Technologies

Seuils d’épandage [Mali]

Seuils d’épandage (French)

technologies_1622 - Mali

État complet : 80%

1. Informations générales

1.2 Coordonnées des personnes-ressources et des institutions impliquées dans l'évaluation et la documentation de la Technologie

Personne(s)-ressource(s) clé(s)

Spécialiste GDT:
Spécialiste GDT:

Abdou Sani Mamadou

Programme d’Appui à l’agriculture Productive (PROMAP), Niamey, Niger

Niger

Nom du projet qui a facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Good Practices in Soil and Water Conservation - A contribution to adaptation and farmers ́ resilience towards climate change in the Sahel (GIZ)
Nom du ou des institutions qui ont facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) - Allemagne

1.3 Conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées

Le compilateur et la(les) personne(s) ressource(s) acceptent les conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées:

Oui

1.4 Déclaration sur la durabilité de la Technologie décrite

Est-ce que la Technologie décrite ici pose problème par rapport à la dégradation des terres, de telle sorte qu'elle ne peut pas être déclarée comme étant une technologie de gestion durable des terres?

Non

2. Description de la Technologie de GDT

2.1 Courte description de la Technologie

Définition de la Technologie:

Les seuils d’épandage freinent les crues dans les vallées et répartissent l’eau sur une grande superficie où l’eau peut s’infiltrer. Les crues des cours d’eau sont ainsi régulées, ce qui diminue l’érosion et la perte de l’eau.

2.2 Description détaillée de la Technologie

Description:

La technique des seuils d’épandage a été développée au Burkina Faso, Niger et Tchad vers la fin des années 1990 et au début des années 2000. Les seuils d’épandage sont des ouvrages de régulation des crues au niveau des cours d’eau de moyenne importance et des bas-fonds dégradés et peu encaissés avec un lit mineur marqué. Les seuils sont construits avec des matériaux locaux et comprennent un déversoir au milieu, des contreforts à côté du déversoir, et des ailes pour épandre les eaux sur une large superficie. Pour inverser le processus de dégradation dans une vallée, une réhabilitation intégrale des parties dégradées de la vallée est exigée. C’est pourquoi la technique demande une vue de l’ensemble d’une vallée pour identifier les causes de la dégradation. Pour rétablir le régime hydrique d’une vallée dégradée, des séries de plusieurs seuils sont généralement nécessaires.

Les seuils d’épandage freinent les crues dans les vallées et répartissent l’eau sur une grande superficie où l’eau peut s’infiltrer. Les crues des cours d’eau sont ainsi régulées, ce qui diminue l’érosion et la perte de l’eau. Parallèlement, des sédiments améliorent la fertilité des sols et la nappe phréatique est rechargée. Lorsque l’écoulement est faible dans la vallée, toute l’eau passe par le déversoir. Avec des crues moyennes, l’eau est guidée vers les extrémités et franchit les ailes extérieures peu élevées. Au moment des crues plus importantes, l’eau franchit également les ailes plus hautes. En aval, les eaux retrouvent finalement le lit majeur pour s’écouler. Les seuils d’épandage contribuent à une récupération et une réhabilitation des terres dégradées et à la restauration du couvert végétal. L’eau s’écoulant des vallées est ainsi mise au profit de l’agriculture, de l’élevage et de la sylviculture. Grâce à l’infiltration de quantités très importantes d’eau, les seuils d’épandage font remonter les nappes phréatiques de plusieurs mètres et améliorent les conditions écologiques des zones voisines, ce qui entraîne un rétablissement du couvert végétal avec des effets positifs sur la biodiversité. Au Niger, jusqu’en 2010, la Coopération allemande a aménagé des seuils d’épandage sur 10 000 hectares de vallées. Les rendements de sorgho et de mil ont augmenté de 50 à 100% par ha, passant de 400 kg à 800 kg par ha. La production de sorgho a été multipliée par un facteur de 10 à 15 dans les zones aménagées. Comme les seuils d’épandage font remonter le niveau de la nappe phréatique, ils permettent la mise en valeur (et même la récupération d’anciens sites) des endroits favorables au jardinage et au maraîchage, ce qui permet deux à trois cycles de production par an. Les produits servent comme complément de l’alimentation et peuvent être commercialisés (notamment les produits du maraîchage).
La corvée d’eau pour les femmes a été réduite de plu- sieurs heures par jour. Le jardinage génère un revenu supplémentaire pour les charges familiales, notamment les dépenses pour la scolarité et la santé. Les cultures de contre-saison offrent du travail pendant toute l’année, ce qui réduit la migration temporelle.

