Technologies

Barrages avec seuils d’épandage déversant [Mali]

Barrages avec seuils d’épandage déversant (French)

technologies_1633 - Mali

État complet : 78%

1. Informations générales

1.2 Coordonnées des personnes-ressources et des institutions impliquées dans l'évaluation et la documentation de la Technologie

Personne(s)-ressource(s) clé(s)

Spécialiste GDT:
Spécialiste GDT:

Dembele Celestin

HELVETAS Swiss Intercooperation

Mali

Spécialiste GDT:

Doumbia Moussa

ADEPE MALI

Mali

Nom du projet qui a facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Manual of Good Practices in Small Scale Irrigation in the Sahel (GIZ )
Nom du ou des institutions qui ont facilité la documentation/ l'évaluation de la Technologie (si pertinent)
Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) - Allemagne

1.3 Conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées

Le compilateur et la(les) personne(s) ressource(s) acceptent les conditions relatives à l'utilisation par WOCAT des données documentées:

Oui

1.4 Déclaration sur la durabilité de la Technologie décrite

Est-ce que la Technologie décrite ici pose problème par rapport à la dégradation des terres, de telle sorte qu'elle ne peut pas être déclarée comme étant une technologie de gestion durable des terres?

Non

2. Description de la Technologie de GDT

2.1 Courte description de la Technologie

Définition de la Technologie:

Les petits barrages avec seuils d’épandage déversant ont pour objectif de remonter la nappe phréatique, d’augmenter les superficies rizicoles et de prolonger la disponibilité de l’eau dans les bas-fonds pour boucler le cycle agronomique des cultures de bas-fond (riz et cultures maraîchères).

2.2 Description détaillée de la Technologie

Description:

Les petits barrages sont réalisés dans les lits mineurs avec raccordements en berges. Ils sont de petite dimension émergée, mais la profondeur de fouille peut être importante pour constituer un barrage souterrain à 2 à 3m de profondeur. Un film plastic est posé dans la fouille pour bloquer l’écoulement souterrain. Les seuils sont des ouvrages à faible hauteur construits dans des vallées plates en prolongation des petits barrages. La hauteur des murs est faible avec 0,1 à 1m au-dessus du niveau du sol.

La partie souterraine du barrage bloque l’eau en amont. Le sol se gorge alors d’eau et d’humidité dans toute la zone d’influence du barrage. La partie superficielle (un mur étanche équipé de portes d’évacuation) déverse l’eau en amont du barrage. Elle possède une partie déversante dans l’axe du marigot. En aval, se trouve un bassin de dissipation pour éviter l’érosion par la chute des eaux. Cette lame d’eau peut être régulée à travers le déversoir et les vannes d’évacuation en fonction du niveau de croissance du riz. L’eau retenue par un petit barrage muni d’un seuil ne se conserve pas longtemps. L’ouvrage sert avant tout à déverser l’eau pour répondre aux besoins des cultures d’hivernage. Les fouilles sont certes profondes et le film posé évite l’écoulement souterrain, mais le seuil d’épandage peut per- mettre une bonne recharge de la nappe. C’est la raison pourquoi les paysans doivent s’attendre à devoir creuser des puisards pour ré¬cupérer l’eau nécessaire aux activités de maraîchage.

La population locale: elle formule le besoin et négocie avec la commune pour la programmation des investissements ; elle identifie les règles d’accès et met en place les coopératives d’exploitants et les organes de gestion ; elle fournit les matériaux et la main d’œuvre non qualifiée pendant la réalisation ; elle assure les petits entretiens. La commune : elle planifie l’investissement et assure la maîtrise d’ouvrage du projet ; elle délègue la gestion aux usagers, valide les règles d’exploitation et veille à leur application correcte, elle réalise les réparations importantes. Les bureaux d’études : ils réalisent les études socio-économiques, environnementales et techniques (conception des ouvrages, plans, maquettes), élaborent les DAO, appuient la procédure de sélection des entreprises, suivent et contrôlent les travaux. Les services techniques : ils veillent à l’application des normes techniques et environnementales, participent à l’exécution financière (perception, contrôle financier, délégué marché public). Les entreprises de travaux publics : assurent la réalisation physique. Le projet : formation (aménagement, ingénierie sociale, études impliquant les paysans, etc.) et appui-conseil (structuration des usagers, formulation et validation des règles, plan d’aménagement de la zone, plan de valorisation et développement des chaînes de valeur, sélection des variétés adaptées, procédures de délégation de gestion, procédures de sécurisation foncière, etc.) ; co-financement.
La durée de vie de l’ouvrage peut atteindre vingt ans à condition d’un entretien rigoureux. Les usagers sont repartis en organes de gestion et d’entretien et leurs responsabilités respectives clairement définies.

