Technologies

Restauration des aires de pâturage envahies par le Sida cordifolia [Niger]

Yaki da Garmani

technologies_3176 - Niger

État complet : 90%

1. Informations générales

1.2 Coordonnées des personnes-ressources et des institutions impliquées dans l'évaluation et la documentation de la Technologie

Personne(s)-ressource(s) clé(s)

Spécialiste GDT:
exploitant des terres:

Oumarou Chérif

Commune Rurale de Doumega

Niger

exploitant des terres:

Mounkara Adamou

Commune rurale de Guéchémé

Niger

Spécialiste GDT:

Issaka Younoussa

Service communal de l'élévage

Niger

Spécialiste GDT:

Issa Amadou

Service communal de l'élévage de Doumega

Niger

Nom du projet qui a facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Programme d’Appui au Secteur de l’Elevage au Niger (PASEL 7)
Nom du projet qui a facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Book project: Guidelines to Rangeland Management in Sub-Saharan Africa (Rangeland Management)
Nom du ou des institutions qui ont facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Vétérinaire Sans Frontière Belgique (VSF-Belgium) - Belgique

1.3 Conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées

Le compilateur et la(les) personne(s) ressource(s) acceptent les conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées:

Oui

1.4 Déclaration sur la durabilité de la Technologie décrite

Est-ce que la Technologie décrite ici pose problème par rapport à la dégradation des terres, de telle sorte qu'elle ne peut pas être déclarée comme étant une technologie de gestion durable des terres?

Non

Commentaires:

La technologie permet de combattre efficacement les espèces envahissantes comme le Sida cordifolia, et de restaurer le pâturage.

2. Description de la Technologie de GDT

2.1 Courte description de la Technologie

Définition de la Technologie:

Restauration des espaces pastoraux envahis par le Sida cordifolia par l’ensemencement de l'Hibiscus sabdariffa pour un accès durable aux pâturages et la réduction des conflits entre agriculteurs et éleveurs.

2.2 Description détaillée de la Technologie

Description:

L’expérience est conduite dans deux communes rurales situées en zone agro pastorale dans le sud de la région Dosso. C’est une zone de forte pression foncière avec une population en majorité composée d’agriculteurs et d’agro-éleveurs pratiquant une agriculture familiale et un élevage extensif. Les aires de pâturage sont des espaces communautaires réservées aux animaux en période hivernale, permettant de limiter les conflits entre agriculteurs et éleveurs. Depuis plus de deux décennies ces aires sont envahies par le Sida cordifolia, une espèce très peu appétée par les animaux.

Plusieurs méthodes de lutte contre le Sida cordifolia ont été tentées dans la région : arrachage, labour, mise en valeur rotative, etc., mais sans grand succès. Avec l’appui du Programme d'Appui au Secteur de l'Élevage au Niger, PASEL, financé par la Coopération Suisse au Niger, les communes de Guéchémé et Douméga ont expérimenté une méthode qui combine deux pratiques déjà connues (le labour et l’arrachage), et une nouvelle qui consiste à l’ensemencement des sites par l’Hibiscus sabdariffa ou oseille de Guinée.

L’année succédant à l'ensemencement de l'Hibiscus sabdariffa, les graines poussent à la première pluie. Etant donnée son pouvoir germinatif plus rapide, l’Hibiscus envahit très vite l’aire et étouffe les premiers pousses du Sida cordifolia. Grâce à cette méthode qui combine plusieurs techniques, les sites sont restaurés mais restent encore vulnérables, car le Sida cordifolia a envahi tous les espaces non-cultivés de la région, et pourrait très vite reconquérir les espaces restaurés. Seule une action de plus grande envergure, et s’inscrivant dans la durée, peut mettre fin à la colonisation des espaces pastoraux par le Sida cordifolia. Cette technologie permet une réduction des conflits entre éleveurs et agriculteurs, en maintenant les animaux dans le terroir, tout en réduisant leur divagation dans les champs. Le caractère très nutritif du fourrage produit contribue à améliorer l’embonpoint des animaux et la production de lait pour les familles de pasteurs environnantes.