Cette technique exige des études préliminaires de qualité pour concevoir le système. La complexité de l’aménagement augmente avec le niveau de dégradation des vallées. L’aménagement des vallées très dégradées exige une longue expérience et des adaptations techniques progressives.
Les ouvrages, s’ils sont de bonne qualité, résistent au temps avec un certain niveau d’entretien. Des réparations plus importantes dépassent les capacités des communautés, raison pour laquelle la maîtrise d’ouvrage est aujourd’hui le plus souvent donnée aux communes. Mais cela ne constitue pas encore une solution satisfaisante dans la mesure où, dans la plupart des pays du Sahel, les communes sont encore des institutions faibles.

Cette technique a beaucoup de potentiel pour deux scénarios :
1) Avec leur effet distributeur, les seuils d’épandage distribuent l’eau du bassin versant sur une large surface au fond de vallée. Cela favorise une meilleure exploitation des eaux dans les périodes de faible pluviométrie, pendant les poches de sécheresse et en cas de l’arrêt précoce des pluies.
2) Pendant les périodes humides et /ou des épisodes de fortes pluies, les seuils d’épandage, grâce à leur effet de ralentissement de l’écoulement de l’eau, peuvent contribuer à éviter ou réduire le ravinement et l’érosion des bords, et contribuer à protéger les zones en aval.

2.3 Photos de la Technologie

2.5 Pays/ région/ lieux où la Technologie a été appliquée et qui sont couverts par cette évaluation

Pays:

Mali

Région/ Etat/ Province:

Mali, Niger, Burkina Faso, Chad, Ethiopia

Commentaires:

Au Niger, jusqu’en 2010, la Coopération allemande a aménagé des seuils d’épandage sur 10 000 hectares de vallées.

2.6 Date de mise en œuvre de la Technologie

Si l'année précise est inconnue, indiquez la date approximative: :
  • il y a entre 10-50 ans

2.7 Introduction de la Technologie

Spécifiez comment la Technologie a été introduite: :
  • par le biais de projets/ d'interventions extérieures
Commentaires (type de projet, etc.) :

The water-spreading weir technique was developed in Burkina Faso, Niger and Chad in the late 1990s and early 2000s. By 2010, German cooperation had established water-spreading weirs in Niger to improve 10,000 hectares of land in valleys.

3. Classification de la Technologie de GDT

3.1 Principal(aux) objectif(s) de la Technologie

  • réduire, prévenir, restaurer les terres dégradées

3.2 Type(s) actuel(s) d'utilisation des terres, là où la Technologie est appliquée

Terres cultivées

Terres cultivées

  • Cultures annuelles
Nombre de période de croissance par an: :
  • 1
Précisez:

120 jours, Août - Octobre

Voies d'eau, plans d'eau, zones humides

Voies d'eau, plans d'eau, zones humides

  • Etangs, barrages, retenues d'eau
Commentaires:

Problèmes: érosion hydrique et éolienne, ruissellement de surface, réduction de la fertilité, manque d'infiltration

3.4 Approvisionnement en eau

Approvisionnement en eau des terres sur lesquelles est appliquée la Technologie:
  • mixte: pluvial-irrigué

3.5 Groupe de GDT auquel appartient la Technologie

  • gestion de l'irrigation (incl. l'approvisionnement en eau, le drainage)
  • dérivation et drainage de l'eau
  • gestion des eaux de surface (sources, rivières, lacs, mers)

3.6 Mesures de GDT constituant la Technologie

structures physiques

structures physiques

  • S11: Autres
Commentaires:

Specification of other structural measures: water-spreading weirs

3.7 Principaux types de dégradation des terres traités par la Technologie

érosion hydrique des sols

érosion hydrique des sols

  • Wt: perte de la couche superficielle des sols (couche arable)/ érosion de surface
érosion éolienne des sols

érosion éolienne des sols

  • Et: perte de la couche superficielle des sols (couche arable)
dégradation chimique des sols

dégradation chimique des sols

  • Cn: baisse de la fertilité des sols et réduction du niveau de matière organique (non causée par l’érosion)
dégradation biologique

dégradation biologique

  • Bc: réduction de la couverture végétale
dégradation hydrique

dégradation hydrique

  • Ha: aridification
  • Hg: changement du niveau des nappes phréatiques (eaux souterraines) et des aquifères
Commentaires:

Causes de dégradation: gestion des cultures (annuelles, pérennes, arbre/buissons) (inadaptées méthodes d'utilisation des terres, périodes de jachère réduits), inondations, sécheresses, pression de la population (pression démographique, augmentation de la pression sur les terres), régime foncier (insécurité de l'accès à la terre)

3.8 Prévention, réduction de la dégradation ou réhabilitation des terres dégradées

Spécifiez l'objectif de la Technologie au regard de la dégradation des terres:
  • restaurer/ réhabiliter des terres sévèrement dégradées

4. Spécifications techniques, activités, intrants et coûts de mise en œuvre

4.1 Dessin technique de la Technologie

Spécifications techniques (associées au dessin technique):

Les seuils sont construits avec des matériaux locaux et comprennent un déversoir au milieu, des contreforts à côté du déversoir, et des ailes pour épandre les eaux sur une large superficie

Technical knowledge required for field staff / advisors: fort
Technical knowledge required for land users: faible
Main technical functions: contrôle du ruissellement en nappe: ralentissement / retardement, contrôle du ruissellement en ravines: ralentissement/retardement, contrôle du ruissellement en ravines: drain/dérivation, augmentation de l'infiltration, augmentation / maintien de la rétention d'eau dans le sol, augmentation du niveau / recharge de la nappe phréatique, récupération de l’eau / augmentation des réserves d’eau, épandage des eaux
Secondary technical functions: amélioration de la couverture du sol

Dam/ pan/ pond
Depth of ditches/pits/dams (m): 1
Length of ditches/pits/dams (m): 50-100

Auteur:

Bender (2011)

4.2 Informations générales sur le calcul des intrants et des coûts

autre/ monnaie nationale (précisez):

CFA Franc

Indiquez le taux de change des USD en devise locale, le cas échéant (p.ex. 1 USD = 79.9 réal brésilien): 1 USD = :

517,0

4.3 Activités de mise en place/ d'établissement

Activité Calendrier des activités (saisonnier)
1. études préliminaires de qualité pour concevoir le système
2. transport des pierres
3. construction des seuils d’épandage

4.4 Coûts et intrants nécessaires à la mise en place

Spécifiez les intrants Unité Quantité Coûts par unité Coût total par intrant % du coût supporté par les exploitants des terres
Autre construction totale ha 1,0 2901,0 2901,0 100,0
Coût total de mise en place de la Technologie 2901,0
Coût total de mise en place de la Technologie en dollars américains (USD) 5,61

4.5 Activités d'entretien/ récurrentes

Activité Calendrier/ fréquence
1. aménagements du bassin versant en amont sont obligatoires, pour éviter l’ensablement.
2. adaptations techniques progressives.

4.7 Facteurs les plus importants affectant les coûts

Décrivez les facteurs les plus importants affectant les coûts :

Les coûts d’aménagement de seuils d’épandage reviennent à 0,25 à 1,5 millions de FCFA10 par hectare (2901 US Dollar par ha).
Main-d’œuvre locale : 1 équipe de 25 personnes pendant 2 à 3 mois selon la taille de l’ouvrage. Camions pour le transport des pierres : 150 à 200 voyages (multi-benne de 4,5 m3) à raison de 10 à 15 voyages par jour.
Coûts de construction : 1 seuil moyen de 50 m de longueur et 1 m de hauteur avec ailes de 200 m : 15 millions de FCFA avec bassin ; 1 seuil de 100 m de longueur et 1 m de hauteur : 30 à 32 millions de FCFA avec bassin ; le m3 de maçonnerie à 25 000 FCFA / m3 ; le m3 de bassin à 15 000 FCFA / m3.

