Gestion locale collective des ressources naturelles [Mauritanie]
- Création :
- Mise à jour :
- Compilateur : Karl-Peter KIRSCH-JUNG
- Rédacteur : –
- Examinateurs : Simone Verzandvoort, Rima Mekdaschi Studer
Gelsé
approaches_1980 - Mauritanie
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Développer tout Réduire tout1. Informations générales
1.2 Coordonnées des personnes-ressources et des institutions impliquées dans l'évaluation et la documentation de l'Approche
Spécialiste GDT:
Khtour Dah ould
+222 45 29 06 29 / +222 47 47 43 43
ucadconseil@yahoo.fr
Unité Conseil Appui au Dévelopement (UCAD-Conseil)
4001-314, Avenue Mokhtar Ould Daddah Nouakchott
Mauritanie
Nom du projet qui a facilité la documentation/ l'évaluation de l'Approche (si pertinent)
Programme Gestion des Ressources Naturelles, Mauretanie (ProGRN)Nom du ou des institutions qui ont facilité la documentation/ l'évaluation de l'Approche (si pertinent)
Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH (GIZ) - Allemagne1.3 Conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées
Quand les données ont-elles été compilées (sur le terrain)?
10/03/2017
Le compilateur et la(les) personne(s) ressource(s) acceptent les conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées:
Oui
1.4 Références au(x) questionnaire(s) sur les Technologies de GDT
Ouverture manuelle de pare-feux [Mauritanie]
Chantiers annuels de l'aménagement de pare-feux manuels, s'appuyant sur la mobilisation des associations locales de gestion des ressources naturelles, et de leur main d'œuvre locale. La technologie consiste à désherber les tronçons retenus dans un schéma de pare-feux avec le « chariot pare-feux » (herse) ou avec des branchages tirés …
- Compilateur : Karl-Peter KIRSCH-JUNG
Mise en place d'un suivi écologique de la … [Mauritanie]
Un système de suivi écologique fournit des observations précises sur l'évolution des ressources sylvo-pastorales, dont la gestion est transférée aux usagers organisés en association locale. Pour suivre l'état écologique des espaces gérés, une méthodologie de relevé de l'Indice du couvert végétal (ICV) est mise au point pour enregistrer les évolutions …
- Compilateur : Karl-Peter KIRSCH-JUNG
2. Description de l'Approche de GDT
2.1 Courte description de l'Approche
Un transfert de responsabilité de gestion des ressources sylvo-pastorales de l'Etat aux associations des usagers. L'élaboration concertée d'une convention locale définissant les règles de gestion, notamment les conditions d'accès, d'utilisation et de contrôle des ressources partagées dans l'espace retenue. La mise en œuvre de la convention par un système de surveillance et des aménagements physiques utiles à la protection et à la régénération des ressources naturelles.
2.2 Description détaillée de l'Approche
Description détaillée de l'Approche:
L’approche « GESTION LOCALE COLLECTIVE DES RESSOURCES SYLVO-PASTORALES » vise à gérer durablement les ressources partagées. Elle inclut l’attribution étatique du droit exclusif de gestion d'un espace délimité à des entités légitimes, représentatives de tous les usagers. Pour parvenir à une mise en œuvre effective du modèle proposé, deux étapes, prévues par les textes (Code Pastoral, Code Forestier) sont nécessaires : d'une part, le transfert du droit de gestion aux communes rurales concernées, d'autre part, la délégation du mandat de gestion par les communes aux organisations d'usagers, les Associations de Gestion Locale Collective (AGLC). Le Programme Gestion des Ressources Naturelles (ProGRN) de la Coopération Allemande (GIZ) accompagne la mise en place des AGLC, pour atteindre la mise en œuvre effective d'une gestion locale durable des ressources sylvo-pastorales dans les deux régions de Guidimakha et Hodh El Gharbi. Une convention locale définit les règles de gestion consensuelles, décidées entre les usagers, qui précisent notamment les conditions d’accès, d’utilisation et de contrôle des ressources naturelles.
