Le vermicompostage : un fertilisant liquide et un biopesticide efficaces [Kenya]
- Création :
- Mise à jour :
- Compilateur : William Akwanyi
- Rédacteurs : George Onyango, Innocent Faith, Noel Templer, Tabitha Nekesa, Ahmadou Gaye, Siagbé Golli
- Examinateurs : William Critchley, Rima Mekdaschi Studer, Sally Bunning
technologies_6685 - Kenya
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Développer tout Réduire tout1. Informations générales
1.2 Coordonnées des personnes-ressources et des institutions impliquées dans l'évaluation et la documentation de la Technologie
Personne(s)-ressource(s) clé(s)
exploitant des terres:
Mururi Wamunga Job
Welthungerhilfe farmer
Kenya
Spécialiste GDT:
Spécialiste GDT:
Nom du projet qui a facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Soil protection and rehabilitation for food security (ProSo(i)l)Nom du ou des institutions qui ont facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ)Nom du ou des institutions qui ont facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Alliance Bioversity and International Center for Tropical Agriculture (Alliance Bioversity-CIAT) - Kenya1.3 Conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées
Le compilateur et la(les) personne(s) ressource(s) acceptent les conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées:
Oui
1.4 Déclaration sur la durabilité de la Technologie décrite
Est-ce que la Technologie décrite ici pose problème par rapport à la dégradation des terres, de telle sorte qu'elle ne peut pas être déclarée comme étant une technologie de gestion durable des terres?
Non
Commentaires:
Les exploitants ayant eu recours au vermicompost et au vermijus ont enregistré des récoltes satisfaisantes et n'ont pas subi d'effets néfastes sur leurs exploitations.
1.5 Référence au(x) Questionnaires sur les Approches de GDT (documentées au moyen de WOCAT)
Personnes Ressources Communautaires (PRC) dans le secteur de … [Kenya]
L'approche Personnes Ressources Communautaires (PRC) est une forme d'apprentissage entre exploitants agricoles permettant de combler les lacunes en matière de vulgarisation agricole, d'améliorer l'accès des agriculteurs aux informations agricoles (connaissances en matière de gestion durable des sols) et de favoriser l'adoption de pratiques de gestion durable des terres (GDT).
- Compilateur : William Akwanyi
2. Description de la Technologie de GDT
2.1 Courte description de la Technologie
Définition de la Technologie:
Le vermicompostage est une stratégie de gestion des déchets à la ferme permettant d'utiliser des vers de terre pour biodécomposer les déchets et produire un engrais liquide naturel et un pesticide.
2.2 Description détaillée de la Technologie
Description:
La vermicotechnologie est une méthode de biodécomposition de déchets à l'aide de vers comme les vers rouges. Cette technologie consiste à faire du vermicompostage (ou lombricompostage), la production de compost a partir de la vermiculture (production de vers pour assurer la viabilité de l'entreprise).
Une structure de vermicompostage est installée à l'ombre et recouverte d'une feuille de polyéthylène noire pour protéger les vers de la chaleur du soleil et empêcher la volatilisation de l'azote. La structure elle-même peut être fabriquée en découpant en deux moitiés, dans le sens de la longueur, un fût d'un rayon de 60 cm et d'une hauteur de 120 cm. La moitié devant être utilisée doit être soigneusement nettoyée de tout résidu d'huile ou produit chimique. Un trou est percé à l'une des extrémités du demi-fût pour y installer un robinet. Une base est fabriquée à l'aide de batons en bois fixés sur des poteaux en bois avec des clous. Le conteneur est incliné à 30°, le tuyau de sortie ou le robinet se trouve est sur le côté plus bas pour permettre un écoulement libre du lixiviat/le jus de vermicompost. Des matériaux introduits dans le demi-fût, comprennent une toile de jute couvrant toute la surface intérieure et dont les extrémités pendent sur les bords du fût, une couche de 7 cm de petites pierres suivie d'une couche de 0,5 cm de sable, ensuite une couche de 10 cm de matériaux de litière, et enfin une couche de 10 cm de nourriture pour les vers (déchets de cuisine et/ou d'animaux). 20 litres d'eau sont aspergés de manière uniforme sur la nourriture des vers. Les vers et leurs moules sont introduits et répartis de manière uniforme sur la nourriture. Un seau est placé à la sortie pour recueillir les gouttes de jus de lombricompost.
