Approches

Gestion holistique des parcours associée à du tourisme haut de gamme [Kenya]

"Ramat engop"

approaches_3399 - Kenya

État complet : 92%

1. Informations générales

1.2 Coordonnées des personnes-ressources et des institutions impliquées dans l'évaluation et la documentation de l'Approche

Personne(s) ressource(s) clé(s)

exploitant des terres:

Nom du projet qui a facilité la documentation/ l'évaluation de l'Approche (si pertinent)
Book project: Guidelines to Rangeland Management in Sub-Saharan Africa (Rangeland Management)

1.3 Conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées

Quand les données ont-elles été compilées (sur le terrain)?

11/02/2018

Le compilateur et la(les) personne(s) ressource(s) acceptent les conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées:

Oui

2. Description de l'Approche de GDT

2.1 Courte description de l'Approche

La création d’une zone de conservation de la faune sauvage (1) la « gestion holistique des parcours » qui fait référence à la mise en œuvre d’une série de pratiques de gestion visant à soutenir et/ou à améliorer la productivité des parcours comme le « pâturage collectif » (bétail groupé pour du pâturage intensif de courte durée), « bomas » de courte durée (enclos à bétail occupés environ 7 jours), défrichage d’espèces invasives et réensemencement de graminées pour favoriser la réhabilitation/restauration des terres ; et (2) le tourisme haut de gamme et les dons monétaires facilités par le Northern Rangelands Trust fournissent les financement pour la mise en œuvre des pratiques améliorées de pâturage et de revenus complémentaires pour la communauté ainsi que la diminution de la pression de pâturage.

2.2 Description détaillée de l'Approche

Description détaillée de l'Approche:

La Kalama Community Wildlife Conservancy (zone de conservation de la faune sauvage de la communauté de Kalama) a été créée avec une structure hiérarchique dirigée par un conseil de 13 membres (5 femmes, 8 hommes), un représentant pour chacune des 13 « zones » de la zone de conservation. Trois sous-comités ont aussi été créés, pour le pâturage, les finances et le tourisme. Les principaux objectifs sont l’amélioration de l’implication des membres de la communauté dans la gestion globale de la zone de conservation, l’apport de revenus complémentaire par le tourisme haut de gamme, la conservation de la faune sauvage et l’implication dans l’amélioration de la gestion des terres. Les principales sources de financement proviennent des revenus du tourisme haut de gamme sous contrat et les donations (facilités par le Northern Rangelands Trust). La répartition approximative des sources de financement est de : tourisme y compris vente d’artisanat (60%), donateurs (25%), Gouvernement du comté (5%), vente de bétail (5%), camping (5%). L’amélioration des conditions de vie, l’appropriation de la gestion ainsi que la responsabilité et les bénéfices partagés sont des incitations clé pour les membres de la communauté.
Dans la zone de conservation, un lieu attrayant sur une colline qui surplombe les plaines a été louée à un investisseur pour la création d’un « lodge » touristique luxueux sur le principe de « investir, exploiter, transférer », où l’investisseur construit l’infrastructure, l’exploite pendant une période prévue puis la transfère à la communauté. Des campings sont aussi disponibles pour les touristes à budget moins élevé. La zone de conservation profite de la proximité des réserves de gibier de Samburu. Tout ceci apporte un revenu régulier, provenant de la location des terres, des droits d’entrée, d’opportunités de travail pour les membres de la zone de conservation (restauration, cuisine, entretien des locaux, sécurité des touristes et protection de la faune sauvage par les rangers, guides pour les safaris et les loisirs) ainsi que d’un marché de vente d’artisanat et de souvenirs. Une autre pierre angulaire vient de la relation avec deux trusts (Northern Rangeland Trust et le Grevy’s Zebra Trust). Ils ont soutenu la mise en œuvre de plusieurs pratiques holistiques de gestion des parcours, qui comprennent le pâturage collectif (bétail groupé pour du pâturage intensif de courte durée), les « bomas » de courte durée (enclos à bétail occupés environ 7 jours), le défrichage d’espèces invasives et le réensemencement de graminées pour favoriser la réhabilitation/restauration des terres. Le principal objectif est de maintenir ou de restaurer la productivité des parcours. Le pâturage collectif est mis en œuvre par une équipe de pasteurs qui s’assure que le bétail reste en troupeau compact. Les « bomas » provisoires sont construits sur la terre nue, de manière traditionnelle (c.-à-d. en posant des arbustes épineux coupés au sol pour encercler le bétail et le protéger de la prédation pendant la nuit). La végétation ligneuse invasive sert à ériger ces « bomas ». Les espèces invasives (surtout Acacia reficiens) sont coupées à la machette pendant la saison sèche ; les branches sont coupées à ~1 m du sol pour éviter la repousse. Ces branches sont posées au sol sous les arbres et des graines de Cenchrus ciliaris sont semées à la volée avant l’arrivée des pluies. Les membres de la Kalama Community Wildlife Conservancy effectuent ces activités qui sont payées (le débroussaillage d’espèces invasives et les semis) et non payées (pâturage collectif et construction de « bomas »). Les exploitants des terres et les touristes apprécient et profitent des bénéfices de l’augmentation de la disponibilité d’herbe dans les zones réhabilitées mais sont déçus du peu d’étendue de cette amélioration des parcours.

