation de proximité [Mali]
L’approche participative dans l’IP assure le transfert des compétences et l’appropriation des expertises par les bénéficiaires et autres acteurs concernés.
- Compilateur : Dieter Nill
2. Description de la Technologie de GDT
2.1 Courte description de la Technologie
Définition de la Technologie:
La maîtrise totale de l’eau est assuré et les rendements augmentent de façon significative par les Périmètres Irrigués Villageois (PIV)
2.2 Description détaillée de la Technologie
Description:
Les Périmètres Irrigués Villageois (PIV) sont un concept et un type d’aménagement qui a été développé dans les années 1970 et 1980, d’abord dans la vallée du Sénégal (Matam), puis dans la zone lacustre vers Tombouctou et dans le delta du fleuve Niger au Mali. Partant d’un concept
d’aménagement relativement simple, il était possible de créer des unités de production construites et gérées par la population dans les zones fortement affectées par la sécheresse et la forte baisse des crues des années 1970 et 1980. Au lieu de dépendre des aides alimentaires, la population pouvait assurer une production rizicole couvrant les besoins alimentaires des villages en exploitant les PIV. Par une installation de pompage et d’un réseau de canaux, la maîtrise totale de l’eau sur une superficie d’au moins 20 ha est assuré, créant ainsi les conditions nécessaires pour la riziculture intensive.
Avant les aménagements, les espaces ne sont pas appropriés à la riziculture. Les rendements augmentent de façon significative. La récolte moyenne de 6 t/ha permet d’augmenter les revenus. Avec un prix moyen de 125 FCFA/kg de paddy, le taux de vente atteint 750 000 FCFA par hectare. L’excédent par hectare est estimé à 300 000 FCFA.
Un PIV consiste en une station de pompage, une infrastructure de petits ouvrages et des réseaux d’irrigation et de drainage. La station de pompage consiste en un GMP (voir photo) composé d’un moteur diesel de 2 ou 3 cylindres avec 28 à 38 CV et une pompe centrifuge de 350 à 480 m3/heure. La pompe se trouve juste à côté de la source d’eau (fleuve, lac) sur un châssis mobile permettant ainsi de positionner et de repositionner la pompe à tout moment en fonction de la source d’eau. Cette dernière peut en effet varier de manière importante pendant la campagne hivernale. À la fin de la campagne agricole, le GMP peut être stocké dans un lieu sécurisé et protégé contre les influences climatiques (soleil, pluies, etc.). Par un tuyau flexible de polyéthylène renforcé (généralement un multiple de 50 m mais ne dépassant pas 150 m) le débit est transporté dans un bassin de réception où l’énergie des tur- bulences des eaux pompés sont amorties afin d’éviter des dégâts par érosion et où l’écoulement transit de turbulent à laminaire. À partir du bassin de réception, le système est gravitaire avec un réseau en canaux à ciel ouvert. La plus grande partie du réseau est construite en terre et seulement une partie du canal princi- pal est revêtue (généralement une longueur de 150 à 300 m juste en aval du bassin de réception). Les canaux secondaires et / ou tertiaires reçoivent l’eau à partir d’un répartiteur qui distribue le débit entrant par un système de vannettes (“tout ou rien”). L’arrosage des parcelles se fait à partir des canaux tertiaires en ouvrant un tuyau PVC. Mise en œuvre: Dans un premier temps, les villageois peuvent exprimer un besoin d’aménagement de PIV lors du diagnostic villageois. Cette demande de travaux est ensuite prise en compte par le PDESC des communes. Une demande formelle est alors visée par le maire et formulée par la communauté. La structure d’appui(PMN/IPRODI) analyse la demande et exécute une étude préliminaire de faisabilité. Un atelier de planification décide alors de la priorisation des aménagements. Des études de faisabilité de la part d’experts privés en aménagement sont commissionnées par la suite. Parallèlement, des analyses techniques et financières sont menées par les aménagistes du programme qui valident également les études. Les populations bénéficiaires sont sensibilisées et informées lors d’une réunion sur l’approche mise en place relative au projet d’aménagement. Une contribution physique est demandée à la population par le biais des mesures HIMO. La contribution financière au coût de la motopompe s’élève à 30 %.
