Le système Vallerani [Burkina Faso]
- Création :
- Mise à jour :
- Compilateur : Sabina Galli Vallerani
- Rédacteur : –
- Examinateurs : Donia Mühlematter, Rima Mekdaschi Studer, Brigitte Zimmermann
technologies_1528 - Burkina Faso
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- Le système Vallerani: 8 mars 2019 (public)
- Le système Vallerani: 16 juillet 2018 (inactive)
- Le système Vallerani: 16 juillet 2018 (inactive)
- Le système Vallerani: 12 juillet 2018 (inactive)
- Le système Vallerani: 15 août 2018 (inactive)
- Le système Vallerani: 4 avril 2018 (inactive)
- Le système Vallerani: 4 janvier 2017 (inactive)
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Développer tout Réduire tout1. Informations générales
1.2 Coordonnées des personnes-ressources et des institutions impliquées dans l'évaluation et la documentation de la Technologie
exploitant des terres:
Long Allain
Reach Afrique, NGO
Burkina Faso
Spécialiste GDT:
Lindo Grandi
Deserto Verde Burkinabé, NGO
Suisse
exploitant des terres:
Boureima Amadou
Reach Afrique
Burkina Faso
Nom du projet qui a facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Book project: Water Harvesting – Guidelines to Good Practice (Water Harvesting)Nom du ou des institutions qui ont facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Reach Africa (Reach Africa)Nom du ou des institutions qui ont facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Reach Italia (Reach Italia) - Italie1.3 Conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées
Quand les données ont-elles été compilées (sur le terrain)?
2012/2018
Le compilateur et la(les) personne(s) ressource(s) acceptent les conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées:
Oui
1.4 Déclaration sur la durabilité de la Technologie décrite
Est-ce que la Technologie décrite ici pose problème par rapport à la dégradation des terres, de telle sorte qu'elle ne peut pas être déclarée comme étant une technologie de gestion durable des terres?
Non
2. Description de la Technologie de GDT
2.1 Courte description de la Technologie
Définition de la Technologie:
Une charrue spéciale tirée par un tracteur forme automatiquement des petits captages d’eau ; cette technologie est parfaitement adaptée aux travaux de régénération à grande échelle.
2.2 Description détaillée de la Technologie
Description:
L’outil Vallerani est une charrue modifiée, appelée Delfino3 et tirée par un tracteur de grande puissance. En terrain plat, une charrue classique trace des sillons symétriques, la terre s’accumulant des deux côtés du sillon. La charrue Delfino3 n’a qu’un soc réversible qui créé un sillon anguleux et qui n’accumule la terre que du côté aval. Cette terre forme un rebord qui empêche ou ralenti le ruissellement vers l’aval. Le soc de la charrue monte et descend (il rentre et sort de la terre), créant des micro-bassins d’environ 5 m de long, 50 cm de profondeur et espacés de 2 m, chacun avec un rebord. Deux rippers placés à l’avant de la charrue travaillent le sol à une profondeur de 70 cm, se relevant avant les cuvettes et redescendant entre elles, formant ainsi une poche de rétention pour l’eau qui s’écoule directement des cuvettes. Même avec de très faibles pluviométries (150-500 mm/an), chaque micro-captage/poche de réserve peut récolter 1’500 litres d’eau, y compris le ruissellement. Cette eau est protégée de l’évaporation et reste disponible pour les racines des plantes et les aquifères.
Le Systeme Vallerani (VS) est basé sur un semis direct de graines de buissons et d’arbres indigènes disponibles sur place. Ils sont semés sur les bords des cuvettes et dans le sillon du ripper. Dans la zone de l’étude de cas, Acacia tortilis, Ziziphus mauritania, Balanites aegyptiaca, Acacia senegal, Acacia seyal et Faidherbia albida ont été semés. Bien que la plupart des graines peuvent être récoltées par la population locale, il est nécessaire d’acheter les graines chez des pépiniéristes pour certaines espèces rares dans la région. L’utilisation de fumier de chèvre contenant des graines et semé directement s’est aussi montrée efficace (au moins un arbre pousse dans environ 95% des micro-bassin). Le surplus d’humidité maintenu longtemps à disposition des arbres leur permet de pousser rapidement ; la couverture herbacée s’améliore, en qualité et en quantité, fournissant 20-30 fois plus de fourrage (1'000-2'000 kg de biomasse sèche/ha/an), contribuant aussi à la conservation des sols. La zone labourée et semée n’est pas clôturée ; le pâturage par les animaux est autorisé afin que les villageois puissent profiter du fourrage, réduisant ainsi l’accumulation de biomasse combustible qui augmenterait encore le risque d’incendie en saison sèche.
En une journée, la charrue Vallerani peut « traiter » jusqu’à 20 ha, creusant 5'720 micro-bassins. Les atouts de la charrue Delfino3 sont sa vitesse et son efficacité dans la lutte contre la désertification, mais ils peuvent aussi être un facteur limitant majeur car, pour en tirer le maximum, il faut trouver de grandes surfaces de terres à reboiser ou à cultiver, ce qui n’est faisable qu’au moyen d’initiatives publiques ou d’entreprises. La diffusion « en traînée de poudre » propre à cette étude de cas s’est faite grâce à la présence sur le territoire d’une OGN déjà active et implantée depuis de nombreuses années, et par la persévérance, le respect et les compétences du partenaire « du Nord ». Une fois que le projet a investi dans le tracteur et la charrue (tracteur ~ 70'000 EUR, charrue ~ 40'000 EUR), les autres coûts de mise en œuvre – main d’œuvre locale et conducteurs, carburant, etc. sont d’environ EUR 125 / ha / an.
La zone d’étude de cas, dans le nord-est du Burkina Faso, reçoit 300-500 mm de précipitations par an. Les sols de cette région agro-pastorale sont fortement dégradés avec une faible densité d’arbres et une absence quasi-totale de couverture herbacée.
2.3 Photos de la Technologie
2.4 Vidéos de la Technologie
Commentaire, brève description:
Une courte vidéo d’introduction du Système Vallerani. Elle a été tournée dans la région du projet.