2.3 Photos de l'approche

2.5 Pays/ région/ lieux où l'Approche a été appliquée

Pays:

Kenya

Région/ Etat/ Province:

Samburu County

Autres spécifications du lieu :

Au nord de Archers Post et en bordure de la Samburu Game Reserve

2.6 Dates de début et de fin de l'Approche

Indiquez l'année de démarrage:

2006

Si l'année précise est inconnue, indiquez approximativement quand l'Approche a démarré:

il y a entre 10-50 ans

2.7 Type d'Approche

  • fondé sur un projet/ programme

2.8 Principaux objectifs de l'Approche

Les principaux objectifs de l’approche sont de maintenir et/ou d’améliorer la productivité des parcours.

2.9 Conditions favorisant ou entravant la mise en œuvre de la(des) Technologie(s) appliquée(s) sous l'Approche

normes et valeurs sociales/ culturelles/ religieuses
  • favorise

La pratique traditionnelle bien établie de construction de « bomas », en particulier par l’utilisation de végétation ligneuse de moindre valeur, facilite la mise en œuvre de « bomas » de courte durée qui ne nécessitent qu’un changement dans la durée de l’occupation.

  • entrave

La pratique traditionnelle de faire pâturer le bétail familial en troupeau individuel dissuade les exploitants des terres de s’accorder pour rassembler les troupeaux en grands groupes pour le pâturage collectif (aussi à cause du problème inhérent de transmission de maladies). De plus, le non-respect et l’absence d’application des règles locales de pâturage empêchent le nécessaire repos des pâturages.

disponibilité/ accès aux ressources et services financiers
  • favorise

Le complément de revenus peut permettre d’investir dans des activités différentes de l’élevage (p.ex. l’installation de petits commerces ou l’éducation des enfants) plutôt que l’augmentation du cheptel ; cela peut éviter d’augmenter encore la pression sur les parcours.

  • entrave

L’augmentation du revenu entraîne souvent l’achat de plus d’animaux, ce qui fait augmenter la pression sur les parcours.

collaboration/ coordination des acteurs
  • favorise

La destruction d’espèces invasives et le réensemencement avec des graminées effectué par les exploitants des terres de tous les villages/zones de la Kalama Community Wildlife Conservancy.

  • entrave

Les préoccupations individuelles s’opposent à celles de la communauté en général : les opportunistes enfreignent les règles de pâturage, ce qui provoque une détérioration des parcours gérés par la communauté.

cadre juridique (régime foncier, droits d'utilisation des terres et de l'eau)
  • favorise

Apporte, jusqu’à un certain point, un sentiment d’appropriation des terres, ce qui peut inciter à s’impliquer dans les pratiques durables de gestion des terres.

  • entrave

Le régime foncier des terres est communal mais la propriété du bétail est individuelle ou familiale, ce qui créé des tensions et des conflits autour de la gestion durable des terres.

gouvernance foncière (prise de décisions, mise en œuvre et application des décisions)
  • favorise

Le conseil élu par la communauté (représentatif des 13 villages/zones) et le comité de pâturage permettent, ensemble, de formaliser les règles de pâturage en règlements.

  • entrave

Les règles et règlements de pâturage ne sont pas bien appliqués ou respectées.

connaissances sur la GDT, accès aux supports techniques
  • favorise

L’accès au support technique des ONG comme le Northern Rangelands Trust et le Grevy's Zebra Trust.

  • entrave

Le manque de connaissances de GDT a entraîné des échecs de réhabilitation des prairies.

marchés (pour acheter les intrants, vendre les produits) et prix
  • favorise

Situation près du marché au bétail de la ville locale, Archers Post.