Les matériaux de litière comprennent parmi d'autres des épis de maïs, de la paille de maïs hachée, des écorces d'arbres agroforestiers, des cosses des graines, de vieux cartons et du papier, ainsi que de la bagasse de canne à sucre. La température et l'humidité sont respectivement mesurées à l'aide d'un thermomètre et d'un hydromètre. Toutefois, la température peut également être mesurée avec la main. Il est conseillé de décomposer les aliments (déchets) avant de les ajouter à la litière afin de maintenir la température dans la fourchette souhaitée de 15 à 20°C. Les vers se regroupent en haut du matériau lorsque la température augmente. L'humidité est souvent plus élevée dans les bacs de culture que dans les lits de compostage. Il en résulte une plus grande quantité de lixiviat produit dans les bacs de culture que dans les lits de compostage. Toutefois, le taux d'humidité dans les bacs de culture et les lits de compostage ne doit pas dépasser 60 %, car les vers pourraient ingérer beaucoup d'eau et mourir.
Les vers sont nourris toutes les deux semaines avec un mélange de 1 kg de Tithonia frais haché, 3 kg de bouse de vache fraîche et 3 kg de farine de maïs cuite ("ugali"), ajouté et étalé de manière homogène sur le matériau en décomposition. Le jus collecté est renvoyé dans le système toutes les 2 semaines pendant une période de 2 mois. Au bout de 2 mois, le jus peut être utilisé comme fertilisant et pesticide. Les lombricomposts deviennent du fumier prêt à l'emploi après environ 2,5 à 3 semaines. Le compost est récupéré en divisant le conteneur en deux moitiés égales dans le sens de la largeur et en évitant d'introduire de la nourriture dans la moitié supérieure afin que les vers se concentrent sur les matériaux de la moitié inférieure. Le compost sans vers de la partie supérieure est entièrement retiré pour être utilisé comme fertilisant. Le reste du matériau contenant les vers est réparti uniformément dans le demi-fût. De la nourriture pour vers est ensuite ajoutée, répartie uniformément sur la partie supérieure.
Le système décrit ci-dessus produit environ 30 kg de compost prêt à l'emploi et environ 10 litres de jus de lombricompost en 3 mois. Si tous les intrants sont disponibles, un exploitant agricole peut produire du compost et du jus quatre fois par an en utilisant le même système, c'est-à-dire 40 litres de jus de lombricompost et 120 kg de compost prêt à l'emploi par an. Normalement, il faut environ 20 tonnes de compost pour un exploitation de 1 acre (0.4 ha) du maïs. Le jus de lombricompost est mélangé à de l'eau dans une proportion de 1 mesure de jus de lombricompost pour 10 mesures d'eau lorsqu'il est utilisé comme engrais foliaire et dans une proportion de 1 mesure de jus de lombricompost pour 5 mesures d'eau lorsqu'il est utilisé comme pesticide. 20 à 30 litres de jus de lombricompost peuvent être pulvérisés sur une exploitation de 0,4 hectare. Toutefois, la quantité d'engrais nécessaire varie d'une exploitation à l'autre en fonction des conditions du sol et de la (des) culture(s). Il est important de procéder à une analyse du sol pour déterminer les conditions du sol et s'assurer que le compost est ajouté à une dose adéquate.
Le vermicompostage est un procédé nécessitant moins d'espace et de travail d'entretien que le compostage conventionnel; aussi le temps nécessaire pour obtenir du compost par vermicompostage est plus court. D'autre part, les grandes exploitations devraient installer plusieurs unités de vermicompostage pour répondre aux besoins. Le choix de technologie, l'un ou l'autre ou les deux, dépend d'un certain nombre de facteurs, notamment la taille de l'exploitation, la quantité de compost nécessaire, le temps requis pour produire le compost, etc.
2.3 Photos de la Technologie
2.5 Pays/ région/ lieux où la Technologie a été appliquée et qui sont couverts par cette évaluation
Pays:
Kenya
Région/ Etat/ Province:
Kakamega County in western Kenya
Autres spécifications du lieu:
Matora A Village, Ebukuti Sub-location, Manyala Location, Marama South Ward, Butere Sub-county
Spécifiez la diffusion de la Technologie:
- appliquée en des points spécifiques ou concentrée sur une petite surface
Est-ce que les sites dans lesquels la Technologie est appliquée sont situés dans des zones protégées en permanence?
Non
Commentaires:
Il n'existe aucune zone protégée dans la région, c'est-à-dire dans le sous-comté.