Plus de 120 ouvrages avec une superficie moyenne de 20 ha ont été réalisés entre 1998 et 2012. Ces aménagements ont permis de couvrir une surface de plus de 2 400 ha au profit direct de plus de 15 000 familles. Le coût faible face à un bénéfice rapide fait de ce type d’ouvrage un modèle pertinent pour les communautés et les collectivités pauvres. Ces ouvrages peuvent être réalisés en zone sèche également. Dans ces zones, il faut dès le début prévoir des mesures anti-érosion pour maîtriser le risque d’ensablement.

2.3 Photos de la Technologie

2.5 Pays/ région/ lieux où la Technologie a été appliquée et qui sont couverts par cette évaluation

Pays:

Mali

Région/ Etat/ Province:

Mali

Autres spécifications du lieu:

Sikasso region (Yorosso, Koutiala, Sikasso, Kadiolo, Kolondiéba, Bougouni, Yanfolila), Ségou region

Spécifiez la diffusion de la Technologie:
  • répartie uniformément sur une zone
S'il n'existe pas d'informations exactes sur la superficie, indiquez les limites approximatives de la zone couverte:
  • 10-100 km2
Commentaires:

Plus de 120 ouvrages avec une superficie moyenne de 20 ha ont été réalisés entre 1998 et 2012. Ces aménagements ont permis de couvrir une surface de plus de 2 400 ha au profit direct de plus de 15 000 familles.

2.6 Date de mise en œuvre de la Technologie

Si l'année précise est inconnue, indiquez la date approximative: :
  • il y a entre 10-50 ans

2.7 Introduction de la Technologie

Spécifiez comment la Technologie a été introduite: :
  • par le biais de projets/ d'interventions extérieures
Commentaires (type de projet, etc.) :

depuis 1998, par Helvetas Swiss Intercooperation

3. Classification de la Technologie de GDT

3.1 Principal(aux) objectif(s) de la Technologie

  • améliorer la production

3.2 Type(s) actuel(s) d'utilisation des terres, là où la Technologie est appliquée

Les divers types d'utilisation des terres au sein du même unité de terrain: :

Oui

Précisez l'utilisation mixte des terres (cultures/ pâturages/ arbres):
  • Agropastoralisme (y compris les systèmes culture-élevage intégrés)

Terres cultivées

Terres cultivées

  • Cultures annuelles
Nombre de période de croissance par an: :
  • 1
Précisez:

120 jours, Août-Novembre

Pâturages

Pâturages

Voies d'eau, plans d'eau, zones humides

Voies d'eau, plans d'eau, zones humides

  • Etangs, barrages, retenues d'eau
Commentaires:

Problèmes: perte d'eau, aridification, basse nappe phréatique
Densité d'élevage/ chargement: 1-10 LU /km2

3.4 Approvisionnement en eau

Approvisionnement en eau des terres sur lesquelles est appliquée la Technologie:
  • mixte: pluvial-irrigué

3.5 Groupe de GDT auquel appartient la Technologie

  • gestion de l'irrigation (incl. l'approvisionnement en eau, le drainage)
  • dérivation et drainage de l'eau
  • gestion des eaux de surface (sources, rivières, lacs, mers)

3.6 Mesures de GDT constituant la Technologie

structures physiques

structures physiques

  • S5: Barrages/retenues, micro-bassins, étangs

3.7 Principaux types de dégradation des terres traités par la Technologie

dégradation hydrique

dégradation hydrique

  • Ha: aridification
  • Hs: changement de la quantité d’eau de surface
  • Hg: changement du niveau des nappes phréatiques (eaux souterraines) et des aquifères
Commentaires:

Causes de dégradation: sur–détournement / retrait excessif de l’eau (pour l’irrigation, l’industrie, etc.)

