Restauration des parcours, par la coupe des espèces envahissantes, le réensemencement et la gestion des pâturages [Kenya]
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- Mise à jour :
- Compilateur : Harry Wells
- Rédacteur : –
- Examinateurs : Alexandra Gavilano, Donia Mühlematter, Barbara *, Rima Mekdaschi Studer, Hanspeter Liniger, Joana Eichenberger
technologies_3381 - Kenya
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- Restauration des parcours, par la coupe des espèces envahissantes, le réensemencement et la gestion des pâturages: 16 juillet 2018 (inactive)
- Restauration des parcours, par la coupe des espèces envahissantes, le réensemencement et la gestion des pâturages: 3 septembre 2018 (inactive)
- Restauration des parcours, par la coupe des espèces envahissantes, le réensemencement et la gestion des pâturages: 6 mai 2019 (inactive)
- Restauration des parcours, par la coupe des espèces envahissantes, le réensemencement et la gestion des pâturages: 2 novembre 2021 (public)
- Rangeland Restoration by cutting invasive species and grass reseeding and managing grazing : 23 mars 2018 (inactive)
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Développer tout Réduire tout1. Informations générales
1.2 Coordonnées des personnes-ressources et des institutions impliquées dans l'évaluation et la documentation de la Technologie
co-compiler:
Nom du projet qui a facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Book project: Guidelines to Rangeland Management in Sub-Saharan Africa (Rangeland Management)1.3 Conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées
Le compilateur et la(les) personne(s) ressource(s) acceptent les conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées:
Oui
1.4 Déclaration sur la durabilité de la Technologie décrite
Est-ce que la Technologie décrite ici pose problème par rapport à la dégradation des terres, de telle sorte qu'elle ne peut pas être déclarée comme étant une technologie de gestion durable des terres?
Non
2. Description de la Technologie de GDT
2.1 Courte description de la Technologie
Définition de la Technologie:
Cette Technologie de restauration des parcours fait partie d'une approche de « gestion globale des parcours ». Elle consiste à nettoyer les terres de la végétation envahissante (principalement Acacia reficiens) et à les réensemencer avec une graminée (Cenchrus ciliaris), ce qui permet aux pâturages communautaires dégradés d’être réhabilités par une mise au repos et une réduction de la pression de pâturage.
2.2 Description détaillée de la Technologie
Description:
La Technologie de «restauration des parcours» est appliquée sur les sites dégradés de la «zone centrale de conservation» de 3 100 ha (zone centrale avec une pression de pâturage minimisée, destinée au tourisme) et de la «zone tampon» (zone entourant la «zone centrale de conservation» avec une pression de pâturage réduite), de la Réserve naturelle communautaire de Kalama (d’une superficie totale de 9 500 ha).
Les principales caractéristiques de la Technologie sont la coupe des végétaux ligneux envahissants (principalement Acacia reficiens) et le réensemencement avec une graminée (Cenchrus ciliaris). L’Acacia reficiens (communément appelé acacia à écorce rouge, à épine rouge ou «false umbrella tree») est un arbre ou arbuste indigène qui est considéré comme une espèce envahissante car il peut affecter les zones dégradées qui présentent des sols nus ou perturbés. Cette espèce est très opportuniste et rustique, et peut par la suite se développer sur de vastes zones de végétation indigène. L'invasion peut aller jusqu’à former une canopée fermée ou presque fermée avec des fourrés d'Acacia reficiens, qui empêchent les animaux d'entrer et d'accéder au fourrage, rendant ainsi la zone inaccessible au pâturage et au broutage des animaux. En outre, il peut être observé que le sol, sous cette canopée, reste nu et que la croissance des herbes semble supprimée. Par voie de conséquence, la couche superficielle du sol est compactée ou forme une croûte qui empêche l'infiltration de l’eau. Pendant les pluies irrégulières mais abondantes, la majeure partie de l'eau ruisselle (les recherches réalisées dans des zones proches montrent que le ruissellement représente entre 60-80% des précipitations) et augmente l'érosion des sols et la dégradation des terres malgré une couverture forestière plutôt bonne. La productivité en herbe et en fourrage des parcours dans ces zones est réduite à une fraction de leur potentiel.