5. Environnement naturel et humain

5.1 Climat

Précipitations annuelles
  • < 250 mm
  • 251-500 mm
  • 501-750 mm
  • 751-1000 mm
  • 1001-1500 mm
  • 1501-2000 mm
  • 2001-3000 mm
  • 3001-4000 mm
  • > 4000 mm
Zone agro-climatique
  • semi-aride

Thermal climate class: subtropics

5.2 Topographie

Pentes moyennes:
  • plat (0-2 %)
  • faible (3-5%)
  • modéré (6-10%)
  • onduleux (11-15%)
  • vallonné (16-30%)
  • raide (31-60%)
  • très raide (>60%)
Reliefs:
  • plateaux/ plaines
  • crêtes
  • flancs/ pentes de montagne
  • flancs/ pentes de colline
  • piémonts/ glacis (bas de pente)
  • fonds de vallée/bas-fonds
Zones altitudinales:
  • 0-100 m
  • 101-500 m
  • 501-1000 m
  • 1001-1500 m
  • 1501-2000 m
  • 2001-2500 m
  • 2501-3000 m
  • 3001-4000 m
  • > 4000 m

5.3 Sols

Profondeur moyenne du sol:
  • très superficiel (0-20 cm)
  • superficiel (21-50 cm)
  • modérément profond (51-80 cm)
  • profond (81-120 cm)
  • très profond (>120 cm)
Texture du sol (de la couche arable):
  • moyen (limoneux)
  • fin/ lourd (argile)

5.4 Disponibilité et qualité de l'eau

Profondeur estimée de l’eau dans le sol:

5-50 m

Disponibilité de l’eau de surface:

moyenne

5.5 Biodiversité

Diversité des espèces:
  • faible

5.6 Caractéristiques des exploitants des terres appliquant la Technologie

Niveau relatif de richesse:
  • très pauvre
  • pauvre
Niveau de mécanisation:
  • travail manuel
  • traction animale
Genre:
  • hommes
Indiquez toute autre caractéristique pertinente des exploitants des terres:

les hommes migrent temporairement ou définitivement vers les villes. Les cultures de contre-saison offrent du travail pendant toute l’année, ce qui réduit la migration temporelle.

5.7 Superficie moyenne des terres utilisées par les exploitants des terres appliquant la Technologie

  • < 0,5 ha
  • 0,5-1 ha
  • 1-2 ha
  • 2-5 ha
  • 5-15 ha
  • 15-50 ha
  • 50-100 ha
  • 100-500 ha
  • 500-1 000 ha
  • 1 000-10 000 ha
  • > 10 000 ha
Cette superficie est-elle considérée comme de petite, moyenne ou grande dimension (en se référant au contexte local)?
  • petite dimension

5.8 Propriété foncière, droits d’utilisation des terres et de l'eau

Propriété foncière:
  • état
Droits d’utilisation des terres:
  • communautaire (organisé)
Droits d’utilisation de l’eau:
  • communautaire (organisé)
Commentaires:

droits traditionnels d'utilisation des terres, terres communales sur les pâturages et les terres forestières (collecte du bois et d'autres produits (fruits, plantes médicinales))

5.9 Accès aux services et aux infrastructures

santé:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
éducation:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
assistance technique:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
emploi (par ex. hors exploitation):
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
marchés:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
énergie:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
routes et transports:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
eau potable et assainissement:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
services financiers:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne

6. Impacts et conclusions

6.1 Impacts sur site que la Technologie a montrés

Impacts socio-économiques

Production

production agricole

en baisse
en augmentation

production fourragère

en baisse
en augmentation

risque d'échec de la production

en augmentation
en baisse

surface de production

en baisse
en augmentation
Disponibilité et qualité de l'eau

demande pour l'eau d'irrigation

en augmentation
en baisse

Impacts socioculturels

sécurité alimentaire/ autosuffisance

réduit
amélioré

apaisement des conflits

détérioré
amélioré

contribution pour le bien-être

en baisse
augmenté
Commentaires/ spécifiez:

L’eau s’écoulant des vallées est ainsi mise au profit de l’agriculture, de l’élevage et de la sylviculture. La corvée d’eau pour les femmes a été réduite de plusieurs heures par jour. Le jardinage génère un revenu supplémentaire pour les charges familiales, notamment les dépenses pour la scolarité et la santé. Les cultures de contre-saison offrent du travail pendant toute l’année, ce qui réduit la migration temporelle.