3.8 Prévention, réduction de la dégradation ou réhabilitation des terres dégradées

Spécifiez l'objectif de la Technologie au regard de la dégradation des terres:
  • prévenir la dégradation des terres
  • réduire la dégradation des terres

4. Spécifications techniques, activités, intrants et coûts de mise en œuvre

4.1 Dessin technique de la Technologie

Spécifications techniques (associées au dessin technique):

Technical knowledge required for field staff / advisors: fort
Technical knowledge required for land users: faible
Main technical functions: augmentation de l'infiltration, augmentation / maintien de la rétention d'eau dans le sol, augmentation du niveau / recharge de la nappe phréatique, récupération de l’eau / augmentation des réserves d’eau, épandage des eaux

Dam/ pan/ pond
Height of bunds/banks/others (m): 1

4.2 Informations générales sur le calcul des intrants et des coûts

autre/ monnaie nationale (précisez):

CFA Franc

Indiquez le taux de change des USD en devise locale, le cas échéant (p.ex. 1 USD = 79.9 réal brésilien): 1 USD = :

517,0

4.3 Activités de mise en place/ d'établissement

Activité Calendrier des activités (saisonnier)
1. C’est à l’aide d’un processus d’auto-programmation au niveau des communautés que la demande d’aménagement d’un bas-fond prend forme
2. L’analyse de la demande (en concertation avec les demandeurs) permet de préciser les attentes socio-économiques des bénéficiaires, les forces et potentialités de développement de la zone, le niveau de motivation des acteurs concernés.
3. Le diagnostic est validé par un rapport sur les scénarios d’aménagement idéals tels qu’exprimés par les paysans locaux. La restitution des résultats du diagnostic se fait lors d’une séance publique.
4. Le diagnostic technique fait l’objet d’une restitution avec matérialisation du concept sur une maquette 3D
5. Le prestataire procède à des analyses économiques et financières qui permettent de confirmer la rentabilité de l’ouvrage
6. Une convention de financement est signée entre la commune, les exploitants et le projet

4.4 Coûts et intrants nécessaires à la mise en place

Spécifiez les intrants Unité Quantité Coûts par unité Coût total par intrant % du coût supporté par les exploitants des terres
Autre construction totale 1,0 48703,0 48703,0
Coût total de mise en place de la Technologie 48703,0
Coût total de mise en place de la Technologie en dollars américains (USD) 94,2

4.5 Activités d'entretien/ récurrentes

Activité Calendrier/ fréquence
1. Le bureau d’étude responsable de la conception assure une supervision permanente des chantiers pour garantir le respect des normes prévues dans le dossier technique. Il est lié à la commune par un contrat de suivi / contrôle des travaux.
2. l’administration publique procède à des contrôles sporadiques pour s’assurer du respect de la loi

4.7 Facteurs les plus importants affectant les coûts

Décrivez les facteurs les plus importants affectant les coûts :

Le coût de réalisation de ces ouvrages varie entre 5 et 25 millions FCFA (9740-48703 Dollar). Ce montant permet d’irriguer entre 2 et 50 ha. Le coût à l’hectare se situe entre 0,5 et 2 millions FCFA(947-3897 Dollar).