L'activité principale est la coupe des arbres et arbustes à une hauteur d’environ 1 m. Les troncs et branches principaux peuvent être utilisés pour les clôtures, les constructions temporaires de maison, le bois de chauffage et le charbon de bois. La plupart des arbres coupés et branches restantes sont utilisés pour être étendus sur les terres nues où les arbres et arbustes ont été coupés. Sous cette matière morte, le sol nu bénéficie d’une couverture qui crée les conditions favorables et le microclimat nécessaires aux termites et autres animaux du sol, qui casse la croûte superficielle du sol et permet l'infiltration de l'eau lors des prochaines pluies. Cela permet la repousse des graminées, en particulier dans les zones protégées par les branches. Aux saisons suivantes, la propagation des herbes peut également se faire dans les zones non protégées par les branches. De plus, l'ensemencement des parcours avec Cenchrus ciliaris (également appelé « buffel-grass » ou «African foxtail grass»), graminée originaire d’Afrique, permet la croissance d'une plante de grande valeur fourragère. Les graines sont semées à la volée (à la main) sur les zones traitées et germent à la saison suivante des pluies. Le premier verdissement est visible aux endroits où les branches et les morceaux de bois couvrent le sol. De là, les herbes locales annuelles et pérennes commencent à coloniser les terres et à s'étendre aux saisons suivantes jusqu'à ce que, idéalement, toute la zone qui a été mise à nue soit couverte de graminées pérennes à valeur fourragère. Parallèlement à la coupe et au réensemencement, il y a une réduction de la pression de pâturage et une période de repos pendant au moins une saison sèche, ce qui est facilité par le fait que les zones traitées sont situées dans la zone centrale de conservation ou dans la zone tampon. Cela implique la coopération des membres de la Réserve naturelle de Kalama, qui acceptent de restreindre le pâturage dans la zone tampon et plus encore dans la zone de conservation centrale. La durée exacte du pâturage qui est permise dans chacune de ces deux zones, varie d'une année à l’autre, en fonction de la sévérité de la sécheresse et de la disponibilité du fourrage. Alors que la pression de pâturage du bétail peut être régulée, le pâturage par la faune sauvage reste incontrôlé. Les principaux herbivores sont les zèbres, les éléphants et un certain nombre d'espèces différentes de gazelles et d'antilopes. La pression de pâturage par la faune sauvage varie mais peut être importante à certaines périodes.
La réhabilitation des pâturages dégradés est l'objectif principal de la Technologie. Les autres bénéfices de la Technologie comprennent: 1) l’augmentation de la disponibilité de fourrage pour la communauté; 2) l'augmentation de la production animale; 3) la réduction de l'érosion des sols et des inondations. Les exploitants des terres bénéficient de ces avantages, mais souhaiteraient que de plus grandes zones soient restaurées de la même manière. Cependant, le facteur limitant est le financement nécessaire pour payer la main-d'œuvre, qui est le principal intrant requis pour réaliser les activités de coupe et de réensemencement. La mise en place d'un marché pour enlever les troncs principaux et produire et vendre du charbon de bois représente une opportunité pour envisager plus de bénéfices immédiats et de revenus en espèces pour payer l’investissement nécessaire aux coupes.
2.3 Photos de la Technologie
2.5 Pays/ région/ lieux où la Technologie a été appliquée et qui sont couverts par cette évaluation
Pays:
Kenya
Région/ Etat/ Province:
Comté de Samburu
Spécifiez la diffusion de la Technologie:
- appliquée en des points spécifiques ou concentrée sur une petite surface
Map
×2.6 Date de mise en œuvre de la Technologie
Indiquez l'année de mise en œuvre:
2006
Si l'année précise est inconnue, indiquez la date approximative: :
- il y a entre 10-50 ans
2.7 Introduction de la Technologie
Spécifiez comment la Technologie a été introduite: :
- par le biais de projets/ d'interventions extérieures
Commentaires (type de projet, etc.) :
L’Acacia reficiens était déjà traditionnellement coupé de manière sélective lors de la construction de corrals («bomas») pour bétail, mais la Northern Landeland Trust et la Fondation pour le zèbre de Grévy (Grevy Zebra Trust) ont facilité l'introduction d'une coupe et d'un réensemencement plus intensifs pour réhabiliter les zones spécifiques.