Map
×2.6 Date de mise en œuvre de la Technologie
Indiquez l'année de mise en œuvre:
2017
2.7 Introduction de la Technologie
Spécifiez comment la Technologie a été introduite: :
- par le biais de projets/ d'interventions extérieures
Commentaires (type de projet, etc.) :
Projet ProSol avec l'aide de WHH en tant que partenaire de mise en œuvre
3. Classification de la Technologie de GDT
3.1 Principal(aux) objectif(s) de la Technologie
- améliorer la production
- créer un impact économique positif
3.2 Type(s) actuel(s) d'utilisation des terres, là où la Technologie est appliquée
Les divers types d'utilisation des terres au sein du même unité de terrain: :
Oui
Précisez l'utilisation mixte des terres (cultures/ pâturages/ arbres):
- Agro-sylvo-pastoralisme
Terres cultivées
- Cultures annuelles
- Cultures pérennes (non ligneuses)
- Plantations d’arbres ou de buissons
Cultures annuelles - Précisez les cultures:
- céréales - maïs
- légumes - autres
- légumes - légumes à feuilles (laitues, choux, épinards, autres)
- légumineuses et légumes secs - fèves
- plantes à racines et à tubercules - patates douces, igname, taro, colocase, autres
Système de cultures annuelles :
Maïs/sorgho/mil en culture intercalaire avec des légumineuses
Cultures pérennes (non ligneuses) - Précisez les cultures:
- bananier/plantain/abaca
- cultures fourragères - graminées
- passiflora - passion fruit, maracuja
Plantations d'arbres et d'arbustes - Précisez les cultures:
- avocat
- fruits, autres
- manguier, mangostane, goyave
- papaye
Nombre de période de croissance par an: :
- 2
Précisez:
Cultures mises en place pendant la courte saison et la longue saison des pluies.
Est-ce que les cultures intercalaires sont pratiquées?
Oui
Si oui, précisez quelles cultures sont produites en culture intercalaire:
Maïs et haricots
Est-ce que la rotation des cultures est appliquée?
Oui
Si oui, veuillez préciser:
Certaines parties de l'exploitation sont laissées en jachère pendant la courte saison des pluies pour permettre la régénération du sol.
Pâturages
Pâturage intensif/ production fourragère :
- Prairies améliorées
Type d'animal:
- caprine
- cattle - dairy and beef (e.g. zebu)
- volailles
Est-ce que la gestion intégrée cultures-élevage est pratiquée?
Oui
Si oui, veuillez préciser:
Les excréments de bétail et de volaille sont utilisés comme intrants dans le vermicompostage. Le compost est appliqué sur le sol où est planté le fourrage pour le bétail.
Produits et services:
- economic security, investment prestige
- lait
- oeufs
- viande
Espèces:
cattle - dairy and beef (e.g. zebu)
Nombre:
2
Espèces:
caprine
Nombre:
3
Espèces:
volailles
Nombre:
4
Commentaires:
L'exploitation agricole abrite divers arbres fournissant de la litière utilisée dans le compostage.
3.3 Est-ce que l’utilisation des terres a changé en raison de la mise en œuvre de la Technologie ?
Est-ce que l’utilisation des terres a changé en raison de la mise en œuvre de la Technologie ?
- Non (Passez à la question 3.4)
3.4 Approvisionnement en eau
Approvisionnement en eau des terres sur lesquelles est appliquée la Technologie:
- mixte: pluvial-irrigué
Commentaires:
Les cultures sont pratiquées à longueur d'année puisque l'eau d'irrigation des ruisseaux Eshiatukha et Luanda est disponible en complément de l'eau de pluie.
3.5 Groupe de GDT auquel appartient la Technologie
- gestion intégrée de la fertilité des sols
- lutte intégrée contre les ravageurs et les maladies (incluant l'agriculture biologique)
- gestion des déchets/ gestion des eaux usées
3.6 Mesures de GDT constituant la Technologie
pratiques agronomiques
- A2: Matière organique/ fertilité du sol
- A6: Gestion des résidus des cultures
A6: Précisez la gestion des résidus des cultures:
A 6.3: Résidus ramassés
Commentaires:
Certains résidus végétaux, notamment les feuilles, sont collectés et utilisés comme intrants dans le vermicompostage.
3.7 Principaux types de dégradation des terres traités par la Technologie
dégradation chimique des sols
- Cn: baisse de la fertilité des sols et réduction du niveau de matière organique (non causée par l’érosion)
- Ca: acidification
- Cp: pollution des sols
- Cs: salinisation/ alcalinisation
dégradation biologique
- Bp: augmentation des insectes nuisibles (ravageurs)/ maladies, baisse des prédateurs
Commentaires:
Le compost et le jus de lombricompost stabilisent le pH du sol et sont susceptibles de supprimer certains pathogènes végétaux du sol qui pourraient provoquer des maladies aux plantes.