  • entrave

Accès limité aux marches éloignés (p.ex. Nairobi ou les marchés internationaux) dont les prix sont plus élevés.

charge de travail, disponibilité de la main-d'œuvre
  • favorise

La main-d’œuvre temporaire est facile à trouver dans la communauté.

  • entrave

De grandes surfaces de terres attendant d’être réhabilitées, ce qui demande beaucoup de main-d’œuvre.

3. Participation et rôles des parties prenantes impliquées dans l'Approche

3.1 Parties prenantes impliquées dans l'Approche et rôles

  • exploitants locaux des terres / communautés locales

Exploitants locaux des terres choisis dans les villages/zones de la zone communautaire de conservation.

Fournissent le bétail pour le troupeau collectif, la construction de bomas et la main-d’œuvre pour les activités de restauration (p.ex. défricher les espèces invasives et réensemencer en graminées). Fournir des services pour le fonctionnement de la réserve de faune sauvage et les activités du tourisme.

  • Spécialistes de la GDT/ conseillers agricoles

Les conseillers des deux trusts ; Northern Rangeland Trust et Grevy's Zebra Trust, pour le soutien dans la conception et la mise en œuvre des bonnes pratiques de gestion des parcours.

Fournissent le savoir-faire technique et partagent l’expérience avec d’autres utilisateurs de parcours, là où ces pratiques ont été appliquées.

  • chercheurs

Etudiants en master d’universités du Kenya

Enquêtent sur l’état des parcours et faire le suivi des changements

  • ONG

Northern Rangelands Trust et Grevy's Zebra Trust

Ils ont fourni les subventions pour des visites de formation dans un ranch qui pratique la Gestion holistique des parcours au Zimbabwe et pour la mise en œuvre dans le Kalama Community Wildlife Conservancy. Ils ont aussi fourni un soutien technique.

  • gouvernement local

Les fonctionnaires du gouvernement du comté concernés par le tourisme et la gestion de la Samburu Game Reserve.

Passer des accords pour l’utilisation et la répartition des revenus du tourisme.

  • organisation internationale

Northern Rangeland Trust: Grevy's Zebra Trust

Planification conjointe de la gestion des terres au-delà des frontières de la Community Wildlife Conservancy. Accords sur les déplacements par-delà des frontières et partage des ressources communes.

Si plusieurs parties prenantes sont impliquées, indiquez l'organisme chef de file ou l'institution responsable:

Kalama Wildlife Community Conservancy

3.2 Participation des exploitants locaux des terres/ communautés locales aux différentes phases de l'Approche
Participation des exploitants locaux des terres/ communautés locales Spécifiez qui était impliqué et décrivez les activités
initiation/ motivation interactive En utilisant l’expérience acquise dans la création d’autres zones de conservation communautaires au Kenya, le Northern Rangelands Trust a contribué en définissant la structure organisationelle de la Kalama Conservancy. Cependant, les zones de conservation ne sont pas créées sans prise en compte des intérêts de la communauté concernée.
planification interactive Le conseil de la Kalama Conservancy, qui planifie les activités de gestion holistique des parcours, est composé de membres de la Kalama Conservancy et de ceux élus par les membres de la zone de conservation. Le Northern Rangelands Trust, lui, aide à planifier les activités. Par exemple, il a contribué à trouver les fonds nécessaires à la visite des membres de la Kalama Conservancy dans un ranch au Zimbabwe où sont pratiquées les activités de gestion holistique des parcours.
mise en œuvre interactive Les membres de la Kalama Conservancy effectuent les activités de gestion holistique des parcours. Cependant, 25% des coûts sont couverts par des dons et la formation liée à certaines activités spécifiques est effectuée par le Northern Rangelands Trust et le Grevy's Zebra Trust
suivi/ évaluation interactive Le Northern Rangelands Trust a mandaté une enquête de référence de la santé des parcours de la Kalama Conservancy en 2013. Par ailleurs, le coordinateur des parcours, Benson Lelukai, a aussi été formé pour effectuer des suivis informels de la santé des parcours. A l’heure actuelle, aucun rapport n’est disponible qui puisse documenter le succès ou d’autres données sur l’approche.