3. Classification de la Technologie de GDT
3.1 Principal(aux) objectif(s) de la Technologie
- réduire, prévenir, restaurer les terres dégradées
- préserver l'écosystème
- conserver/ améliorer la biodiversité
3.2 Type(s) actuel(s) d'utilisation des terres, là où la Technologie est appliquée
Pâturages
Pâturage extensif:
- Pastoralisme de type semi-nomade
- Ranching
Type d'animal:
- bétail - bovins à viande
- bétail - laitier
- caprine
- chameaux
- mules et ânes
- ovins
Produits et services:
- lait
- viande
Terres improductives
Précisez:
Terres nues et / ou dégradées
Remarques:
La zone a été surexploitée et continuellement pâturée sur une longue période de temps, sans permettre à la terre et la végétation une mise au repos pour récupérer. Ainsi une spirale vicieuse s'est développée: la réduction du couvert herbeux a conduit au compactage des sols et à la formation de croûte, à la réduction de l'infiltration, et donc du réduction de ruissellement et de la croissance de la végétation, augmentant alors la pression sur la végétation restante et donc sur les sols, etc.
Commentaires:
Nombre de période de croissance par an: 2
Saisons des pluies d'avril à juin et d'octobre à décembre, mais avec une grande variabilité dans le temps et la quantité.
Densité d'élevage/ chargement: Probablement sans cesse croissante jusqu'à ce que la technologie ait été introduite.
3.4 Approvisionnement en eau
Approvisionnement en eau des terres sur lesquelles est appliquée la Technologie:
- pluvial
3.5 Groupe de GDT auquel appartient la Technologie
- pastoralisme et gestion des pâturages
- Amélioration de la couverture végétale/ du sol
- amélioration des variétés végétales, des races animales
3.6 Mesures de GDT constituant la Technologie
pratiques végétales
- V2: Herbes et plantes herbacées pérennes
- V4: Remplacement ou suppression des espèces étrangères envahissantes
modes de gestion
- M2: Changement du niveau de gestion / d'intensification
3.7 Principaux types de dégradation des terres traités par la Technologie
érosion hydrique des sols
- Wt: perte de la couche superficielle des sols (couche arable)/ érosion de surface
- Wg: ravinement/ érosion en ravines
dégradation physique des sols
- Pc: compaction
- Pk: scellage et encroûtement
dégradation biologique
- Bc: réduction de la couverture végétale
- Bs: baisse de la qualité et de la composition/ diversité des espèces
- Bl: perte de la vie des sols
dégradation hydrique
- Ha: aridification
3.8 Prévention, réduction de la dégradation ou réhabilitation des terres dégradées
Spécifiez l'objectif de la Technologie au regard de la dégradation des terres:
- réduire la dégradation des terres
- restaurer/ réhabiliter des terres sévèrement dégradées
4. Spécifications techniques, activités, intrants et coûts de mise en œuvre
4.1 Dessin technique de la Technologie
Spécifications techniques (associées au dessin technique):
Un total de 279 hectares a été traité avec cette Technologie de restauration des parcours (coupes de l’espèce envahissante Acacia reficiens et réensemencement avec Cenchrus ciliaris). Les zones traitées étaient relativement plates (pente <5%). Les Acacia reficiens ont été coupés à environ 1 m au dessus du sol et bien avant le début des pluies pour décourager la régénération. Les semences de Cenchrus ciliaris ont été semées à la volée (à la main) à raison de ~ 45 kg / ha.