3.8 Prévention, réduction de la dégradation ou réhabilitation des terres dégradées
Spécifiez l'objectif de la Technologie au regard de la dégradation des terres:
- prévenir la dégradation des terres
- réduire la dégradation des terres
Commentaires:
Empêche la formation de pathogènes
4. Spécifications techniques, activités, intrants et coûts de mise en œuvre
4.1 Dessin technique de la Technologie
Spécifications techniques (associées au dessin technique):
Le croquis ci-dessus représente un demi-fût de 60 cm de rayon et de 120 cm de hauteur.
Ce demi-fût est soutenu par des batons fixés à des poteaux en bois à l'aide de clous.
Le demi-fût est positionné de manière inclinée à 30° par rapport à la ligne horizontale pour permettre au jus de s'écouler librement.
La sortie du jus de lombricompost se trouve sur le côté inférieur.
Les matériaux introduits dans le demi-fût se présentent comme suit : une toile de jute couvrant l'intégralité de la surface intérieure et dont les extrémités pendent à l'extérieur sur les bords du fût ; une couche de 7 cm de petites pierres suivie d'une couche de 0,5 cm de sable sur les pierres, une couche de 10 cm de matériaux de litière sur le sable, et en haut une couche de 10 cm d'aliments pour vers sur les matériaux de litière. Les matériaux utilisés pour la nourriture des vers sont déterminés en fonction des nutriments requis au sol, par exemple les troncs de bananiers pour le fumier ou jus de lombricompost riche en potassium (K) , les œufs écrasés pour le calcium (Ca) et les coupes de Tithonia pour l'azote (N).
Les vers et le plâtre sont introduits et répartis uniformément sur la nourriture.
Un seau est placé à la sortie pour recevoir les gouttes de jus de lombricompost.
Auteur:
William Akwanyi
Date:
30/01/2023
4.2 Informations générales sur le calcul des intrants et des coûts
Spécifiez la manière dont les coûts et les intrants ont été calculés:
- par entité de la Technologie
Précisez l'unité:
Une unité de vermicompostage sous forme de demi-fût, conformément à la description donnée au point 2.2
Précisez les dimensions de l'unité de terrain (le cas échéant):
0,17 mètre cube
autre/ monnaie nationale (précisez):
KES
Indiquez le taux de change des USD en devise locale, le cas échéant (p.ex. 1 USD = 79.9 réal brésilien): 1 USD = :
122,95
Indiquez le coût salarial moyen de la main d'œuvre par jour:
300
4.3 Activités de mise en place/ d'établissement
Activité | Calendrier des activités (saisonnier) | |
---|---|---|
1. | Construction d'une unité de vermicompostage, y compris un hangar | Avant de se procurer des vers |
2. | Apports en matériaux | Avant de se procurer des vers |
3. | Introduction des vers | Une fois la construction achevée |
Commentaires:
Le système décrit ci-dessus produit environ 30 kg de compost prêt à l'emploi et environ 10 litres de jus de lombricompost en 3 mois. Le cultivateur doit avoir préparé le dispositif en y mettant en place tous les matériaux nécessaires, à l'exception de la nourriture pour les vers, avant de se procurer des vers.
4.4 Coûts et intrants nécessaires à la mise en place
Spécifiez les intrants | Unité | Quantité | Coûts par unité | Coût total par intrant | % des coût supporté par les exploitants des terres | |
---|---|---|---|---|---|---|
Main d'œuvre | Construction du dispositif de vermicompostage | |||||
Main d'œuvre | Construction d'une ombrière au-dessus du dispositif de vermicompostage | |||||
Equipements | Marteau | |||||
Equipements | Scie manuelle | |||||
Equipements | Ruban à mesurer | |||||
Matériel végétal | Matériau de litière | |||||
Engrais et biocides | Vers dans le lombricompost | |||||
Engrais et biocides | Déchets de cuisine ou déchets animaux | |||||
Matériaux de construction | Demi-fût | |||||
Matériaux de construction | Toile de jute | |||||
Matériaux de construction | Clous | |||||
Matériaux de construction | Tôles en fer | |||||
Autre | Gravier | |||||
Autre | Sable | |||||
Autre | Eau |
Si vous n'êtes pas en mesure de décomposer les coûts dans le tableau précédent, donnez une estimation du coût total de la mise en place de la Technologie:
7000,0
Si le coût n'est pas pris en charge à 100% par l'exploitant des terres, indiquez qui a financé le coût restant:
Le projet ProSol a fourni les vers
Commentaires:
Le cultivateur n'était pas en mesure de fournir les coûts des articles énumérés. Les coûts se rapportent à l'équipement décrit au point 2.2. Ils sont exprimés en Ksh/ KES, soit l'équivalent de 56,93 USD.