La mise en œuvre de la convention locale repose sur la surveillance de l’application des règles définies dans la convention et dans les régimes particuliers. Les régimes particuliers concernent : la mise en défens partielle (par exemple parcage interdit aux caprins), saisonnière ou totale ; parcage nocturne, regroupement des troupeaux non-résidents ; passage de bétail en couloir ; bandes désherbées pour pare-feu ; zones d’exhaure d’eau, etc. Le dispositif de surveillance remplit les tâches d’information, d’observation, de prévention et d’interpellation des contrevenants aux règles définies. Un système de suivi écologique fournit des observations précises sur l’évolution des ressources, dont la gestion est transférée aux associations. Pour suivre l’évolution de l’état écologique de ces espaces, une méthodologie de relevé d’indice du couvert végétal (ICV) a été mise au point. Cette méthode consiste à enregistrer les évolutions à partir d’un relevé initial, et à les comparer à l‘évolution des ressources d’une zone témoin, non-couverte par l’approche.
Les actions de gestion des associations locales peuvent intégrer aussi certains aménagements physiques très utiles à la protection et à la régénération des ressources naturelles. Par le biais de chantiers annuels de pare-feux manuels, les associations peuvent alors sécuriser des superficies significatives de pâturages. Le même type de démarche a été expérimenté dans le cadre de travaux de conservation des eaux et des sols dans les espaces sylvo-pastoraux. L’aménagement de cordons pierreux sur les espaces dégradés permet une meilleure infiltration des eaux de ruissellement, au profit de la régénération des pâturages herbacés et des ligneux.
Entre 2001 et 2011, le transfert de gestion de l’Etat au profit d’associations locales d’usagers s’est concrétisé par la constitution d’une quarantaine d’associations. Depuis 2011, l'approche est appliquée par les associations sans appui du ProGRN, mais avec un suivi par les services étatiques et les communes. Au Guidimakha, 25 conventions locales de gestion des ressources naturelles couvrent 61% de la superficie sylvo-pastorale de la région. Un réseau de 27 zones humides du Hodh el Gharbi, dotées d’un potentiel important pour l’abreuvement des troupeaux et pour la préservation de la biodiversité, est sécurisé par 12 conventions locales. La régénération des ressources sylvo-pastorales dans les espaces gérés est confirmée par le témoignage des populations, et par l’évolution positive de l’index du couvert végétal.
2.3 Photos de l'approche
2.4 Vidéos de l'Approche
Commentaire, brève description:
La vidéo présente les étapes du transfert de responsabilité de gestion des ressources naturelles, la création des associations des usagers locaux et l'élaboration et la surveillance des règles de gestion. Les personnalités locales confirment les effets positives de l'approche pour la régéneration des ressources sylvo-pastorales. La vidéo est également disponible en allemand, anglais, arabe et en langues vernaculaires : hassaniya, poular et soninké.
Date:
20/09/2007
Lieu:
Nouakchott
Nom du vidéaste:
Ulrike JUNG
2.5 Pays/ région/ lieux où l'Approche a été appliquée
Pays:
Mauritanie
Région/ Etat/ Province:
Régions de Guidimakha et Hodh El Gharbi
Commentaires:
Les capitales des deux régions sont Sélibaby (Guidimakha) et Ajoun el Atrous (Hodh El Gharbi).
Map
×2.6 Dates de début et de fin de l'Approche
Indiquez l'année de démarrage:
2001
Si l'année précise est inconnue, indiquez approximativement quand l'Approche a démarré:
il y a entre 10-50 ans
Commentaires:
Depuis 2011 l'accompagnement des associations des usagers (AGLC) est très léger, et est fait par les communes et le service déconcentré de l'Etat.
2.7 Type d'Approche
- participative, développée en commun selon les problèmes exprimés par les populations
2.8 Principaux objectifs de l'Approche
L'approche vise la sécurisation de la base productive sylvo-pastorale (ressources forestières ligneuses et non-ligneuses, ressources pastorales, ressources en eau, ressources cynégétiques, ressources halieutiques). La gestion des ressources naturelles dans les espaces délimités est confiée à la population, qui s’est organisée en entités collectives légitimes (Associations de Gestion Locale Collective, dites AGLC). Les AGLC travaillent sous réserve d'une exploitation durable des ressources. Les usagers doivent y être représentés. Dans la pratique, l'Etat transfère le droit de gestion des espaces aux communes, qui délèguent cette gestion aux AGLC. La mission du ProGRN est de développer et d'appliquer un modèle approprié pour sécuriser la base productive sylvopastorale, et pour transférer le droit de gestion.