3.4 Prises de décision pour la sélection de la Technologie/ des Technologies

Indiquez qui a décidé de la sélection de la Technologie/ des Technologies à mettre en œuvre:
  • principalement les spécialistes de la GDT, après consultation des exploitants des terres
Expliquez:

Les activités de gestion holistique des parcours sont très proches de celles prônées par le Savory Institute. Le Northern Rangelands Trust a rendu possible l’introduction des pratiques (p.ex. le pâturage collectif et le déplacement fréquent des enclos à bétail), qui ont été mis en œuvre après consultation des membres de la Kalama Conservancy.

Spécifiez sur quelle base ont été prises les décisions:
  • expériences et opinions personnelles (non documentées)

4. Soutien technique, renforcement des capacités et gestion des connaissances

4.1 Renforcement des capacités/ formation

Une formation a-t-elle été dispensée aux exploitants des terres/ autres parties prenantes?

Oui

Spécifiez qui a été formé:
  • exploitants des terres
Formats de la formation:
  • réunions publiques

4.2 Service de conseils

Les exploitants des terres ont-ils accès à un service de conseils?

Oui

  • personal communication
Décrivez/ commentez:

La communauté travaille étroitement avec le Northern Rangelands Trust, qui lui fournit des conseils.

4.3 Renforcement des institutions (développement organisationnel)

Des institutions ont elles été mises en place ou renforcées par le biais de l'Approche?
  • oui, modérément
Spécifiez à quel(s) niveau(x), ces institutions ont été renforcées ou mises en place:
  • local
Décrivez l'institution, ses rôles et responsabilités, ses membres, etc.

La création du conseil et du comité de pâturage facilitent les décisions au niveau de la conservation.

Précisez le type de soutien:
  • financier
  • renforcement des capacités/ formation
Donnez plus de détails:

Le Northern Rangelands Trust fournit une assistance financière (financement de USAID) et des formations en partenariat avec le Grevy's Zebra Trust (finacement de la FAO).

4.4 Suivi et évaluation

Le suivi et l'évaluation font ils partie de l'Approche? :

Oui

Commentaires:

Mais le suivi est encore informel et la documentation disponible sur les résultats de l’approche est limitée.

Si oui, ce document est-il destiné à être utilisé pour le suivi et l'évaluation?

Non

4.5 Recherche

La recherche a-t-elle fait partie intégrante de l’Approche?

Non

5. Financement et soutien matériel externe

5.1 Budget annuel de la composante GDT de l'Approche

Indiquez le budget annuel de la composante GDT de l'Approche en $ US:

24447,00

Si le budget annuel précis n'est pas connu, indiquez une fourchette:
  • 10 000-100 000
Commentez (par ex. principales sources de financement/ principaux bailleurs de fonds):

Les principales sources de financement proviennent des revenus du tourisme haut de gamme sous contrat et des donations (facilités par le Northern Rangelands Trust) ; répartition approximative : tourisme y compris vente d’artisanat (60%), donateurs (25%), Gouvernement su comté (5%), vente de bétail (5%), camping (5%).

5.2 Soutiens financiers/ matériels fournis aux exploitants des terres

Les exploitants des terres ont-ils reçu un soutien financier/ matériel pour la mise en œuvre de la Technologie/ des Technologies?

Oui

Si oui, spécifiez le(s) type(s) de soutien, les conditions et les fournisseurs:

Soutien financier pour couvrir les coûts associés aux activités (p.ex. main-d’œuvre, logistique).

5.3 Subventions pour des intrants spécifiques (incluant la main d'œuvre)

  • main d'œuvre
Dans quelle mesure Spécifiez les subventions
entièrement financé
  • autre
Autre (spécifiez) Dans quelle mesure Spécifiez les subventions
logistics (carburants) entièrement financé
Si la main d'œuvre fournie par les exploitants des terres était un intrant substantiel, elle était:
  • payée en espèces

5.4 Crédits

Des crédits ont-ils été alloués à travers l'Approche pour les activités de GDT?

Non

5.5 Autres incitations ou instruments

D'autres incitations ou instruments ont-ils été utilisés pour promouvoir la mise en œuvre des Technologies de GDT?

Non

6. Analyses d'impact et conclusions

6.1 Impacts de l'Approche

Est-ce que l'Approche a autonomisé les exploitants locaux des terres, amélioré la participation des parties prenantes?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Pour les travaux de restauration, il a fallu de la main-d’œuvre de toutes les zones de conservation.

Est-ce que l'Approche a permis la prise de décisions fondées sur des données probantes?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Le suivi est effectué de façon informelle et reste incomplet.