L’exploitation d’un PIV (la riziculture intensive) est fondamentalement différente d’autres systèmes de production plus traditionnels auxquels les exploitants sont habitués (la riziculture extensive dans les plaines inondables et la culture de mil dans les zones exondées). La première implique l’achat des intrants et la vente d’au moins une partie de la production. L’exploitation d’un PIV demande la mise en place et le bon fonctionnement d’une chaîne de valeur avec beaucoup plus de maillons en amont et en aval de la production et également en dehors du village que les systèmes de production traditionnels. Bien que les PIV aient été initialement conçus comme un outil de réponse à la sécheresse des années 1970 et 1980, l’exploitation des PIV incite les producteurs à s’intégrer davantage dans l’économie rurale et régionale.
2.3 Photos de la Technologie
2.5 Pays/ région/ lieux où la Technologie a été appliquée et qui sont couverts par cette évaluation
Pays:
Mali
Région/ Etat/ Province:
Mali
Autres spécifications du lieu:
Mopti, Timbuktu
2.6 Date de mise en œuvre de la Technologie
Si l'année précise est inconnue, indiquez la date approximative: :
- il y a entre 10-50 ans
2.7 Introduction de la Technologie
Spécifiez comment la Technologie a été introduite: :
- par le biais de projets/ d'interventions extérieures
Commentaires (type de projet, etc.) :
Depuis 1997, par PMN/IPRODI
3. Classification de la Technologie de GDT
3.1 Principal(aux) objectif(s) de la Technologie
- améliorer la production
- préserver l'écosystème
3.2 Type(s) actuel(s) d'utilisation des terres, là où la Technologie est appliquée
Terres cultivées
- Cultures annuelles
Mixte (cultures/ pâturages/ arbres), incluant l'agroforesterie
- Agro-pastoralisme
Commentaires:
Problèmes: Avant les aménagements, les espaces ne sont pas appropriés à la riziculture.
3.3 Informations complémentaires sur l'utilisation des terres
Approvisionnement en eau des terres sur lesquelles est appliquée la Technologie:
- mixte: pluvial-irrigué
Nombre de période de croissance par an: :
- 1
Précisez:
120 jours, Août-Novembre
Densité d'élevage/ chargement (si pertinent):
1-10 LU /km2
3.4 Groupe de GDT auquel appartient la Technologie
- gestion de l'irrigation (incl. l'approvisionnement en eau, le drainage)
- dérivation et drainage de l'eau
- gestion des eaux de surface (sources, rivières, lacs, mers)
3.5 Diffusion de la Technologie
Commentaires:
5 communes dans la région de Mopti et 38 communes de la région de Tombouctou.
Mise en œuvre de 489 PIV dans au moins 43 communes. Superficie exploitable : 16 832 hectares. Nombre approximatif de bénéficiaires: 335 200. La superficie des périmètres aménagés par le PMN/IPRODI varie de 30 à 40 ha. À ses débuts, le programme installait des aménagements de 30 ha munis de GMP de 2 cylindres. À partir de 2004, le programme n’a aménagé que des PIV de 40 ha munis de GMP de 3 cylindres. Tous les périmètres sont découpés en parcelles de 0,25 ha ce qui donne un total de 160 parcelles. La distance maximale entre l’arroseur et le drain de l’autre côté est de 100 m.
3.6 Mesures de GDT constituant la Technologie
modes de gestion
- M7: Autres
Commentaires:
irrigation schemes
3.7 Principaux types de dégradation des terres traités par la Technologie
dégradation hydrique
- Ha: aridification
Commentaires:
Causes de dégradation: sur–détournement / retrait excessif de l’eau (pour l’irrigation, l’industrie, etc.)