Impacts écologiques

Cycle de l'eau/ ruissellement

récolte/ collecte de l'eau

réduit
amélioré

ruissellement de surface

en augmentation
en baisse

drainage de l'excès d'eau

réduit
amélioré

nappes phréatiques/ aquifères

en baisse
rechargé
Sols

humidité du sol

en baisse
en augmentation

perte en sol

en augmentation
en baisse

cycle/ recharge des éléments nutritifs

en baisse
en augmentation
Autres impacts écologiques

ensablement

en baisse
augmenté

6.2 Impacts hors site que la Technologie a montrés

inondations en aval

en augmentation
réduit

envasement en aval

en augmentation
en baisse

6.3 Exposition et sensibilité de la Technologie aux changements progressifs et aux évènements extrêmes/catastrophes liés au climat (telles que perçues par les exploitants des terres)

Changements climatiques progressifs

Changements climatiques progressifs
Saison Augmentation ou diminution Comment la Technologie fait-elle face à cela?
températures annuelles augmente bien

Extrêmes climatiques (catastrophes)

Catastrophes météorologiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela?
pluie torrentielle locale bien
tempête de vent locale bien
Catastrophes climatiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela?
sécheresse bien
Catastrophes hydrologiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela?
inondation générale (rivière) bien

Autres conséquences liées au climat

Autres conséquences liées au climat
Comment la Technologie fait-elle face à cela?
réduction de la période de croissance bien

6.4 Analyse coûts-bénéfices

Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts de mise en place (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:

positive

Rentabilité à long terme:

très positive

Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts d'entretien récurrents (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:

positive

Rentabilité à long terme:

très positive

6.5 Adoption de la Technologie

Commentaires:

Dans la plupart des pays du Sahel, les communes sont encore des institutions faibles. La reproduction autonome des ouvrages sans aide extérieure est très faible.

6.7 Points forts/ avantages/ possibilités de la Technologie

Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue de l'exploitant des terres
Les cultures de contre-saison offrent du travail pendant toute l’année, ce qui réduit la migration temporelle.
La corvée d’eau pour les femmes a été réduite de plusieurs heures par jour.
Les ouvrages, s’ils sont de bonne qualité, résistent au temps avec un certain niveau d’entretien
Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé
Les seuils d’épandage contribuent à une récupération et une réhabilitation des terres dégradées et à la restauration du couvert végétal. Pour 90% des vallées de la zone sahélienne, les seuils d’épandages conviennent bien comme mesures d’aménagement.
Les seuils d’épandage freinent les crues dans les vallées et répartissent l’eau sur une grande superficie où l’eau peut s’infiltrer. Les crues des cours d’eau sont ainsi régulées, ce qui diminue l’érosion et la perte de l’eau.
Parallèlement, des sédiments améliorent la fertilité des sols et la nappe phréatique est rechargée.
Comme les seuils d’épandage font remonter le niveau de la nappe phréatique, ils permettent la mise en valeur (et même la récupération d’anciens sites) des endroits favorables au jardinage et au maraîchage, ce qui permet deux à trois cycles de production par an. Les produits servent comme complément de l’alimentation et peuvent être commercialisés (notamment les produits du maraîchage).
Le jardinage génère un revenu supplémentaire pour les charges familiales, notamment les dépenses pour la scolarité et la santé.

6.8 Faiblesses/ inconvénients/ risques de la Technologie et moyens de les surmonter

Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé Comment peuvent-ils être surmontés?
L’évaluation du FICOD en 2010 a souligné le problème d’ensablement sévère des vallées lorsque les terrains en amont du bassin versant ne sont pas suffisamment aménagés par des mesures complémentaires. Pour rendre les effets des seuils d’épandage durables, des aménagements du bassin versant en amont sont obligatoires, pour éviter l’ensablement.
Des réparations plus importantes dépassent les capacités des commu- nautés, raison pour laquelle la maîtrise d’ouvrage est aujourd’hui le plus souvent donnée aux communes. Mais cela ne constitue pas encore une solution satisfaisante dans la mesure où, dans la plupart des pays du Sahel, les communes sont encore des institutions Faibles.

7. Références et liens

7.1 Méthodes/ sources d'information

  • visites de terrain, enquêtes sur le terrain
  • interviews/entretiens avec les exploitants des terres
Quand les données ont-elles été compilées (sur le terrain)?

01/07/2012

7.2 Références des publications disponibles

Titre, auteur, année, ISBN:

Good Practices in Soil and Water Conservation. A contribution to adaptation and farmers´ resilience towards climate change in the Sahel. Published by GIZ in 2012.

Disponible à partir d'où? Coût?

http://agriwaterpedia.info/wiki/Main_Page

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