Du point de vue environnemental, il est remarqué le retour de certaines herbacées disparues, très appréciées par les animaux, tels que : Eragrotis tremula, Commelina froskalei, Brachiara ramosa. Toutefois, les éleveurs craignent la reconquête des aires restaurées par le Sida cordifolia au vu du traitement partiel qui a été fait. Ils ont apprécié le fait de pouvoir maintenir une partie du troupeau sur place, la sécurisation foncière de l’aire, et l’intérêt de la commune pour l’élevage.

2.3 Photos de la Technologie

Remarques générales concernant les photos:

Les images correspondent aux parcelles sur la carte du site.

2.5 Pays/ région/ lieux où la Technologie a été appliquée et qui sont couverts par cette évaluation

Pays:

Niger

Région/ Etat/ Province:

Région de Dosso

Autres spécifications du lieu:

Municipalité de Doumega, Aire de Angoual Doutsi et Aire de Yangana

Spécifiez la diffusion de la Technologie:
  • répartie uniformément sur une zone
Si la Technologie est uniformément répartie sur une zone, précisez la superficie couverte (en km2):

0,5

S'il n'existe pas d'informations exactes sur la superficie, indiquez les limites approximatives de la zone couverte:
  • 0,1-1 km2
Commentaires:

C’est une aire de pâturage délimitée et inscrite au dossier rural (50 ha par aire aménagée).

2.6 Date de mise en œuvre de la Technologie

Indiquez l'année de mise en œuvre:

2016

2.7 Introduction de la Technologie

Spécifiez comment la Technologie a été introduite: :
  • par le biais de projets/ d'interventions extérieures
Commentaires (type de projet, etc.) :

L’idée est née des échanges entre les Maires et la coordination régionale de l’Initiative les Nigériens Nourrissent les Nigériens (i3N), un programme du gouvernement nigérien.

3. Classification de la Technologie de GDT

3.1 Principal(aux) objectif(s) de la Technologie

  • améliorer la production
  • réduire, prévenir, restaurer les terres dégradées
  • préserver l'écosystème
  • créer un impact économique positif
  • créer un impact social positif

3.2 Type(s) actuel(s) d'utilisation des terres, là où la Technologie est appliquée

Pâturages

Pâturages

Pâturage extensif:
  • Pastoralisme de type semi-nomade
Type d'animal:
  • bétail - bovins à viande
  • caprine
  • ovins
Commentaires:

Principales espèces animales et principaux produits: Production de fourrage pour les bovins et les petits ruminants (ovins et caprins).

Nombre de période de croissance par an: 1
Activité réalisée uniquement en cours de la saison hivernale.
Densité d'élevage/ chargement: n/a

3.3 Est-ce que l’utilisation des terres a changé en raison de la mise en œuvre de la Technologie ?

Est-ce que l’utilisation des terres a changé en raison de la mise en œuvre de la Technologie ?
  • Non (Passez à la question 3.4)

3.4 Approvisionnement en eau

Approvisionnement en eau des terres sur lesquelles est appliquée la Technologie:
  • pluvial
Commentaires:

Il s’agit de zones de pâturage à proximité des villages, où sont parqués les animaux en période d’hivernage avec des pistes d’accès aux points d’eau.

3.5 Groupe de GDT auquel appartient la Technologie

  • pastoralisme et gestion des pâturages

3.6 Mesures de GDT constituant la Technologie

pratiques végétales

pratiques végétales

  • V4: Remplacement ou suppression des espèces étrangères envahissantes
Commentaires:

Suppression et remplacement du Sida cordifolia par l’Hibiscus sabdariffa.