Date:
14/05/2014
Lieu:
Oudalan, Burkina Faso
Nom du vidéaste:
Jonathan van Laamsverde
Commentaire, brève description:
ICARDA Vallerani – transfert de technologie, du Maroc à la Jordanie.
La présentation du projet ICARDA Minared qui met en application le système Vallerani pour réhabiliter les parcours dans la région de Badia en Jordanie.
Date:
16/06/2016
Lieu:
Badia, Jordan
Commentaire, brève description:
Reach Italia et Deserto Verde Burkinabé présentent le projet de réhabilitation du sol et de la sécurité alimentaire au Burkina Faso. Texte en italien.
Date:
01/09/2009
Lieu:
Oudalan, Burkina Faso
2.5 Pays/ région/ lieux où la Technologie a été appliquée et qui sont couverts par cette évaluation
Pays:
Burkina Faso
Région/ Etat/ Province:
Oudalan
Autres spécifications du lieu:
Gorom-Gorom
Commentaires:
Comme le projet est en cours depuis 2002, on peut observer des sites de mise en œuvre à différents stades de réhabilitation. Les sillons du labour restent bien visibles.
Map
×2.6 Date de mise en œuvre de la Technologie
Si l'année précise est inconnue, indiquez la date approximative: :
- il y a entre 10-50 ans
2.7 Introduction de la Technologie
Spécifiez comment la Technologie a été introduite: :
- au cours d'expérimentations / de recherches
- par le biais de projets/ d'interventions extérieures
Commentaires (type de projet, etc.) :
La technologie a été introduite dans la région par un projet agro-sylvo-pastoral destiné à lutter contre la désertification par la FAO en 1996-97.
3. Classification de la Technologie de GDT
3.1 Principal(aux) objectif(s) de la Technologie
- améliorer la production
- réduire, prévenir, restaurer les terres dégradées
- conserver/ améliorer la biodiversité
- réduire les risques de catastrophes
- s'adapter au changement et aux extrêmes climatiques et à leurs impacts
- atténuer le changement climatique et ses impacts
- créer un impact économique positif
- créer un impact social positif
3.2 Type(s) actuel(s) d'utilisation des terres, là où la Technologie est appliquée
Pâturages
Pâturage extensif:
- Semi-nomadisme/ pastoralisme
Pâturage intensif/ production fourragère :
- Prairies améliorées
Principales espèces animales et principaux produits:
Chèvres, bovins.
Terres improductives
Précisez:
Terres compactées abandonnées.
Remarques:
Dès le début du projet, certaines communautés ont été d’accord pour essayer le système sur leurs terres les plus improductives. Après avoir vu les résultats, elles ont demandé une intervention sur des terres moins dégradées et sur des champs plus proches de leurs village.
Commentaires:
Problèmes: le problème principal est la dégradation-désertification avec diminution du couvert végétal en termes de densité de plantes et d’espèces : disparition de l’herbe et des arbres, diminution de la taille des plantes résistantes et de l’activité biologique du sol. Augmentation du ruissellement, de l’érosion éolienne et hydrique. Sécheresse et précipitations irrégulières avec conséquences graves sur la fertilité du sol, la disponibilité en eau pour les humains et le bétail, la recharge des aquifères.
3.3 Informations complémentaires sur l'utilisation des terres
Approvisionnement en eau des terres sur lesquelles est appliquée la Technologie:
- pluvial
Nombre de période de croissance par an: :
- 1
Précisez:
90 jours
3.4 Groupe de GDT auquel appartient la Technologie
- agroforesterie
- pastoralisme et gestion des pâturages
- récupération/ collecte de l'eau
3.5 Diffusion de la Technologie
Spécifiez la diffusion de la Technologie:
- répartie uniformément sur une zone
Si la Technologie est uniformément répartie sur une zone, indiquez la superficie couverte approximative:
- 100-1 000 km2
Commentaires:
Fin 2017, la surface totale concernée par la technologie de GDT dans la région était d’environ 26'000 ha.
3.6 Mesures de GDT constituant la Technologie
pratiques agronomiques
- A1: Couverture végétale/ du sol
- A3: Traitement de la couche superficielle du sol
- A4: Traitement de la couche profonde du sol
pratiques végétales
- V1: Couverture d’arbres et d’arbustes
- V2: Herbes et plantes herbacées pérennes
structures physiques
- S2: Diguettes, digues
- S4: Fossés isohypses, trous
modes de gestion
- M1: Changement du type d’utilisation des terres
- M2: Changement du niveau de gestion / d'intensification
- M3: Disposition/plan en fonction de l'environnement naturel et humain
3.7 Principaux types de dégradation des terres traités par la Technologie
érosion hydrique des sols
- Wt: perte de la couche superficielle des sols (couche arable)/ érosion de surface
- Wg: ravinement/ érosion en ravines
- Wo: effets hors-site de la dégradation
érosion éolienne des sols
- Et: perte de la couche superficielle des sols (couche arable)
- Eo: effets hors site de la dégradation
dégradation chimique des sols
- Cn: baisse de la fertilité des sols et réduction du niveau de matière organique (non causée par l’érosion)
dégradation physique des sols
- Pc: compaction
- Pk: scellage et encroûtement
- Pu: perte de la fonction de bio-production en raison d’autres activités
dégradation biologique
- Bc: réduction de la couverture végétale
- Bh: perte d’habitats
- Bq: baisse de la quantité/ biomasse
- Bs: baisse de la qualité et de la composition/ diversité des espèces
- Bl: perte de la vie des sols
dégradation hydrique
- Ha: aridification
- Hg: changement du niveau des nappes phréatiques (eaux souterraines) et des aquifères
Commentaires:
Causes de dégradation: surexploitation de la végétation pour l’usage domestique, surpâturage, changement des précipitations saisonnières, sécheresses, déforestation / disparition de la végétation naturelle (inclus les feux de forêts), éducation, accès à la connaissance et aux conseils
3.8 Prévention, réduction de la dégradation ou réhabilitation des terres dégradées
Spécifiez l'objectif de la Technologie au regard de la dégradation des terres:
- réduire la dégradation des terres
- restaurer/ réhabiliter des terres sévèrement dégradées
4. Spécifications techniques, activités, intrants et coûts de mise en œuvre
4.1 Dessin technique de la Technologie
4.2 Spécification/ explications techniques du dessin technique
(en haut) A. La parcelle choisie avec la population locale est labourée avec la charrue spéciale Delfino3. B. Les habitants locaux sèment des graines (récoltées sur les arbres de la région ou achetées si les espèces sont rares) ou du fumier de chèvre qui contient des graines (récolté dans les enclos de nuit après avoir secoué les arbres pour faire tomber les graines mûres, que les chèvres mangent). C. Les micro-bassins récoltent la pluie qui tombe dans les croissants et 50% de l’eau de ruissellement. L’eau pénètre facilement dans le sol, remplit les poches de rétention, reste disponible pour les racines des plantes et s’infiltre dans les nappes phréatiques sans risque d’évaporation. Chaque micro-bassin/poche de rétention peut récolter jusqu’à 1'500 l of water.