Le fait que les membres appartiennent à différentes réserves communautaires facilite les déplacements entre les zones de pâturage de saison humide et celles de saison sèche. Par exemple, de nombreuses communautés locales déplacent leur bétail à Losesia, dans la réserve de Sera, pour faire paître leurs animaux en saison sèche. Ces limites poreuses soulagent la pression exercée sur la Réserve de Kalama pendant certaines périodes de l'année, facilitant potentiellement le rétablissement des zones traitées, mais elles permettent également aux communautés voisines d'accéder aux zones traitées, faisant de la gestion de ces pâturages un véritable challenge.
Auteur:
Harry Wells
Date:
06/03/2018
4.2 Informations générales sur le calcul des intrants et des coûts
Spécifiez la manière dont les coûts et les intrants ont été calculés:
- par superficie de la Technologie
Indiquez la taille et l'unité de surface:
279 hectares (superficie totale des 6 sites)
autre/ monnaie nationale (précisez):
Kenya Shillings
Indiquez le taux de change des USD en devise locale, le cas échéant (p.ex. 1 USD = 79.9 réal brésilien): 1 USD = :
101,0
Indiquez le coût salarial moyen de la main d'œuvre par jour:
450 Kenya Shillings
4.3 Activités de mise en place/ d'établissement
Activité | Calendrier des activités (saisonnier) | |
---|---|---|
1. | Suppression d’Acacia reficiens (coupe et épandage du bois sur les sols) | Pendant la saison sèche, bien avant le début des pluies, pour empêcher la repousse à partir des souches d'Acacia. |
2. | Réensemencement avec les semences de Cenchrus ciliaris | Avant le début de la saison des pluies, pour maximiser la germination et l'implantation des semences de Cenchrus ciliaris. |
4.4 Coûts et intrants nécessaires à la mise en place
Spécifiez les intrants | Unité | Quantité | Coûts par unité | Coût total par intrant | % des coût supporté par les exploitants des terres | |
---|---|---|---|---|---|---|
Main d'œuvre | Suppression d’Acacia reficiens | jours-personne | 1200,0 | 450,0 | 540000,0 | |
Main d'œuvre | Semis à la volée (à la main) des semences de Cenchrus ciliaris | jours-personne | 1200,0 | 450,0 | 540000,0 | |
Equipements | Machettes | uniés | 40,0 | 500,0 | 20000,0 | |
Matériel végétal | Semences de Cenchrus ciliaris | kg | 2520,0 | 50,0 | 126000,0 | |
Autre | Transport des travailleurs vers et à partir du site | litre | 600,0 | 100,0 | 60000,0 | |
Coût total de mise en place de la Technologie | 1286000,0 | |||||
Coût total de mise en place de la Technologie en dollars américains (USD) | 12732,67 |
Si le coût n'est pas pris en charge à 100% par l'exploitant des terres, indiquez qui a financé le coût restant:
Financements obtenus par le biais du Northern Rangelands Trust et de la Fondation pour la protection du zèbre de Grezy (incluant les fonds de l'USAID et de la FAO).
Commentaires:
Cela correspond aux coûts pour traiter une zone de 55 ha. Six sites de taille similaire ont été traités avec des budgets semblables, soit une superficie totale de 279 ha.
4.5 Activités d'entretien/ récurrentes
Commentaires:
Aucun frais d’entretien.
4.6 Coûts et intrants nécessaires aux activités d'entretien/ récurrentes (par an)
Commentaires:
Aucun frais d’entretien.
4.7 Facteurs les plus importants affectant les coûts
Décrivez les facteurs les plus importants affectant les coûts :
L'embauche de main-d'œuvre, car c'était le facteur le plus coûteux.