3.7 Principaux types de dégradation des terres traités par la Technologie

dégradation biologique

dégradation biologique

  • Bc: réduction de la couverture végétale
  • Bq: baisse de la quantité/ biomasse
Commentaires:

Le Sida cordifolia a été en général diffusé par les animaux dans toutes les aires de pâturage.

3.8 Prévention, réduction de la dégradation ou réhabilitation des terres dégradées

Spécifiez l'objectif de la Technologie au regard de la dégradation des terres:
  • réduire la dégradation des terres
  • restaurer/ réhabiliter des terres sévèrement dégradées
Commentaires:

n/a

4. Spécifications techniques, activités, intrants et coûts de mise en œuvre

4.1 Dessin technique de la Technologie

Spécifications techniques (associées au dessin technique):

Protocole expérimental:
Dispositif : Bloc Fisher Randomisé à 4 répétitions
Parcelle élémentaire de 5m x 5m
Cinq (5) traitements (quantité de semences d’oseille à épandre par unité de surface)
Résultats:
Constat suite à la variation de l’ensemencement de l’Hibiscus sabdariffa sur un espace de densité avoisinante 120 plants de Sida cordifolia le m2 :
- T2 à T4 : les plants des deux espèces croissent légèrement ensemble sans aucune entrave de l’une sur l’autre. Densité pas aussi suffisante pour couvrir toute la parcelle et empêcher le développement du Sida cordifolia à travers la photosynthèse.
- T5 à T7 : Résultats peu satisfaisants mais avec une différence très nette entre les plants de l’Hibiscus sabdariffa et ceux du Sida cordifolia. Entre 10 à 20 % de la parcelle ne sont pas suffisamment couverts , d’où la présence de quelques plants récalcitrants du Sida cordifolia.
- T8 : la couverture est totale (en moyenne 200 plants d’Hibiscus sabdariffa par m2). Quelques plants de Sida cordifolia peuvent croître mais ne pourront pas se développer et produiront très peu ou même aucune graine pour la plupart.
Ces résultats varient selon le sol : si le sol est très fertile, même à partir de T7 les résultats sont très satisfaisants car les feuilles vont vite s’élargir et faire de l’ombre, une condition nécessaire pour empêcher le développement du Sida cordifolia.

Auteur:

Ousmane Oumarou Bako

Date:

28/09/2017

4.2 Informations générales sur le calcul des intrants et des coûts

Spécifiez la manière dont les coûts et les intrants ont été calculés:
  • par superficie de la Technologie
Indiquez la taille et l'unité de surface:

50 hectares

Si vous utilisez une unité de superficie locale, indiquez le facteur de conversion vers un hectare (p.ex. 1 ha = 2.47 acres): 1 ha = :

n/a

autre/ monnaie nationale (précisez):

FCFA

Indiquez le coût salarial moyen de la main d'œuvre par jour:

2000 FCFA

4.3 Activités de mise en place/ d'établissement

Activité Calendrier des activités (saisonnier)
1. Identification des sites avril à mai
2. Accord social avril à mai
3. Sécurisation foncière préalable à toute action
4. Mise en place du comité de gestion mai
5. Préparation du terrain mai
6. Acquisition des semences avril
7. Semis première ou deuxième pluie (juin)
8. Suivi technique et mise en défens juin à octobre
9. Entretien des parcelles juin à août
10. Evaluation de la biomasse octobre
11. Libération du site aux éleveurs octobre
Commentaires:

La démarche mise en œuvre sur deux sites de 50 ha chacun consiste à :
1. Identification des sites : géo-référencement et vérification du statut foncier ;
2. Négociation et mise en place d’un accord social entre les principaux usagers qui consiste à : la sensibilisation des agriculteurs et des éleveurs riverains, l’accord sur les règles d’aménagement et les modalités d’accès, la signature de l’accord par le chef de village et le leader des éleveurs (rougga) ;
3. La sécurisation foncière par la délivrance d’un acte foncier par la commission foncière, et inscription au dossier rural de la commune ;
4. La mise en place du comité de gestion et la formation des membres en gestion, l’organisation et la conduite des travaux de restauration des aires ;
5. La préparation du terrain : défrichement amélioré, brûlis contrôlé (pour éliminer quelques graines), labour par scarifiage mécanisé au tracteur ou à la charrue bovine après les premières pousses de Sida cordifolia (première ou deuxième pluie) ;
6. Acquisition des semences de l'Hibiscus sabdariffa sur les marchés locaux ;
7. Semis à sec ou après une pluie : en poquet ou par épandage (à la volée). Les tests ont démontré une plus grande efficacité de la méthode par épandage avec une densité de 25 à 40 g par mètre carré (cf. schéma, parcelles T7 et T8) ;
8. Suivi périodique et mise en défends partielle: visite de terrain régulière par le service technique et la municipalité, le gardiennage assuré par les communautés et rémunéré par la commune ;
9. Entretien des parcelles : désherbage par arrachage des plants de Sida cordifolia qui ont pu pousser, interdiction de récolte des graines ;
10. Évaluation de la biomasse : estimation de la production brute par le service communal de l’élevage à Doumega (15,5 tonnes de matières sèches à l’hectare ) ;
11. Après maturité, libération du site aux éleveurs.

Le calendrier de ces pratiques peut varier en fonction de l’installation de l'hivernage/ des pluies.

4.4 Coûts et intrants nécessaires à la mise en place

Spécifiez les intrants Unité Quantité Coûts par unité Coût total par intrant % des coût supporté par les exploitants des terres
Main d'œuvre Sensibilisation séance 1,0 95600,0 95600,0
Main d'œuvre Labour scarification 1,0 14077770,0 14077770,0
Main d'œuvre Achat et ensemencement Hibiscus 1,0 3450000,0 3450000,0
Main d'œuvre Formation 1,0 347030,0 347030,0
Autre Supervision technique 1,0 367,0 367,0
Autre Suivi 1,0 332,0 332,0
Coût total de mise en place de la Technologie 17971099,0
Coût total de mise en place de la Technologie en dollars américains (USD) 17971099,0
Si le coût n'est pas pris en charge à 100% par l'exploitant des terres, indiquez qui a financé le coût restant:

Le programme d'appui au secteur de l’élevage - PASEL7 a assuré le financement.

Commentaires:

Les communes ont contribué au financement; toutefois le montant n'a pas été estimé.

4.5 Activités d'entretien/ récurrentes

Activité Calendrier/ fréquence
1. Gardiennage juin à octobre

4.6 Coûts et intrants nécessaires aux activités d'entretien/ récurrentes (par an)

Si le coût n'est pas pris en charge à 100% par l'exploitant des terres, indiquez qui a financé le coût restant:

Programme d'Appui au Secteur de l’élevage au Niger PASEL7.

Commentaires:

Il n’y a plus d’achat de semences car ce sont les graines de l’année passée qui poussent avec les pluies.

4.7 Facteurs les plus importants affectant les coûts

Décrivez les facteurs les plus importants affectant les coûts :

L'achat et l'épandage des semences

5. Environnement naturel et humain

5.1 Climat

Précipitations annuelles
  • < 250 mm
  • 251-500 mm
  • 501-750 mm
  • 751-1000 mm
  • 1001-1500 mm
  • 1501-2000 mm
  • 2001-3000 mm
  • 3001-4000 mm
  • > 4000 mm
Spécifications/ commentaires sur les précipitations:

la durée moyenne des pluies est de 30 jours par saison pluvieuse.