5. Environnement naturel et humain

5.1 Climat

Précipitations annuelles
  • < 250 mm
  • 251-500 mm
  • 501-750 mm
  • 751-1000 mm
  • 1001-1500 mm
  • 1501-2000 mm
  • 2001-3000 mm
  • 3001-4000 mm
  • > 4000 mm
Zone agro-climatique
  • semi-aride

Thermal climate class: tropics

5.2 Topographie

Pentes moyennes:
  • plat (0-2 %)
  • faible (3-5%)
  • modéré (6-10%)
  • onduleux (11-15%)
  • vallonné (16-30%)
  • raide (31-60%)
  • très raide (>60%)
Reliefs:
  • plateaux/ plaines
  • crêtes
  • flancs/ pentes de montagne
  • flancs/ pentes de colline
  • piémonts/ glacis (bas de pente)
  • fonds de vallée/bas-fonds
Zones altitudinales:
  • 0-100 m
  • 101-500 m
  • 501-1000 m
  • 1001-1500 m
  • 1501-2000 m
  • 2001-2500 m
  • 2501-3000 m
  • 3001-4000 m
  • > 4000 m

5.3 Sols

Profondeur moyenne du sol:
  • très superficiel (0-20 cm)
  • superficiel (21-50 cm)
  • modérément profond (51-80 cm)
  • profond (81-120 cm)
  • très profond (>120 cm)
Texture du sol (de la couche arable):
  • moyen (limoneux)
  • fin/ lourd (argile)
Matière organique de la couche arable:
  • moyen (1-3%)
  • faible (<1%)

5.4 Disponibilité et qualité de l'eau

Profondeur estimée de l’eau dans le sol:

5-50 m

Disponibilité de l’eau de surface:

moyenne

Qualité de l’eau (non traitée):

uniquement pour usage agricole (irrigation)

5.5 Biodiversité

Diversité des espèces:
  • moyenne

5.6 Caractéristiques des exploitants des terres appliquant la Technologie

Orientation du système de production:
  • exploitation mixte (de subsistance/ commerciale)
Revenus hors exploitation:
  • 10-50% de tous les revenus
Niveau relatif de richesse:
  • pauvre
  • moyen
Niveau de mécanisation:
  • travail manuel
Genre:
  • hommes
Indiquez toute autre caractéristique pertinente des exploitants des terres:

Population density: < 10 persons/km2
Annual population growth: 2% - 3%
10% of the land users are rich.
50% of the land users are average wealthy.
30% of the land users are poor.
10% of the land users are very poor.

5.7 Superficie moyenne des terres utilisées par les exploitants des terres appliquant la Technologie

  • < 0,5 ha
  • 0,5-1 ha
  • 1-2 ha
  • 2-5 ha
  • 5-15 ha
  • 15-50 ha
  • 50-100 ha
  • 100-500 ha
  • 500-1 000 ha
  • 1 000-10 000 ha
  • > 10 000 ha
Cette superficie est-elle considérée comme de petite, moyenne ou grande dimension (en se référant au contexte local)?
  • petite dimension

5.8 Propriété foncière, droits d’utilisation des terres et de l'eau

Commentaires:

Les terres irriguées sont allouées par le chef

5.9 Accès aux services et aux infrastructures

santé:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
éducation:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
assistance technique:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
emploi (par ex. hors exploitation):
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
marchés:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
énergie:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
routes et transports:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
eau potable et assainissement:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne
services financiers:
  • pauvre
  • modéré
  • bonne

6. Impacts et conclusions

6.1 Impacts sur site que la Technologie a montrés

Impacts socio-économiques

Production

production agricole

en baisse
en augmentation

risque d'échec de la production

en augmentation
en baisse

surface de production

en baisse
en augmentation
Revenus et coûts

revenus agricoles

en baisse
en augmentation

Impacts socioculturels

sécurité alimentaire/ autosuffisance

réduit
amélioré

institutions communautaires

affaibli
renforcé

apaisement des conflits

détérioré
amélioré

reduction de l'émigration

en baisse
augmenté

contribution pour le bien-être

en baisse
augmenté
Commentaires/ spécifiez:

Des revenus plus importants ont été générés au niveau de la communauté. Les rendements agricoles ont été multipliés par 2, voir 3, grâce à la disponibilité de l’eau et l’accompagnement technique après la fin des travaux. L’abreuvement du bétail est désormais plus facile et les pâturages sont plus abondants dans les bas-fonds.