3.8 Prévention, réduction de la dégradation ou réhabilitation des terres dégradées
Spécifiez l'objectif de la Technologie au regard de la dégradation des terres:
- restaurer/ réhabiliter des terres sévèrement dégradées
4. Spécifications techniques, activités, intrants et coûts de mise en œuvre
4.1 Dessin technique de la Technologie
4.2 Spécification/ explications techniques du dessin technique
croquis d’implantation du réseau d’irrigation (en bleu) et de drainage (rouge)
Technical knowledge required for field staff / advisors: fort
Technical knowledge required for land users: moyen
Main technical functions: augmentation / maintien de la rétention d'eau dans le sol, récupération de l’eau / augmentation des réserves d’eau, développement des espèces végétales et de la variété (qualité, ex: fourrage appétent)
4.3 Informations générales sur le calcul des intrants et des coûts
autre/ monnaie nationale (précisez):
CFA Franc
Indiquer le taux de change du dollars en monnaie locale (si pertinent): 1 USD= :
517,0
4.4 Activités de mise en place/ d'établissement
Activité | Type de mesures | Calendrier | |
---|---|---|---|
1. | demande formelle | Modes de gestion | |
2. | La structure d’appui (PMN/IPRODI) analyse la demande et exécute une étude préliminaire de faisabilité. | Modes de gestion | |
3. | Un atelier de planification décide alors de la priorisation des aménagements | Modes de gestion | |
4. | Des études de faisabilité de la part d’experts privés en aménagement sont commissionnées par la suite | Modes de gestion | |
5. | Parallèlement, des analyses techniques et financières sont menées par les aménagistes du programme qui valident également les études | Modes de gestion | |
6. | Les populations bénéficiaires sont sensibilisées et informées lors d’une réunion sur l’approche mise en place relative au projet d’aménagement | Modes de gestion | |
7. | Une contribution physique est demandée à la population par le biais des mesures HIMO | Modes de gestion |
4.5 Coûts et intrants nécessaires à la mise en place
Spécifiez les intrants | Unité | Quantité | Coûts par unité | Coût total par intrant | % des coût supporté par les exploitants des terres | |
---|---|---|---|---|---|---|
Autre | construction totale | ha | 1,0 | 2497,0 | 2497,0 | 100,0 |
Coût total de mise en place de la Technologie | 2497,0 |
4.6 Activités d'entretien/ récurrentes
Activité | Type de mesures | Calendrier/ fréquence | |
---|---|---|---|
1. | Entretenir régulièrement les ouvrages et les réseaux | Modes de gestion | |
2. | Appui-conseil agronomique et suivi des campagnes par les services techniques | Modes de gestion |
4.8 Facteurs les plus importants affectant les coûts
Décrivez les facteurs les plus importants affectant les coûts :
Le coût d’aménagement est estimé à 1,3 million FCFA/ha (2,497 Dollar). Sur le plan technique, de nombreux cas de figures sont observés. Le plus répandu est celui avec seulement quelques petits ouvrages de distribution et un réseau d’irrigation en canaux en terre à ciel ouvert. Ce type d’aménagement demande un investissement dans l’ordre entre 1 et 1,5 million FCFA à l’hectare, également il permet la participation importante des villageois dans tous les travaux de construction, en particulier celui de terrassement et l’aménagement parcellaire. À l’autre côté du spectre, il y a des PIV qui demandent un investissement beaucoup plus consistent (jusqu’à 7 à 8 millions à l’hectare) où tout le réseau d’irrigation consiste de canaux revêtu, généralement la construction (y inclus l’aménagement parcellaire) est fait à l’entreprise. Pour le moment, aucune étude a montré que les rendements et la durée de vie technique sont supérieurs dans les périmètres “sophistiqué” à haut investissement qu’au niveau des périmètres “sommaires”.