2.9 Conditions favorisant ou entravant la mise en œuvre de la(des) Technologie(s) appliquée(s) sous l'Approche
normes et valeurs sociales/ culturelles/ religieuses
- favorise
L'intégration des règles traditionnelles comprenant les principes de respect des droits (priorité, réciprocité des usagers, accès temporaire à l'eau...)
disponibilité/ accès aux ressources et services financiers
- favorise
Gratuité de l'accès aux ressources pour les communes pour l'usage domestique ; des prélèvements pour l’usage commercial des ressources (collecte et vente de bois, vente des produits de cueillette).
collaboration/ coordination des acteurs
- favorise
L'approche consiste à une succession de concertations locales, de négociations avec les communes, les services techniques et l'administration territoriale.
cadre juridique (régime foncier, droits d'utilisation des terres et de l'eau)
- favorise
L'application du Code Pastoral et du Code Forestier.
cadre politique
- favorise
La politique de décentralisation.
gouvernance foncière (prise de décisions, mise en œuvre et application des décisions)
- favorise
La mise en œuvre de la convention locale repose sur la surveillance de l'application des règles définies dans la convention, et définies de manière plus précisée et localisée dans les régimes particuliers.
marchés (pour acheter les intrants, vendre les produits) et prix
- favorise
La régénération de certains espèces, dont les produits (gomme arabique, jujubes, feuilles et fruits du baobab, fruits de balanites) sont exploités et valorisés à des fins économiques.
3. Participation et rôles des parties prenantes impliquées dans l'Approche
3.1 Parties prenantes impliquées dans l'Approche et rôles
- organisations communautaires
Les Associations de Gestion Locale Collective (AGLC) regroupent les populations de plusieurs villages, hameaux et campements.
Organiser la mise en œuvre des conventions.
- Spécialistes de la GDT/ conseillers agricoles
Équipes techniques locales, services techniques.
Appui-conseil, l'accompagnement.
- gouvernement local
L'administration territoriale, collectivités locales.
Transfert et délégation du mandat de gestion.
- organisation internationale
GIZ
Coopération technique.
Si plusieurs parties prenantes sont impliquées, indiquez l'organisme chef de file ou l'institution responsable:
Les Associations de Gestion Locale Collective (AGLC).
3.2 Participation des exploitants locaux des terres/ communautés locales aux différentes phases de l'Approche
Participation des exploitants locaux des terres/ communautés locales | Spécifiez qui était impliqué et décrivez les activités | |
---|---|---|
initiation/ motivation | passive | Information et motivation des premières associations par des agents extérieurs. Ensuite auto-mobilisation et requête d'appui pour l'approche par les populations voisines. |
planification | interactive | AGLC avec l'accompagnement et l'appui. |
mise en œuvre | interactive | AGLC avec l'accompagnement et l'appui. |
suivi/ évaluation | interactive | AGLC avec l'accompagnement et l'appui. |
3.3 Diagramme/ organigramme (si disponible)
3.4 Prises de décision pour la sélection de la Technologie/ des Technologies
Indiquez qui a décidé de la sélection de la Technologie/ des Technologies à mettre en œuvre:
- tous les acteurs concernés dans le cadre d'une approche participative
Spécifiez sur quelle base ont été prises les décisions:
- expériences et opinions personnelles (non documentées)
4. Soutien technique, renforcement des capacités et gestion des connaissances
4.1 Renforcement des capacités/ formation
Une formation a-t-elle été dispensée aux exploitants des terres/ autres parties prenantes?
Oui
Spécifiez qui a été formé:
- exploitants des terres
- personnels/ conseillers de terrain
Si pertinent, spécifiez le genre, l'âge, le statut, l'ethnie, etc.
L'information sur l'approche et les règles de gestion ont été diffusées à tous les exploitants de l'espace sylvo-pastoral et aux membres de l'adminstration et des services étatiques.
Formats de la formation:
- réunions publiques
Thèmes abordés:
La gestion des ressources naturelles à travers les conventions locales.
4.2 Service de conseils
Les exploitants des terres ont-ils accès à un service de conseils?
Oui
Décrivez/ commentez:
Lieux de réunion traditionnels dans les différents villages.
4.3 Renforcement des institutions (développement organisationnel)
Des institutions ont elles été mises en place ou renforcées par le biais de l'Approche?
- oui, beaucoup
Spécifiez à quel(s) niveau(x), ces institutions ont été renforcées ou mises en place:
- local
Décrivez l'institution, ses rôles et responsabilités, ses membres, etc.