4.5 Activités d'entretien/ récurrentes
Activité | Calendrier/ fréquence | |
---|---|---|
1. | Contrôle de l'humidité et de la température | Tous les jours |
2. | Alimentation | Toutes les deux semaines |
3. | Arrosage | Toutes les deux semaines |
4. | Surveillance des prédateurs | Tous les jours |
5. | Récupération du compost | Tous les 2,5 à 3 mois |
6. | Collecte du jus de lombricompost | Tous les jours |
Commentaires:
La température et l'humidité sont contrôlées à l'aide respectivement d'un thermomètre et d'un hydromètre.
4.6 Coûts et intrants nécessaires aux activités d'entretien/ récurrentes (par an)
Si vous n'êtes pas en mesure de décomposer les coûts dans le tableau précédent, donnez une estimation du coût total de l'entretien de la Technologie:
2000,0
Commentaires:
Le cultivateur n'a pas été en mesure de fournir les coûts des articles énumérés. Le coût est exprimé en Ksh/ KES, soit l'équivalent de 16,27 USD.
4.7 Facteurs les plus importants affectant les coûts
Décrivez les facteurs les plus importants affectant les coûts :
Le nombre de jours-homme varie d'un endroit à l'autre. Il n'est pas facile d'attribuer une valeur monétaire à certains intrants, tels que les déchets et l'eau.
Taux de change pour janvier 2023 - source : Commission européenne/ InfoEuro en ligne à l'adresse suivante : https://commission.europa.eu/funding-tenders/procedures-guidelines-tenders/information-contractors-and-beneficiaries/exchange-rate-
5. Environnement naturel et humain
5.1 Climat
Précipitations annuelles
- < 250 mm
- 251-500 mm
- 501-750 mm
- 751-1000 mm
- 1001-1500 mm
- 1501-2000 mm
- 2001-3000 mm
- 3001-4000 mm
- > 4000 mm
Spécifiez la pluviométrie moyenne annuelle (si connue), en mm:
1300,00
Spécifications/ commentaires sur les précipitations:
La variabilité mensuelle des précipitations est élevée, certains mois, comme janvier, enregistrant un cumul de précipitations inférieur à 5 mm.
Indiquez le nom de la station météorologique de référence considérée:
Station météorologique de Kakamega
Zone agro-climatique
- humide
Le climat de la région est propice à la plupart des activités agricoles.
5.2 Topographie
Pentes moyennes:
- plat (0-2 %)
- faible (3-5%)
- modéré (6-10%)
- onduleux (11-15%)
- vallonné (16-30%)
- raide (31-60%)
- très raide (>60%)
Reliefs:
- plateaux/ plaines
- crêtes
- flancs/ pentes de montagne
- flancs/ pentes de colline
- piémonts/ glacis (bas de pente)
- fonds de vallée/bas-fonds
Zones altitudinales:
- 0-100 m
- 101-500 m
- 501-1000 m
- 1001-1500 m
- 1501-2000 m
- 2001-2500 m
- 2501-3000 m
- 3001-4000 m
- > 4000 m
Indiquez si la Technologie est spécifiquement appliquée dans des:
- non pertinent
Commentaires et précisions supplémentaires sur la topographie:
L'exploitation est située dans une zone d'altitude inferieure que d'autres zones de la grande région. L'exploitation se trouve à une altitude de 1 319 mètres au-dessus du niveau de la mer.
5.3 Sols
Profondeur moyenne du sol:
- très superficiel (0-20 cm)
- superficiel (21-50 cm)
- modérément profond (51-80 cm)
- profond (81-120 cm)
- très profond (>120 cm)
Texture du sol (de la couche arable):
- moyen (limoneux)
Texture du sol (> 20 cm sous la surface):
- grossier/ léger (sablonneux)
Matière organique de la couche arable:
- moyen (1-3%)
Si disponible, joignez une description complète du sol ou précisez les informations disponibles, par ex., type de sol, pH/ acidité du sol, capacité d'échange cationique, azote, salinité, etc.
La plupart des exploitations agricoles de la région ont un sol au pH allant de modérément acide (4) à modérément alcalin (7).
5.4 Disponibilité et qualité de l'eau
Profondeur estimée de l’eau dans le sol:
5-50 m
Disponibilité de l’eau de surface:
bonne
Qualité de l’eau (non traitée):
faiblement potable (traitement nécessaire)
La qualité de l'eau fait référence à:
à la fois les eaux souterraines et de surface
La salinité de l'eau est-elle un problème? :
Non
La zone est-elle inondée?