5. Environnement naturel et humain
5.1 Climat
Précipitations annuelles
- < 250 mm
- 251-500 mm
- 501-750 mm
- 751-1000 mm
- 1001-1500 mm
- 1501-2000 mm
- 2001-3000 mm
- 3001-4000 mm
- > 4000 mm
Spécifiez la pluviométrie moyenne annuelle (si connue), en mm:
351,00
Indiquez le nom de la station météorologique de référence considérée:
Poste d’Archer
Zone agro-climatique
- semi-aride
5.2 Topographie
Pentes moyennes:
- plat (0-2 %)
- faible (3-5%)
- modéré (6-10%)
- onduleux (11-15%)
- vallonné (16-30%)
- raide (31-60%)
- très raide (>60%)
Reliefs:
- plateaux/ plaines
- crêtes
- flancs/ pentes de montagne
- flancs/ pentes de colline
- piémonts/ glacis (bas de pente)
- fonds de vallée/bas-fonds
Zones altitudinales:
- 0-100 m
- 101-500 m
- 501-1000 m
- 1001-1500 m
- 1501-2000 m
- 2001-2500 m
- 2501-3000 m
- 3001-4000 m
- > 4000 m
Indiquez si la Technologie est spécifiquement appliquée dans des:
- non pertinent
5.3 Sols
Profondeur moyenne du sol:
- très superficiel (0-20 cm)
- superficiel (21-50 cm)
- modérément profond (51-80 cm)
- profond (81-120 cm)
- très profond (>120 cm)
Texture du sol (de la couche arable):
- grossier/ léger (sablonneux)
Texture du sol (> 20 cm sous la surface):
- grossier/ léger (sablonneux)
Matière organique de la couche arable:
- faible (<1%)
Si disponible, joignez une description complète du sol ou précisez les informations disponibles, par ex., type de sol, pH/ acidité du sol, capacité d'échange cationique, azote, salinité, etc.
pH ~7-8,5; COS 4,7 g/kg de sol; Na ~0,1-0,4 cmolc/kg
5.4 Disponibilité et qualité de l'eau
Profondeur estimée de l’eau dans le sol:
> 50 m
Disponibilité de l’eau de surface:
faible/ absente
Qualité de l’eau (non traitée):
faiblement potable (traitement nécessaire)
La salinité de l'eau est-elle un problème? :
Non
La zone est-elle inondée?
Non
5.5 Biodiversité
Diversité des espèces:
- élevé
Diversité des habitats:
- moyenne
Commentaires et précisions supplémentaires sur la biodiversité:
Les parcours du Kenya sont généralement caractérisés par une grande biodiversité. Les sites particuliers ont été dégradés en termes de végétation et de sols. Après leur restauration, la diversité a augmenté, mais n'a pas atteint son plein potentiel.
5.6 Caractéristiques des exploitants des terres appliquant la Technologie
Sédentaire ou nomade:
- Semi-nomade
Orientation du système de production:
- exploitation mixte (de subsistance/ commerciale)
Revenus hors exploitation:
- > 50% de tous les revenus
Niveau relatif de richesse:
- moyen
Individus ou groupes:
- groupe/ communauté
Niveau de mécanisation:
- travail manuel
Genre:
- hommes
Age des exploitants des terres:
- jeunes
- personnes d'âge moyen
Indiquez toute autre caractéristique pertinente des exploitants des terres:
La Réserve de Kalama reçoit des revenus considérables de la part tourisme haut de gamme (~ 60% des revenus totaux) et de la part des dons (~ 25% des revenus totaux).
5.7 Superficie moyenne des terres utilisées par les exploitants des terres appliquant la Technologie
- < 0,5 ha
- 0,5-1 ha
- 1-2 ha
- 2-5 ha
- 5-15 ha
- 15-50 ha
- 50-100 ha
- 100-500 ha
- 500-1 000 ha
- 1 000-10 000 ha
- > 10 000 ha
Cette superficie est-elle considérée comme de petite, moyenne ou grande dimension (en se référant au contexte local)?
- grande dimension
Commentaires:
En propriété communautaire.