Les Associations Locales (AGLC).
Précisez le type de soutien:
- renforcement des capacités/ formation
Donnez plus de détails:
Renforcement des capacités techniques (suivi écologique, surveillance, vie associative, etc.) aux membres désignés par les associations.
4.4 Suivi et évaluation
Le suivi et l'évaluation font ils partie de l'Approche? :
Oui
Commentaires:
Il y a deux outils de suivi/évaluation: l'Indice du Couvert Végétal et une Grille de Performance organisationnelle des associations.
Si oui, ce document est-il destiné à être utilisé pour le suivi et l'évaluation?
Non
4.5 Recherche
La recherche a-t-elle fait partie intégrante de l’Approche?
Non
5. Financement et soutien matériel externe
5.1 Budget annuel de la composante GDT de l'Approche
Si le budget annuel précis n'est pas connu, indiquez une fourchette:
- 100 000-1 000 000
Commentez (par ex. principales sources de financement/ principaux bailleurs de fonds):
Budget de la Coopération bilatérale allemande.
5.2 Soutiens financiers/ matériels fournis aux exploitants des terres
Les exploitants des terres ont-ils reçu un soutien financier/ matériel pour la mise en œuvre de la Technologie/ des Technologies?
Non
5.3 Subventions pour des intrants spécifiques (incluant la main d'œuvre)
- main d'œuvre
Dans quelle mesure | Spécifiez les subventions |
---|---|
en partie financé | La main-d'oeuvre pour les travaux de l'aménagement manuels (pare-feux) et pour les travaux de conservation des eaux et des sols a été payée en partie. |
Si la main d'œuvre fournie par les exploitants des terres était un intrant substantiel, elle était:
- payée en espèces
5.4 Crédits
Des crédits ont-ils été alloués à travers l'Approche pour les activités de GDT?
Non
5.5 Autres incitations ou instruments
D'autres incitations ou instruments ont-ils été utilisés pour promouvoir la mise en œuvre des Technologies de GDT?
Non
6. Analyses d'impact et conclusions
6.1 Impacts de l'Approche
Est-ce que l'Approche a autonomisé les exploitants locaux des terres, amélioré la participation des parties prenantes?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
La concertation et la négociation sont à la base de l'approche.
Est-ce que l'Approche a permis la prise de décisions fondées sur des données probantes?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
L'état des ressources était à la base des régimes particuliers.
Est-ce que l'Approche a aidé les exploitants des terres à mettre en œuvre et entretenir les Technologies de GDT?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
Reprise annuelle des pare-feux.
Est-ce que l'Approche a mobilisé/ amélioré l'accès aux ressources financières pour la mise en œuvre de la GDT?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
Les collectivités locales ont budgétisé les activités.
Est-ce que l'Approche a amélioré les connaissances et les capacités des exploitants des terres pour mettre en œuvre la GDT?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
Est-ce que l'Approche a amélioré les connaissances et les capacités des autres parties prenantes?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
Bonne formation des agents techniques.
Est-ce que l'Approche a construit/ renforcé les institutions, la collaboration entre parties prenantes?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
Collaboration systématisée entre associations et services techniques.
Est-ce que l'Approche a atténué les conflits?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
Les conflits socio-fonciers entre agriculteurs et éleveurs commencent à s'atténuer. La concertation permanente entre les usagers forge une reconnaissance mutuelle fondamentale pour prévenir durablement les conflits.
Est-ce que l'Approche a autonomisé les groupes socialement et économiquement défavorisés?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
À travers les travaux à haute intensité de main-d'oeuvre payés.
Est-ce que l'Approche a amélioré l'égalité entre hommes et femmes et autonomisé les femmes et les filles?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
28% des postes dans les Bureaux exécutifs des AGLC sont occupés par des femmes.
Est-ce que l'Approche a encouragé les jeunes/ la prochaine génération d'exploitants des terres à s'engager dans la GDT?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
À travers l'occupation de la fonction 'surveillant'.
Est-ce que l'Approche a amélioré les questions foncières et des droits d'utilisation qui entravent la mise en œuvre des Technologies?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
C'est l'objectif de l'approche.
Est-ce que l'Approche a conduit à améliorer la sécurité alimentaire et/ou la nutrition?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
Augmentaion de la production primaire.