Non
Commentaires et précisions supplémentaires sur la qualité et la quantité d'eau:
Il existe plusieurs puits de forage dans la région et il ressort des entretiens avec certains propriétaires de puits que ils ne dépassent pas 50 mètres en profondeur.
5.5 Biodiversité
Diversité des espèces:
- moyenne
Diversité des habitats:
- moyenne
Commentaires et précisions supplémentaires sur la biodiversité:
La région est caractérisée par une importante agrobiodiversité, car la plupart des exploitations agricoles s'en occupes des cultures et des arbres.
5.6 Caractéristiques des exploitants des terres appliquant la Technologie
Sédentaire ou nomade:
- Semi-nomade
Orientation du système de production:
- exploitation mixte (de subsistance/ commerciale)
Revenus hors exploitation:
- > 50% de tous les revenus
Niveau relatif de richesse:
- moyen
Individus ou groupes:
- individu/ ménage
Niveau de mécanisation:
- travail manuel
Genre:
- femmes
- hommes
Age des exploitants des terres:
- personnes d'âge moyen
- personnes âgées
Indiquez toute autre caractéristique pertinente des exploitants des terres:
L'agriculteur exploite la terre avec les autres membres de sa famille.
5.7 Superficie moyenne des terres utilisées par les exploitants des terres appliquant la Technologie
- < 0,5 ha
- 0,5-1 ha
- 1-2 ha
- 2-5 ha
- 5-15 ha
- 15-50 ha
- 50-100 ha
- 100-500 ha
- 500-1 000 ha
- 1 000-10 000 ha
- > 10 000 ha
Cette superficie est-elle considérée comme de petite, moyenne ou grande dimension (en se référant au contexte local)?
- moyenne dimension
Commentaires:
En raison de la fragmentation importante des terres dans la région, les exploitations dont la superficie est supérieure à 2 ha sont considérées comme de grandes parcelles de terre.
5.8 Propriété foncière, droits d’utilisation des terres et de l'eau
Propriété foncière:
- individu, avec titre de propriété
Droits d’utilisation des terres:
- loué
- individuel
Droits d’utilisation de l’eau:
- accès libre (non organisé)
Est-ce que les droits d'utilisation des terres sont fondés sur un système juridique traditionnel?
Non
Précisez:
Chaque propriétaire foncier a plein contrôle sur l'utilisation qu'il souhaite faire de sa terre.
Commentaires:
Le cultivateur possède un titre de propriété officiel pour sa parcelle de terre. Il loue également les terres d'autres personnes pour les cultiver. L'eau des ruisseaux tels que l'Eshiatukha et la Luanda et des sources d'eau sont accessibles gratuitement et sans restriction. Il y a un forage dans le quartier, et les gestionnaires de ce forage ont fixé des règles pour accéder à l'eau.
5.9 Accès aux services et aux infrastructures
santé:
- pauvre
- modéré
- bonne
éducation:
- pauvre
- modéré
- bonne
assistance technique:
- pauvre
- modéré
- bonne
emploi (par ex. hors exploitation):
- pauvre
- modéré
- bonne
marchés:
- pauvre
- modéré
- bonne
énergie:
- pauvre
- modéré
- bonne
routes et transports:
- pauvre
- modéré
- bonne
eau potable et assainissement:
- pauvre
- modéré
- bonne
services financiers:
- pauvre
- modéré
- bonne
Commentaires:
L'évaluation ci-dessus varie d'un village à l'autre.
6. Impacts et conclusions
6.1 Impacts sur site que la Technologie a montrés
Impacts socio-économiques
Production
production agricole
Quantité avant la GDT:
3
Quantité après la GDT:
8
Commentaires/ spécifiez:
Nombre de sacs de maïs de 90 kg récoltés par acre de terre (0.4 ha). Calculé sur la base de l'estimation faite par le cultivateur.
qualité des cultures
Commentaires/ spécifiez:
Difficile à quantifier par le cultivateur. Calculée sur la base de l'estimation faite par le cultivateur.
production fourragère
Quantité avant la GDT:
3
Quantité après la GDT:
5
Commentaires/ spécifiez:
Nombre de cycles de récolte dans une saison. Calculée sur la base de l'estimation faite par le cultivateur.
qualité des fourrages
Commentaires/ spécifiez:
Pas facile à quantifier pour le cultivateur. Calculée sur la base de l'estimation faite par le cultivateur.
production animale
Quantité avant la GDT:
2
Quantité après la GDT:
6
Commentaires/ spécifiez:
Quantité de lait en litres produite par une vache. Calculée sur la base de l'estimation faite par le cultivateur.
risque d'échec de la production
Quantité avant la GDT:
70
Quantité après la GDT:
10
Commentaires/ spécifiez:
Quantity refers to the probability of crops failing to do well in any season.
gestion des terres
Commentaires/ spécifiez:
Pas facile à quantifier pour le cultivateur. La gestion des terres a été facilitée parce que l'utilisation du fumier issu du vermicompostage améliore la structure du sol, le rendant plus facile à labourer.