Impacts écologiques

Cycle de l'eau/ ruissellement

quantité d'eau

en baisse
en augmentation

récolte/ collecte de l'eau

réduit
amélioré

nappes phréatiques/ aquifères

en baisse
rechargé
Sols

humidité du sol

en baisse
en augmentation

6.2 Impacts hors site que la Technologie a montrés

sédiments (indésirables) transportés par le vent

en augmentation
réduit

6.3 Exposition et sensibilité de la Technologie aux changements progressifs et aux évènements extrêmes/catastrophes liés au climat (telles que perçues par les exploitants des terres)

Changements climatiques progressifs

Changements climatiques progressifs
Saison Augmentation ou diminution Comment la Technologie fait-elle face à cela?
températures annuelles augmente bien

Extrêmes climatiques (catastrophes)

Catastrophes météorologiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela?
pluie torrentielle locale bien
tempête de vent locale bien
Catastrophes climatiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela?
sécheresse bien
Catastrophes hydrologiques
Comment la Technologie fait-elle face à cela?
inondation générale (rivière) bien

Autres conséquences liées au climat

Autres conséquences liées au climat
Comment la Technologie fait-elle face à cela?
réduction de la période de croissance bien

6.4 Analyse coûts-bénéfices

Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts de mise en place (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:

positive

Rentabilité à long terme:

très positive

Quels sont les bénéfices comparativement aux coûts d'entretien récurrents (du point de vue des exploitants des terres)?
Rentabilité à court terme:

très positive

Rentabilité à long terme:

très positive

6.7 Points forts/ avantages/ possibilités de la Technologie

Points forts/ avantages/ possibilités du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé
Les aménagements ont permis la réhabilitation et l’extension des superficies préalablement irrigables. Les rendements agricoles ont été multipliés par 2, voir 3, grâce à la disponibilité de l’eau et l’accompagnement technique après la fin des travaux. Le niveau de la nappe phréatique a été
relevé (les puits ne tarissent plus).
L’effet sur la zone rizicole est immédiat : l’eau retenue permet de boucler plus facilement le cycle agronomique des cultures.
Plusieurs scénarios sont mis en œuvre (un deuxième, dans certains cas un troisième cycle cul- tural a été rendu possible). Des productions maraîchères importantes ont été réalisées. L’abreuvement du bétail est désormais plus facile et les pâturages sont plus abondants dans les bas-fonds.
Des revenus plus importants ont été générés au niveau de la communauté ; le temps d’occupation de la population locale est plus important dans l’année ce qui réduit l’exode notamment des jeunes.
Ces ouvrages sont simples et peu coûteux. La technique de réalisation est maîtrisée par la plupart des entreprises locales et l’équipement n’est pas sophistiqué.

6.8 Faiblesses/ inconvénients/ risques de la Technologie et moyens de les surmonter

Faiblesses/ inconvénients/ risques du point de vue du compilateur ou d'une autre personne ressource clé Comment peuvent-ils être surmontés?
Il est important de préciser auprès des paysans que l’eau retenue par ces petits barrages ne peut
pas être stockée pendant toute la saison sèche.
Il faut donc veiller à fortement impliquer les usagers dans la conception de l’ouvrage pour éviter des malentendus.

7. Références et liens

7.1 Méthodes/ sources d'information

  • visites de terrain, enquêtes sur le terrain
  • interviews/entretiens avec les exploitants des terres
Quand les données ont-elles été compilées (sur le terrain)?

01/07/2012

7.2 Références des publications disponibles

Titre, auteur, année, ISBN:

Intercooperation (2008): Les aménagements de bas-fonds dans le bassin cotonnier de Sikasso. Expérience du programme Jékasy. [Developing lowland areas in the Sikasso cotton-growing basin. The Jékasy programme’s experience]

Titre, auteur, année, ISBN:

Manual of Good Practices in Small Scale Irrigation in the Sahel. Experiences from Mali. Published by GIZ in 2014.

Disponible à partir d'où? Coût?

http://star-www.giz.de/starweb/giz/pub/servlet.starweb

Titre, auteur, année, ISBN:

Rapport collecte de données sur la valorisation des ouvrages réalisés dans le Pôle de Bougouni sur le financement APEL [Data collection report on developing the value of APEL-funded schemes carried out in the Bougouni Hub] – Bougouni, April 2013

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