Est-ce que l'Approche a aidé les exploitants des terres à mettre en œuvre et entretenir les Technologies de GDT?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Concernant la GDT, la structure organisationnelle de la conservation a fourni un cadre pour la coordination entre les villages.

Est-ce que l'Approche a amélioré la coordination et la mise en œuvre de la GDT selon un bon rapport coût-efficacité?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Concernant la GDT, la structure organisationnelle de la conservation a fourni un cadre pour la coordination entre les villages.

Est-ce que l'Approche a mobilisé/ amélioré l'accès aux ressources financières pour la mise en œuvre de la GDT?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Le revenu substantiel provenant du tourisme a permis d’investir dans l’amélioration de la gestion des parcours.

Est-ce que l'Approche a amélioré les connaissances et les capacités des exploitants des terres pour mettre en œuvre la GDT?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Les formations fournies par les partenaires institutionnels de la zone de conservation (NRT et GZT) ont contribué à développer les capacités en matière de GDT.

Est-ce que l'Approche a amélioré les connaissances et les capacités des autres parties prenantes?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Lors de visites de formation dans des sites de restauration de parcours, les membres d’autres communautés du pays ont été invités pour découvrir les pratiques de restauration et leurs impacts.

Est-ce que l'Approche a construit/ renforcé les institutions, la collaboration entre parties prenantes?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

La structure organisationnelle du site de conservation a fourni le cadre pour une collaboration entre les villages.

Est-ce que l'Approche a atténué les conflits?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

La création d’emplois a atténué les conflits, en particulier les emplois proposés aux jeunes de la classe des guerriers (p.ex. conducteur de moto), qui sinon s’arment pour voler du bétail.

Est-ce que l'Approche a autonomisé les groupes socialement et économiquement défavorisés?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Il n’a pas été fait mention de mesures particulières pour les groupes sociaux défavorisés.

Est-ce que l'Approche a amélioré l'égalité entre hommes et femmes et autonomisé les femmes et les filles?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Le marché des articles en perles facilité par NRT a créé des opportunités de revenus pour les femmes.

Est-ce que l'Approche a encouragé les jeunes/ la prochaine génération d'exploitants des terres à s'engager dans la GDT?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Les jeunes se sont beaucoup investi dans les efforts de restauration des parcours.

Est-ce que l'Approche a amélioré les questions foncières et des droits d'utilisation qui entravent la mise en œuvre des Technologies?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

La structure de la conservation améliore la sécurité du droit foncier et augmente la motivation pour pratiquer la GDT.

Est-ce que l'Approche a conduit à améliorer la sécurité alimentaire et/ou la nutrition?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

L’augmentation du revenu par le tourisme et les financements par les donateurs a peut-être amélioré la sécurité alimentaire, mais il est difficile d’en juger.

Est-ce que l'Approche a amélioré l'accès aux marchés?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

NRT a créé un marché pour leur bétail en l’achetant et le revendant aux ranchers pour les programmes d’engraissement.

Est-ce que l'Approche a conduit à améliorer l'accès à l'eau et l'assainissement?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Les fonds des donateurs ont permis de construire une clinique, ce qui a beaucoup amélioré l’accès aux soins de santé.

Est-ce que l'Approche a conduit à l'utilisation/ sources d'énergie plus durables?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Pas de changements signalés dans les sources d’énergie.

Est-ce que l'Approche a amélioré la capacité des exploitants des terres à s'adapter aux changements/ extrêmes climatiques et a atténué les catastrophes liées au climat?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

Sur une si courte période, il est difficile de se prononcer sur le sujet.

Est-ce que l'Approche a conduit à des emplois, des opportunités de revenus?
  • Non
  • Oui, un peu
  • Oui, modérément
  • Oui, beaucoup

La structure de la conservation crée des emplois, par exemple : gestionnaire, membre du comité, comptabilité, sécurité, travail temporaire.

6.2 Principale motivation des exploitants des terres pour mettre en œuvre la GDT

  • augmenter la production
  • réduire la dégradation des terres
  • paiements/ subventions

Les coûts initiaux de mise en œuvre des pratiques (p.ex. coupe d’espèces invasives) sont entièrement couverts par les revenus et ressources du tourisme et le soutien des trusts.

  • améliorer l'esthétique

Paysage plus attrayant car moins dégradé et monotone à cause des espèces invasives.