(en bas) h1 - profondeur de travail du soc = 40/50 cm ; largeur du micro-bassin = 40/50 cm ; L1 - longueur du micro-bassin, programmable = 3,5/5 m ; h2 - profondeur de travail des rippers = 50/80 cm ; P- longueur totale du travail = 4/8 m. Puissance du tracteur 210/250CV (150-198 KW) ; vitesse de travail : 4/7 Km/h ; poids 2'000 kg
Location: Gorom Gorom, Oudalan. Burkina Faso
Main technical functions: contrôle de la battance (‘splash’), amélioration de la couverture du sol, amélioration de la structure de la couche arable du sol (tassement, compaction), stabilisation du sol (par ex. par des racines d’arbres contre les glissements de terrain), récupération de l’eau / augmentation des réserves d’eau, augmentation de la biomasse (quantité), développement des espèces végétales et de la variété (qualité, ex: fourrage appétent)
Secondary technical functions: augmentation de la matière organique, augmentation de la disponibilité des nutriments (réserve, recyclage, …), augmentation de l'infiltration, augmentation / maintien de la rétention d'eau dans le sol
4.3 Informations générales sur le calcul des intrants et des coûts
Spécifiez la manière dont les coûts et les intrants ont été calculés:
- par superficie de la Technologie
Indiquez la taille et l'unité de surface:
100 hectares
Indiquez la monnaie utilisée pour le calcul des coûts:
- dollars US
Indiquez le coût salarial moyen de la main d'œuvre par jour:
2.5
4.4 Activités de mise en place/ d'établissement
Activité | Type de mesures | Calendrier | |
---|---|---|---|
1. | Planification du projet, conseil et formation SV et experts nationaux | Autres mesures | Before starting |
2. | Labour avec charrue spéciale Delfino, tirée par un tracteur de 210CV | Structurel | Saison sèche |
3. | Récolte des graines effectuée par la population locale, soit en les récoltant sur les plantes, soit en secouant les arbres au bon moment pour en nourrir les chèvres et moutons, pour collecter le fumier dans l’enclos de nuit | Agronomique | Quand les graines sont mûres |
4. | Le reste des graines peut être acheté dans les marchés locaux ou, si les arbres sont rares ou l’espèce a disparu, chez un pépiniériste | Agronomique | Quand les graines sont mûres |
5. | Semis direct | Agronomique | Saison sèche |
4.5 Coûts et intrants nécessaires à la mise en place
Spécifiez les intrants | Unité | Quantité | Coûts par unité | Coût total par intrant | % des coût supporté par les exploitants des terres | |
---|---|---|---|---|---|---|
Main d'œuvre | main d'oevre | ha | ||||
Equipements | usage de machines | ha |
Si le coût n'est pas pris en charge à 100% par l'exploitant des terres, indiquez qui a financé le coût restant:
L’ONG REACH AFRICA qui met en œuvre le projet est aussi soutenue par REACH ITALIA qui travaille principalement pour lever des fonds. Il y a beaucoup de financeurs différents. Après les premières années et grâce à la collaboration et le financement de l’association suisse Deserto Verde Burkinabé et les bons résultats obtenus, les financeurs sont plus faciles à trouver. Les principaux sont : différentes ONG, des municipalités italiennes, une école suisse, le Gouvernement du Burkina Faso, la FAO, des agences internationales de coopération du Luxembourg et de Belgique, une compagnie minière et d’autres encore.
Commentaires:
Le coût total actuel (2018) pour la mise en œuvre de chaque hectare est de $ 170. Ce coût peut être considérablement diminué, de 22% environ, avec une utilisation optimale de l’Unité technique de mécanisation, c.-à-d. 800-1000 heures de travail par an. Ceci signifie que pour un opérateur qui travaille avec la charrue Delfino, la dépense brute d’investissement varie en fonction de son expérience technique et organisationnelle et selon la surface labourée chaque année.
4.6 Activités d'entretien/ récurrentes
Activité | Type de mesures | Calendrier/ fréquence | |
---|---|---|---|
1. | Pas d’activités d’entretien | Végétale | Après la pluie, dans la saison sèche |
2. | Gestion de la croissance de la végétation | Végétale | Pendant les 3-5 premières années |
3. | Gestion de la coupe du bois | Végétale | Après 4-7 années |
4. | Entretien de l’équipement (charrue, tracteur) | Modes de gestion | Quotidien, hebdomadaire, saisonnier |
4.7 Coûts et intrants nécessaires aux activités d'entretien/ récurrentes (par an)
Si le coût n'est pas pris en charge à 100% par l'exploitant des terres, indiquez qui a financé le coût restant:
L’ONG REACH AFRICA qui met en œuvre le projet est aussi soutenue par REACH ITALIA qui travaille principalement pour lever des fonds. Ils ont beaucoup de financeurs différents. Après les premières années et grâce à la collaboration et le financement de l’association suisse Deserto Verde Burkinabé et les bons résultats obtenus, les financeurs sont plus faciles à trouver : les principaux sont : différentes ONG, des municipalités italiennes, une école suisse, le Gouvernement du Burkina Faso, la FAO, des agences internationales de coopération du Luxembourg et de Belgique, une compagnie minière et d’autres encore.