5.8 Propriété foncière, droits d’utilisation des terres et de l'eau
Propriété foncière:
- communauté/ village
Droits d’utilisation des terres:
- communautaire (organisé)
Droits d’utilisation de l’eau:
- communautaire (organisé)
5.9 Accès aux services et aux infrastructures
santé:
- pauvre
- modéré
- bonne
éducation:
- pauvre
- modéré
- bonne
assistance technique:
- pauvre
- modéré
- bonne
emploi (par ex. hors exploitation):
- pauvre
- modéré
- bonne
marchés:
- pauvre
- modéré
- bonne
énergie:
- pauvre
- modéré
- bonne
routes et transports:
- pauvre
- modéré
- bonne
eau potable et assainissement:
- pauvre
- modéré
- bonne
services financiers:
- pauvre
- modéré
- bonne
6. Impacts et conclusions
6.1 Impacts sur site que la Technologie a montrés
Impacts socio-économiques
Production
production fourragère
Commentaires/ spécifiez:
à cause de la dégradation de la production fourragère, qui était minime avant, à la fois pour les graminées (qui résistaient difficilement à la pression de pâturage) et pour les matériaux de broutage accessibles.
qualité des fourrages
Commentaires/ spécifiez:
Les herbes pérennes étaient ramenées.
production animale
production de bois
Commentaires/ spécifiez:
Le bois coupé des espèces envahissantes peut être utilisé pour la production de charbon de bois, et de matériaux de construction. La quantité est élevée mais la commercialisation est encore faible, la plus grande partie est donc laissée et épandue sur le sol.
qualité des forêts/ bois
Commentaires/ spécifiez:
Une espèce ligneuse dominante et envahissante était retirée pour permettre à d'autres espèces indigènes de repeupler la zone.
Impacts socioculturels
sécurité alimentaire/ autosuffisance
connaissances sur la GDT/ dégradation des terres
apaisement des conflits
Impacts écologiques
Cycle de l'eau/ ruissellement
ruissellement de surface
Commentaires/ spécifiez:
Il existe encore un potentiel de diminution du ruissellement, puisque le système continue de récupérer et de s'améliorer.
Sols
humidité du sol
couverture du sol
perte en sol
encroûtement/ battance du sol
compaction du sol
cycle/ recharge des éléments nutritifs
matière organique du sol/ au dessous du sol C
Biodiversité: végétale, animale
Couverture végétale
biomasse/ au dessus du sol C
diversité végétale
6.2 Impacts hors site que la Technologie a montrés
inondations en aval
envasement en aval
dommages sur les infrastructures publiques/ privées
Commentaires/ spécifiez:
Des dommages sur les ponts importants, mais aussi sur de plus petits ponts au sein de la Réserve.
6.3 Exposition et sensibilité de la Technologie aux changements progressifs et aux évènements extrêmes/catastrophes liés au climat (telles que perçues par les exploitants des terres)
Changements climatiques progressifs
Changements climatiques progressifs
Saison | Augmentation ou diminution | Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|---|---|
températures annuelles | augmente | modérément |
Extrêmes climatiques (catastrophes)
Catastrophes météorologiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|
pluie torrentielle locale | très bien |
Catastrophes climatiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|
sécheresse | bien |
6.4 Analyse coûts-bénéfices
Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts de mise en place (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:
positive
Rentabilité à long terme:
très positive
6.5 Adoption de la Technologie
- cas isolés/ expérimentaux
De tous ceux qui ont adopté la Technologie, combien d'entre eux l'ont fait spontanément, à savoir sans recevoir aucune incitation matérielle, ou aucune rémunération? :
- 0-10%
6.6 Adaptation
La Technologie a-t-elle été récemment modifiée pour s'adapter à l'évolution des conditions?