Est-ce que l'Approche a amélioré l'accès aux marchés?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
Par la valorisation des produits forestiers non-ligneux.
Est-ce que l'Approche a conduit à améliorer l'accès à l'eau et l'assainissement?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
pas visé
Est-ce que l'Approche a conduit à l'utilisation/ sources d'énergie plus durables?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
pas visé
Est-ce que l'Approche a amélioré la capacité des exploitants des terres à s'adapter aux changements/ extrêmes climatiques et a atténué les catastrophes liées au climat?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
La gestion durable prend en compte la variabilité climatique.
Est-ce que l'Approche a conduit à des emplois, des opportunités de revenus?
- Non
- Oui, un peu
- Oui, modérément
- Oui, beaucoup
Des revenus à partir des produits de la cueillette.
6.2 Principale motivation des exploitants des terres pour mettre en œuvre la GDT
- augmenter la production
Amélioration du couvert végétal, et la production primaire.
- augmenter la rentabilité/ bénéfice, rapport coûts-bénéfices
L'importance de l'amélioration des revenus pastoraux grace à la gestion décentralisée. Chaque augmentation de l'indice de couvert végétal d'une unité correspond à une augmentation de 1,4% des revenus sylvo-pastoraux.
- réduire la dégradation des terres
Renversement de la dégradation.
- atténuer les conflits
Les persones interrogées perçoivent les premiers effets qui peuvent être attribués à la mise en oeuvre de l'approche 'gelsé'.
6.3 Durabilité des activités de l'Approche
Les exploitants des terres peuvent-ils poursuivre ce qui a été mis en œuvre par le biais de l'Approche (sans soutien extérieur)?
- incertain
Si non ou incertain, spécifiez et commentez:
Les tâches régaliennes restent avec l'Etat. Cela nécessite un engagement conséquent et dans la durée de la part du service technique compétent.
6.4 Points forts/ avantages de l'Approche
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue de l'exploitant des terres |
---|
Cohésion sociale et augmentation des revenus. |
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé |
---|
Bonne appropriation de l'approche par les différents acteurs. |
6.5 Faiblesses/ inconvénients de l'Approche et moyens de les surmonter
Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue de l’exploitant des terres | Comment peuvent-ils être surmontés? |
---|---|
Changements fréquents des responsables politiques (préfets, maires). | Missions d'information des personnes-ressources respectées. |
Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé | Comment peuvent-ils être surmontés? |
---|---|
Coûts d'administration (surveillance) pas couverts. | Augmentation des prix du barème. |
7. Références et liens
7.1 Méthodes/ sources d'information
- visites de terrain, enquêtes sur le terrain
Observation des ressources sylvo-pastorales lors des visites.
- interviews/entretiens avec les exploitants des terres
2 réunions avec une quarataine de participants
- interviews/ entretiens avec les spécialistes/ experts de GDT
15 interviews
- compilation à partir de rapports et d'autres documents existants
rapports d'évaluation GIZ
7.2 Références des publications disponibles
Titre, auteur, année, ISBN:
Mémento pour la mise en œuvre de la Gestion Décentralisée des Ressources Naturelles, ProGRN/GIZ, 2011
Disponible à partir d'où? Coût?
patienter
7.3 Liens vers les informations pertinentes disponibles en ligne
Titre/ description:
Gestion décentralisée des ressources naturelles en Mauritanie - Expériences et enseignements 2001 - 2011, GTZ , Octobre 2011
URL:
http://star-www.giz.de/dokumente/bib-2011/giz2011-0568fr-ressources-naturelles-mauritanie.pdf
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Ouverture manuelle de pare-feux [Mauritanie]
Chantiers annuels de l'aménagement de pare-feux manuels, s'appuyant sur la mobilisation des associations locales de gestion des ressources naturelles, et de leur main d'œuvre locale. La technologie consiste à désherber les tronçons retenus dans un schéma de pare-feux avec le « chariot pare-feux » (herse) ou avec des branchages tirés …
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Mise en place d'un suivi écologique de la … [Mauritanie]
Un système de suivi écologique fournit des observations précises sur l'évolution des ressources sylvo-pastorales, dont la gestion est transférée aux usagers organisés en association locale. Pour suivre l'état écologique des espaces gérés, une méthodologie de relevé de l'Indice du couvert végétal (ICV) est mise au point pour enregistrer les évolutions …
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