Commentaires:
Toutes les données du tableau concernent un projet idéal qui dure 5 ans avec 3'000 hectares labourés chaque année. Tous les travaux effectués donnent lieu à rétribution économique. Le point 1 fait référence à la planification, à la formation et aux conseillers techniques/ingénieurs consultants, qui ont un fort impact sur le coût à l’ha ($47). Cette valeur resterait identique si 3MTU (Mechanized Technical Unit) étaient utilisées dans la même zone, réduisant le coût à $ 15,6 par ha.
4.8 Facteurs les plus importants affectant les coûts
Décrivez les facteurs les plus importants affectant les coûts :
Le coût initial d’acquisition du matériel est d’environ 40'000 EUR pour la charrue et de 70'000 EUR pour le tracteur.
5. Environnement naturel et humain
5.1 Climat
Précipitations annuelles
- < 250 mm
- 251-500 mm
- 501-750 mm
- 751-1000 mm
- 1001-1500 mm
- 1501-2000 mm
- 2001-3000 mm
- 3001-4000 mm
- > 4000 mm
Spécifications/ commentaires sur les précipitations:
400-600 mm
Indiquez le nom de la station météorologique de référence considérée:
Dori, Burkina Faso
Zone agro-climatique
- semi-aride
- aride
Zone climatique thermique : subtropicale. Température moyenne 30°C.
5.2 Topographie
Pentes moyennes:
- plat (0-2 %)
- faible (3-5%)
- modéré (6-10%)
- onduleux (11-15%)
- vallonné (16-30%)
- raide (31-60%)
- très raide (>60%)
Reliefs:
- plateaux/ plaines
- crêtes
- flancs/ pentes de montagne
- flancs/ pentes de colline
- piémonts/ glacis (bas de pente)
- fonds de vallée/bas-fonds
Zones altitudinales:
- 0-100 m
- 101-500 m
- 501-1000 m
- 1001-1500 m
- 1501-2000 m
- 2001-2500 m
- 2501-3000 m
- 3001-4000 m
- > 4000 m
Indiquez si la Technologie est spécifiquement appliquée dans des:
- non pertinent
5.3 Sols
Profondeur moyenne du sol:
- très superficiel (0-20 cm)
- superficiel (21-50 cm)
- modérément profond (51-80 cm)
- profond (81-120 cm)
- très profond (>120 cm)
Texture du sol (de la couche arable):
- grossier/ léger (sablonneux)
- moyen (limoneux)
Texture du sol (> 20 cm sous la surface):
- grossier/ léger (sablonneux)
- moyen (limoneux)
Matière organique de la couche arable:
- faible (<1%)
5.4 Disponibilité et qualité de l'eau
Profondeur estimée de l’eau dans le sol:
> 50 m
Disponibilité de l’eau de surface:
moyenne
Qualité de l’eau (non traitée):
faiblement potable (traitement nécessaire)
La salinité de l'eau est-elle un problème? :
Non
La zone est-elle inondée?
Non
Commentaires et précisions supplémentaires sur la qualité et la quantité d'eau:
Le niveau de la nappe phréatique baisse, de manière générale. L’eau de surface est récoltée dans des boulies (mares) pour le bétail et les activités ménagères. Sa qualité se détériore pendant la saison sèche et la quantité diminue rapidement.
5.5 Biodiversité
Diversité des espèces:
- faible
Diversité des habitats:
- faible
Commentaires et précisions supplémentaires sur la biodiversité:
Il y a 30-50 ans, la biodiversité était riche et la couverture du sol plus importante.
5.6 Caractéristiques des exploitants des terres appliquant la Technologie
Sédentaire ou nomade:
- Semi-nomade
Orientation du système de production:
- subsistance (auto-approvisionnement)
Revenus hors exploitation:
- moins de 10% de tous les revenus
Niveau relatif de richesse:
- très pauvre
- pauvre
Individus ou groupes:
- groupe/ communauté
Niveau de mécanisation:
- travail manuel
Genre:
- femmes
- hommes
Age des exploitants des terres:
- jeunes
- personnes d'âge moyen
Indiquez toute autre caractéristique pertinente des exploitants des terres:
Le projet comprend la reforestation et la reconstruction de la strate herbacée du pâturage pour le bétail, qui sont des activités effectuées par les hommes. Depuis 2010, les femmes ont semé des plantes spéciales à usage médicale, domestique et comme matière première pour l'artisanat et les a protégées du pâturage.
La seule activité des habitants de la région est l’élevage de chèvres et de vaches. Les cultures ne servent qu’à la subsistance.
5.7 Superficie moyenne des terres détenues ou louées par les exploitants appliquant la Technologie
- < 0,5 ha
- 0,5-1 ha
- 1-2 ha
- 2-5 ha
- 5-15 ha
- 15-50 ha
- 50-100 ha
- 100-500 ha
- 500-1 000 ha
- 1 000-10 000 ha
- > 10 000 ha
Cette superficie est-elle considérée comme de petite, moyenne ou grande dimension (en se référant au contexte local)?
- petite dimension
- grande dimension
Commentaires:
La technologie est mise en œuvre sur des terres que la population locale continue d’utiliser (ce sont surtout des terres appartenant à l’Etat, la région ou la municipalité et données en usage aux communautés) Les sites aménagés varient en superficie de 40 ha à 150 ha par village. En décembre 2017, plus de 25'600 ha avaient été aménagés.
5.8 Propriété foncière, droits d’utilisation des terres et de l'eau
Propriété foncière:
- état
- communauté/ village
Droits d’utilisation des terres:
- accès libre (non organisé)
- communautaire (organisé)
Droits d’utilisation de l’eau:
- accès libre (non organisé)
- communautaire (organisé)
5.9 Accès aux services et aux infrastructures
santé:
- pauvre
- modéré
- bonne
éducation:
- pauvre
- modéré
- bonne
assistance technique:
- pauvre
- modéré
- bonne
emploi (par ex. hors exploitation):
- pauvre
- modéré
- bonne
marchés:
- pauvre
- modéré
- bonne
énergie:
- pauvre
- modéré
- bonne
routes et transports:
- pauvre
- modéré
- bonne
eau potable et assainissement:
- pauvre
- modéré
- bonne
services financiers:
- pauvre
- modéré
- bonne
6. Impacts et conclusions
6.1 Impacts sur site que la Technologie a montrés
Impacts socio-économiques
Production
production agricole
Quantité après la GDT:
2-4 fois
Commentaires/ spécifiez:
Le rendement des cultures et la biomasse ont augmenté 2-4 plus qu’avec les techniques culturales traditionnelles.