Revenus et coûts
dépenses pour les intrants agricoles
Quantité avant la GDT:
10,000
Quantité après la GDT:
0
Commentaires/ spécifiez:
La quantité correspond à la somme d'argent en KES dépensée pour acheter des engrais. Le cultivateur n'achète plus d'engrais.
revenus agricoles
Quantité avant la GDT:
2,000
Quantité après la GDT:
50,000
Commentaires/ spécifiez:
La quantité renvoie à la somme d'argent gagnée en vendant des produits agricoles. à l'heure actuelle, il vend du fumier, des vers et du jus de lombricompostage et propose également des services de construction de dispositifs de vermicompostage.
diversité des sources de revenus
Quantité avant la GDT:
3
Quantité après la GDT:
5
Commentaires/ spécifiez:
La quantité fait référence au nombre de produits agricoles que le cultivateur vend pour gagner de l'argent. Calculée sur la base de l'estimation faite par le cultivateur.
Impacts socioculturels
sécurité alimentaire/ autosuffisance
Quantité avant la GDT:
4
Quantité après la GDT:
1
Commentaires/ spécifiez:
La quantité fait référence au nombre de mois pendant lesquels il n'y a pas de nourriture dans la maison et le ménage doit acheter toute la nourriture dont il a besoin.
connaissances sur la GDT/ dégradation des terres
Commentaires/ spécifiez:
Calculée sur la base de l'estimation faite par le cultivateur.
Impacts écologiques
Sols
humidité du sol
Quantité avant la GDT:
10
Quantité après la GDT:
20
Commentaires/ spécifiez:
Quantity refers to the percentage of moisture content in the soil during the dry season.
couverture du sol
Quantité avant la GDT:
40
Quantité après la GDT:
80
Commentaires/ spécifiez:
Quantity refers to the farmer's estimation of soil cover on his farm.
matière organique du sol/ au dessous du sol C
Quantité avant la GDT:
2
Quantité après la GDT:
4
Commentaires/ spécifiez:
Soil organic matter has increased due to use of manure.
acidité
Commentaires/ spécifiez:
Calculée sur la base de l'estimation faite par le cultivateur.
Biodiversité: végétale, animale
Couverture végétale
Quantité avant la GDT:
20
Quantité après la GDT:
50
Commentaires/ spécifiez:
La quantité correspond à la couverture végétale estimée par le cultivateur dans son exploitation.
diversité végétale
Quantité avant la GDT:
3
Quantité après la GDT:
8
Commentaires/ spécifiez:
La quantité fait référence au nombre de cultures que l'agriculteur met en place sur son exploitation.
espèces bénéfiques
Commentaires/ spécifiez:
Il y a des vers de terre à la ferme.
diversité des habitats
Commentaires/ spécifiez:
Pas facile à quantifier pour le cultivateur.
6.2 Impacts hors site que la Technologie a montrés
impact des gaz à effet de serre
Commentaires/ spécifiez:
Pas facile à quantifier. Le compost améliore la séquestration du carbone dans le sol.
Précisez l'évaluation des impacts extérieurs (sous forme de mesures):
Aucune donnée enregistrée n'est disponible à titre de référence. Toutes les données sont des estimations basées sur les explications de l'agriculteur ou sur les informations qu'il a fournies.
6.3 Exposition et sensibilité de la Technologie aux changements progressifs et aux évènements extrêmes/catastrophes liés au climat (telles que perçues par les exploitants des terres)
Extrêmes climatiques (catastrophes)
Catastrophes biologiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela? | |
---|---|
maladies épidémiques | très bien |
6.4 Analyse coûts-bénéfices
Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts de mise en place (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:
positive
Rentabilité à long terme:
très positive
Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts d'entretien récurrents (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:
très positive
Rentabilité à long terme:
très positive
Commentaires:
L'utilisation du compost et du jus de vermicompostage réduit la dépendance de l'agriculteur par rapport aux engrais inorganiques et aux pesticides.
6.5 Adoption de la Technologie
- 1-10%
Si disponible, quantifiez (nombre de ménages et/ou superficie couverte):
Le projet a été mis en œuvre dans l'ensemble de la circonscription. Très peu de cultivateurs disposent de structures de vermicompostage.