Zone agro-climatique
  • semi-aride

5.2 Topographie

Pentes moyennes:
  • plat (0-2 %)
  • faible (3-5%)
  • modéré (6-10%)
  • onduleux (11-15%)
  • vallonné (16-30%)
  • raide (31-60%)
  • très raide (>60%)
Reliefs:
  • plateaux/ plaines
  • crêtes
  • flancs/ pentes de montagne
  • flancs/ pentes de colline
  • piémonts/ glacis (bas de pente)
  • fonds de vallée/bas-fonds
Zones altitudinales:
  • 0-100 m
  • 101-500 m
  • 501-1000 m
  • 1001-1500 m
  • 1501-2000 m
  • 2001-2500 m
  • 2501-3000 m
  • 3001-4000 m
  • > 4000 m
Indiquez si la Technologie est spécifiquement appliquée dans des:
  • non pertinent
Commentaires et précisions supplémentaires sur la topographie:

Pas de données pour apprécier, cependant c'est une zone de plateau et de plaines.

5.3 Sols

Profondeur moyenne du sol:
  • très superficiel (0-20 cm)
  • superficiel (21-50 cm)
  • modérément profond (51-80 cm)
  • profond (81-120 cm)
  • très profond (>120 cm)
Texture du sol (de la couche arable):
  • grossier/ léger (sablonneux)
Matière organique de la couche arable:
  • faible (<1%)
Si disponible, joignez une description complète du sol ou précisez les informations disponibles, par ex., type de sol, pH/ acidité du sol, capacité d'échange cationique, azote, salinité, etc.

n/a

5.4 Disponibilité et qualité de l'eau

Profondeur estimée de l’eau dans le sol:

5-50 m

Disponibilité de l’eau de surface:

faible/ absente

Qualité de l’eau (non traitée):

eau potable

La salinité de l'eau est-elle un problème? :

Non

La zone est-elle inondée?

Non

Commentaires et précisions supplémentaires sur la qualité et la quantité d'eau:

n/a

5.5 Biodiversité

Diversité des espèces:
  • moyenne
Diversité des habitats:
  • faible
Commentaires et précisions supplémentaires sur la biodiversité:

n/a

5.6 Caractéristiques des exploitants des terres appliquant la Technologie

Sédentaire ou nomade:
  • Sédentaire
  • Semi-nomade
Orientation du système de production:
  • subsistance (auto-approvisionnement)
Revenus hors exploitation:
  • moins de 10% de tous les revenus
Niveau relatif de richesse:
  • pauvre
Individus ou groupes:
  • individu/ ménage
  • groupe/ communauté
Niveau de mécanisation:
  • travail manuel
  • traction animale
Genre:
  • femmes
  • hommes
Age des exploitants des terres:
  • jeunes
  • personnes d'âge moyen
Indiquez toute autre caractéristique pertinente des exploitants des terres:

n/a

5.7 Superficie moyenne des terres utilisées par les exploitants des terres appliquant la Technologie

  • < 0,5 ha
  • 0,5-1 ha
  • 1-2 ha
  • 2-5 ha
  • 5-15 ha
  • 15-50 ha
  • 50-100 ha
  • 100-500 ha
  • 500-1 000 ha
  • 1 000-10 000 ha
  • > 10 000 ha
Cette superficie est-elle considérée comme de petite, moyenne ou grande dimension (en se référant au contexte local)?
  • moyenne dimension
Commentaires:

La forte pression démographique à fait que les terres familiales sont morcelées et insuffisantes pour subvenir au besoin des ménages.

5.8 Propriété foncière, droits d’utilisation des terres et de l'eau

Propriété foncière:
  • communauté/ village
  • individu, sans titre de propriété
Droits d’utilisation des terres:
  • communautaire (organisé)
  • individuel
Droits d’utilisation de l’eau:
  • communautaire (organisé)
  • individuel
Commentaires:

Au Niger le foncier rural est régi par le code rural à travers les commissions foncières.