production fourragère
Quantité avant la GDT:
90kg/MS/ha
Quantité après la GDT:
1250kg/MS/ha
Commentaires/ spécifiez:
La production d’herbe fourragère a augmenté d’un facteur de 5-30 comparé à des terres non traitées. L’augmentation de la production de la biomasse herbacée a été de 420 kg à 2'090 kg de matière sèche à l’hectare dans les parcelles de contrôle. En moyenne, 1'250 kg de biomasse d’herbacées (matière sèche) s’est développée sur les sites où le système Vallerani a été mis en œuvre, comparé avec une moyenne de 90 kg de matière sèche par hectare. La végétation se concentre surtout dans et autour des micro-bassins.
qualité des fourrages
Quantité avant la GDT:
12 espèces de fleurs
Quantité après la GDT:
44 espèces de fleurs
Commentaires/ spécifiez:
La mise en œuvre de la technologie stimule un processus de régénération qui s’accroît d’année en année. Comparé aux parcelles de contrôle environnantes, la qualité du fourrage et sa biodiversité ont augmenté, avec une proportion importante d’herbacées de bonne valeur fourragère, comme Panicum laetum et Schoenefeldia gracilis et le retour d’espèces de légumineuses comme Alysicarpus ovalifolius et Zornia glochidiata qui attestent l’amélioration de la qualité des pâturages reconstitués.
production animale
Commentaires/ spécifiez:
Cette augmentation de la quantité et de la qualité du fourrage représente un surplus de 22- 106 jours de pâturage par unité de bétail tropical par hectare. Ce fourrage en plus diminue la nécessité de faire de longues transhumances ou de couper des buissons pour répondre aux besoins du bétail, même les années où le pâturage est au plus bas. Le bétail reçoit plus de fourrage de meilleure qualité donc sa productivité et sa valeur marchande augmentent.
production de bois
qualité des forêts/ bois
Quantité avant la GDT:
20 arbres/ha de 6 espèces
Quantité après la GDT:
700 arbres/ha de 14 espèces
Commentaires/ spécifiez:
Amélioration importante de la couverture forestière (en moyenne 700 arbres et buissons vivants par ha) et de la biodiversité : les arbres ont une capacité de croissance spontanée même avec un accès libre au pâturage et dans les années de stress hydrique important.
production forestière non ligneuse
Commentaires/ spécifiez:
Baies, gomme arabique, résines, fruits
risque d'échec de la production
Commentaires/ spécifiez:
L’augmentation de la quantité, de la qualité et de la biodiversité du fourrage, le système racinaire profond des plantes semées augmentent la résilience de l’écosystème et diminuent le risque d’échec des productions. L’augmentation de la biodiversité, du l’humidité du sol et de la fertilité accroissent la résilience des plantes aux attaques des parasites, des maladies et de la sécheresse. Même lors de sécheresses sévères, certaines plantes peuvent servir de « nourriture d’urgence » pour les humains et les animaux.
diversité des produits
Commentaires/ spécifiez:
La mise en œuvre de la technologie crée des opportunités de diversification de la production. A côté de l’élevage, l’agriculture s’est intensifiée et dans certains villages, la production d’artisanat, la transformation des aliments, la chasse et les activités touristiques se développent. Les baies, la gomme arabique, les résines et les fruits enrichissent le régime alimentaire des familles ou sont vendus sur les marchés. Les animaux sauvages, les insectes, les reptiles et les oiseaux sont revenus après des décennies et se sont multipliés.
surface de production
Quantité après la GDT:
25.600ha
Commentaires/ spécifiez:
Fin 2017, environ 25'600 ha de terres sévèrement dégradées et abandonnées ont été réhabilités.
Disponibilité et qualité de l'eau
disponibilité de l'eau potable
Commentaires/ spécifiez:
Les habitants locaux témoignent du fait que la réhabilitation de grandes surfaces de sol nu a fait augmenter la quantité locale de pluie et le niveau de l’eau dans les puits.
disponibilité de l'eau pour l'élevage
Commentaires/ spécifiez:
L’eau de pluie collectée dans les micro-bassins est disponible pour le bétail à la saison des pluies. L’augmentation de la pluviométrie accroît aussi la quantité d’eau disponible dans les boulies (mares)
demande pour l'eau d'irrigation
Commentaires/ spécifiez:
La technologie ne nécessite pas d’eau à part la pluie.
Revenus et coûts
dépenses pour les intrants agricoles
Commentaires/ spécifiez:
La mise en œuvre de la technologie n’est pas entièrement prise en charge par les communautés. Les donateurs et les fondateurs soutiennent le projet. La mise en œuvre à grande échelle diminue les coûts à l’hectare et augmente l’impact des effets d’inversion de la tendance à la dégradation–désertification. Le coût de chaque hectare labouré.
revenus agricoles
Commentaires/ spécifiez:
Le fourrage augmente en qualité et en quantité, la santé des animaux s’améliore ainsi que la productivité et leur valeur marchande.
diversité des sources de revenus
Commentaires/ spécifiez:
La technologie permet aux pastoralistes et à leurs familles d’augmenter leurs revenus, grâce aussi à la diversification. Plus de terres sont utilisées pour l’agriculture. La vente ou la transformation d’autres produits comme les baies, les fruits, la gomme, les résines, la chasse ou de nouvelles opportunités d’emplois comme conducteur de tracteur, animateur social, ramasseur de graines… La communauté est sensibilisée et un potentiel pour le petit commerce se développe, surtout chez les femmes.
disparités économiques
Commentaires/ spécifiez:
Les groupes défavorisés tels que les femmes démarrent de nouvelles activités économiques comme la production de nattes et la vente sur les marchés, la production de plantes médicinales et de nourriture. Elles diversifient leurs revenus et améliorent leur statut au sein de la communauté.
charge de travail
Quantité avant la GDT:
5 micro-bassins/jour
Quantité après la GDT:
6.000 micro-bassins/jour
Commentaires/ spécifiez:
Un home peut creuser 5 micro-bassins par jour en travaillant dur. La charrue peut en creuser 6000-7000 par jour. Dans la plupart des parcours, la densité de population est très faible (29 hab/km²) dans la zone du projet ; ainsi, les habitants sont responsables de la récolte et du stockage des graines, du semis, de la gestion du bétail pendant le début de la croissance, des activités de suivi, etc.