Non
6.7 Points forts/ avantages/ possibilités de la Technologie
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue de l'exploitant des terres |
---|
Les terres, qui auparavant étaient considérées comme improductives, sont désormais considérées comme des pâturages. |
Augmentation de l’infiltration et diminution du ruissellement et de l'érosion hydrique. |
La recolonisation par les graminées et autres herbacées locales, qui remplacent le Cenchrus ciliaris réensemencé au bout d’1-2 ans, fournit un fourrage nutritif (en particulier les herbacées non-graminées) au bétail. |
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé |
---|
Diminution de l'impact de l’envahissant Acacia reficiens, sur la végétation et les sols, dans les zones traitées. |
Augmentation de la biomasse de végétation herbacée pour le bétail et de fourrage pour la faune sauvage. |
Augmentation de la biodiversité, après que le Cenchrus ciliaris réensemencé ait été remplacé par des graminées et plantes herbacées locales. |
6.8 Faiblesses/ inconvénients/ risques de la Technologie et moyens de les surmonter
Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue de l’exploitant des terres | Comment peuvent-ils être surmontés? |
---|---|
Crée des attentes trop élevées de la part de la communauté quant à la possibilité de restaurer de plus grandes zones. | Sensibiliser les membres de la communauté aux limites de la restauration à grande échelle. |
Manque de ressources financières pour payer les travailleurs. Payer les membres de la communauté pour qu'ils entreprennent les activités de restauration, au lieu qu’elles soient volontaires, est maintenant, rétrospectivement, perçu comme une erreur. | Il n'y aura jamais assez de ressources financières, car les travailleurs continueront d’attendre des salaires toujours plus élevés. Cependant, avec le temps, les membres de la communauté peuvent décider de restaurer les terres volontairement. Explorer le potentiel de commercialisation des troncs principaux pour la production de charbon de bois afin de payer les travailleurs. |
Contrôler le pâturage dans les zones de récupération. | Sensibiliser les communautés immédiates et voisines sur les projets de restauration. De plus, veiller à ce que les règlements municipaux de pâturage soient appliqués et que les contrevenants aient une amende. |
Les exploitants des terres sont réticents à participer volontairement aux activités de restauration. | Accroître l'appropriation, en menant des projets de restauration à un niveau plus local plutôt qu'au niveau de la Réserve. Créer des mesures incitatives supplémentaires en utilisant et en commercialisant une partie du bois (pour la production légale de charbon de bois). |
Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé | Comment peuvent-ils être surmontés? |
---|---|
Impossibilité de fournir une mise au repos suffisante des zones traitées (c'est-à-dire en contrôlant la pression de pâturage), ce qui conduit à l’échec de l’implantation de Cenchrus ciliaris ou d'autres plantes herbacées dans les zones traitées, en particulier dans la «zone tampon». | Mettre en œuvre des règles de pâturage de façon plus rigoureuse. |
Manque de capacité concernant le réensemencement de Cenchrus ciliaris dans certaines zones traitées. Dans un cas, les semences ont été enterrées (comme les agriculteurs le font avec les graines de maïs), ce qui aurait contribué au faible succès d’implantation des semences de Cenchrus ciliaris. | Développement des capacités. |
La germination et l’implantation de Cenchrus ciliaris dépendent du calendrier en lien avec le début des pluies, ce qui est imprévisible et entraîne l’échec de la réhabilitation de certaines zones traitées. | Fournir des prévisions météorologiques plus précises accessibles. |
7. Références et liens
7.1 Méthodes/ sources d'information
- visites de terrain, enquêtes sur le terrain
2 visites de terrain sur les sites.
- interviews/entretiens avec les exploitants des terres
3 informateurs.
- compilation à partir de rapports et d'autres documents existants
1 rapport.
Quand les données ont-elles été compilées (sur le terrain)?
26/01/2018
7.2 Références des publications disponibles
Titre, auteur, année, ISBN:
'Northern Rangeland Trust: Baseline assessment of rangeland health - Kalama and Namunyak conservancies', Tor-G. Vågen & Leigh A. Winowiecki, 2014
Disponible à partir d'où? Coût?
https://cgspace.cgiar.org/bitstream/handle/10568/65671/nrtReport_march2014.pdf?sequence=1
7.3 Liens vers les informations pertinentes en ligne
Titre/ description:
Northern Rangeland Trust: Baseline assessment of rangeland health - Kalama and Namunyak conservancies
URL:
https://cgspace.cgiar.org/bitstream/handle/10568/65671/nrtReport_march2014.pdf?sequence=1
Liens et modules
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