5.9 Accès aux services et aux infrastructures

santé:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
éducation:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
assistance technique:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
emploi (par ex. hors exploitation):
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
marchés:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
énergie:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
routes et transports:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
eau potable et assainissement:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
services financiers:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne

6. Impacts et conclusions

6.1 Impacts sur site que la Technologie a montrés

Impacts socio-économiques

Production

production fourragère

en baisse
en augmentation
Quantité avant la GDT:

quasiment nulle

Quantité après la GDT:

775 tonnes de matière sèche

Commentaires/ spécifiez:

Les sites étaient quasiment envahis, mais avec la restauration le pâturage est revenu. Il n'y a pas eu d’estimation de la biomasse avant la restauration.

qualité des fourrages

en baisse
en augmentation
Quantité avant la GDT:

n/a

Quantité après la GDT:

n/a

Commentaires/ spécifiez:

Le fourrage est devenu de meilleure qualité.

production animale

en baisse
en augmentation
Quantité avant la GDT:

n/a

Quantité après la GDT:

n/a

Commentaires/ spécifiez:

Il y a eu une amélioration de l’embonpoint des animaux à cause de la qualité nutritive de l'Hibiscus

Impacts socioculturels

droits d'utilisation des terres/ de l'eau

détérioré
amélioré
Quantité avant la GDT:

n/a

Quantité après la GDT:

n/a

Commentaires/ spécifiez:

Les sites ont été sécurisés et leur statut à été clarifié et reconnu par tous les usagers.

institutions communautaires

affaibli
renforcé
Quantité avant la GDT:

n/a

Quantité après la GDT:

n/a

Commentaires/ spécifiez:

La mise en place du comité de gestion vient renforcer le paysage institutionnel local.

connaissances sur la GDT/ dégradation des terres

réduit
amélioré
Quantité avant la GDT:

n/a

Quantité après la GDT:

n/a

Commentaires/ spécifiez:

Les populations ont amélioré leur connaissance de la GDT à travers les pratiques mises en oeuvre.

apaisement des conflits

détérioré
amélioré
Quantité avant la GDT:

n/a

Quantité après la GDT:

n/a

Commentaires/ spécifiez:

Il y a moins de conflits entre agriculteurs et éleveurs car les aires sont devenues fréquentables pour le bétail.

situation des groupes socialement et économiquement désavantagés

détérioré
amélioré
Quantité avant la GDT:

n/a

Quantité après la GDT:

n/a

Commentaires/ spécifiez:

Les éleveurs ont vu leur statut améliorer avec une plus grande reconnaissance de la spécificité de leur système de production par la municipalité.

Impacts écologiques

Biodiversité: végétale, animale

Couverture végétale

en baisse
en augmentation
Quantité avant la GDT:

n/a

Quantité après la GDT:

n/a

Commentaires/ spécifiez:

La couverture végétale est restaurée avec une espèce utile pour les éleveurs.

biomasse/ au dessus du sol C

en baisse
en augmentation
Quantité avant la GDT:

n/a

Quantité après la GDT:

n/a

Commentaires/ spécifiez:

n/a

diversité végétale

en baisse
en augmentation
Quantité avant la GDT:

n/a

Quantité après la GDT:

n/a

Commentaires/ spécifiez:

Il y a eu retour de certaines espèces végétales qui jadis étaient étouffées par le développement du Sida cordifolia.

espèces étrangères envahissantes

en augmentation
réduit
Quantité avant la GDT:

n/a

Quantité après la GDT:

n/a

Commentaires/ spécifiez:

L'Hibiscus a réussi à inhiber le Sida cordifolia mieux que toute autre espèce. Lorsque la densité est respectée il est complètement étouffé.

6.2 Impacts hors site que la Technologie a montrés

Précisez l'évaluation des impacts extérieurs (sous forme de mesures):

Il n’y a aucun dommage collatéral constaté.