Autres impacts socio-économiques
Migration
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L’augmentation et l’amélioration du fourrage diminue la nécessité de pratiquer des transhumances et des migrations saisonnières ou définitives vers des zones avec plus d’opportunités de travail (p.ex. des mines), des villes ou d’autres pays.
Impacts socioculturels
sécurité alimentaire/ autosuffisance
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La sécurité alimentaire s’améliore avec l’augmentation et la diversification de la production et des revenus. Les quantités plus grandes et la qualité du fourrage et des récoltes, la plus grande biodiversité, le système racine profond et la fertilité augmentent la résilience de tout l’écosystème. Même en cas de sécheresse sévère, il reste des plantes consommables en tant que « nourriture d’urgence » pour les homes et les animaux.
situation sanitaire
Commentaires/ spécifiez:
La santé s’améliore surtout à cause d’une meilleure alimentation, même pour les groupes défavorisés comme les enfants et les personnes âgées : quantités plus importantes, diversification, lait, légumes. La diminution des tempêtes de poussière améliore aussi la situation sanitaire.
droits d'utilisation des terres/ de l'eau
Commentaires/ spécifiez:
La sensibilisation et la discussion autour du thème sont essentielles. En raison de la grande productivité des terres autrefois dégradées et souvent abandonnées, les règles d’utilisation des terres et les droits à l’eau sont clairement discutés et définis au début du projet. Les règles de GDT sont adoptées et respectées par tous ; par exemple, il est interdit d’installer des camps dans ou près des zones restaurées, de couper des arbres et de faucher dans un but commercial.
possibilités de loisirs
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L’ombre et les zones verdoyantes autour des villages augmentent les occasions de détente.
institutions communautaires
Commentaires/ spécifiez:
Il est indispensable d’impliquer et de donner des responsabilités aux populations locales à chaque étape du processus. Les comités et groupes constitués de femmes ou de séniors gagnent en importance et deviennent cruciaux pour la durabilité du projet.
institutions nationales
Commentaires/ spécifiez:
Collaboration avec les institutions nationales comme la direction des forêts, le ministère de l’environnement et de l’agriculture, les instituts de recherche, etc.
connaissances sur la GDT/ dégradation des terres
Commentaires/ spécifiez:
Toutes les communautés sont impliquées dans le processus de gestion : identification des zones et utilisation des sites à restaurer, planification et mise en œuvre (p.ex. ramassage et conservation des graines d’écotypes locaux, fumure et semis). Les villages locaux s’investissent dans le soin et la défense des nouvelles plantations et dans le suivi et l’évaluation des résultats de croissance de la végétation. Au final, ils deviennent responsables de la gestion durable de toute la région.
apaisement des conflits
Commentaires/ spécifiez:
Lorsque les droits d’usage des terres et de l’eau sont clairement définis, l’augmentation de la disponibilité de fourrage diminue les conflits avec les voisins.
situation des groupes socialement et économiquement désavantagés
Bien être communautaire
Commentaires/ spécifiez:
Les habitants reprennent confiance dans l’avenir et retrouvent dignité et espoir. La cohésion et l’identité de la communauté sont renforcées et elle devient plus résiliente aux conflits et aux catastrophes.
Impacts écologiques
Cycle de l'eau/ ruissellement
quantité d'eau
Quantité après la GDT:
360.000l/ha
Commentaires/ spécifiez:
A chaque pluie, chaque micro-bassin collecte jusqu’à 1'200 l d’eau. Chaque hectare collecte en moyenne 360'000 litres de pluie, ruissellement compris. L’eau accumulée dans le micro-bassin a le temps de s’infiltrer dans le profil du sol et éventuellement dans la nappe phréatique. Les habitants locaux disent que depuis la mise en œuvre de la technologie, le niveau d’eau des puits est remonté.
récolte/ collecte de l'eau
Commentaires/ spécifiez:
La technologie permet de récolter 100% de la pluie qui tombe dans le micro-bassin et le sillon du ripper ainsi que 90% de la pluie qui tombe entre les lignes du labour. Le sol nu entre les sillons est important en tant que zone de captage ; il reçoit la pluie et dirige le ruissellement vers l’aval, dans les micro-bassins qui récoltent jusqu’à 95% des précipitations.
ruissellement de surface
Quantité avant la GDT:
5-15%
Quantité après la GDT:
90%
Commentaires/ spécifiez:
Le labour s’effectue en suivant les courbes de niveau, ce qui est essentiel pour récolte le ruissellement qui coule entre les sillons (zone de captage). La distance entre les sillons varie entre 4m et 12m, selon la pente, les caractéristiques de la pluie (quantité, intensité), le type de sol, la rugosité de la surface (coefficient de ruissellement), l’objectif du projet (type de plantes souhaité). La technologie permet de récolter jusqu’à 90% du ruissellement.
nappes phréatiques/ aquifères
Commentaires/ spécifiez:
Les habitants locaux disent que depuis la mise en œuvre de la technologie, le niveau d’eau des puits est remonté.
évaporation
Commentaires/ spécifiez:
L’eau de pluie récoltée dans les micros-bassins s’infiltre dans le sols et devient accessible pour les graines et les racines sans s’évaporer. Après les premières pluies, les micros-bassins sont rapidement remplis de hautes herbes qui contribuent à réduire l’évaporation.