De tous ceux qui ont adopté la Technologie, combien d'entre eux l'ont fait spontanément, à savoir sans recevoir aucune incitation matérielle, ou aucune rémunération? :
- 0-10%
Commentaires:
La plupart des cultivateurs n'ont pas encore mis en œuvre le projet, mais ont suivi la formation sur le vermicompostage dispensée par le projet ProSoil.
6.6 Adaptation
La Technologie a-t-elle été récemment modifiée pour s'adapter à l'évolution des conditions?
Oui
autre (précisez):
Design
Spécifiez l'adaptation de la Technologie (conception, matériaux/ espèces, etc.):
L'agriculteur n'installe pas de robinets a la sortie des dispositifs de compostage pour évacuer le jus de vermicompostage, puisque quelq'un peut accidentellement fermer le robinet et oublier de l'ouvrir, en particulier lors du contrôle du niveau d'humidité, ce qui entraîne un taux d'humidité élevé susceptible de provoquer la mort des vers.
6.7 Points forts/ avantages/ possibilités de la Technologie
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue de l'exploitant des terres |
---|
C'est une entreprise agro-alimentaire. |
C'est une source de fumier et de pesticides. |
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé |
---|
Le compost et le jus de lombricompostage peuvent être vendus pour gagner de l'argent. |
Les dispositifs peuvent être réalisés à partir de matériaux disponibles localement. |
6.8 Faiblesses/ inconvénients/ risques de la Technologie et moyens de les surmonter
Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue de l’exploitant des terres | Comment peuvent-ils être surmontés? |
---|---|
Pas efficace pour l'agriculture à grande échelle. | Mise en place de nombreux dispositifs de plus grande taille. |
La technologie n'est pas répandue chez des agriculteurs. | Nécessité d'une sensibilisation accrue des agriculteurs, en particulier sur les connaissances adéquates en matière de compostage. |
Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé | Comment peuvent-ils être surmontés? |
---|---|
Mortalité possible des vers faute de conditions de température et d'humidité défavorables. | Vérifier régulièrement la température et l'humidité. |
7. Références et liens
7.1 Méthodes/ sources d'information
- visites de terrain, enquêtes sur le terrain
Visite d'une exploitation agricole
- interviews/entretiens avec les exploitants des terres
Un cultivateur interrogé sur son exploitation. Ensuite suivi par téléphone.
- interviews/ entretiens avec les spécialistes/ experts de GDT
L'équipe de ProSoil et les responsables de la mise en œuvre du projet au niveau de Welthungerhilfe ont été consultés.
- compilation à partir de rapports et d'autres documents existants
Plan de développement intégré du comté de Kakamega, 2018-2022 et sources sur l'internet examinées.
Quand les données ont-elles été compilées (sur le terrain)?
30/01/2023
Commentaires:
Une visite sur le terrain et plusieurs consultations de suivi.
7.2 Références des publications disponibles
Titre, auteur, année, ISBN:
Kakamega County Integrated Development Plan, 2018-2022 / Plan de développement intégré du comté de Kakamega, 2018-2022
Disponible à partir d'où? Coût?
Téléchargement gratuit à l'adresse suivante : https://kakamega.go.ke/public-participation-county-development-plans/
7.3 Liens vers les informations pertinentes en ligne
Titre/ description:
Vermicompost Suppression of Pythium Aphanidermatum Seedling Disease: Practical Applications and an Exploration of The Mechanisms of Disease Suppression / Suppression de la maladie des semis de Pythium Aphanidermatum par vermicompostage : Applications pratiques et exploration des mécanismes de suppression des maladies
URL:
https://ecommons.cornell.edu/bitstream/handle/1813/31195/alh54.pdf;sequence=1
7.4 Observations d'ordre général
1. Créer une fonction permettant de relier la GDT documentée à des pratiques similaires documentés dans d'autres bases de données, par exemple LandPortal, CNULD, etc.
2. Certains impacts (section 6) ne peuvent être quantifiés.
Liens et modules
Développer tout Réduire toutLiens
Personnes Ressources Communautaires (PRC) dans le secteur de … [Kenya]
L'approche Personnes Ressources Communautaires (PRC) est une forme d'apprentissage entre exploitants agricoles permettant de combler les lacunes en matière de vulgarisation agricole, d'améliorer l'accès des agriculteurs aux informations agricoles (connaissances en matière de gestion durable des sols) et de favoriser l'adoption de pratiques de gestion durable des terres (GDT).
- Compilateur : William Akwanyi
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