5. Environnement naturel et humain
5.1 Climat
Précipitations annuelles
- < 250 mm
- 251-500 mm
- 501-750 mm
- 751-1000 mm
- 1001-1500 mm
- 1501-2000 mm
- 2001-3000 mm
- 3001-4000 mm
- > 4000 mm
Zone agro-climatique
- semi-aride
Thermal climate class: tropics
5.2 Topographie
Pentes moyennes:
- plat (0-2 %)
- faible (3-5%)
- modéré (6-10%)
- onduleux (11-15%)
- vallonné (16-30%)
- raide (31-60%)
- très raide (>60%)
Reliefs:
- plateaux/ plaines
- crêtes
- flancs/ pentes de montagne
- flancs/ pentes de colline
- piémonts/ glacis (bas de pente)
- fonds de vallée/bas-fonds
Zones altitudinales:
- 0-100 m
- 101-500 m
- 501-1000 m
- 1001-1500 m
- 1501-2000 m
- 2001-2500 m
- 2501-3000 m
- 3001-4000 m
- > 4000 m
5.3 Sols
Profondeur moyenne du sol:
- très superficiel (0-20 cm)
- superficiel (21-50 cm)
- modérément profond (51-80 cm)
- profond (81-120 cm)
- très profond (>120 cm)
Texture du sol (de la couche arable):
- moyen (limoneux)
- fin/ lourd (argile)
Matière organique de la couche arable:
- moyen (1-3%)
- faible (<1%)
5.4 Disponibilité et qualité de l'eau
Profondeur estimée de l’eau dans le sol:
5-50 m
Disponibilité de l’eau de surface:
moyenne
Qualité de l’eau (non traitée):
uniquement pour usage agricole (irrigation)
5.5 Biodiversité
Diversité des espèces:
- moyenne
5.6 Caractéristiques des exploitants des terres appliquant la Technologie
Orientation du système de production:
- mixte (de subsistance/ commercial)
Revenus hors exploitation:
- 10-50% de tous les revenus
Niveau relatif de richesse:
- pauvre
- moyen
Niveau de mécanisation:
- travail manuel
Genre:
- hommes
Indiquez toute autre caractéristique pertinente des exploitants des terres:
Population density: < 10 persons/km2
Annual population growth: 2% - 3%
10% of the land users are rich.
50% of the land users are average wealthy.
30% of the land users are poor.
10% of the land users are very poor.
5.7 Superficie moyenne des terres détenues ou louées par les exploitants appliquant la Technologie
- < 0,5 ha
- 0,5-1 ha
- 1-2 ha
- 2-5 ha
- 5-15 ha
- 15-50 ha
- 50-100 ha
- 100-500 ha
- 500-1 000 ha
- 1 000-10 000 ha
- > 10 000 ha
Cette superficie est-elle considérée comme de petite, moyenne ou grande dimension (en se référant au contexte local)?
- petite dimension
5.8 Propriété foncière, droits d’utilisation des terres et de l'eau
Commentaires:
Les terres irriguées sont allouées par le chef
5.9 Accès aux services et aux infrastructures
santé:
- pauvre
- modéré
- bonne
éducation:
- pauvre
- modéré
- bonne
assistance technique:
- pauvre
- modéré
- bonne
emploi (par ex. hors exploitation):
- pauvre
- modéré
- bonne
marchés:
- pauvre
- modéré
- bonne
énergie:
- pauvre
- modéré
- bonne
routes et transports:
- pauvre
- modéré
- bonne
eau potable et assainissement:
- pauvre
- modéré
- bonne
services financiers:
- pauvre
- modéré
- bonne
6. Impacts et conclusions
6.1 Impacts sur site que la Technologie a montrés
Impacts socio-économiques
Production
production agricole
risque d'échec de la production
diversité des produits
surface de production
Revenus et coûts
revenus agricoles
diversité des sources de revenus
Impacts socioculturels
sécurité alimentaire/ autosuffisance
institutions communautaires
contribution pour le bien-être
Commentaires/ spécifiez:
Au lieu d'être tributaires de l'aide alimentaire, les populations locales sont en mesure de garantir la production de riz suffisante pour couvrir les besoins alimentaires de leur village.