Sols
humidité du sol
Commentaires/ spécifiez:
Amélioration des propriétés hydrodynamiques du sol : la taille relative des capillaires aux différents niveaux du sol augmente et la capacité de rétention du sol s’améliore.
couverture du sol
perte en sol
Commentaires/ spécifiez:
Reduced soil loss through runoff reduction and wind erosion.
compaction du sol
Quantité avant la GDT:
423
Quantité après la GDT:
70
Commentaires/ spécifiez:
Diminution de la compaction du sol à différentes profondeurs d’un facteur 6 (0 à 20cm) et 1,3 (40 à 60 cm).
cycle/ recharge des éléments nutritifs
matière organique du sol/ au dessous du sol C
Biodiversité: végétale, animale
Couverture végétale
Commentaires/ spécifiez:
La couverture végétale augmente de 5 à 30 fois. La végétation pousse surtout dans et autour des micro-bassins.
biomasse/ au dessus du sol C
Quantité avant la GDT:
70 to 110kg/MS/ha
Quantité après la GDT:
420 to 2090 kg/MS/ha
Commentaires/ spécifiez:
La production de biomasse augmente de 5 à 30 fois par rapport aux terres non labourées des environs. Sur les sites de mise en œuvre, la biomasse varie de 420 à 2090 kg/MS/ha, en moyenne de 1000 à 1200 kg contre 70 à 110 kg/MS/ha sur les parcelles de contrôle.
diversité végétale
Quantité avant la GDT:
14 espèces d’herbacées, 6 de ligneux/ha
Quantité après la GDT:
44 espèces d’herbacées, 14 de ligneux/ha
Commentaires/ spécifiez:
La diversité florale augmente de 14 à 44 espèces, avec une proportion élevée d’espèces de graminées à bonne valeur fourragère et le retour d’espèces de légumineuses. En ce qui concerne la diversité des plantes ligneuses, les résultats montrent une moyenne de 14 espèces sur les sites de mise en œuvre et une moyenne de 6 espèces sur les parcelles de contrôle.
diversité animale
Commentaires/ spécifiez:
Une augmentation importante de la biodiversité animale : insectes, oiseaux, reptiles et mammifères (écureuil, chacal, gazelle) sont observés dans les sites de mise en œuvre.
contrôle des animaux nuisibles/ maladies
Commentaires/ spécifiez:
L’augmentation de la biodiversité végétale et animale, le système racinaire profond, la fertilité du sol et la disponibilité de l’eau augmentent la santé et la capacité de résilience de tout l’écosystème.
Réduction des risques de catastrophe et des risques climatiques
impacts des inondations
Commentaires/ spécifiez:
Grâce à la récolte de l’eau, la pluie est retenue dans la zone de précipitation et le risque d’inondation diminue. Si une inondation se produit dans la zone labourée avant que la végétation soir bien établie, les micro-bassins peuvent être lessivés.
impacts de la sécheresse
Commentaires/ spécifiez:
L’augmentation de la biodiversité, de la couverture végétale et de la fertilité du sol, le système racinaire profond et la capacité de stockage d’eau dans le profil du sol augmentent la résilience aux sécheresses de tout l’écosystème. Au cours du projet, dans les années de grande sécheresse, les plantes ont réduit leur croissance mais la plupart d’entre elles ont survécu, ont servi à nourrir les animaux et ont repoussé dans la prochaine saison des pluies.
émissions de carbone et de gaz à effet de serre
Commentaires/ spécifiez:
Production minime de dioxyde de carbone comparé au gain potentiel.
risques d'incendies
Commentaires/ spécifiez:
La zone réhabilitée reste accessible au bétail (pâturage régulé) pour diminuer la production des grandes graminées qui pourraient favoriser la diffusion d’un incendie ; les pasteurs font aussi le suivi du territoire. Il en résulte un niveau élevé d’investissement de la communauté et une conscience écologique grandissante.
vitesse du vent
Commentaires/ spécifiez:
Le nombre important d’arbres diminue la vitesse du vent.
microclimat
Commentaires/ spécifiez:
Les habitants locaux attestent que la technologie a fait augmenter la pluviométrie locale et diminuer le nombre et l’intensité des tempêtes de poussière.
6.2 Impacts hors site que la Technologie a montrés
disponibilité de l'eau
Commentaires/ spécifiez:
Les habitants locaux racontent que la réhabilitation de grandes zones de sol nu a fait augmenter la pluie localement et le niveau de l’eau dans les puits.
sédiments (indésirables) transportés par le vent
Commentaires/ spécifiez:
Diminution de l’intensité du vent et des tempêtes de poussière grâce à la couverture du sol et à l’effet freinant des arbres et des buissons.
6.3 Exposition et sensibilité de la Technologie aux changements progressifs et aux évènements extrêmes/catastrophes liés au climat (telles que perçues par les exploitants des terres)
Changements climatiques progressifs
Changements climatiques progressifs
Saison | Type de changements/ extrêmes climatiques | Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|---|---|
températures annuelles | augmente | très bien | |
températures saisonnières | saison sèche | augmente | très bien |
précipitations annuelles | décroît | bien | |
précipitations saisonnières | saison des pluies/ humide | décroît | bien |
Extrêmes climatiques (catastrophes)
Catastrophes météorologiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|
pluie torrentielle locale | modérément |
tempête de sable/ de poussière locale | très bien |
tempête de vent locale | très bien |
Catastrophes hydrologiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|
crue éclair | pas bien |
Catastrophes biologiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|
infestation par des insectes/ vers | bien |
6.4 Analyse coûts-bénéfices
Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts de mise en place (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:
positive
Rentabilité à long terme:
très positive
Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts d'entretien récurrents (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:
positive
Rentabilité à long terme:
très positive
Commentaires:
La mise en œuvre de la technologie est coûteuse. Après l'installation, l'entretien est peu coûteux et rapporte grâce à la productivité +++.
6.5 Adoption de la Technologie
- 10-50%
Si disponible, quantifiez (nombre de ménages et/ou superficie couverte):
330 villages et environ 33'000 bénéficiaires
Parmi tous ceux qui ont adopté la Technologie, combien d'entre eux l'ont fait spontanément, à savoir sans recevoir aucune incitation matérielle ou aucun paiement?
- 50-90%
Commentaires:
Le système comprend l’utilisation d’un tracteur puissant et d’une charrue spéciale à coût élevé, difficile à financer par la population locale. Toutes les activités en lien sont effectuées (ou peuvent l’être) sans soutien matériel externe
6.6 Adaptation
La Technologie a-t-elle été récemment modifiée pour s'adapter à l'évolution des conditions?
Oui
autre (précisez):
technique
Spécifiez l'adaptation de la Technologie (conception, matériaux/ espèces, etc.):
La conception de la charrue a été adaptée pour augmenter la performance du travail et diminuer les coûts de fonctionnement du labour. Le soc réversible évite les retours à vide. Les différentes parties de la charrue sont réglables pour l’adapter aux besoins du projet et aux caractéristiques du sol.