6.3 Exposition et sensibilité de la Technologie aux changements progressifs et aux évènements extrêmes/catastrophes liés au climat (telles que perçues par les exploitants des terres)

Changements climatiques progressifs

Changements climatiques progressifs
Saison Augmentation ou diminution Comment la Technologie fait-elle face à cela?
précipitations saisonnières saison des pluies/ humide décroît bien
Commentaires:

La zone, à l'image de toutes les zones arides, subit les effets du changement climatique. Cependant il n'y a pas encore de répercussions catastrophiques en dehors de la variabilité inter- annuelle de la pluie. L'expérience a montré que l'Hibiscus est une plante qui résiste mieux que le Sida cordifolia au stress hydrique.

6.4 Analyse coûts-bénéfices

Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts de mise en place (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:

légèrement positive

Rentabilité à long terme:

positive

Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts d'entretien récurrents (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:

positive

Rentabilité à long terme:

très positive

Commentaires:

La rentabilité à long terme est positive dans la mesure où il n'y a presque pas de charges récurrentes.

6.5 Adoption de la Technologie

  • cas isolés/ expérimentaux
Si disponible, quantifiez (nombre de ménages et/ou superficie couverte):

n/a

Commentaires:

La technologie s'inscrit dans une approche communautaire et ne concerne pas les individus ou les ménages.

6.6 Adaptation

La Technologie a-t-elle été récemment modifiée pour s'adapter à l'évolution des conditions?

Non

6.7 Points forts/ avantages/ possibilités de la Technologie

Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue de l'exploitant des terres
La technologie a permis la restauration des terres qui risquaient de perdre leur vocation pastorale initiale.
Approche participative et inclusive (pasteur, agriculteur, homme, femme et jeune)
Technologie entièrement maîtrisable par les populations locales
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé
Fort engagement des communautés dans les travaux
Sécurisation des espaces pastoraux menacés de dégradation et même de perdre leur statut de terre commune

6.8 Faiblesses/ inconvénients/ risques de la Technologie et moyens de les surmonter

Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue de l’exploitant des terres Comment peuvent-ils être surmontés?
Violation des règles de mise en défens par certains éleveurs, qui trouvaient le délai trop long. Renforcer le système d'information et plus d'interactions entre le comité de gestion et les éleveurs.
Il n'est pas mis en place un mécanisme de rotation de la restauration de l'aire; seulement une portion de 50 ha a fait l'objet d'aménagement. Planifier le reste de l'aire non restaurée pour les prochaines années de PASEL7.
Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé Comment peuvent-ils être surmontés?
Expérience conduite sur un espace très réduit par rapport à l’ampleur du problème qui concerne toute la bande sud du pays Poursuivre la recherche avec l'Institut de Recherche Agronomique du Niger pour capitaliser et développer un projet d'envergure pour lutter efficacement contre ce fléau.

7. Références et liens

7.1 Méthodes/ sources d'information

  • visites de terrain, enquêtes sur le terrain

Les visites ont été utilisées pour l’observation et le géo-référencement sur le site.

  • interviews/ entretiens avec les spécialistes/ experts de GDT

Mini-atelier avec une dizaine de personnes

Quand les données ont-elles été compilées (sur le terrain)?

20/09/2017

7.2 Références des publications disponibles

Titre, auteur, année, ISBN:

Guide Méthodologique: Processus d'élaboration du schéma d’aménagement foncier (SAF), avril 2011

Disponible à partir d'où? Coût?

Ministère de l'Agriculture et de l’Élevage, Secrétariat permanent du code rural Niger

Titre, auteur, année, ISBN:

Conflits fonciers ruraux au Niger: les mécanismes de prévention et de gestion, édition 2014,

Disponible à partir d'où? Coût?

Ministère de l'Agriculture et de l’Élevage, Secrétariat permanent du code rural Niger

Titre, auteur, année, ISBN:

Sécurisation des Espaces Pastoraux, Programme d'Appui au secteur de l’élevage phase 6 (PASEL6), 2015

Disponible à partir d'où? Coût?

VSF-Belgium au Niger

7.3 Liens vers les informations pertinentes en ligne

Titre/ description:

n/a

URL:

n/a

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