  • Améliorer l'attractivité pour le tourisme et le fourrage pour la faune ???

6.3 Durabilité des activités de l'Approche

Les exploitants des terres peuvent-ils poursuivre ce qui a été mis en œuvre par le biais de l'Approche (sans soutien extérieur)?
  • incertain
Si non ou incertain, spécifiez et commentez:

Le manque de financements empêche la réhabilitation de larges surfaces qui devraient être nettoyées des espèces invasives et réensemencées avec des graminées. De plus, l’incapacité à contrôler la pression du pâturage pour le repos de l’herbe dans les zones réhabilitées a entraîné des échecs de restauration. Cependant, les efforts de restauration pourraient à l’avenir progressivement devenir volontaires et les exploitants des terres pourraient être incités à adhérer aux règles locales de pâturage.

6.4 Points forts/ avantages de l'Approche

Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue de l'exploitant des terres
Les terres auparavant improductives sont désormais considérées comme des pâturages.
Meilleure infiltration, diminution de l’écoulement des eaux et de l’érosion des sols.
La régénération de l’herbe dans le « cœur de la zone de conservation » (zone centrale avec un minimum de pression de pâturage, délimitée pour le tourisme) attire la faune sauvage, ce qui bénéficie au tourisme.
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé
Là où elles sont mises en œuvre, les activités de restauration et de réduction de la pression de pâturage ont augmenté la productivité et la diversité des graminées et plantes herbacées pour le bétail et la faune sauvage.
Profiter de la capacité inhérente aux terres de récupérer.
Amélioration de l’attractivité pour le tourisme.

6.5 Faiblesses/ inconvénients de l'Approche et moyens de les surmonter

Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue de l’exploitant des terres Comment peuvent-ils être surmontés?
La communauté attend trop des emplois et des revenus liés au tourisme. Sensibilisation sur les limites des bénéfices du tourisme.
Pression accrue sur la « zone centrale » à cause de la production/exploitation accrue de l’herbe. Faire appliquer strictement les règlements locaux qui limitent le pâturage dans la « zone centrale ».
Les rangers sont sous-équipés et manquent de capacités suffisantes. Trouver plus d’équipement et fournir des formations/renforcement des capacités pour les rangers.
Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé Comment peuvent-ils être surmontés?
Très peu d’exploitants des terres mettent en œuvre les pratiques (p.ex. « bomas » et pâturage collectif). Même si c’est probablement infaisable, une solution serait que la communauté gère collectivement le bétail communautaire et en partage les produits, plutôt qu’une propriété individuelle qui crée des conflits dans la motivation entre individus et communauté.
La rémunération des membres de la communauté pour des activités de restauration a limité la surface réhabilitée et a entraîné une dépendance aux dons pour la restauration. C’est peut-être aussi une cause d’érosion du capital social : instaurer une valeur monétaire sur la santé des terres la dévalorise et remplace cette valeur inhérente aux terres qui existait auparavant. Encourager la participation volontaire aux activités de restauration pourrait non seulement augmenter la surface réhabilitée mais aussi en améliorer la maintenance par un valorisation du sens d’appartenance.
Le manque de respect et d’application des règles de pâturage limite le succès des efforts de gestion durable des terres. Faire appliquer strictement les règles et règlements locaux de pâturage.

7. Références et liens

7.1 Méthodes/ sources d'information

  • visites de terrain, enquêtes sur le terrain

2 visites de terrain.

  • interviews/entretiens avec les exploitants des terres

3 informateurs (gestionnaire, coordinateur des parcours et président du comité de pâturage).

  • interviews/ entretiens avec les spécialistes/ experts de GDT

2 informateurs (personnel du Northern Rangelands Trust et du Grevy's Zebra Trust).

  • compilation à partir de rapports et d'autres documents existants

1 rapport, 1 document sur les directives techniques et 1 poster.

7.2 Références des publications disponibles

Titre, auteur, année, ISBN:

Northern Rangeland Trust: Baseline assessment of rangeland health - Kalama and Namunyak conservancies, Leigh A. Winowiecki & Tor-G. Vågen2014

Disponible à partir d'où? Coût?

Available online at no cost.

7.3 Liens vers les informations pertinentes disponibles en ligne

Titre/ description:

Northern Rangeland Trust: Baseline assessment of rangeland health - Kalama and Namunyak conservancies

URL:

https://cgspace.cgiar.org/bitstream/handle/10568/65671/nrtReport_march2014.pdf?sequence=1

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