Impacts écologiques
Cycle de l'eau/ ruissellement
quantité d'eau
récolte/ collecte de l'eau
nappes phréatiques/ aquifères
Sols
humidité du sol
6.3 Exposition et sensibilité de la Technologie aux changements progressifs et aux évènements extrêmes/catastrophes liés au climat (telles que perçues par les exploitants des terres)
Changements climatiques progressifs
Changements climatiques progressifs
Saison | Type de changements/ extrêmes climatiques | Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|---|---|
températures annuelles | augmente | bien |
Extrêmes climatiques (catastrophes)
Catastrophes météorologiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|
pluie torrentielle locale | bien |
tempête de vent locale | bien |
Catastrophes climatiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|
sécheresse | bien |
Catastrophes hydrologiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|
inondation générale (rivière) | bien |
Autres conséquences liées au climat
Autres conséquences liées au climat
Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|
réduction de la période de croissance | bien |
6.4 Analyse coûts-bénéfices
Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts de mise en place (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:
très positive
Rentabilité à long terme:
très positive
Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts d'entretien récurrents (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:
très positive
Rentabilité à long terme:
très positive
6.5 Adoption de la Technologie
Commentaires:
Une contribution physique est demandée à la population par le biais des mesures HIMO. La contribution financière au coût de la motopompe s’élève à 30 %.
Le programme a pu aménager 489 PIV dans une zone d’intervention qui couvre 6 cercles grâce à un travail de plus de 15 ans et des investissements conséquents. La plupart des PIV cultivent le riz de saison (juillet à décembre). 10 % cultivent le riz de contre saison (surtout dans la zone d’Attara) et 20 %, principalement situés dans le secteur de Diré, cultivent le blé (octobre à mars). Un pourcentage minime de PIV (environ 2 %) fait deux cam- pagnes par an. Ce chiffre s’explique par les risques et la superposition des calendriers culturaux. Une bonne partie des GMP est néanmoins utilisée à plusieurs reprises (sur différents sites pour différentes campagnes).
6.7 Points forts/ avantages/ possibilités de la Technologie
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue de l'exploitant des terres |
---|
Extensions des aménagements prises en charge par les bénéficiaires eux-mêmes |
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé |
---|
Les rendements augmentent de façon significative |
Construire de périmètres plus durables et moins coûteux grâce à une bonne configuration des canaux d’irrigation |
Faibles coûts d’investissements |
Existence d’aménagements de 15 ans toujours productifs et en bon état |
Financement possible par les bénéficiaires du renouvellement des motopompes usées par leurs propres épargnes |
6.8 Faiblesses/ inconvénients/ risques de la Technologie et moyens de les surmonter
Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé | Comment peuvent-ils être surmontés? |
---|---|
Les espaces aménagés peuvent devenir une source de conflits. |
7. Références et liens
7.1 Méthodes/ sources d'information
- visites de terrain, enquêtes sur le terrain
- interviews/entretiens avec les exploitants des terres
7.2 Références des publications disponibles
Titre, auteur, année, ISBN:
Manual of Good Practices in Small Scale Irrigation in the Sahel. Experiences from Mali. Published by GIZ in 2014.
Disponible à partir d'où? Coût?
http://star-www.giz.de/starweb/giz/pub/servlet.starweb
Titre, auteur, année, ISBN:
IPRODI (2009): Approche du PMN pour le développement de l’irrigation de proximité, region de Tombouctou [North Mali Programme’s approach to developing small-scale irrigation in the Timbuktu region].
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Approche participative dans l’irrigation de proximité [Mali]
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