6.7 Points forts/ avantages/ possibilités de la Technologie
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue de l'exploitant des terres |
---|
Des terres très dégradées et abandonnées redeviennent à nouveau fertiles et rentables. Le fourrage augmente en quantité et en qualité et dure toute l’année. Sécurité alimentaire même en année de sécheresse. Le fourrage et l’eau disponibles pour les animaux sont plus proches des villages. Certaines plantes peuvent être semées pour des usages divers : récoltes, usage médical ou pour la production de nattes ou d’autres produits d’artisanat qui peuvent être vendus. |
Conditions de vie meilleures, plus d’opportunités de revenus. Et de diversification. L’alimentation est diversifie et plus nourrissante. Moins faim et de maladies. |
Plus de cohésion dans la communauté et moins de migrations. Meilleure conscience et investissement environnementaux, éducation et sécurité. Les personnes retrouvent leur dignité, la confiance dans l’avenir et l’espoir. |
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé |
---|
La pratique permet de traiter rapidement de très grandes surfaces dégradées, en peu de temps |
Les arbres et buissons plantés sont des espèces indigènes adaptées localement |
La technique de labour du système Vallerani offre la meilleure efficience dès les premières années après la mise en œuvre, qui ne doit pas être répétée car les effets persistent longtemps sur les parcelles |
Le SV n’utilise pas d’eau (sauf la pluie) dans des pays où l’eau est rare et précieuse. De plus, il évite la salinisation des sols |
Le delfino3 peut labourer des terres fortement dégradées, ce qui fait que les populations locales demandent souvent pour travailler leurs terres les plus dégradées |
6.8 Faiblesses/ inconvénients/ risques de la Technologie et moyens de les surmonter
Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue de l’exploitant des terres | Comment peuvent-ils être surmontés? |
---|---|
Des terres improductives et que personne ne revendiquait redeviennent productives, ce qui peut entraîner des incompréhensions et des conflits. | L’utilisation du sol et les règles d’exploitation et de production doivent être claires et acceptées par tous. Les sujets doivent être abordés dès le début du projet. |
Des pâturages riches attirent des animaux et des pasteurs des régions environnantes (aussi de loin et même de l’étranger). | Les règles doivent être claires. |
Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé | Comment peuvent-ils être surmontés? |
---|---|
Les coûts d’investissement pour les machines sont extrêmement élevés et ne peuvent financés par les exploitants individuels, ni même par les communautés | les projets doivent être financés de l’extérieur. |
La vitesse et l’efficacité de la charrue Delfino3 sont ses grands atouts dans la lutte contre la désertification mais peuvent aussi être une limitation majeure dans sa mise en œuvre car il faut trouver de grandes surfaces à reboiser ou à cultiver. | cela devient possible avec un large public ou l’initiative d’une entreprise. |
Comme de grandes superficies sont traitées, il faut une organisation importante pour toutes les activités (sensibilisation, récolte des graines, formation du personnel, logistique, etc.). | tout cela doit être très bien organisé et opérationnel avant le début du labour |
Les coûts d’investissement pour les machines sont extrêmement élevés et ne peuvent financés par les exploitants individuels, ni même par les communautés. | les projets doivent être financés de l’extérieur. |
The increased amount of fodder can induce the shepherds to increase the number of animals. | An important work with the Communities is essential to achieve shared and sustainable management goals. |
7. Références et liens
7.1 Méthodes/ sources d'information
- visites de terrain, enquêtes sur le terrain
4
- interviews/entretiens avec les exploitants des terres
30
- interviews/ entretiens avec les spécialistes/ experts de GDT
8
- compilation à partir de rapports et d'autres documents existants
5
7.2 Références des publications disponibles
Titre, auteur, année, ISBN:
Conedera, M., N. Bomio-Pacciorini, et al. 2010. Reconstitution des écosystèmes dégradés sahéliens. Bois et Forêts des Tropiques 304(2).
Disponible à partir d'où? Coût?
http://www.vallerani.com/images/Reconstitution.pdf
Titre, auteur, année, ISBN:
Akhtar Ali, Theib Oweis, Atef Abdul Aal, Mohamed Mudabbar, Khaled Zubaidi, and Adriana Bruggeman. 2006. The Vallerani Water Harvesting System. ICARDA Caravan No. 23.
Disponible à partir d'où? Coût?
http://www.vallerani.com/images/Caravan-23.pdf
7.3 Liens vers les informations pertinentes disponibles en ligne
Titre/ description:
Récupération des sols fortement dégradés à des fins sylvo-pastorales, CILSS 2009
URL:
http://www.vallerani.com/wp/wp-content/uploads/2013/06/Rapport-Reach-Cills-2009.pdf
Titre/ description:
GIZ, Good practices in soil and water conservation, pag. 22 seg.
URL:
https://www.giz.de/fachexpertise/downloads/giz2012-en-soil-water-conservation.pdf
Titre/ description:
Using Mechanized Water Harvesting System (The Vallerani System ) for Rehabilitation of Degraded ASALs in Kenya
URL:
http://www.vallerani.com/wp/wp-content/uploads/2015/06/Meshack-Muga-Paper-25-Final.pdf
Titre/ description:
Report for the Sino-Italian cooperation project, SFA, China
URL:
http://www.vallerani.com/wp/wp-content/uploads/2013/06/Report_in_English-10.pdf
Titre/ description:
Global guidelines for the restoration of degraded forests and landscapes in drylands FAO, pag. 104 seg.
URL:
http://www.fao.org/3/a-i5036e.pdf
Titre/ description:
Improved rainwater harvesting for fodder shrub production and livestock grazing: the Vallerani micro-catchment system in the Badia of Jordan
URL:
http://www.fao.org/family-farming/detail/en/c/1040697/
Titre/ description:
Conedera, M., N. Bomio-Pacciorini, et al. 2010. Reconstitution des écosystèmes dégradés sahéliens. Bois et Forêts des Tropiques 304(2). Bois et Forêts des Tropiques 304(2). Bois et Forêts des Tropiques
URL:
http://www.vallerani.com/images/Reconstitution.pdf
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